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Le Web des Cheminots

katamiaw

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Messages publiés par katamiaw

  1. LE MONDE - http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-826708,0.html

    La nouvelle présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, confrontée à sa première grève

    Les réunions de conciliation prévues dans le cadre de la prévention des conflits qui se sont tenues, vendredi 3 novembre, entre les organisations syndicales de la SNCF et les représentants de la direction n'ont pas abouti.

    En conséquence, les six syndicats (CGT, SUD-Rail, FO, CFE-CGC, CFTC, et FGAAC) qui appellent à cesser le travail ont confirmé leur mot d'ordre de grève pour la journée du mercredi 8 novembre. Dans les faits, le mouvement qui est qualifié de "carré", c'est-à-dire de 24 heures, non reconductible, débutera mardi 7 novembre à 20 heures pour se terminer jeudi 9 novembre à 8 heures.

    Cette grève, dont les mots d'ordre retenus par les syndicats vont de la "défense du fret, du service public, du statut, de l'emploi, des salaires" à des revendications plus ciblées comme "le réglement du contentieux traction" et à "l'arrêt des procédures disciplinaires" contre certains guichetiers indélicats est le premier mouvement d'ampleur nationale depuis qu'Anne-Marie Idrac a pris les rênes de l'entreprise au mois de juillet.

    Cette grève intervient également alors que contre toute attente, la nouvelle patronne des chemins de fer avait, lors d'un séminaire avec la presse à la mi-octobre, fustigé la qualité du dialogue social à l'interieur de l'entreprise, le jugeant archaïque et "datant de la guerre froide ou au mieux d'avant la chute du mur de Berlin". Ce mouvement a donc valeur de test pour Mme Idrac, convaincue que l'entreprise vit une "relation sociale très bloquée et très frustrante pour tout le monde".

    Les syndicats avaient vivement réagi à ces propos. Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, première organisation syndicale de l'entreprise, avait ironisé en estimant que "Mme Idrac (avait) complètement déraillé".

    L'ironie était également de mise chez SUD-Rail où dans un communiqué, le troisième syndicat de la SNCF reconnaissait que "si le mur de Berlin est tombé, il reste manifestement des Bastille à prendre" et que l'archaïsme, "c'était de vouloir imposer des conditions sociales plus mauvaises sous prétexte de modernité".

    S'exprimant samedi 4 novembre sur Europe 1, Christian Mahieux, secrétaire fédéral de SUD-Rail a précisé que son organisation syndicale n'avait "pas de comptes personnels à régler avec Mme Idrac" mais que les cheminots se souviennent "effectivement de Mme Idrac en 1995 (alors secrétaire d'Etat au transport) et du rôle qu'elle avait dans le gouvernement Juppé qui s'est attaqué à la SNCF à cette époque".

    IMPRIMER SA MARQUE

    Le dirigeant de SUD-Rail a également déploré l'absence de la présidente de la SNCF, vendredi, lors des réunions de conciliation avec les syndicats, dans le cadre des préavis de grève : "On ne sait pas si Mme Idrac était occupée à reconstruire son "mur de Berlin" à elle, mais elle n'a pas daigné venir à la réunion de conciliation avec les organisations syndicales et cela pose un réel problème sur la façon dont est géré le dialogue social à la SNCF", a-t-il de nouveau ironisé en référence aux propos de Mme Idrac.

    Connaissant Mme Idrac, juge un spécialiste des transports, on imagine mal qu'elle ait fait de telles déclarations si elle n'avait pas vraiment l'intention de normaliser le dialogue social dans l'entreprise. "C'était le moment où jamais" reconnaît aussi un cadre de la SNCF avant d'expliquer qu'il fallait qu'elle imprime sa marque "dès ses premiers mois de présidence, pas l'année prochaine !".

    Mme Idrac a reçu le soutien de Dominique Perben, son ministre de tutelle. "Une fois pour toutes, il faut que chacun comprenne que la grève ne doit pas être le point de départ d'un dialogue social mais qu'il faut avant, discuter, négocier", a déclaré le ministre des transports, lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale. "L'appel à la grève ne doit être que le résultat d'un désaccord profond", a-t-il souligné, ajoutant : "Il faut que nous travaillions autrement."

    Selon la SNCF, depuis la signature, au mois d'octobre 2004, du texte sur la "prévention des conflits et l'amélioration du dialogue social" dans l'entreprise par six organisations syndicales (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA et FGAAC), les grèves nationales ont sensiblement baissé mais ont parfois mobilisé plus de cheminots. Ellles sont passées de "15 en 2004 à 10 en 2005 pour atteindre 7 à fin septembre 2006".

    Sur la même période, les conflits locaux, sont passés de "473 en 2004 à 450 en 2005 et à 262 à la fin du mois de septembre 2006". Enfin, sur 635 "démarches de concertation immédiate", comme celle qui a échoué vendredi, et qui oblige les syndicats à demander à être reçus par la direction avant de débuter un conflit, seulement "28 ont finalement débouché sur une grève" précise l'entreprise.

  2. LES ECHOS - http://www.lesechos.fr/info/france/4494779.htm

    SNCF : une grève « à la carte » très politique

    La défense du fret, celle du service public, de l'emploi et des salaires, le règlement du contentieux traction et même l'arrêt des procédures disciplinaires contre certains guichetiers indélicats, ce qui semble, en l'occurrence, quelque peu en contradiction non seulement avec la morale mais aussi avec la notion intrinsèque de défense du service public... S'ils avaient voulu illustrer les critiques contre la culture de grève « rituelle » et « préventive » de la maison et conforter ainsi l'analyse d'Anne-Marie Idrac, leur nouvelle présidente, selon laquelle le dialogue social à la SNCF relève de l'époque de la guerre froide et du mur de Berlin, les syndicats de cheminots ne s'y seraient pas pris autrement en mettant en avant des mots d'ordre « à la carte » à très fortes connotations politiques pour mobiliser leurs troupes et expliquer le mouvement national qui démarre ce soir.

    Les intéressés eux-mêmes semblent d'ailleurs avoir eu du mal à s'entendre puisqu'il leur a fallu deux réunions très espacées pour arriver à trouver un consensus et s'accorder sur une date, et que deux organisations cheminotes sur six (deux autres préférant s'abstenir) ont préféré déposer des préavis séparés pour ces journées d'action. Pas étonnant qu'avec un menu aussi copieux que vague les négociateurs syndicaux puissent déplorer l'échec de la dernière réunion de conciliation avec la direction et s'étonner de n'avoir reçu que des « non-réponses » à l'ensemble de leurs revendications ! Donnant là encore du grain à moudre à leur nouvelle présidente, qui se plaignait récemment que les relations sociales dans l'entreprise soient « très bloquées » et « très frustrantes ».

    Il semble, en fait, que la nomination à la direction de la SNCF de l'ancienne dirigeante de la RATP qui fut aussi secrétaire d'Etat aux Transports dans les deux gouvernements Juppé, entre 1995 et 1997, au moment des grandes grèves contre la réforme des régimes spéciaux de retraite ait été mal vécue par certaines fédérations syndicales. Qui veulent, aujourd'hui, établir un rapport de force alors que la société nationale, toute bénéficiaire qu'elle soit, a encore de gros dossiers à régler, notamment celui de sa division fret, qui s'éloigne dangereusement de la voie tracée par Bruxelles dans le cadre de son plan de sauvetage. Qui voient aussi d'un mauvais oeil le projet de la présidente d'établir de nouvelles règles en déplaçant au niveau local autant que faire se peut un certain nombre de négociations sociales. Ce qui écornerait leur toute-puissance.

    Alors, si la mobilisation s'annonce massive, l'arme de la grève politique peut être à double tranchant. Le grand public se montre de moins en moins compréhensif avec ce type de mouvement et la direction de la SNCF, appuyée par le gouvernement, s'affiche de plus en plus intransigeante. En cette période préélectorale, les syndicats pourraient, en agissant ainsi, relancer le débat sur l'instauration d'un service minimum. A leurs risques et périls.

  3. LES ECHOS - http://www.lesechos.fr/journal20061107/lec...ces/4494732.htm

    La direction de la SNCF ferme la porte aux syndicats grévistes

    Anne-Marie Idrac, la nouvelle présidente de l'entreprise, rompt avec l'habitude de son prédécesseur de recevoir les organisations cheminotes l'après-midi même d'une journée nationale de grève. La SNCF, qui a déjà reçu vendredi la CGT, SUD-rail, FO et la CFE-CGC ainsi que la FGAAC et enfin la CFTC, entend en rester là.

    A changement de président, changement d'orientation sur les grèves. Il y a quinze jours, Anne-Marie Idrac, la nouvelle présidente de la SNCF, avait indiqué son souhait de voir évoluer le dialogue social dans l'entreprise, l'estimant « frustrant » pour tout le monde. Reprenant les propos de certains cheminots, elle l'avait alors jugé proche de la « guerre froide » ou relevant de la période « juste après la chute du mur de Berlin ».

    Demain, à l'occasion de la première grève qu'elle aura à assumer - elle débute ce soir à 20 heures et doit se terminer jeudi à 8 heures -, la présidente entend passer aux travaux pratiques et amender la politique jusque-là suivie pour la sortie de grève. Il était en effet de rigueur sous l'ère Gallois de constater le rapport de forces le matin de la grève, à savoir le taux de grévistes. Sur cette base, organisations syndicales et direction se retrouvaient dans l'après-midi pour négocier : les syndicats pouvaient alors estimer avoir obtenu des avancées et justifier ainsi l'arrêt du mouvement social.

    Assumer les conséquences

    Mais, cette fois-ci, il n'est pas question de réunir les organisations syndicales dans l'après-midi. La SNCF, qui a déjà reçu vendredi dernier la CGT, SUD-rail, FO et la CFE-CGC qui ont appelé à la cessation de travail sur un mot d'ordre commun, ainsi que la FGAAC (autonomes) et enfin la CFTC, entend en rester là. Elle devait en informer hier les syndicats via une lettre.

    Anne-Marie Idrac souhaite sans doute que ces derniers assument totalement les conséquences de cette grève aux revendications disparates (emploi, statut, salaires, avenir du fret, et même défense de certains guichetiers d'Ile-de-France qui avaient vendu des billets en fraude).

    Reste à savoir comment les intéressés, qui ont déjà très vivement réagi après les propos d'Anne-Marie Idrac il y a quinze jours, vont réagir. Lors d'une conférence de presse commune des six organisations (sur huit que compte l'entreprise) ayant appelé à la grève, Jean-Michel Sgorlon, secrétaire général adjoint de la CGT-cheminots, a déploré : « On ne peut pas discuter, il n'y a plus rien à discuter. Madame Idrac ne veut écouter personne, elle n'entend rien. » « On ne peut pas prétendre avoir le dialogue social en tête et penser à affronter les syndicats », estime William La Rocca (FGAAC).

    1 train sur 3

    Sur fond de changement d'attitude de la direction, cette grève rituelle à la SNCF promet donc d'être bien suivie. Hier, l'entreprise prévoyait une circulation moyenne de 2 TGV sur 3 au départ de et vers Paris, 1 TGV seulement sur 3 sur les liaisons de province à province, 1 train Corail sur 3 sur le réseau grandes lignes classique, 1 TER sur 2 en régions et 1 Transilien sur 2 en Ile-de-France. Le trafic sera normal pour les TGV Eurostar et Thalys.

  4. Bon alors... c'est fait !!!

    voici un (lamentable) exemple (meme pas ferroviaire) de ce que ça pourrait donner si la propriétaire du biniou était fichue de savoir s'en servir :

    pour rire un peu j'ai pris celui auquel je pensais depuis le début : Casio Z1000 (ah mais encouragée par le vendeur de la Fnac !!! J'hésitais avec les Sony - plus chers - mais non il m'a pas poussée à la dépense hihi)

    T'es vraiment une fille.... ouvrir un sujet pour être conseillée et puis finalement acheter l'objet déconseillé par tous.... controleursncf

    Si les vendeurs à la FNAC étaient bons ils ne proposeraient même pas ces APN en vente.... Casio devrait en rester à ses calculatrices !!

  5. Là, d'accord. Surtout si on a pris la précaution de regler l'appareil sur sa meilleur définition possible. Reste que le poids de la photos peut alors etre considerable pour les définitions élevées.

    Au vu des prix des cartes mémoires, le poids d'une photo même issue d'un 7 MegaPixels n'est plus un problème.

    Sinon je suis tout à fait d'accord avec toi lapleunicheuse

  6. Je ne suis pas d'accord avec toi sur ce point; je possede un Pentax 750Z avec lequel les photos prise en zoom numérique a main levé sont vraiment pas terrible alors que pour le même zoom sur trépieds la photo devient acceptable sans pour autant etre aussi nette qu'en seul zoom optique bien sur.

    Le mieux est encore de prendre la photo avec le zoom optique à fond puis de faire un zoom logiciel à la maison sur l'ordinateur.

  7. les écoutes pas NIKON y'a que cela de vrai !!!

    j'ai un FE2 et un FM2 pour l'argentique et un coolpix pour le numérique et y'a pas photo c'est top :Smiley_01:

    pas mal de photo de pro sont toutes faites au objectif NIKON si tu veux des noms de photographe de revue ferroviaires !

    la qualité de l'objectif !!!

    Il faut cependant faire la différence entre les APN "grand public" et les APN Réflex (pour les pros et amateurs avertis). Un objectif de réflex n'a rien à voir avec les objectifs des APN grand public.... c'est le jour et la nuit !

    Maintenant elle veut un APN avec certaines caractéristiques, ils en font chez Nikon des comme ça ?

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