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Le Web des Cheminots

Jay17

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Tout ce qui a été posté par Jay17

  1. Peut être que l'UNSA n'a pas apprécié que la FGAAC préfère prendre la CFDT comme légitime époux, pour le meilleur et pour le pire, etc.
  2. Encore une fois : +1 Et merci Barney, c'était un cri du coeur !
  3. Prendre un exemple et en faire une généralité, c'est faire le jeu de la direction... Cette réflexion n'est pas une attaque personnelle, ni une boutade visant à dénigrer ta situation ou celle de ton UP, c'est un simple constat. Maintenant, il est clair que certaines attentes ou demandes locales, vont à l'encontre de l'intérêt général. Mais cela a toujours existé et existera toujours...
  4. Je partage entièrement cette analyse sur la soudaine "rigidité" du RH0077. Néanmoins, certains mécanos ayant planché sur les roulements Fret (bah oui, encore une fois, qui est-ce qui s'y colle ?) ont prouvé, en plus haut lieu qu'il était possible, avec une réelle volonté, de tout faire rentrer dans le RH actuel... D'ailleurs, dans le même style, la direction nous a annoncé en DP, il y a quinze jours, qu'avec le cadencement, il faudrait mettre tout les agents en Fac pendant les périodes scolaires, pour pouvoir espérer accorder des congés... Avant, le délestage du Fret aurait pu aider à lisser cet effet... Vive la double peine !!!
  5. Ah mais il ne faut pas vous inquiéter pour les députés : La cour des Comptes épingle la gestion de l'Assemblée Par Marie-Christine TABET Le Journal du Dimanche Des comptes bancaires mal gérés, une rénovation trop coûteuse, une informatique déficiente... Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale avait donné son accord à une enquête de la Cour des comptes. Celle-ci est éloquente alors que la réduction du train de vie de l'Etat est un thème récurrent. Le JDD s'est procuré en exclusivité les conclusions du rapport. Ce document brûle les doigts de Bernard Accoyer. Depuis plusieurs semaines, le président de l'Assemblée nationale conserve jalousement un rapport susceptible d'ébranler son institution: une enquête de la Cour des comptes sur l'Assemblée, la première dans l'histoire de la République, réalisée entre février et mars derniers. C'est Accoyer lui-même qui avait donné son accord à Philippe Séguin pour cet audit. Mais le résultat a de quoi lui faire regretter son initiative. Dans un rapport de synthèse de 18 pages, que le JDD s'est procuré, la cour critique des "coûts de fonctionnements élevés et croissants", portant sur la période 2006-2007. Et les magistrats demandent de "nécessaires modifications d'organisation et de procédures". Dans un contexte d'orthodoxie budgétaire, ce constat tombe mal. Depuis l'affaire de l'appartement Poncelet -que le Sénat voulait octroyer à vie à son ancien président- le climat est à la tolérance zéro en matière d'utilisation des deniers publics. Les députés sont désormais dans le collimateur. Même si la Cour des comptes a limité son étude aux services administratifs, pour épargner la susceptibilité des élus... Bernard Accoyer a déclaré récemment qu'il ne demandera pas un euro d'augmentation à l'Etat pour sa dotation globale de fonctionnement. Il vaut sans doute mieux. Les budgets 2009 de l'Assemblée, du Sénat et de l'Elysée seront examinés vendredi 7 novembre en commission, puis discutés le 13 novembre en séance publique par les députés. Ils le seront donc à la lumière du document que nous dévoilons. Extraits. Une prévision budgétaire médiocre Malgré la crise, les députés n'ont pas réduit le train de vie de leur maison, bien au contraire! Au cours des dix dernières années, les dépenses totales de l'Assemblée ont progressé de 47%, soit de près de 10 points de plus que les dépenses du budget général de l'Etat et près de 30 points de plus que l'inflation! Pour la Cour des comptes, les investissements importants, notamment en matière de travaux, décidés en 2004 n'expliquent pas tout. En 2007, le budget de fonctionnement (506 millions d'euros) continue de croître. Les magistrats pointent les frais de personnels (156 millions d'euros) et l'évolution des charges parlementaires (quelque 280 millions d'euros), c'est-à-dire les indemnités des élus, leurs frais de représentation, les crédits dévolus à leur secrétariat et aux salaires de leurs collaborateurs... Les magistrats regrettent une "prévision budgétaire annuelle médiocre" et constatent de curieuses pratiques bancaires: l'Assemblée utiliserait une dizaine de comptes bancaires, gérés de manière totalement cloisonnée. En outre, l'"insuffisance de méthode" dans la politique des placements -d'une cagnotte évaluée à 302 millions d'euros en 2007- aurait occasionné "un manque à gagner de 1,8 million d'euros" depuis 2001. Un million d'euros dépensé pour rien L'absence d'évaluation des besoins d'achat coûte cher à l'Assemblée. Les services ne disposent pas d'"une compétence éprouvée d'acheteur". Les magistrats ont analysé quelques grands postes (assurance, location de parkings, hébergements des députés) sur l'exercice 2007. Ils évaluent à plus de 1 million d'euros les dépenses qui auraient dû être évitées! Il s'agit par exemple de chambres d'hôtel réservées et jamais annulées en cas de désistement. Dans le domaine informatique, la Cour critique des dépenses d'équipement et de maintenance informatiques -6,5 millions d'euros en 2007- sans programmation cohérente. Elle relève que les services de la paie ne disposent toujours pas d'un logiciel de gestion fonctionnel. Pourtant, l'Assemblée a investi 4,3 millions en 2003 dans l'achat d'un logiciel et d'un système d'applications dédié... à la paie! Les frais de personnel les plus importants d'Europe A en croire la cour, la rémunération des fonctionnaires de l'Assemblée serait supérieure de 75% à 150% à celle de la fonction publique. Ces fonctionnaires coûtent aussi beaucoup plus cher que leurs homologues européens. La part des frais de personnel dans le budget global est beaucoup plus élevée à Paris (25% au Palais Bourbon) qu'à Londres (15% à la Chambre des communes britannique) ou à Berlin (10 à 12% au Bundestag). Les magistrats épinglent un empilement d'indemnités qui représenteraient 58% des traitements bruts! Les 24 hauts fonctionnaires les mieux payés de la maison perçoivent une rémunération brute moyenne annuelle de 213.000 euros, jugée dans le rapport "particulièrement élevée compte tenu des avantages matériels et sociaux". Le rapport cible les prêts consentis au personnel et aux élus (pour l'acquisition d'un logement ou d'une permanence), à des taux faibles (3% en moyenne) et au fondement juridique fragile. Au printemps 2008, ces prêts entraînaient l'immobilisation de 122 millions d'euros. Des travaux deux fois plus coûteux que prévu L'Assemblée occupe une superficie de 130.600 m2 dans le 7e arrondissement parisien, l'un des plus chers de la capitale. Là encore, les magistrats déplorent un service des affaires immobilières et du patrimoine "organisé de manière peu fonctionnelle". Le rapport s'attarde sur les travaux de rénovation engagés par l'Assemblée en 2004 dans deux de ses immeubles, au 101 rue de l'Université et au 32 rue Saint-Dominique, qui sont en cours d'achèvement. Il s'agissait de réorganiser quelque 280 bureaux de députés (afin que ces derniers disposent sur place d'un lit et d'un cabinet de toilette), de la rénovation du restaurant et de salles de conférence. Le coût de cette opération devrait dépasser 125 millions d'euros, soit le double du montant prévu à l'origine.
  6. Et bien voilà c'est fait... La retraite à 70 ans, c’est maintenant possible Les députés ont adopté une disposition permettant à tous les salariés de plus de 65 ans de poursuivre, s'ils le veulent, leur activité «dans la limite de 5 années». Le PCF, le PS, les Verts et la CGT dénoncent la mesure. Samedi matin, l'Assemblée a adopté une disposition permettant, pour tous les salariés de plus de 65 ans, de poursuivre leur activité, "sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention, et dans la limite de 5 années". Autrement dit, la retraite à 70 ans devient possible. Première réaction, celle de la député des Verts, Martine Billard: "L'âge de la retraite est insidieusement repoussé à 70 ans", s'est-elle indignée. Une réaction vite suivie par celle du PCF. Il accuse aussi le gouvernement de "repousser insidieusement l'âge de la retraite à 70 ans". "Comme pour le travail du dimanche, le pseudo-volontariat est avancé pour justifier ce scandale. Comme si, les retraités qui vivent aujourd'hui si nombreux sous le seuil de pauvreté, et même ceux aux revenus si modestes, pouvaient avoir le choix", dénonce le PCF dans un communiqué. Il fustige notamment, dans le cas des personnels navigants, pour qui les députés ont voté un amendement permettant la prolongation jusqu’à 65 ans, sur la base du volontariat, de l’activité des pilotes, stewards et hôtesses de l’air, une "absence totale de prise en compte de la pénibilité des métiers". Pour le PS, la députée Marisol Touraine, oratrice du groupe lors l'examen du projet de Budget de la Sécu à l'Assemblée, a accusé samedi le gouvernement d'utiliser "tous les moyens pour ouvrir une brèche dans le système des départs à la retraite et amener les salariés à travailler le plus longtemps possible". La CGT a elle estimé samedi que la mesure "suscite une légitime inquiétude" même s'il "ne modifie pas pour le moment les repères de 60 et 65 ans en matière de retraites auquel tient particulièrement la CGT", a déclaré Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral, en charge du dossier des retraites. "Il permet à des salariés de pouvoir poursuivre leur activité au delà des âges limites en vigueur sans voir leur contrat de travail unilatéralement rompu par leur employeur sous prétexte qu'ils ont atteint cet âge", a-t-il précisé. Selon lui, "cette mesure traduit bien la réalité d'aujourd'hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite". "Au lieu d'allonger indéfiniment la période d'activité, la solution pour la CGT est d'assurer aux salariés des carrières complètes, d'intégrer les périodes d'apprentissage, de recherche d'un premier emploi, d'études dans la période de cotisation exigée", a poursuivi le responsable syndical. "Il faut par ailleurs reconnaître les métiers pénibles et astreignants et leur accorder une possibilité de départ anticipé", a-t-il conclu. Source AFP La version du Monde pour les allergiques à Libération : La gauche dénonce une remise en cause insidieuse de l'âge des départs en retraite Les amateurs du Figaro n'auront qu'à trouver le chemin tous seuls ! :blink:
  7. Mais chut, il ne faut pas le dire ! Si tu expliques le secret du magicien, tu vas gâcher l'effet de surprise !
  8. +1 J'adorai ça : un jour du Fret, un autre de la banlieue et un autre du TER... Le soucis, c'est que certains roulements spécialisés ont leur avantages, du moins aux yeux de certain. Mais pour ceux qui recherchent la diversité...
  9. Les salariés, face aux faibles retraites, pourront travailler jusqu'à 70 ans Les salariés, confrontés au risque de percevoir une faible retraite, pourront continuer à travailler jusqu'à 70 ans, si une mesure votée dans la nuit de vendredi à samedi par les députés, et critiquée par la CGT et l'opposition, est définitivement adoptée par le Parlement. L'Assemblée nationale a amendé, lors de l'examen en première lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2009, un article qui interdisait, dans sa version initiale, aux employeurs de mettre leurs salariés à la retraite d'office après 65 ans, à partir de 2010. Suivant l'avis de sa commission des affaires sociales, l'Assemblée a estimé que "cette suppression pure et simple de la procédure de mise à la retraite" pourrait causer des "difficultés pour les entreprises", et a jugé préférable de repousser l'âge limite de départ à 70 ans. Les députés ont donc voté un amendement qui laisse "la possibilité aux salariés qui le souhaitent de prolonger leur activité au-delà de 65 ans sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention auprès de leur employeur et dans la limite de cinq années". Avant qu'un salarié n'atteigne 65 ans, l'employeur l'interrogera sur son intention de partir volontairement à la retraite. En cas de réponse négative, ou si l'entreprise a omis de l'interroger, elle n'aura pas le droit de le mettre à la retraite d'office. La procédure se répétera "les quatre années suivantes", donc jusqu'à 70 ans. La mesure ne remet pas en cause le droit de partir à la retraite à 60 ans, ni le nombre d'années de cotisations exigée pour avoir une retraite à taux plein : 40 ans actuellement, 41 ans d'ici à 2012. Selon l'auteur de l'amendement, Denais Jacquat (UMP), "il n'est plus acceptable aujourd'hui qu'un homme ou une femme âgé de 65 ans soit mis à la retraite contre son gré, du seul fait de son âge, alors même qu'il n'a pas forcément toutes ses annuités d'assurance ou qu'il souhaiterait prolonger son activité pour améliorer sa pension". "L'âge de la retraite est insidieusement repoussé à 70 ans", s'est indignée en séance Martine Billard (Verts). Mariesol Touriane (PS) a accusé le gouvernement d'utiliser "tous les moyens pour reculer l'âge des départs en retraite et amener les salariés à travailler le plus longtemps possible". Le PCF a fustigé dans un communiqué, un "scandale" et un "pseudo-volontariat", "comme si les retraités qui vivent aujourd'hui si nombreux sous le seuil de pauvreté (...) pouvaient avoir le choix". La CGT a estimé que ce texte suscitait "une légitime inquiétude" même s'il "ne modifie pas pour le moment les repères de 60 et 65 ans en matière de retraites". "Cette mesure traduit bien la réalité d'aujourd'hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite", a déclaré à l'AFP Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT. Ce vote est intervenu en même temps que l'adoption d'un amendement repoussant à 65 ans l'âge limite d'activité en vol des personnels navigants de l'aviation civile, contre 55 ans actuellement pour les hôtesses et stewards, et 60 ans pour les pilotes. Cette dernière mesure a suscité, de la part de huit syndicats de navigants d'Air France, un appel à une grève, d'abord prévue pour la semaine prochaine, puis repoussée à début décembre, pour, selon un syndicaliste, "mettre la pression" sur le Sénat. Dans les prochaines semaines, celui-ci doit examiner à son tour le PLFSS, qui sera voté dans son ensemble mardi par l'Assemblée, et donc débattre de ces dispositions sur les retraites.
  10. Pour information, voici mes écrits du mois de juin 2008 : http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...st&p=189350 On se refait la même ??? On continue de bien se marrer de la situation des uns ou des autres ??? De se retourner nos petites piques syndicales stériles, pendant que nos tauliers nous matraquent gentiment la gueule ???
  11. Ce qui ce passe, ce n'est pas très compliqué, Fret a tout misé sur la réforme du RH (c'est une source sûre), et les autres activités n'attendent que ça... Pendant ce temps là, nos UP et nos ET explosent. La traction est tout simplement en train (...) de mourir, mais il n'y a qu'à attendre et essayer de négocier une compensation... Il y a le feu dans la boutique, ça ne date pas d'hier, c'est certain, mais l'incendie est vraiment en train de gagner... Alors, une "grévounette" de 24h n'est peut être pas la réponse adéquate, mais qu'espérer de cette négociation ? La même chose que pour les retraites ? Je suis désolé, mais en tant que jeune cheminot (ouais, je me considère encore comme étant jeune...), le bilan est vite fait, avant la réforme, j'étais capable de déterminer ma date de départ (même si je ne me couche pas le soir en pensant à ça...), maintenant, bah, on verra bien... Autre chose (qui n'a certes rien à voir, quoique...), il y a encore un mois, je tirais des patach's, des banlieues ou des TER, et maintenant ? Maintenant j'ai perdu la moitié de mes autorisations et de mes connaissances ligne, ma seule perspective de carrière, c'est : lundi de la banlieue, mardi de la banlieue, mercredi de la banlieue aussi... La mutation, je n'en parle même pas, je vais finir par avoir une larme au coin de l'oeil. Dans peu de temps, je n'aurai plus qu'un téléphone en guise d'interlocuteur pour ma commande et la gestion de mes congés... Etc. Et on vient me parler de négociations, de nécessité de s'adapter, de compensations, d'extrémistes et de logiques politiques en vue d'élections... Mais franchement et pour parler crument, je m'en bas les couilles, moi ce que je vois c'est qu'on est tous en train de gueuler à droite ou à gauche, il n'y a quasiment pas une feuille où tu mettes les pieds, où il n'y a pas un mec qui gueule sur les roulements ou le reste... Et on attend quoi ? Des négociations ? Et c'est logique ? C'est sans moi, ce genre de discours, la négociation, j'en ai une petite idée, dans ma petite carrière, j'ai trop vu de roulement se dégrader progressivement, de "paroles" des tauliers bafouées à la première occasion ou à la première chaise musicale... Alors le 6 ne servira peut être à rien, ou alors qu'à de simples et basses manoeuvres de la part des instigateurs, mais j'en ai plus que marre d'être le dindon de la farce... Voilà, c'était le coup de gueule d'un mécano, qui voit son métier et sa profession se déliter à petit feu...
  12. On en revient donc bien à la question, comment peut-on répondre collectivement à tout ceci ? Car je pense que tout le monde (ou à peu près...) est bien conscient que les réponses individuelles ne sont "bonnes" qu'à court terme. A long terme on est tous perdants, c'est un escalier qui malheureusement descend, descend et descend encore et toujours...
  13. Et j'ajouterai qu'à notre niveau, on doit tous être à peu près à la réflexion suivante : comment ne pas se faire manger tout cru. Après il y en a qui prêchent telle ou telle solution. Honnêtement je ne sais pas laquelle est la meilleure (et celui qui prétend détenir la vérité est soit un fou, soit un vile menteur...), je sais juste laquelle a ma faveur, parce que ça commence sérieusement à m'énerver, pour rester correct, de me faire piétiner.
  14. Je te l'ai dit en début de ma réponse, je ne sais pas...
  15. Superbe Vinces ! Une nouvelle intervention qui te grandit et qui fait avancer le débat ! Tu peux arrêter maintenant, tu n'as plus rien à prouver, je t'assure !
  16. Tu oublies ceux qui sont en IDF et qui espèrent par le biais du volontariat, obtenir une mutation pour la province. Ceux là sont en général des volontaires par dépit, je m'explique, si tu leur offres le choix entre une mutation avec volontariat et pas de mutation du tout, il choisissent la première. Si en revanche, tu leur proposes le choix entre une mutation sans volontariat et une mutation avec volontariat, ils choisissent bien évidement la première. On voit bien que l'on reste toujours dans cette logique du "moins pire", parce qu'on arrive pas à proposer des solutions collectives pour sortir de ces problèmes que sont la répartition des charges, la rémunération, la mobilité géographique, etc. Et devant cette incapacité à trouver des réponses collectives, chacun se replie bien naturellement sur des réponses et des choix individuels... Je ne sais pas, mais à mon avis, une négociation est morte-née, tout simplement parce que nous ne semblons pas parler le même langage que nos dirigeants (il suffit de voir le dialogue de sourds et les mascarades que sont les réunions DP pour s'en convaincre, je ne vois pas pourquoi cela serait différent au niveau supérieur, nos DET n'étant plus que des boites aux lettres), de plus il semble que Fret (je soupçonne également les autres activités de faire de même dans l'ombre, par exemple pour arriver à faire passer le cadencement au chausse pied...) ait tout misé sur cette réforme du RH pour son plan. Bah au moins on sait que l'on est d'accord sur le fond. A savoir le refus de la réforme du RH... La question est comment se sort-on de ces constats ???
  17. Et sur le fond ? Tu n'as rien à dire ? Non, parce que c'est un peu à ce niveau là que j'essaie de rester... Après, libre à toi d'accepter une "réforme du RH" moyennant "compensation", mais par pitié sors un peu des réflexions stériles comme celles-ci. Je crois que l'on a bien compris ton avis à ce niveau là.
  18. C'est tout à fait ça ! En tout cas, le discours est clair, FGAAC et CFDT = bien, intelligents et raisonnables ; CGT et SUD = vilains extrémistes, abrutis et inconscients... C'est sur que ça va faire avancer les choses ça ! Je ne veux pas rentrer dans cette sempiternelle guerre, ce que je constate amèrement c'est qu'au final, moutons blancs ou moutons noirs se font tondre... Le problème est comment on se positionne vis à vis du RH0077, qui est, à mon avis le dernier socle commun aux ADC (pour le titre 1), maintenant que la mort des ET et la spécialisation sont en marche (euphémisme...). Est-il vraiment raisonnable d'accepter un RH Fret ? Car une augmentation des contraintes, malgré une compensation, reste un recul... Dans un moment où il est certes difficile, d'obtenir des augmentations généralisées des salaires, faut-il vendre ses conditions de travail ? L'idéologie dominante actuelle, ainsi que son argumentation consistent à faire passer les régressions sociales pour du réformisme, voire du progrès... En gros, on nous fait passer la marche arrière pour la marche avant... Mais moi aussi, je suis un réformiste et je suis pour le progrès (social...), mais pas un réformisme et un progrès de pacotille qui ne sont en fait qu'un cheval de Troie pour la régression...
  19. Bah, je crois que tu as déjà ta réponse dans la partie communiqué... Je ne disais pas autre chose ! Je le disais juste de manière différente.
  20. La FGAAC n'est pas dans le préavis car elle n'était pas dans la DCI, après le pourquoi du comment, franchement, vous ne croyez pas que l'on s'en fout un peu ? Connaître qui a raison ou qui a éventuellement tort dans cette histoire nous fera-t-elle passer la pilule plus facilement si la direction arrive à ses fins sur la casse du RH0077 ?
  21. Je comprends ton avis, mais je pense qu'il est grand temps de dépasser les clivages, je sais que c'est plus facile à dire pour moi, mais là, ça urge vraiment... Alors, laissons de côté les logiques d'appareil de la part d'X ou d'Y, peu importe, ce sont les même lampistes qui mangeront au final, nous... Sinon, voici l'appel à la grève : http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=15616
  22. 08_10_30_Appel___la_gr_ve_agents_de_la_Traction_CGT_SUD.pdf
  23. Les ADC du Fret, dépendent toujours du domaine transport-traction (TT) dans le dictionnaire des filières (RH0263), sont donc couverts par ce préavis : les CRTT/CRTTP, les CRML/CRMLP, les CRLEL/CRL/CRLP, les CTT/CTTH, les CTTP/CTTPH et les IGTT/IGTTH de la SNCF. Aucun soucis pour ce préavis, mais tu n'as pas tort d'évoquer le problème, puisque la direction souhaite effectivement toucher à ce fameux dictionnaire des filières...
  24. Voici une lettre ouverte écrite par un collègue mécano de l'UP Traction de Trappes : Lettre_ouverte.pdf
  25. Oui, c'est sûr que les bidouillages qui dérogent au RH-0077, l'affaiblissent. Je n'avais pas compris ta réponse de cette façon là.
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