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Le Web des Cheminots

Jay17

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Tout ce qui a été posté par Jay17

  1. Marché du travail: le Medef voit des avancées, les syndicats sur leur faim PARIS (AFP) - Les négociations sur la modernisation du marché du travail se sont poursuivies vendredi matin, le patronat jugeant qu'elles "avancent de manière constructive", alors que les syndicats s'inquiètent de ne pas voir se dessiner d'avancée "concrète" pour les salariés. (Publicité) "C'est constructif, on avance", a jugé Cathy Kopp (Medef), membre de la délégation patronale, à l'issue d'une réunion de près de quatre heures au siège du Medef, consacrée à l'évolution des salariés dans l'emploi. La délégation patronale a estimé avoir fait des "ouvertures" en reconnaissant la nécessité d'aller plus loin pour régler le problème de formation des jeunes peu ou pas qualifiés, pour mieux accompagner la mobilité des salariés ou sur le calcul des droits acquis avec l'ancienneté. Trop "flou" (FO), "accord de façade" (CFTC): les syndicats sont restés sur leur faim. Ils se sont ouvertement interrogés sur "les décisions concrètes et visibles pour les salariés qu'il y aura à la fin de la négociation", selon Marcel Grignard (CFDT), qui a déploré la tentation du patronat de renvoyer certains sujets à des accords ou bilans ultérieurs. "On aurait aimé parler des déroulements de carrière, de la transférabilité des droits, etc", a aussi regretté Maryse Dumas (CGT), en reprochant par ailleurs au chef de l'Etat Nicolas Sarkozy d'"exercer sur la négociation une pression permanente et très déséquilibrée en faveur du patronat". Alain Lecanu (CFE-CGC) a fait remarquer que l'heure n'était plus à brosser un état des lieux, qui a déjà fait l'objet de dix mois de pourparlers l'an dernier. Il a ironisé sur les trous de mémoire du patronat. Stéphane Lardy (FO) a relevé que le patronat se faisait "beaucoup plus précis" dès lors qu'il s'agit de mettre en avant ses propres exigences. Dans une note communiquée jeudi avant la réunion, les organisations patronales (Medef, UPA, CGPME) ont notamment revendiqué la possibilité de pouvoir modifier plus facilement les contrats de travail, en proposant que la rupture faisant suite à une modification du contrat de travail refusée ne soit plus considérée comme un licenciement économique. Le patronat souhaiterait aussi à l'avenir épargner aux chefs d'entreprise les formalités et frais de licenciement lorsqu'elles se séparent d'un salarié déclaré inapte à la suite d'une raison non liée à son travail, comme un accident ou maladie. Des propositions qui ont suscité l'hostilité dans le camp syndical. "Heureusement qu'on n'est pas dans une dynamique marxiste de confrontation comme eux (le patronat,ndlr), car sinon on irait au clash", a ironisé Gabrielle Simon (CFTC).
  2. Tryo Pour un flirt avec la crise Elle est plus forte que toi la crise ! Usée, laminée la populace se hisse On est lourd de cernes mais la foule se glisse Dans un couloir de métro Les yeux rivés sur l'aiguille à regarder passer le temps Qui se faufile comme une anguille Et ne cesse De te mettre dans le vent ... Tu finiras cul et chemise Dans ton flirt avec la crise ! {2x} Abattu et crevé, le dos courbé par ton horaire Tu ne sais plus quoi faire pour te distraire Grincement du métro le train est à l'approche C'est le mouvement de foule Qui te noie comme la houle Tu cours sans y penser le temps t'est compté Chaque minute de gagner est comme un chèque Bien encaissé ! Tu finiras par lâcher prise Dans ton flirt avec la crise ! {2x} Envolé d'un courant d'air Ecrasé la gueule par terre On est toujours à bout de souffle A bout de nerfs Dans sa multinationale blindée mondialisée L'homme actif de nos tendres années C'est le technocrate de son métier Qui a écrasé ses millions de partenaires Qui a écrasé nos vendeurs de réverbères Qui fait du gringue à sa secrétaire Et qui se retient pendant la prière ... Qui pratiquera son art de la maîtrise Comment profiter de la crise Comment profiter des petites entreprises Dans son flirt avec la crise Elle est plus forte que toi la crise ...
  3. Tu as raison, il n'y a aucune raison, l'age de départ en retraite des agents administratifs de la fonction publique doit être aligné sur celui des agents administratifs de la SNCF ! Soyons clairs également, cette réforme n'est qu'une étape et non une finalité, dans la dégradation des conditions de retraite. Il ne faut pas prendre les problème à l'envers, ce ne sont pas nos conditions qui s'améliorent mais celles des autres qui se sont dégradées !
  4. C'est quand même énorme ça, dire ce soir qu'il ne faut pas stigmatiser les personnes bénéficiant des régimes spéciaux, alors qu'il est le premier à le faire, notamment lors de son discours aux paysans, quand il parlait de régimes indignes ! Mais souvenez-vous, GDF ne sera pas privatisé ! Je vous le promets ! mdrmdr
  5. Tout ce qui sera négociable, et encore, c'est sur combien de temps se fera la réforme, et vu que Sarko à annoncé 5 ans tout à l'heure, au mieux il y aura 1 an ou deux à gratter, mais guère plus, ce sera certainement un truc du genre, rien pour ceux qui sont dans leur année de départ en retraite, puis augmentation progressive du taux pour arriver jusqu'à l'alignement, pour ceux à qui il reste plus de 5 ou 6 ans... En tout cas pour moi c'est inacceptable, je ne ferai pas 2 ans 1/2 de plus pour partir au même taux avec les mêmes cotisations, c'est du vol.
  6. Oui il faut bien avoir conscience que la réforme des régimes spéciaux, n'est que la suppression de l'obstacle permettant de continuer la dégradation de départ en retraite de l'ensemble des salariés. CC40104, je pense...
  7. Oui en gros, tu auras le choix entre partir à l'age actuel avec une baisse de pension, ou partir plus tard pour avoir un meilleur taux... En admettant que ce soit 10% de pension en moins pour 3 ou 4 ans, si tu es déjà à 60% du taux plein, tu vas les faire tes 3 ans.
  8. Le problème, c'est que ça arrive en même temps, dans la phase finale, parce que rien n'est nouveau, j'ai bien peur qu'une "victoire" sur l'un des sujets n'éclipse totalement le reste et soit prise en compte comme un moindre mal... Je crois que l'on est tous un peu dans l'expectative face à tout ça... Savoir si un mouvement le 17 est la bonne solution, je n'en sais rien, de toute façon, le gouvernement et la direction ont prévu d'aller vite sur certains sujets, et une grève, même de 24h avec un bon taux de gréviste vaut toujours mieux qu'une semaine avec un faible taux. Si on se dit que c'est déjà fait, là c'est sur que c'est déjà fait... Enfin, on verra bien ce qui se passe, j'ajouterai pour finir, qu'une fois de plus cette action est en préparation depuis un bon moment, bien avant les déclarations Fillon et Sarko sur les régimes spéciaux...
  9. Je me suis fait la même réflexion cet après-midi en voyant une de ces rames, dont les motrices sont pelliculées, rentrer à PMP...
  10. Voilà pour la petite revue de presse du matin sur le sujet, pour en savoir plus maintenant, il ne reste plus qu'à attendre le discours de notre bon président...
  11. Retraites, fonction publique, l'Élysée accélère le rythme des réformes Nicolas Sarkozy dévoilera mardi et mercredi comment il compte réformer les régimes spéciaux et l'avenir qu'il réserve à la fonction publique. DEUX allocutions majeures de Nicolas Sarkozy vont rythmer une semaine à la tonalité très sociale. À 24 heures d'intervalle, le chef de l'État doit prononcer deux discours, l'un sur les régimes spéciaux, l'autre sur l'avenir de la fonction publique. Mardi, le président de la République a prévu de s'exprimer devant l'Association des journalistes de l'information sociale réunie au Sénat. Dans ce discours très attendu, il fixera « le cadre, les objectifs, le calendrier et la méthode, notamment de la réforme des régimes spéciaux. Il indiquera les conditions dans lesquelles se dérouleront au niveau de l'État et des entreprises les négociations qui lui paraissent nécessaires », expliquait hier le porte-parole de l'Élysée David Martinon. Déjà, mardi dernier, devant les agriculteurs, Nicolas Sarkozy avait donné le ton évoquant des « régimes spéciaux de retraite qui ne correspondent pas à des métiers pénibles » et « des métiers pénibles qui ne correspondent pas à un régime spécial de retraite ». Au-delà des régimes spéciaux de retraite qui concernent 500 000 actifs et 1,1 million de retraités, le président dira aussi « comment il voit l'avenir de la protection sociale et comment il compte la préserver », indique le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, dans Le Parisien Dimanche. Le gouvernement « ne doit pas sous-estimer le risque d'un conflit », prévenait hier Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT dans un entretien au Journal du dimanche. La sortie de François Fillon, il y a une semaine, affirmant que la réforme était « prête » et consisterait à aligner les régimes spéciaux sur la retraite de la fonction publique, a donné l'impression aux syndicats que le projet était déjà ficelé. Depuis, le ministre du Travail ne cesse de répéter que la voie - un décret - et le calendrier - avant la fin de l'année - envisagés n'empêchent en rien la concertation. « Un peu de méthode ne nuit pas à la solution d'un problème », a déclaré le président de la République lui-même. Il précisera donc la sienne demain. Rendez-vous à la Lanterne Auparavant, dans l'avion qui le ramenait vendredi soir de Hongrie, Nicolas Sarkozy avait prévenu qu'il recevrait pendant le week-end les syndicats afin « d'éviter les humiliations et faire comprendre [sa] détermination ». Hier, la CFDT confirmait que François Chérèque, son secrétaire général, s'était entretenu samedi matin avec le chef de l'État au Pavillon de la Lanterne, à Versailles. Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière, a également été reçu, tandis que Bernard Thibault, de la CGT, devrait être reçu avant mardi. Dimanche soir sur Europe 1, Jean-Claude Mailly s'est d'ores et déjà dit prêt à « discuter » des régimes spéciaux de retraites, à condition de prendre « le temps nécessaire », « sans date butoir ». À la Fête de L'Humanité samedi, Bernard Thibault a prévenu : « La tonalité du discours peut avoir un impact réel sur le climat social des prochains jours. » Il ajoute : « Beaucoup de salariés vont être très attentifs » sur les régimes spéciaux de retraite et éventuellement « sur l'évolution des retraites en général. (...). Il ne faudrait pas que le débat ou la polémique sur les régimes spéciaux soit un leurre qui masque un enjeu beaucoup plus large s'agissant de la situation faite aux retraités ». En attendant, les sondages se multiplient pour souligner que les Français sont très largement en faveur d'un alignement des régimes spéciaux sur le régime général. Hier, une enquête d'opinion Ifop pour Le Journal du dimanche révélait que 75 % des Français sont favorables à cette réforme. Dans Le Parisien dimanche, ce sont 68 % des personnes interrogées qui plébiscitent une réforme des régimes spéciaux, soit 9 points de plus qu'il y a un an. La réforme des retraites de 2003, dont François Fillon était l'artisan, prévoyait l'examen d'une nouvelle étape en 2008. Le gouvernement avait clairement l'intention de régler le dossier des régimes spéciaux à cette occasion. Puis, le calendrier s'est accéléré. Dans un document sur les finances publiques françaises transmis mercredi à Bruxelles, les autorités françaises promettent d'aligner régimes spéciaux et retraites avant la fin de l'année. L'autre rendez-vous de la semaine concerne le déplacement que Nicolas Sarkozy effectuera mercredi à Nantes. Il s'adressera aux fonctionnaires, remontés contre les projets de non-remplacement progressif des départs à la retraite (un sur trois en 2008, un sur deux ensuite). Ce discours doit permettre de présenter les réformes que le gouvernement devra engager dans la fonction publique afin de « valoriser les métiers » et « rendre » les administrations « plus efficaces », d'après l'Élysée. Les huit fédérations de fonctionnaires, exaspérées par les suppressions d'emplois et l'absence de négociations salariales pour 2007, attendent ce discours d'un pied ferme et se réuniront elles aussi dans la foulée. Gérard Aschieri (FSU) redoute que le gouvernement « ne sorte pas de la logique » actuelle, consistant en des fonctionnaires « moins nombreux » mais qui seraient « mieux payés ».
  12. Grand oral social pour Nicolas Sarkozy Le Président lance aujourd’hui la réforme des régimes spéciaux. Un pari, une méthode et de la peur. Aujourd’hui au Sénat, sur les retraites et les régimes spéciaux, demain à Nantes sur la fonction publique, Nicolas Sarkozy joue gros. L’enjeu: sa capacité à porter des réformes et à les mettre en œuvre sans trop reculer ni provoquer la paralysie du pays. Les semaines à venir pèseront lourd sur la suite de son quinquennat. Le pur professionnel de la politique qu’est Nicolas Sarkozy n’a jamais connu l’épreuve de lourds conflits sociaux. Il se targue d’en avoir prévenu, comme dans l’éducation nationale (sous Chirac ou plus récemment avec sa réforme ­light des universités) et s’est permis de faire la leçon à son Premier ministre, François Fillon, en déclarant qu’un «peu de méthode ne nuit pas à la solution d’un problème». Mais derrière la «sérénité» affichée par l’Elysée, la crainte d’un accident majeur est réelle. «Les syndicats défendent leurs mandants», dit un conseiller pour se rassurer. «L’opinion publique est avec nous. Les engagements de campagne seront tenus», renchérit un autre en brandissant plusieurs sondages plébiscitant la réforme des régimes spéciaux. Les parlementaires, eux, mettent la pression en exigeant que «le cap de la réforme soit tenu». Tous pourtant se demandent, comme ce conseiller du chef de l’Etat, «quelle est l’humeur réelle du pays ?», et s’interrogent sur la «capacité des syndicats à faire passer des messages à leur base». Nicolas Sarkozy a beaucoup évoqué cette question avec les leaders syndicaux qu’il a reçus hier et dimanche. Comme à son habitude, le chef de l’Etat a manié la carotte et le bâton : il veut aller vite (la fin de l’année) mais laissera les syndicats formuler des propositions pour les grandes entreprises. Il n’y aura pas non plus de décret. Alors que la gauche peine à organiser sa «riposte» et à développer des contre-propositions crédibles, la méthode Sarkozy va de nouveau consister à profiter de ces faiblesses pour se poser en interlocuteur unique.
  13. Retraites : Sarkozy veut conjurer le spectre de 1995 Semaine sociale délicate pour Nicolas Sarkozy. Dans un discours très attendu, qu'il doit prononcer cet après-midi au Sénat, devant les membres de l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS) et les partenaires sociaux réunis pour l'occasion, le président de la République doit dévoiler la façon dont il compte réformer les régimes spéciaux de retraites. Demain, en déplacement à Nantes, c'est de réforme de l'Etat et de fonction publique – au moment où il réaffirme sa volonté de réduire les effectifs des fonctionnaires – que le chef de l'Etat parlera, devant les élèves de l'Institut régional d'administration. Deux chantiers à hauts risques, qu'aucun de ses prédécesseurs n'ont osé ou réussi à mener à leur terme. Mais le credo du chef de l'Etat est resté le même que celui du candidat : élu pour réformer, il entend réformer. Son premier ministre, François Fillon, l'a en quelque sorte mis au pied du mur, en annonçant le 9 septembre, à propos des retraites que " la réforme est prête, elle attend le signal du président de la République ". Face à des partenaires sociaux qui, sur ces sujets sensibles, se montrent soucieux de ne pas être écartés des décisions, " un peu de méthode ne nuit pas ", a reconnu Nicolas Sarkozy. En substance, explique-t-on à l'Elysée, " il doit y avoir un appui mutuel entre la volonté d'action et le dialogue social. Celui-ci ne doit pas être organisé dans des calendriers tels qu'il fasse obstacle à l'action ". Pour tenter encore de convaincre les syndicats, le Président les a reçus durant les trois derniers jours. A sa sortie de l'Elysée, Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO, s'est déclaré prêt à discuter des régimes spéciaux " si le chef de l'Etat ne passe pas en force, s'il ne met pas les gens avec une épée dans le dos et que le gouvernement accepte de discuter sereinement, en prenant le temps nécessaire ". Le temps, justement, c'est ce qui risque de manquer à la négociation. Comme pour la plupart des autres dossiers lancés depuis l'élection présidentielle – contrat unique, licenciement, temps de travail, etc. – la réforme des régimes spéciaux doit être engagée avant la fin de l'année. Par la négociation ou par la loi. Le discours de cet après-midi doit préciser " le cadre, les objectifs, le calendrier et la méthode de la réforme ", explique le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, précisant que le chef de l'Etat indiquerait " en particulier, les conditions dans lesquelles se dérouleront, au niveau de l'Etat et des entreprises concernées, les négociations qui lui paraissent nécessaires ". Pour François Fillon, voire pour certains syndicats, cette réforme est plus que jamais nécessaire : en effet, en 2008, doivent être discutées les suites de la réforme du régime général de retraites, dans la continuité de la réforme de 2003, en modifiant probablement certains paramètres – durée de cotisations, montant des cotisations et des pensions... –, pour assurer l'avenir financier du système. Il s'agit, pour l'Elysée comme pour Matignon, de conjurer le spectre de l'hiver 1995, au cours duquel la dernière tentative de réforme des régimes spéciaux, celle d'Alain Juppé, s'était fracassée sur la longue grève de la SNCF et de la RATP. Pour réformer, Nicolas Sarkozy peut certes compter sur une opinion favorable. Selon un sondage CSA-Le Parisien, 68 % des personnes interrogées se déclarent favorables à la réforme des régimes spéciaux, soit dix points de plus qu'en septembre 2006. Mais en 1995 aussi, l'opinion semblait plutôt favorable, avant de se retourner après trois semaines de galère dans les transports. C'est donc bien dans les capacités de dialogue du pouvoir avec les organisations syndicales, et dans la volonté de ces dernières d'avancer dans ce projet de réforme, que se trouve la clé de la situation sociale, ces prochaines semaines. L'opposition attend le moindre faux pas pour contrer l'omniprésence de Nicolas Sarkozy. Dès ce soir, après le discours du chef de l'Etat, le collectif Ripostes qui réunit les principaux partis de gauche (PS, PCF, Verts, LCR, PRG...), a d'ores et déjà fait savoir qu'il discutera des possibles mobilisations. Certains, à gauche, espèrent rééditer le modèle de mobilisation victorieuse qui unit, au printemps 2006, syndicats et partis politiques contre le contrat première embauche de Dominique de Villepin. Reste que, sur le fond des réformes, des désaccords existent. Au " pas touche aux régimes spéciaux " brandi par la LCR ou le PCF – pour qui cette réforme préfigurerait celle du régime général –, s'oppose le bon vouloir du PS à discuter d'une " évolution négociée des régimes spéciaux (...) dans le cadre d'une négociation globale des retraites des Français ". Nicolas Sarkozy, en passant en force, prendrait le risque de réunifier ses opposants. Rémi Barroux
  14. Jay17

    Les Motards

    Comme pas mal de motos, dès que tu ouvres un peu pour que le moteur respire (quoi de plus normal ? ), tu t'exposes aux photographes en bleu ! De toute façon, même avec un 125 ou n'importe quel étron, tu es susceptible de faire fonctionner la pompe à fric !
  15. Bon anniversaire tequila16(26) et gamin(21) ! helpsoso
  16. Je n'avais rien d'autre à ajouter de toute façon et tu as bien raison, retournons au sujet d'origine, Cécilia a du faire une sacrée gâterie au guide, en plus du contrat d’armement…
  17. Je n'ai que faire de ton estime, je n’en ai jamais eu pour toi de toute façon, j'ai ma conscience pour moi. Je ne suis pas une girouette qui arrange les citations à sa sauce, imbu de moi-même, individualiste au possible, qui profite de ma position dominante pour demander de modifier un post qui égratigne ma bonne conscience et assène des leçons de morale à tout va en prenant soin de ne jamais balayer devant ma porte, alors tu peux bien avoir n'importe quelle opinion sur moi, ce n'est pas toi qui me diras ce qui est bien ou mal, ce que j'ai le droit de penser ou non, et par conséquent d'écrire ou non. Tu n'es pas heureux de la qualité des débats et tu estimes que tu vaux mieux que ça, alors va voir ailleurs si j'y suis.
  18. Pour qui te prends-tu exactement ? Dieu le père ? Tu n'as honte de rien, l'extrais des tontons flingueurs, ne t'a jamais aussi bien correspondu, surtout quand tu écris ceci dans un autre fil de discussion : Alors, oui je te le répète garde tes leçons de morale pour toi... Et si je souhaite faire une vanne sur la vertu de madame naboléon 1er, c'est mon droit, tu n'apprécies pas, regarde ailleurs. J'ajouterai que si tu estimes élever le débat, tu te fourres le doigt dans l'œil !
  19. Ben quoi elle ne couche avec personne peut être ? C'est peut-être sa méthode de négociation ! Ça serait pas mal que tu te calmes un peu, tu deviens très lourd avec tes leçons de morale, peut-être espères-tu nous éduquer ?
  20. Suicides et souffrance au travail: la CGT dresse un état des lieux Par Par Yann OLLIVIER AFP - Jeudi 13 septembre, 18h14 MULHOUSE (AFP) - La CGT a dressé jeudi un "état des lieux" de la souffrance au travail après la vague de suicides dans l'industrie automobile, afin d'élaborer des réponses et stratégies face au phénomène, lors d'une réunion à l'Union départementale du Moins de convivialité dans l'entreprise, des salariés individualisés et culpabilisés: autant d'explications, selon la CGT, à la récente vague de suicides dans l'industrie automobile. Cette réunion à Mulhouse, où cinq salariés de PSA se sont donné la mort depuis le début de l'année, a rassemblé des délégués syndicaux d'Alsace, de Haute-Saône, des Vosges, ainsi que du Technocentre Renault de Guyancourt (Yvelines) où trois salariés se sont suicidés il y a quelques mois. "Nous voulons comprendre pour mieux combattre" le phénomène, explique Vincent Duse, responsable CGT à PSA-Mulhouse. Christian Streiff, PDG de PSA Peugeot Citroën, s'était insurgé fin juillet contre "l'amalgame" fait par ceux qui établissent un lien entre la série de suicides intervenue dans les usines du groupe et les conditions de travail. Même si des raisons d'ordre privé ont pu motiver certains passages à l'acte, choisir de "se donner la mort sur son lieu de travail (comme l'ont fait deux des cinq salariés mulhousiens) est un message", rétorque Bruno Lemerle, délégué CGT chez PSA à Sochaux. Pour Vincent Duse, "la souffrance au travail a pris une nouvelle dimension avec l'introduction des méthodes japonaises" dans l'entreprise. Chaque minute de travail, chaque geste est rationalisé, les déplacements réduits au minimum avec pour seul objectif de "produire plus". Et ceux qui dépassent les 2,5% d'absentéisme "reçoivent des lettres de la direction". La GGT estime qu'il faut aller "au-delà" de la mise en place de cellules d'écoute psychologique ou de numéros verts, comme ceux instaurés en juillet chez PSA. Il faut "aussi s'attaquer aux causes" de la souffrance des salariés, selon Bruno Lemerle. "Les moments de convivialité ont tendance à disparaître, le travail est individualisé, et la pression en termes d'objectifs fait que celui qui n'y arrive plus culpabilise", analyse-t-il. A Sochaux, la CGT a demandé à la direction de faire établir un diagnostic et des préconisations par le laboratoire de Psychologie du travail du Conservatoire national des Arts et Métiers. "Mais la direction n'a pas l'air enchantée", relève Bruno Lemerle. Selon Vincent Neveu, du Technocentre Renault, "le lien social a été cassé" dans l'entreprise. "On travaille à côté d'inconnus". Chez Renault, la CGT juge peu convaincantes les mesures prises par la direction après la vague de suicides, dont l'un a même été reconnu comme un accident du travail. Des animations ont été lancées pour tenter de ressouder les équipes du constructeur automobile, tandis qu'un plan de soutien prévoyant une centaine d'embauches a été lancé en mars. Mais la direction "entretient un climat volontairement sombre" en brandissant la menace de délocalisations et en évoquant la concurrence mondiale "pour que les salariés se mettent eux-mêmes la pression", dénonce Vincent Neveu. En tout état de cause, aujourd'hui, "le suicide au travail n'est plus un sujet tabou", se félicite-t-il. La CGT entend désormais élaborer ses réponses, pas uniquement à destination du secteur automobile, car le problème est plus général, selon la secrétaire générale départementale Eliane Lodwitz. Dans le commerce par exemple, les salariés sont "soumis à des pressions tout aussi importantes, alors qu'ils sont souvent bien moins protégés que dans les bastions syndicaux" des grands groupes.
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