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Le Web des Cheminots

45 Mrd € de dette + le cabine Secafi prédit une suppression de 11000 à 13000 poste d'ici 2020


Invité

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2014: 45 Milliards € de dette (<-- faillite virtuelle ?)

...

Un nouveau rapport remis mardi au Comité central d'entreprise (CCE) de la SNCF prédit un «probable nouveau repli significatif» des effectifs du groupe public, de l'ordre de 11.000 à 13.000 postes dans les cinq prochaines années. Cette projection réalisée par le cabinet Secafi est encore plus sombre que celle présentée au même CCE fin février par le cabinet Degest, qui prévoyait près de 9.000 emplois nets supprimés d'ici à 2020.

...

Conséquence de la réforme ferroviaire votée l'été dernier, le groupe public a changé de périmètre et d'organisation au 1er janvier et réunit maintenant les 149.000 salariés de la SNCF et 1500 employés de Réseau ferré de France (RFF). L'objectif de «stabiliser la dette à un horizon de moyen terme» crée une «pression préjudiciable» à «l'assise industrielle» du groupe et à sa capacité à organiser les mobilités nécessaires, affirme le cabinet.

...

 

Sur la base d'un scénario de dette à 56,7 milliards d'euros en 2020 contre 45 en 2014, le cabinet chiffre à 4,8 milliards d'euros l'effort de productivité interne: 2,5 milliards d'économies espérées de sa fusion avec RFF et 2,3 milliards des divers plans de réduction des coûts engagés.

Au vu des objectifs de productivité et du contexte (libéralisation du marché des autocars, ouverture à la concurrence, restriction des investissements subventionnés), Secafi prévoit la disparition d'ici à 2020 de 11.000 à 13.000 postes au sein du groupe (hors filiales et RFF), soit un rythme accéléré par rapport aux cinq dernières années (4.500 suppressions de 2010 à 2015), très proche de la période 2005-2010 (-14.200). 

Dans le détail, il anticipe une réduction de 8.000 postes chez l'exploitant SNCF Mobilités, et une perte de 3.000 à 5.000 dans l'établissement SNCF Réseau, en charge de l'infrastructure.

http://www.lefigaro.fr/societes/2015/03/24/20005-20150324ARTFIG00121-la-sncf-pourrait-supprimer-jusqu-a-13000-postes-d-ici-5-ans.php

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Rien de neuf dans les suppressions d'emplois, environ 2 ou 3000 par an,  cela suit la logique de ce qui se fait depuis 30 ans

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Quoi de neuf?

les 45 Mrd€.

Car du temps de Sarkozy, de son projet de réforme ferroviaire que devait signer NKM en 2012, on arrivait grosso-merdo à 32 Mrd€.

La réforme a permis de charger la mule au point qu'il faudrait peut-être réfléchir à ne plus travailler pendant 1 mois, sans train évidemment, sans ouverture de gare, afin de réduire la spirale de l'endettement: ce sera plus économique et permettra de faire les travaux par les boites privées du BTP.

Même en bossant 15h/j, 6j/7, avec 10j congés/an, les cheminots ne pourront pas résorber une dette de 45 Mrd€, que dis-je 45,5 Mrd€ au 01/04/15, c'est impossible.

Les intérêts courent plus vite que les TGVs.

A un moment donné, il est raisonnable de s'arrêter et repartir sur des bases saines.

 

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Je veux dire que dans mon rien de meuf, on voit sans cesse des nouveaux rapports qui enfoncent des portes ouvertes qui nous rabattent toujours la même chose, même la dette n'est pas nouvelle.

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Ca permettra à la direction de dire que c'est à cause de la dette et à certains syndicats de dire que c'est à cause de la réforme ... mais ca ne changera rien à ce qui se passe depuis 30 ans comme le rappelle ADC01.

Postes centralisés, lignes télé commandées, adaptation des ventes aux consommateurs (internet à la place des guichets) ... là sont sans doute plus les vraies raisons, celles là et d'autres.

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Est-ce que le Groupe Public Ferroviaire est économiquement et socialement plus fragile aujourd'hui que l'organisation précédente ?

Quand on voit comment ont été traités d'autres services publics historiques (énergie, télécom, transport aérien, poste...) on devrait sans doute pouvoir se féliciter d'avoir conservé une organisation en EPIC.

 

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Est-ce que le Groupe Public Ferroviaire est économiquement et socialement plus fragile aujourd'hui que l'organisation précédente ?

Quand on voit comment ont été traités d'autres services publics historiques (énergie, télécom, transport aérien, poste...) on devrait sans doute pouvoir se féliciter d'avoir conservé une organisation en EPIC.

 

​donc c'est mieux que si cela avait été pire :Smiley_32:

mais c'est tout de même pire que si cela avait été mieux

 

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​donc c'est mieux que si cela avait été pire :Smiley_32:

mais c'est tout de même pire que si cela avait été mieux

 

C'est triste mais ça résume très exactement l'affaire, et tous les débats tournent autour de ça : certains pensent que ça pouvaient être mieux et qu'il fallait donc refuser et d'autres pensent que ça risquait surtout d'être pire donc il fallait accepter.

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Le cabinet Secafi formule une série de préconisations, dont la mise en place « au plus tôt d'une véritable politique de GPEC (Gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences, ndlr) » afin de favoriser « la mobilité choisie ». Sur ce sujet, les discussions doivent s'ouvrir prochainement.

http://www.ouest-france.fr/sncf-11-000-13-000-postes-menaces-dici-2020-selon-un-rapport-3278993

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Invité JLChauvin

Et tu fais comment pour mettre une GPEC en place aujourd'hui alors qu'on ne sait plus quand les gens partent ? 6 mois, c'est le délai pour le courrier et avant ça c'est le grand flou.

​Merci la réforme des retraites... :Smiley_29:

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Est-ce que le Groupe Public Ferroviaire est économiquement et socialement plus fragile aujourd'hui que l'organisation précédente ?

Quand on voit comment ont été traités d'autres services publics historiques (énergie, télécom, transport aérien, poste...) on devrait sans doute pouvoir se féliciter d'avoir conservé une organisation en EPIC.

 

 

 

​Oui aujourd'hui...mais pour combien de temps encore.....?

qu'est ce qui garanti que ça restera EPIC et que ça ne deviendra pas le moment opportun SA....?

demandez donc à ceux de la poste s'ils imaginaient 5/3 ans avant le passage en SA ce qui allait leur arriver...?

j'en parlait dimanche avec un gars qui travaillait à la poste...

Sncf est aujourd'hui toujours un EPIC , mais demain ou après demain, quelle garantie contractuelle aujourd'hui écrite et validée l'affirme  : aucune .

Donc ce qui est vrai aujourd'hui ne le sera pas vraiment demain....et je crois qu'il serait intellectuellement malhonnête de se le cacher...sauf à l'avoir lu les yeux dans les yeux , dans une boule de cristal actuellement en promo chez St Gobain....

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​Oui aujourd'hui...mais pour combien de temps encore.....?

qu'est ce qui garanti que ça restera EPIC et que ça ne deviendra pas le moment opportun SA....?

demandez donc à ceux de la poste s'ils imaginaient 5/3 ans avant le passage en SA ce qui allait leur arriver...?

j'en parlait dimanche avec un gars qui travaillait à la poste...

Sncf est aujourd'hui toujours un EPIC , mais demain ou après demain, quelle garantie contractuelle aujourd'hui écrite et validée l'affirme  : aucune .

Donc ce qui est vrai aujourd'hui ne le sera pas vraiment demain....et je crois qu'il serait intellectuellement malhonnête de se le cacher...sauf à l'avoir lu les yeux dans les yeux , dans une boule de cristal actuellement en promo chez St Gobain....

​Mais dans quel monde tu as aujourd'hui des garanties sur ce qui se passera demain et après demain ?

Jamais il n'y en a eu.

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Hélas mon cher Nipou j'ai bien peur que certains interlocuteurs ici sont loin de croire qu'il pourrait en être autrement ...d'où ma remarque.

je dirais même pour pratiquer le forum depuis un bon moment que certains jouent la politique de l'autruche .

je ne détiens pas la vérité je n'ai pas de boule de cristal malgré les promos actuelles et pourtant si hier on pouvait encore dans votre entreprise se projeter dans l'avenir bon gré mal gré grâce au statut de l'entreprise l'histoire nous a prouvé qu'il ne constituait en rien une garantie.

voila mon opinion et elle n'engage que moi.

ceux qui sont dans la dernière ligne droite de leur carrière n'ont pas grand choses à craindre car leur lignée s'éteindra d'elle même avec l'arrivée de la retraite....mais les moins de 50 ans devraient rester vigilants....

autant quand tu es jeune embauché tu peux accepter cela et faire avec en étant précautionneux autant passé un certain stade qui correspond à l'entre deux d'une carrière, c'est problématique. Quand aux très proches futurs retraités, j’imagine qu'ils n'ont qu'une chose à faire comme ceux de France Telecom en leur temps : attendre le grand jour en espérant que rien ne change d'ici là...

45 M de dette il arrive un moment où ça n'est plus ni tenable, ni entendable.....et ça ne tiendra que si volonté politique il y a....et de ce côté là j'ai bien peur qu'il y ait du soucis à se faire....

mais bon attendons encore de voir.....ce qu'il en sera et prions Ste Rita pour que cela perdure encore un moment....:Smiley_27:

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​Oui aujourd'hui...mais pour combien de temps encore.....?

qu'est ce qui garanti que ça restera EPIC et que ça ne deviendra pas le moment opportun SA....?

demandez donc à ceux de la poste s'ils imaginaient 5/3 ans avant le passage en SA ce qui allait leur arriver...?

j'en parlait dimanche avec un gars qui travaillait à la poste...

Sncf est aujourd'hui toujours un EPIC , mais demain ou après demain, quelle garantie contractuelle aujourd'hui écrite et validée l'affirme  : aucune .

Donc ce qui est vrai aujourd'hui ne le sera pas vraiment demain....et je crois qu'il serait intellectuellement malhonnête de se le cacher...sauf à l'avoir lu les yeux dans les yeux , dans une boule de cristal actuellement en promo chez St Gobain....

​Pour combien de temps encore ? Je ne sais pas. Allez poussons le bouchon, au moins si la réforme avait fait que ce ne soit plus un EPIC (3 d'accord), ce serait fait et on serait fixé. On n'aurait pas à se poser cette question. C'est mieux ?

Qu'est ce qui garantit que ça ne deviendra pas une S.A. ? Rien ne le garantit. Quelque chose garantissait-il, avant la réforme, que l'EPIC ou l'un des deux (mais pour RFF je n'ai jamais eu aucune crainte), ne devienne une S.A. ? Non rien, en tout cas pas plus mais pas moins qu'aujourd'hui avec cette réforme.

L'appréciation  voire l'acceptation de la réforme se fait sur la situation d'aujourd'hui, pas celle hypothétique de demain ou après-demain. Lire dans une boule de cristal, ce serait ça !

J'ai connu des cheminots (en partie les mêmes opposants) qui lorsque l'EPIC d'hier a  remplacé la S.A. qu'il y avait avant (une société d'économie mixte plus exactement) étaient sinon déjà contre, au moins inquiets de l'avenir avec les mêmes réserves : pour combien de temps ? Et aujourd'hui, on les retrouve contre la réforme qui maintient l'EPIC en les voyant se dire que celui-ci pourrait peut-être bien devenir une S.A.... ou une société d'économie mixte (si ça existe encore) !

Ce qui est vrai aujourd'hui ne le sera pas forcément demain. Haute portée philosophique ! 

C'est intellectuellement malhonnête ? Alors là... comme disent les petits gamins : c'est celui qui dit qui est.

Pour ma part, je pense que SNCF Réseau deviendra à terme une fonction régalienne de l'Etat et que les cheminots qui seront dedans finiront fonctionnaires. En termes de statut du personnel, c'est pour eux que j'ai toujours eu le moins de craintes.

Je crois aussi que Gares & Connexions fera assez rapidement sécession de SNCF Mobilités (c'est d'ailleurs pour ça qu'on ne les a pas mis dans SNCF Réseau, plus difficile à terme à morceler).

Mais, pour le moment, ce fractionnement est impossible en vertu de la loi actuelle qui rend le GPF un et indivisible. Cela dit ce qu'une loi a fait, une autre loi peut le défaire... ou pas.  On a d'ailleurs connu un ministre (réputé très progressistes et ayant l'oreille des cheminots) qui nous avait promis la réforme de la réforme de RFF. On a vu. Tiens, c'est le même qui a transformé Air France en S.A. ! Cela dit, imaginerait-on Aéroport de Paris comme une branche d'Air France ? 

Quant-à nos amis postiers, tant qu'ils sont fonctionnaires est-ce que ça leur fait quelque chose que La Poste soit une S.A. ? Mais, certes, tous ne sont déjà plus fonctionnaires. C'est là qu'est le vrai débat. Le statut du personnel. Pas tellement celui de l'entreprise.

Et nos autres amis des Industries Electriques et Gazières (200 ou 300 entreprises privées !) qui ont tous le même statut du même nom, je pense que ça ne leur fait trop ni chaud, ni froid  ce qu'est chacun de leur employeur puisque les règles sociales fondamentales sont les mêmes pour tous (et qu'elles ne sont pas mauvaises).

Pour "aimer", c'est là à droite (jeu de mots). Merci.

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Je pense surtout qu'hier on avait l'illusion de la stabilité, illusion alimentée par le fait que les changements avançaient lentement. Aujourd'hui le changement c'est permanent. Forcément on a cette sensation de ne plus savoir où on va. Dans le doute certains préfèrent voir tout noir. D'autres préfèrent voir tout rose (en général ceux qui sont très là haut), ou du moins l'afficher; Et au milieu y'a la grande masse des cheminots : ils ne sont ni passionnés ni dégoûtes, juste ils font ce boulot comme ils feraient un autre et ont depuis longtemps admis le ait que les carrières aujourd'hui se font sur différents métiers et parfois différentes entreprises.

Les cheminots sont comme les autres : ils vivent dans un monde en mouvement permanent, ils y participent pleinement à coup d'internet, de loisirs et de consommation à outrance aussi ils ne peuvent espérer travailler dans une réserve nationale de la stabilité.

 

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Je pense surtout qu'hier on avait l'illusion de la stabilité, illusion alimentée par le fait que les changements avançaient lentement. Aujourd'hui le changement c'est permanent. Forcément on a cette sensation de ne plus savoir où on va. Dans le doute certains préfèrent voir tout noir. D'autres préfèrent voir tout rose (en général ceux qui sont très là haut), ou du moins l'afficher; Et au milieu y'a la grande masse des cheminots : ils ne sont ni passionnés ni dégoûtes, juste ils font ce boulot comme ils feraient un autre et ont depuis longtemps admis le ait que les carrières aujourd'hui se font sur différents métiers et parfois différentes entreprises.

Les cheminots sont comme les autres : ils vivent dans un monde en mouvement permanent, ils y participent pleinement à coup d'internet, de loisirs et de consommation à outrance aussi ils ne peuvent espérer travailler dans une réserve nationale de la stabilité.

 

​effectivement tout s’accélère... et certain même ne s'en aperçoivent pas et restent figés dans des schémas du 20emme siècle ...et ne font que pester sans essayer de s'adapter ou de se defendres avec les moyens et les methodes d'aujourd'hui...remarque c'est normal ,les dinosaures disparaissent toujours en premier

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45 M de dette il arrive un moment où ça n'est plus ni tenable, ni entendable.....

​A propos de la dette, je tenais d'un précédent membre du Conseil d'Administration de la SNCF que c'était comme la dette du tiers monde (pays en voie de développement pour faire politiquement correct) : elle n'est pas destinée à être remboursée, sinon tout s'effondre !

Et dans l'absolu, il ne pourrait ne plus y avoir de SNCF, de trains (ni privés, ni publics, ni "mixtes" d'ailleurs) qu'il y aurait quand même toujours cette dette. La seule question à l'ordre du jour (et la réforme ne dit pas autre chose... pour le moment) c'est d'essayer de faire en sorte qu'elle cesse de gonfler (qu'elle se stabilise pour faire encore politiquement correct).

Cela dit, dans un bilan comptable, en face de la dette il y a des voies, des quais, des gares, des postes d'aiguillage, des ponts, des passages à niveau... j'en oublie certainement.

Un exemple, le seul exemple d'infrastructure ferroviaire privée en Europe (encore que avec nos partenariats public privé, d'autres exemples vont nous arriver) : le tunnel sous la Manche. Une sacrée dette ! Effacée si on veut (au détriment des actionnaires). Et même.... le tunnel étant là, on s'interdirait de l'utiliser parce que pas payé ? Les détenteurs de la dette du système ferroviaire (on est comme des actionnaires) c'est nous tous. On peut effacer. 

 

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​A propos de la dette, je tenais d'un précédent membre du Conseil d'Administration de la SNCF que c'était comme la dette du tiers monde (pays en voie de développement pour faire politiquement correct) : elle n'est pas destinée à être remboursée, sinon tout s'effondre ! Il doit vivre en Corée du Nord, seul pays non capitaliste ! sinon "tout s'effondre" c'est la faillite, faillite qu'avait éviter en 200 la pdg Anne-Marie Idrac.

Et dans l'absolu, il ne pourrait ne plus y avoir de SNCF, de trains (ni privés, ni publics, ni "mixtes" d'ailleurs) qu'il y aurait quand même toujours cette dette. La seule question à l'ordre du jour (et la réforme ne dit pas autre chose... pour le moment) c'est d'essayer de faire en sorte qu'elle cesse de gonfler (qu'elle se stabilise pour faire encore politiquement correct).

Cela dit, dans un bilan comptable, en face de la dette il y a des voies, des quais, des gares, des postes d'aiguillage, des ponts, des passages à niveau... j'en oublie certainement. il y avait un trésor de famille, la flotte TGV, unique donc rare, mais un couillon l'a fortement déprécié stupidement il y a 2 ans; en 2007 les fonds propres SNCF s'élevait à 4,7 Mrd€ et ne pouvait contre balancer la dette SNCF (6 MRd€) + 9 MRd€ des retraites --> réforme et CP indépendante

Un exemple, le seul exemple d'infrastructure ferroviaire privée en Europe (encore que avec nos partenariats public privé, d'autres exemples vont nous arriver) : le tunnel sous la Manche. Une sacrée dette ! Effacée si on veut (au détriment des actionnaires). Et même.... le tunnel étant là, on s'interdirait de l'utiliser parce que pas payé ? Les détenteurs de la dette du système ferroviaire (on est comme des actionnaires) c'est nous tous. On peut effacer. 

Il ne faut pas rêver, la dette ne s'efface pas car il y'a des règles à respecter sinon plus d'argent à attendre lors des emprunts sur le marché et ce serait l'asphyxie de la boite en moins de 6 mois; le seul espoir serait une reprise de cette dette dans la dette d'Etat de 2100 Mrd€ mais peu d'espoir côté UMP puis PS. "le changement, c'est maintenant" c'est pas pour le ferroviaire !

 

 
  Il y a 1 heure , capelanbrest a dit: 

 

45 M de dette il arrive un moment où ça n'est plus ni tenable, ni entendable.....

​Capelenbrest a entièrement raison.

SNCF3 va mettre en place sa comptabilité d'ici juillet 2015: on verra plus clair après.

Avec +45 Mrd€ de dette, un fond propre à mon avis de 4 Mrd€, des actifs immobiliers qui valent que dalle car les bons terrains sont données aux collectivités locales pour des HLM, la situation est très préoccupante, surtout en normes US IFRS.

Fin 2015, j'ai peur lors du premier emprunt sur le marché financier car objectivement SNCF3 devrait être noté BB-;

surtout si des Planonime sont nombreux à penser que elle n'est pas destinée à être remboursée, et  On peut effacer. 

(humour)

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je ne sais pas si Capelanbrest a raison ou tort mais comme tu dis une fois la nouvelle compta mise en place faudra bien prendre des décision et c 'est un peu cela qui m’inquiète.

Planonyme parlait de SA comme société d'économie mixte.....moi je parlait de SA tout court.....! ce qui statutairement pour les personnels, n'est pas la même chose sur le fond même si ça peu y ressembler sur la forme....

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Les 45 milliards ne sont pas à rembourser à une échéance proche et tout en même temps ! C'est une somme cumulée, s'étalant dans le temps... depuis que le chemin de fer existe et tant qu'il existera ! Et, bon an, mal an, il y a assez de liquidités pour procéder aux remboursements (une infime fraction à chaque fois de la dette), surtout quand le Groupe Public Ferroviaire est un EPIC (trois, je sais). EPIC qui rassurent les marchés financiers ! Allez demander "aux marchés" s'ils préféreraient que ce soit une ou des S.A. (même d'économie mixte).Rendez-vous à la prochaine note de confiance qu'ils accorderont !

Mais il faut que cette dette reste cantonnée à son montant, qu'elle ne continue pas à croître. Toutefois les enjeux financiers ne sont pas de même niveau que s'il fallait tout rembourser... à la fin du mois ou de l'année ou même dans 10 ans ou plus.

Par comparaison,  toutes proportions gardées, parmi ceux qui nous lisent d'aucuns ont peut-être un crédit immobilier sur le dos dont le montant représente 20 ans de leurs revenus si ce n'est plus ! Leur problème n'est pas de rembourser demain, tout de suite leur crédit, mais de trouver le point d'équilibre qui leur permet tout en profitant immédiatement de leur bien (et non pas à l'échéance de leur emprunt) de payer les intérêts (d'abord) et de commencer à rembourser le capital ensuite (l'inflation se chargeant normalement d'une partie mais comme il n'y a guère d'inflation dans la période...ce qui de ce point de vue signe une politique économique qui finalement fonctionne trop bien). 

La réforme cherche à trouver ce point d'équilibre par de nouvelles règles économiquement plus saines que ce qu'on a connu dans le chemin de fer : coût complet, règle d'or, intégration fiscale. Il faut aller lire la loi et la réforme dans le détail ! Cela dit, ça passe aussi par 500 millions d'euros d'économies par EPIC au titre de la productivité. Mais il n'est pas demandé aux cheminots, aux EPIC de dégager 45 milliards dans tel ou tel délai afin de rembourser la dette !  C'est en ce sens qu'elle n'a pas vocation à être remboursée. Juste stabilisée, cantonnée... 

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je ne partage pas ton optimisme et on verra à la fin de l'été comment la comptabilité sera mise en place et à la fin 2015 comment le marché va réagir avec une dette de +47 Mrd€ non remboursable selon un membre du conseil d'administration (=cela ne passe pas en IFRS).

Un reprise totale de la dette dans la dette d'Etat de 2100 Mrd€ est la seule solution viable qui permettra de relancer l'industrie profonde du chemin de fer en France (et pas que SNCF3).

Selon ce qui va être présenté fin 2015, l'avenir ferroviaire sera à la merci d'une agence de notation US qui n'entrera pas dans les considérations franco-française; pire, l'allemand DB peut très bien appuyé sur le bouton avec l'appui de Bruxelles.

Personne ne désire ce scénario fatal contre-productif mais dans le passé on a déjà vu cet auto sucide à l'oeuvre, notamment l'incompréhensible dévaluation de la valeur de la flotte TGV, alors que comme nous sommes seul sur le marché GV en France, forcémment son prix reste élevé puisque sans concurrent sur ce marché. Idem pour les cession qui gratuit de terrains pourtant estimer à leur juste valeur dans les actifs. En boutade, je dirai que l'avenir, mieux vaut inscrire 1€ symbolique pour tous les actifs immobiliers, gares, terrains car cela se rapprochera de la triste réalité de cession...

Ta comparaison avec un crédit est intéressant mais mérite d'aller un peu plus loin; que dirai ton banquier si avec un revenu de 0,3 k€/an endetté de 7 K€ (ça passe), il apprend que dans d'autres établissement tu as aussi 40 k€ non dit? généralement, il dénonce le contrat et met en vente tes biens pour tenter de se rembourser. Si enivrement tu lui proposes la solution d'emprunter pour rembourser ton 1er emprunt, i toujours avec le même revenu, il va te féliciter et t'expliquer la cavalerie --> il vend tes biens.

Bon on va attendre juillet et décembre pour voir comment G.Pépy va réussir son tour de bonneteau.

Et il est doué pour ce jeu.

 

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Bon, la SNCF (x3), les cheminots sont bien incapables de rembourser la dette d'infrastructure, on est d'accord ? L'Etat pourrait peut-être mais on va dire qu'il en est incapable aussi.

Alors je fais un parallèle. Ce n'est pas de moi. Je l'ai entendu dans la bouche d'un célèbre économiste à propos de la dette de la Grèce au lendemain des élections de ce pays.

Le chroniqueur racontait cette histoire :

C'est un commerçant qui a emprunté énormément d'agent à son voisin. Il doit maintenant le rembourser mais il n'a pas le premier sou. Il n'en dort plus, se retourne dans on lit plusieurs fois par nuit. Sa femme n'en peut plus et lui dit je vais t'arranger ça.

Elle ouvre les volets, hèle le voisin pour le réveiller et lui crie : on devait te rembourser mais on ne va pas le faire car on n'a pas d'argent.

Et sur ce retourne se coucher en disant à son mari : dors. C'est le voisin qui ne dort plus maintenant.

Ma même source au Conseil d'Administration de la SNCF, celui pour lequel la dette n'a pas vocation à être remboursée : l'entreprise est bénéficiaire quand on veut, elle est déficitaire quand on veut.

Je vais vérifier que je ne suis pas suivi dans la rue...

 

 

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