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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur
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Opérateur de circulation : en fait déjà cette dénomination n'existe pas dans la réalité du métier au quotidien On parle pour la fonction Transport Mouvement et en terme de responsabilité d'agent dirculation, d'aiguilleur , de chef circulation pour les grands postes, ... et pour la filière pour faire un rapprochement avec le grade, d'agent mouvement mais aussi d'agent de manoeuvre, Pour les jeunes recruté avec le bac : le cursus c'est attaché opérateur avec régularisation sur un grade d'agent mouvement puis de dérouler sa carrière sur les gardes exécution pour finir Chef de secteur mouvement (agent circulation dans un poste moyen ou important) Pour les jeunes recrutés avec un bac + 2 : le cursus c'est attaché TS (technicien) avec comme objectif d'être régularisé sur le garde de TTMV (agent de maîtrise) pour finir "cadre" en fin de carrière (Chef circulation dans un grand poste, régulation, encadrement, assistant spécialisé) Ensuite il y a des situations très diverses pour saisir la réalité du métier : un agent mouvement peut travailler dans une petite gare où il effectuera des tâches diverses (sécurité, ventes voyageurs, fret, nettoyage de la gare etc...) ou dans une zone dense : triage, site ferroviaire important, poste d'aiguillages, grandes gares -départ des trains et informations voyageurs...) ce qui fait le coeur du métier : la sécurité des circulations ferroviaires et le respect des procédures réglementaires, la régularité et la ponctualité des trains, la gestion des incidents en temps réel (train en panne, incident en ligne, dérangement des installations de sécurité et d'exploitation -aiguillage, caténaires, signalisation, passages à niveau...- incident de personne -voyageurs malades, suicides, problèmes à bord d'un train lors d'un contrôle etc..., Les exigences du métier : 3x8, service décalé, 365 jours sur 365 par tous les temps... Ponctualité et rigueur exigées, sang froid et réactivité... faut avoir du caractère ! esprit d'équipe, d'entraide, d'initiatives... l'expérience s'acquière avec le temps au contact des anciens (transmission des savoirs...) taper dedans quand il a du taf surtout quand on est au coeur de l'incident pour que les trains puissent circuler pour acheminer voyageurs et marchandises. Ceci étant : il faut que tu réfléchisses à "tes" motivations personnelles car c'est sur celles-là que tu seras "sélectionnée".
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Surveillance Par Satellite Des Véhicules Des Travailleurs
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Actualité ferroviaire générale
Il est possible que cela concerne directement des cheminots ayant à utiliser un véhicule de fonction. En tout cas c'est toujours intéressant à savoir. Vous pourriez être concerné au travers d'un membre de votre famille, amis ou voisins. Par contre je ne sais pas si cela peut concerner les engins moteurs en circulation sur les voies ferrées... ---------------------------------------------------------------- jeudi 20 avril 2006, 16h19 La CNIL pose les limites de la surveillance par satellite des véhicules des travailleurs PARIS (AP) - La Commission nationale informatique et liberté (CNIL) a rendu un avis limitant la surveillance par satellite des véhicules professionnels utilisés par des salariés, demandant en particulier que les employés ne soient pas surveillés en dehors des horaires de travail et que leurs excès de vitesse ne soient pas relevés. Dans un avis rendu le 16 mars, la CNIL s'inquiète de l'utilisation de plus en plus fréquente de systèmes de "géolocalisation", qui permettent aux entreprises de suivre à la trace leurs véhicules, souvent grâce au GPS. Mettant en garde contre les "dérives" possibles, la CNIL a décidé qu'un tel système n'est admissible que dans certains cas, notamment pour assurer la sécurité "de l'employé lui-même ou des marchandises" qu'il transporte ou pour permettre de mieux organiser une flotte de taxis ou de véhicules d'urgence. Le "suivi du temps de travail" du salarié au volant peut lui aussi être assuré par satellite, mais seulement "lorsque ce suivi ne peut être réalisé par d'autres moyens", admet la CNIL. En revanche, un tel dispositif "ne doit pas conduire à un contrôle permanent de l'employé concerné", demande la CNIL. Elle souhaite que les données collectées ne puissent pas servir à repérer d'éventuels excès de vitesse et que les entreprises ne puissent pas avoir accès aux données sur la localisation d'un employé en dehors de ses horaires de travail. La Commission recommande donc que les employés "aient la possibilité de désactiver la fonction de géolocalisation des véhicules à l'issue de leur temps de travail". Enfin, les données ne devraient être conservées que pendant deux mois, voire un an dans certaines conditions, et les employés doivent être informés individuellement des détails du système mis en place. AP -
Plutôt les aiguilleurs qui se mettaient à la fenêtre souvent les bras croisés pour regarder les trains lors de leur passage devant le poste...
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Le Port De La Ceinture Jaune(epi)
Dom Le Trappeur a répondu à mina.2 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Reviens un peu sur l'historique de la sécurité du personnel en particulier à la SNCF et tu constateras que ce sont les cheminots et leurs représentants du personnel qui ont surtout fait avancer les choses, bien avant que les directions d'entreprise s'en préoccupent. La législation de ce fait a, au fil du temps, bougé, évolué d'abord pour protéger les salariés, imposer des règles aux employeurs, créer les CHSCT etc.... Mais depuis quelques temps il y a une évolution législative et juridique dans le cadre européen, sous la pression du patronat et de la droite européenne, qui a pour objectif de déresponsabiliser les employeurs en faisant retomber la "faute" sur le salarié qui devient dès lors le responsable juridique de sa propre sécurité. Cette évolution est dangereuse car le salarié individuellement n'a pas les moyens d'assumer cette charge. A la SNCF, on a encore aujourd'hui le rapport de force qui permet d'imposer des avancées collectives et de faire en sorte que l'entreprise assume ses responsabilités et respecte les salariés en la matière. Mais il suffit de voir comment la Direction impose des obligations aux sous-traitants et prestataires dans des consignes écrites pour être convaincu qu'une telle évolution pourrait très rapidement être étendue à tous les salariés. Je crois qu'il faut faire un distinguo profond entre le fait qu'un salarié alpha respecte des obligations de sécurité pour lesquelles il est en permanence informé, formé, équipé, contrôlé, cherche individuelleemnt ou collectivement à se prémunir contre les risques d'accidents ou de maladies professionnelles, et le fait pour un employeur de chercher en permanence à se couvrir pour dégager ses responsabilités juridiques en les renvoyant sur le dos de ses employés y compris encadrement, tout en réduisant les moyens mis en oeuvre sur le terrain. Concernant les EPI le mieux c'est qu'ils soient INTEGRES directement au vêtement de travail ( bleu de travail, veste, parka etc...) la ceinture ou le gilet ne conviennent pas à certaines tâches de travail... Le droit d'alerte est un outil pour les représentants du personnel au CHSCT. Dans le cas qui nous préoccupe ci-dessus (traversée des voies à un endroit X) on n'en est plus à la découverte d'un risque nouveau et éventuel. Le risque est connu, il a été analysé et une procédure a été mis en place : la pancarte. Pour autant la procédure n'est pas respectée par les individus. Si des élus CHSCT constatent ou sont avisés d'un risque pour la sécurité, si ils constatent qu'une situation reste dangereuse malgré l'existence d'une réglementation existante par exemple c'est leur droit d'utiliser cet outil, comme un salarié individuellement peut utiliser le "droit de retrait" si il considère que sa santé, sa sécurité, son intégrité physique est mise en danger par une situation de travail pour laquelle il a été commandée. L'objectif est de faire bouger ceux qui disposent de l'autorité nécesssaire pour faire disparaître le risque puisque les mesures prises s'avèrent insuffisante pour protéger les individus mais permet en tout état de cause de protéger juridiquement l'employeur , la direction qui se retournera vers celui qui a pris la mesure mais ne la fait pas respecter ou celui qui ne la respecte pas...Et ce sera à ces derniers d'apporter la preuve qu'ils ne sont pas responsables de l'accident...Sinon... Désolé mais juridiquement, ce n'est pas si simple que ça... et l'enjeu est de taille : c'est la reconnaissance de l'accident comme accident du travail (ou de trajet) qui engage la responsabilité légale de l'employeur. C'est un peu comme un licenciement ... bientôt si on laisse faire ce sera au salarié d'apporter les preuves permettant de caractériser son licenciement... ça vous dit rien le CPE... -
ça se dit sûrement aussi pour ceux là mais disons que les "plantes vertes" se trouvent un peu plus près des rails: les mécanos en voient malheureusement de moins en moins au fil du temps... Bon c'est pas tout ça mais nous ne savons toujours pas ce que sont les "bottes de paille" :Smiley_27:
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Et les " Plantes vertes " revoltages
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Le Port De La Ceinture Jaune(epi)
Dom Le Trappeur a répondu à mina.2 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Les représentants du personnel dans les CHSCT disposent d'un outil qui s'appelle "le droit d'alerte" : l'un (ou plusieurs) des élus se présente(nt) dans le bureau du président du CHSCT (Chef d'UO ou d'UP, DET éventuellement) et EXIGE(nt) le registre du droit d'alerte (formulaire composé de plusieurs exemplaires). Le Président du CHSCT doit lui (leur)remettre immédiatement , sans discuter, le registre en question SINON il y a ENTRAVE... le représentant inscrit sur le registre le risque relevé et IMMEDIATEMENT le Président du CHSCT et Le (ou les ) représentant(s) procèdent à une enquête et recherchent une solution au risque relevé. Si accord : ils le notent sur le registre et le signent (un exemplaire du formulaire du droit d'alerte est adressé à l'inspection du travail ...) Sinon : un CHSCT extraordinaire doit être convoqué dans les 48 heures avec information/invitation de l'inspection du travail. Et pour l'employeur il vaudra mieux trouver une solution concernant le risque car là il devient responsable légalement puisqu'informé du risque. Dans le même temps, c'est sûr aussi il faut que les cheminots se bougent... -
Le Port De La Ceinture Jaune(epi)
Dom Le Trappeur a répondu à mina.2 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Le Civisme ça se "travaille", ça "s'organise" collectivement. Il faut créer un "climat" propice sinon il y a comme une impression d'imposer un "tout autoritaire" incompris qui soustend des tensions et des conflits, qui est vécu comme un acte négatif et répressif. Y-a-t-il eu réellement "formation" et "information", "suivi en temps réel", "piqûre de rappel" etc... avant de passer à un autre stade ? Un simple panneau suffit-il ? Attention aussi à ne pas créer les conditions pour que ce soit le salarié qui devienne "responsable" de sa propre sécurité au sens juridique du terme en mettant hors de cause la "responsabilité" propre de l'employeur. C'est la grande lubie de la direction...marquée par "la judiciarisation de la société" La "sanction" ne peut jamais être qu'un stade ultime mais elle doit être justifiée et argumentée, prouvée par des faits et proportionnée à la "faute" mais une faute est elle-même un acte "illicite" volontairement et manifestement exercé ( A ne pas confondre avec une "erreur humaine"). -
Actions Anti-cpe : Lundi 10 Avril 2006
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Actualité ferroviaire générale
Vendredi 13 avril 2006 - fin de semaine... Dépêches d'Agences sur les suites du CPE ******************************************* Le Parlement tourne la page du CPE Le Parlement a définitivement tourné jeudi la page du contrat première embauche (CPE) en adoptant, après plus de deux mois de crise sociale puis politique, la proposition de loi UMP destinée à le remplacer. Alors que la grande majorité des cours reprenaient dans la plupart des universités, le texte, déjà voté par les députés par 151 voix (UMP, UDF) contre 93 (PS, PCF), a été adopté dans les mêmes termes par les sénateurs avec 158 voix (UMP) contre 123 (PS, PCF). Une très grande majorité de l'UDF n'a pas pris part au vote au Sénat. La proposition se substitue à l'article 8 de la loi Egalité des chances qui avait créé le CPE. Dans cette nouvelle version, il ne reste rien du contrat à durée indéterminée que Dominique de Villepin destinait aux jeunes de moins de 26 ans avec une période d'essai de deux ans assortie de la possibilité donnée à l'employeur d'un licenciement sans motif. Elargissant des dispositifs existants en faveur des jeunes les moins qualifiés, la proposition de loi UMP a été rédigée après négociations avec les partenaires sociaux et étudiants pour mettre un terme à la crise. Le nouveau dispositif, qui s'intégrera à la loi sur l'Egalité des chances, prévoit d'accorder une aide à tout employeur embauchant en CDI un jeune de 16 à 25 ans de faible qualification, ou résidant en zone urbaine sensible, ou titulaire d'un contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis). Sonnée par plus de deux mois de crise et redoutant des conséquences électorales catastrophiques lors des prochaines échéances, l'UMP, qui avait voté en bloc le CPE, l'a enterré à contrecoeur. Mais avec soulagement face au risque d'une rupture radicale entre les sarkozystes, qui prônaient une suspension du CPE, et les villepinistes, partisans de la fermeté affichée par le Premier ministre. Pour certains, comme le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré, la crise aura permis à l'idée de flexibilité de progresser. L'UDF, qui avait vainement tenté, lors du débat parlementaire, de faire voter des amendements pour motiver le licenciement et réduire la période d'essai, s'est montrée très critique. Les députés de ce parti ont voté la proposition privilégiant une sortie de crise rapide, tandis que leurs collègues sénateurs n'ont pas voulu participer à ce qu'ils qualifient de "cataplasme sur un cataclysme". La gauche, qui a refait son unité avec le combat contre le CPE, s'est félicitée de sa "victoire" avec "l'enterrement" de ce "contrat précaire". Comme ils le font depuis deux mois, centristes, socialistes, communistes et Verts ont unanimement condamné la méthode de M. de Villepin qui a voulu "passer en force" et "avoir raison tout seul" mais qui "comme Napoléon a conduit la France à Waterloo". "Mesure cosmétique" ou "faux-semblant" pour la gauche, la proposition de loi remplaçant le CPE a même été considérée comme "inconstitutionnelle" par les centristes et le PS puisqu'elle aggrave les dépenses publiques, ce qui est interdit aux parlementaires par la Constitution. Cette proposition devrait être le dernier paradoxe d'une crise au cours de laquelle les institutions auront été malmenées par l'exécutif. Il a d'abord promulgué une loi tout en l'assortissant d'une non application partielle et annoncé lui-même une proposition de loi, théoriquement d'origine parlementaire. Le couple exécutif sort affaibli face au président de l'UMP Nicolas Sarkozy qui s'est efforcé d'apparaître comme l'artisan de la sortie de crise. ********************************************** Remplacement du CPE: comment ont voté les sénateurs La proposition de loi UMP sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise", qui remplace le contrat première embauche (CPE), a recueilli au Sénat 158 voix contre 123, la quasi totalité du groupe UDF ne participant pas au vote. Voici les résultats du scrutin, groupe par groupe: Groupe UMP: sur 155 sénateurs, 148 ont voté pour. Six n'ont pas pris part au vote: Christian Poncelet, président du Sénat, qui présidait la séance, Gérard Bailly, Philippe Dallier, Alain Dufaut, Jean-François Humbert, André Lardeux. Gérard Cornu s'est abstenu. Groupe PS: les 97 sénateurs ont voté contre. Groupe UDF: sur 33 sénateurs, un seul, Nicolas About, a voté pour. Les 32 autres n'ont pas pris part au vote. Groupe PCF: les 23 sénateurs ont voté contre. Groupe RDSE: sur 16 sénateurs, sept ont voté pour. Deux ont voté contre: Jean-Michel Baylet et Yvon Collin. Cinq se sont abstenus: André Boyer, Gérard Delfau, François Fortassin, Daniel Marsin, François Vendasi. Deux n'ont pas pris part au vote: Nicolas Alfonsi et Bernard Seillier. Non inscrits: sur 7 sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe, deux ont voté pour. Bruno Retailleau a voté contre. Deux se sont abstenus et deux autres n'ont pas pris part au vote. ************************************************ "La nouvelle loi est une réponse très modeste au chômage des jeunes" (Strauss-Kahn) Le député PS du Val-d'Oise Dominique Strauss-Kahn a estimé jeudi soir à Albi que la proposition de loi sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" destinée à remplacer le CPE "n'est pas à la hauteur de la question posée par le chômage". En marge d'une conférence-débat organisée à l'université Jean-François Champollion d'Albi, l'ancien ministre des Finances a déclaré à un correspondant de l'AFP que la proposition de loi "est une réponse qui est malheureusement très modeste". "La première réponse, celle du CPE était fausse", car selon lui, "ce n'est pas une question de contrat et de précarisation" mais de "croissance et de formation". "La seconde, elle, est bien sur la formation mais à un niveau beaucoup trop faible", a-t-il remarqué. "La crise que nous venons de vivre va très au-delà du CPE lui-même, c'est une crise sociale beaucoup plus profonde", a-t-il insisté. Le député du Val d'Oise a par ailleurs indiqué qu'à ce sujet, il avait fait des propositions sur son site internet portant notamment sur le suivi personnalisé des jeunes en quête d'emploi. "C'est toute une politique d'insertion des jeunes dans la vie active qu'il faut mettre en oeuvre (...) et plus on réfléchit à la formation, plus on s'éloigne de cette solution baroque et précarisante qu'était le CPE et est la nouvelle loi". M. Strauss-Kahn avait dans l'après-midi rencontré les associations du quartier Cantepau, réputé difficile d'Albi. *************************************** Les intentions d'embauche en 2006 en baisse dans les petites entreprises en France jeu 13 avr, 20h22 PARIS (AFP) - Les intentions d'embauche des salariés pour 2006 sont en baisse dans les petites entreprises en France, selon une enquête de l'Unedic qui place les métiers de service, du bâtiment et de l'informatique en tête des besoins de l'ensemble des employeurs. En 2006, le nombre de projets de recrutement (1.200.000) s'annonce en baisse (-2,3%), un peu plus fortement qu'en 2005 (-1,6%), mais en-deçà de 2003 (-9,2%) et 2004 (-9,8%), selon l'enquête rendue publique jeudi, sur l'évaluation des besoins en main d'oeuvre (BMO) des entreprises, réalisée par l'Unedic et le Credoc. Cette baisse est due essentiellement à celle prévue par les entreprises de moins de cinquante salariés. Le CNE (contrat nouvelles embauches) est destiné à une grande partie d'entre elles, qui ont vingt salariés et moins. Les projets de recrutements augmentent en revanche avec la taille de l'entreprise, à partir de 50 salariés. Les métiers de service, avec ceux du bâtiment et de l'informatique, sont en tête des intentions d'embauche des entreprises en 2006, mais la moitié des recrutements devraient se heurter à des difficultés. Plus de six projets de recrutement sur dix concernent les services. Les employés de l'hôtellerie et de la restauration (près de 100.000) et les agents d'entretien (72.600) sont en tête des profils les plus recherchés. Les services à la collectivité (animateurs socioculturels, assistantes maternelles ... ) arrivent ensuite. Dans ces secteurs, les recrutements concernent, pour la moitié d'entre eux, des saisonniers. Les employeurs auront aussi besoin de recruter dans certains secteurs du commerce et de la réparation (caissiers, représentants...) et dans le bâtiment et la construction (maçons qualifiés surtout). Mais, et c'est une nouveauté, en 2006, les intentions d'embauche sont également importantes pour les ingénieurs informaticiens et les cadres commerciaux. Dans l'industrie, la filière aéronautique est prometteuse et tire vers le haut les intentions d'embauche. Au total, les entreprises ont déclaré 1.195.400 intentions d'embauche, mais près de la moitié de ces recrutements s'annoncent difficiles, faute de candidats. Les petites entreprises sont celles qui auront le plus de mal à recruter. Les offres non pourvues concerneront, sans surprise, certains métiers du bâtiment (maçons, plâtriers, charpentiers ...), des services (cuisiniers) et des fonctions médico-sociales (aides-soignants). 75% des entreprises du BTP (Paris: FR0000033607 - actualité) sont en difficulté de recrutement. On recherche des maçons qualifiés dans 365 bassins d'emploi sur 370. Dans 116 bassins d'emploi, "il est impossible de trouver un maçon qualifié", insiste Jean-Pierre Revoil, le directeur général de l'Unedic. En revanche, il ne sera pas difficile de trouver des professionnels du spectacle/photographe/styliste, des caissiers et employés de libre-service, ou des secrétaires. En moyenne, on compte 3.200 projets de recrutement par bassin d'emploi, mais 10% des 370 bassins d'emploi concernés par l'enquête cumulent 43% des projets d'embauche. Près de 30% des intentions d'embauche sont concentrées sur Paris et l'Ouest parisien. Les autres centres attractifs sont Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes. En queue du palmarès, Marie-Galante (Guadeloupe), qui affiche tout de même 101 intentions d'embauche. Des résultats détaillés de l'enquête, avec informations sur les métiers qui recrutent dans chaque bassin d'emploi, sont disponibles sur le site www.assedic.fr/unistatis. ******************************************** -
Interdiction De Fumer Dans Les Lieux Publics
Dom Le Trappeur a répondu à Cheminant situé dans Brin de causette
Si tu ne fumes plus... ...tu seras "inclus" dans le monde merveilleux des non fumeurs, ...tu auras accès à un espace immense, ...et tu auras même le droit d'aller dehors... LoL beurk -
Surtout quand le titre annonce la couleur... Il y a des fils pour tous les goûts sur le forum... Mais souvent avec le temps, on est moins motivé... et on veillit....malheureusement !
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Actions Anti-cpe : Lundi 10 Avril 2006
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Actualité ferroviaire générale
Et en plus il t'offre gratuitement un baillon pour étouffer tes cris sous la torture... Tu rends pas compte, la france est bloquée par le nouveau partis des immobilistes UMP-CGT : excuez du peu ! faut remettre les français au BOULOT le Vicomte revient ! Sortez les baionnettes ! beurk -
C'est quoi les medias "bien pensants" ? On a le droit de faire fonctionner sa cervelle ! lire entre les lignes n'est pas interdits et avoir un peu d'esprit critique ça aide. personnellement j'adore lire le Figaro et les Echos on apprend plein de choses... par contre pour les éditos et commentaires faut une bonne dose d'anti-virus.... je suis pour un meilleur partage des richesses sans pour autant revendiquer la nationalisation de TOUS les biens immobiliers privés comme le fait notre petit facteur. C'est un peu caricatural... le p'tit facteur veut nationaliser les moyens de production (les usines, les grosses multinationales...quoi) ça n'a rien à voir avec la p'tite maison et les 1000 m2 du p'tit proprio qui a économisé toute sa vie pour se payer son lopin de terre... mais c'est un vieux discoours digne de la guerre froide (on me la sortait déjà au collège...)
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Actions Anti-cpe : Lundi 10 Avril 2006
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Actualité ferroviaire générale
Les miennes aussi... -
Actions Anti-cpe : Lundi 10 Avril 2006
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Actualité ferroviaire générale
"Les femmes se forgent à elles-mêmes les chaînes dont l'homme ne souhaite pas les charger." Simone de Beauvoir Avec le Vicomte: tes futures chaînes seront bien forgées ! mdrmdr -
Actions Anti-cpe : Lundi 10 Avril 2006
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Actualité ferroviaire générale
UMP : le code déontologie et le droit de réserve Je suis pas certain qu'ils sont prêts à tirer les enseignements des évènements récents... Encore des propos qui valent leur pesant de moutarde ! ****************** Dépêches AFP CPE: "il y aura beaucoup de frustration et beaucoup de déception" (Rohan - UMP) Le président du groupe UMP au Sénat, Josselin de Rohan, s'est dit mercredi "convaincu qu'il y aura beaucoup de frustration et beaucoup de déception car l'électorat (UMP) considérait très majoritairement que le CPE était une bonne mesure". "Notre électorat n'est pas majoritaire en France, je le regrette mais c'est un fait", a poursuivi M. de Rohan, qui était l'invité du "Face à la presse" Public Sénat/Le Parisien. Revenant sur les manifestations anti-CPE et les blocages d'universités, M. de Rohan a estimé que "certains" présidents d'universités "mériteraient des sanctions". "J'espère d'ailleurs que si certains ont transgressé, d'une manière vigoureuse et claire les règles de la déontologie, il y ait dans certains cas des enquêtes administratives". Il a estimé que "quand des enseignants inséraient dans les cahiers des gosses des appels à la grève, (c'était) des gens qui manquaient à leurs devoirs et qui méritaient d'être sanctionnés". Evoquant les présidents d'universités, M. de Rohan a affirmé en "connaître quelques uns, dans l'Ouest (sa région, ndlr), qui ont été complaisants, sinon ont encouragé les étudiants à faire la grève et à bloquer (...) et le moins qu'on puisse dire ont mis aucune ardeur à s'y opposer". Il a reconnu toutefois que "certains" avaient été "débordés". "On ne peut pas non plus leur en faire le grief car quand on a affaire à des violents, à des casseurs, comme cela a été le cas dans beaucoup d'universités (...) je comprends que certains d'entre eux aient été obligés d'en tirer les leçons", a-t-il dit. Comme on l'interrogeait sur les propos de Valéry Giscard d'Estaing selon lesquels "la désorganisation des institutions" avait "atteint un niveau inconnu depuis le début de la Ve République" avec la crise du CPE, M. de Rohan a répliqué: "je suis pas tout à fait sûr qu'il ait l'objectivité et la distance nécessaire pour s'exprimer sur ce genre de choses". M. de Rohan a souligné que l'ancien chef de l'Etat faisait "partie du Conseil constitutionnel et qu'en matière de constitutionnalité il y a un devoir de réserve qui s'applique à tous les membres" de cette instance "quel qu'il soit". -
Eurotunnel Toujours Dans Le Noir ....
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Actualité ferroviaire générale
Le CPE sort d'un long tunnel , et voici le retour de l'action Eurotunnel... Les trains en verront-ils le bout ? Si quelqu'un peut nous apporter des précisions, il est le bien venu. ***************** Eurotunnel suspend ses comptes et "met la pression" sur ses créanciers mer 12 avr, 14h25 PARIS (AFP) - Le groupe franco-britannique Eurotunnel (London: ETL.L - actualité) a renoncé à arrêter ses comptes 2005 qui devaient être annoncés mercredi pour demander l'ouverture d'un nouveau délai lui permettant de renégocier sa dette de plus de 9 milliards d'euros avec ses créanciers. "Dans l'attente des résultats de la négociation qui va s'engager, le Conseil (d'administration, ndlr), considère qu'il est dans l'impossibilité de se prononcer sur la continuité de l'exploitation. Dès lors, le Conseil reporte la date d'arrêté des comptes", selon un communiqué du groupe, qui n'a annoncé que des données provisoires sur son exploitation. Le PDG Jacques Gounon a reconnu qu'il s'agissait de "mettre la pression" afin d'obtenir un accord à la mi-mai. Il a estimé avoir de "bonnes chances" d'y parvenir s'il obtient de ses créanciers un nouveau délai, dit de +waiver+, pour renégocier sa dette jusqu'au 12 juillet. "Si je décide de nous mettre la pression, c'est que j'ai la conviction forte qu'on peut arriver très vite à un accord avec toutes les parties", a déclaré à la presse M. Gounon. Cette nouvelle étape permettrait "pour la première fois, de regrouper l'ensemble des créanciers afin d'aboutir à un plan de restructuration financière consensuelle", indique le communiqué du groupe. "La non publication des comptes est un signal fort (aux créanciers, ndlr), on a la possibilité de conclure la négociation, je ne vois pas l'utilité de traîner, nous ne voulons pas nous engager dans un processus ou la prochaine échéance serait le 31 décembre 2006", a-t-il ajouté. Sur la radio BFM, M. Gounon a précisé que "clairement la période de négociation doit s'arrêter avant l'été, nous pensons qu'elle doit nous permettre de présenter les résultats lors de l'Assemblée générale des actionnaires à Coquelles" (Pas-de-Calais). M. Gounon a déclaré que la perte du groupe aurait été d'"un peu plus de 300 millions d'euros contre une perte de 836 millions d'euros en 2004", si les résultats avaient été arrêtés. Sur la base de la valeur des actifs à fin 2004, le résultat opérationnel courant serait de 230 millions d'euros, en hausse de 19%. Mais "l'amélioration sensible des résultats opérationnels attendue sera insuffisante pour faire face aux remboursements programmés de la dette en 2007", estime le groupe. "Eurotunnel a réalisé en 2005 une réorganisation profonde permettant d'améliorer substantiellement son exploitation. Mais au-delà de cette dynamique positive, la pérennité de l'entreprise ne peut-être assurée en 2007 que par une restructuration financière globale", a déclaré le PDG. "Nous voulons maîtriser notre destin", a affirmé M. Gounon, qui s'est aussi montré rassurant en déclarant qu'il n'y avait "aucun risque" que le groupe se retrouve en cessation de paiements. M. Gounon a aussi estimé que le groupe pouvait supporter une dette supérieure à 3,3 milliards d'euros, bien qu'en novembre 2004, un expert indépendant ait estimé que 3,3 milliards représentaient un maximum. Eurotunnel doit faire face à ses premières échéances de remboursement début 2007 et avait entamé les négociations en juillet 2005. Le chiffre d'affaires, déjà annoncé, est en hausse de 1% pour 2005, à 793 millions d'euros, et pour la première fois depuis 2002, l'activité "navettes" est en progression, de 4%, à 433 millions d'euros. A 12H30, l'action Eurotunnel perdait 2,63% à 0,37 euro, à la Bourse de Paris. -
Actions Anti-cpe : Lundi 10 Avril 2006
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Actualité ferroviaire générale
Mercredi 12 Avril Suite du débat parlementaire à l'Assemblée nationale Dépêches d'agences "on n'a pas fini d'en entendre parler... ****************** Remplacement CPE: confusion due à lutte interne au PS, selon Accoyer Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a expliqué mercredi la confusion dans laquelle a démarré l'examen de la proposition de loi remplaçant le CPE par la "lutte des présidentiables PS", avec "prise d'otages" par les "fabiusiens" des "hollandais". Les débats sur la proposition de loi "sur l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" se sont déroulés "dans de bonnes conditions", a jugé toutefois M. Accoyer, dans les couloirs de l'Assemblée nationale à l'issue du vote. Interrogé sur la confusion dans laquelle avait débuté l'examen de la proposition de loi, mardi soir, M. Accoyer a estimé qu'il y "a eu une prise d'otages, qui a assez rapidement cédé, de la part des fabiusiens contre les hollandais". "On a vu ce qui attendait notre pays: la lutte des présidentiables PS qui n'hésitent devant rien pour se déchirer", a affirmé M. Accoyer. Mardi soir, à la surprise générale, alors que le chef de file des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, proche de François Hollande, avait affirmé que son groupe n'avait pas l'intention de faire durer les débats, le fabiusien Didier Migaud avait provoqué une suspension de la séance qui a duré plus d'une heure. Il avait demandé une réunion de la commission des Finances afin de vérifier la recevabilité de la proposition de loi prévoyant une série de mesures en faveur des jeunes peu qualifiés, d'un coût de 150 millions d'euros en 2006. En vertu de l'article 40 de la Constitution, les propositions ou amendements de parlementaires ne sont pas recevables s'ils diminuent les ressources ou aggravent la dette publique. Le président UMP de la commission des Finances, Pierre Méhaignerie, avait finalement fait valoir que le gouvernement ayant déposé dans la soirée un amendement prenant en compte "la totalité de la dépense" prévue, la recevabilité n'était pas contestée. Mais la question continuait mercredi matin d'être débattue parmi les parlementaires. Le chef de file des députés UDF, Hervé Morin, a affirmé que le texte n'était pas conforme à la Constitution, tout comme le président centriste de la commission des Finances du Sénat, Jean Arthuis. ************************* "Remplacement" CPE: "savoir répondre le moment venu aux réalités" (Accoyer) Bernard Accoyer, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a estimé mercredi que le vote de la proposition de loi remplaçant le CPE était "une très bonne décision car il faut savoir le moment venu répondre aux réalités." "Cette réponse a été apportée sans perdre l'objectif qui est la lutte contre le chômage des jeunes, en centrant notre action sur ceux qui sont le plus en difficulté", a déclaré M. Accoyer, dans les couloirs de l'Assemblée, à l'issue du vote de la proposition de loi "sur l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" . "Moins d'une semaine après avoir renoué le dialogue avec les partenaires sociaux, la réponse est déjà apportée à l'Assemblée nationale. Le Sénat va se saisir très vite du texte", a dit M. Accoyer. Le Sénat devrait décider mercredi soir d'inscrire la proposition de loi à son ordre du jour pour un examen du texte et probablement un vote définitif jeudi. ***************************** "Remplacement" CPE: "la majorité a bu le calice jusqu'à la lie" (Ayrault) Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a estimé mercredi que la majorité avait "bu le calice jusqu'à la lie puisqu'elle a supprimé le CPE qu'elle avait mis en place et défendu jusqu'au bout". "Il a fallu trois mois de mobilisation politique, à l'Assemblée nationale, et celle des salariés, étudiants et lycéens pour que le gouvernement et la majorité se rendent comptent enfin qu'ils faisaient fausse route", a déclaré M. Ayrault dans les couloirs du palais Bourbon, après le vote de la proposition de loi remplaçant le CPE. "Ce sont trois mois de perdus mais pour l'avenir rien ne sera plus jamais comme avant: décider tout seul comme l'a fait le Premier ministre, sans négociation préalable avec les partenaires sociaux, c'est terminé!", a-t-il insisté. M. Ayrault a "regretté que le gouvernement ait refusé de voter l'amendement (socialiste) qui consistait à inscrire dans la loi l'obligation avant toute modification du code du travail d'organiser des négociations avec les partenaires sociaux". "Cela aurait été un signe fort montrant que la majorité et le gouvernement ont tiré la leçon de tous ces événements. Ils ne l'ont pas fait. C'est une des raisons pour lesquelles nous avons voté contre la proposition qui est extrêmement compliquée et est inapplicable", a-t-il dit. "Ce qui compte, c'est que le CPE est mort et bien mort", a conclu M. Ayrault. ************************************** L'Assemblée adopte le texte sur l'emploi des jeunes remplaçant le CPE L'Assemblée nationale a adopté mercredi la proposition de loi UMP sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise", destinée à remplacer le très controversé contrat première embauche (CPE), avec les seules voix de la droite. Le texte, dont l'examen a débuté mardi soir à l'Assemblée, a été approuvé par 151 voix (UMP, UDF) contre 93 (PS, PCF), au terme de près de quatre heures de séance mercredi matin, marquée par de vifs échanges gauche-droite. La proposition de loi doit être transmise au Sénat en vue d'un examen "dès jeudi", selon une source parlementaire. Un vote conforme des sénateurs permettrait l'adoption définitive du texte. Le texte prévoit notamment d'accorder une aide à tout employeur embauchant en CDI un jeune de 16 à 25 ans de faible qualification, ou résidant en zone urbaine sensible, ou titulaire d'un contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis). Le montant de l'aide, qui sera fixé par décret, s'élèverait à 400 euros par mois la première année, 200 euros la seconde. Le coût des nouvelles mesures est évalué à 150 millions d'euros en 2006. "Ce texte n'apporte rien pour l'insertion des jeunes", a estimé l'orateur PS Gaëtan Gorce, tandis que Maxime Gremetz (PCF) soulignait qu'il a fallu "deux mois" au gouvernement pour comprendre que le CPE était rejeté par les Français. A droite, Alain Joyandet (UMP) a vu dans ce texte de "compromis et de remplacement" le "courage politique" du gouvernement qui "va contribuer à l'apaisement que nous souhaitons tous". Tout en apportant le soutien des centristes, Francis Vercamer a regretté que "le gouvernement et l'UMP soient restés sourds aux propositions et aux alertes faites par l'UDF". "Tout ça pour ça!", a-t-il conclu. Plusieurs responsables d'organisations étudiantes étaient présents mercredi dans les tribunes du public, notamment le président de l'Unef, Bruno Julliard. ************************************** Remplacement CPE: l'Assemblée approuve le financement du dispositif L'Assemblée nationale a approuvé mercredi un amendement du gouvernement destiné à assurer le financement de la proposition de loi UMP pour "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" remplaçant le contrat première embauche (CPE). L'amendement, défendu par le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, supprime l'article 2 de la proposition de loi qui fixait les modalités de prise en charge du coût des nouveaux dispositifs évalué à 150 millions d'euros en 2006. "Par cet amendement, le gouvernement accepte la totalité de la charge résultant de l'ensemble des mesures du texte", selon l'exposé des motifs de l'amendement gouvernemental, qui précise que les mesures seront financées "en utilisant les possibilités de fongibilité des crédits offertes par la Lolf et par une levée de la réserve de précaution portant sur la mission travail et emploi". Il rappelle en outre que la réserve de cette mission s'élève "à ce jour à 564 millions d'euros". Pour 2007 et les années suivantes, le gouvernement souligne que "les crédits nécessaires au financement de ces mesures seront intégrés au projet de loi de finances initiale". L'amendement gouvernemental est la seule modification apportée au texte. Mardi soir, l'ancien rapporteur général du budget, Didier Migaud (PS), avait demandé une réunion de la commission des Finances afin de vérifier la recevabilité du texte UMP, du fait de ses conséquences sur le budget de l'Etat. -
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Mercredi 12 avril 2006 L'examen à l'Assemblée Nationale du nouveau projet de loi Dépêches d'agences ************************************************ Reprise de l'examen par les députés de la proposition de loi remplaçant CPE L'Assemblée nationale a repris mercredi matin ses travaux sur la proposition de loi UMP portant sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" et destinée à remplacer le CPE, avec l'examen des deux articles et de la trentaine d'amendements déposés sur ce texte. La séance, dirigée par le président de l'Assemblée Jean-Louis Debré, a débuté par un rappel au règlement demandé par Jean-Pierre Brard (app-PCF) pour protester contre la non inscription aux débats d'un de ses amendements, qui stipulait que l'article 8 de la loi Egalité des chances qui créait le CPE était "karchérisé". "Ce mot ne figure pas encore dans le dictionnaire. Nous allons en saisir l'Académie française", a répondu M. Debré. Les députés, qui avaient interrompu leurs travaux mardi soir peu après minuit, pourraient se prononcer sur ce texte mercredi en fin de matinée. Dès l'ouverture de la séance à 09H30, quelque 70 députés étaient présents dans l'hémicycle, où la tension était palpable, Jean-Louis Debré multipliant des rappels à l'ordre aux élus de gauche pour accélérer le rythme, tandis que PS et PCF défendaient un à un leur amendement. Au bout d'une heure de séance, marquée par deux scrutins publics, l'Assemblée a rejeté six amendements Verts, PS et UDF, qui visaient notamment à obliger le gouvernement à des "négociations nationales" avant toute réforme du droit du travail, à abroger l'ordonnance créant le CNE et à interdire le travail de nuit pour les apprentis de moins de 18 ans. La proposition de loi UMP prévoit notamment d'accorder une aide à tout employeur embauchant en CDI un jeune de 16 à 25 ans de faible qualification, ou résidant en zone urbaine sensible, ou titulaire d'un contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis). Le montant de l'aide, qui sera fixé par décret, s'élèverait à 400 euros par mois la première année, 200 euros la seconde. Le texte, qui sera transmis au Sénat après le vote de l'Assemblée, pourrait être définitivement adopté avant les congés parlementaires prévus à partir du lundi 17 avril. La proposition de loi pourrait être en effet examinée dès jeudi matin au Sénat, dont l'ordre du jour prioritaire pourrait être modifié en conférence des présidents en fin de journée, a-t-on indiqué de source parlementaire. ********************************* Assemblée: un amendement communiste propose de "karchériser" le CPE PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy appréciera: le député communiste Jean-Pierre Brard a défendu en vain mardi soir en commission des Affaires sociales un amendement à la proposition de loi UMP suggérant purement et simplement de... "karchériser" le CPE. L'article 8 de la loi sur l'égalité des chances qui crée le CPE "est karchérisé", stipule cet amendement examiné -et sans surprise repoussé- mardi soir par les députés membres de la commission. Au total, les députés socialistes, communistes et Verts ont défendu en commission une trentaine d'amendements, qui ont tous subi le même sort. Ils proposaient pêle-mêle d'abroger le CPE, le CNE, "l'apprentissage junior" dès 14 ans ou le "contrat de responsabilité parentale" inscrits dans la loi égalité des chances. AP ********************************* Le texte remplaçant le CPE sera voté par les députés mercredi La proposition de loi UMP sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" destinée à remplacer le CPE sera votée mercredi par les députés qui en ont interrompu l'examen mardi soir, après une discussion générale qui a viré à l'affrontement politique. Les débats avaient débuté dans une certaine confusion, après que le député PS Didier Migaud eut demandé une réunion de la commission des Finances afin de vérifier la recevabilité de la proposition de loi. Celle-ci prévoit en effet une série de mesures en faveur des jeunes peu qualifiés dont le coût est évalué à 150 millions d'euros. Or en vertu de l'article 40 de la Constitution, les propositions ou amendements de parlementaires ne sont pas recevables s'ils diminuent les ressources ou aggravent la dette publique. Le président de la commission des Finances Pierre Méhaignerie a finalement fait valoir que le gouvernement ayant déposé dans la soirée un amendement prenant en compte "la totalité de la dépense", le texte était recevable. A la reprise des débats, Laurent Hénart (UMP) a admis qu'après consultation des 19 organisations syndicales et étudiantes, "la meilleure solution était de remplacer l'article 8" sur le CPE. "Vous battez en retraite et vous le faites de mauvais coeur", a lancé Maxime Gremetz (PCF) aux députés UMP en les appelant a "abroger purement et simplement le CPE et le Contrat nouvelles embauches (CNE). Alain Joyandet, qui avait défendu le CPE au nom de l'UMP, a revendiqué le "soutien et le vote" du texte par la majorité. "Nous n'avons aucune raison aujourd'hui de nous en excuser", a-t-il affirmé en reconnaissant que, face à la "contestation, un compromis est nécessaire". Le député s'en est vivement pris aux socialistes accusés d'avoir "profité de cette période car pendant qu'on parle du CPE, on ne parle pas des divisions au PS". Le socialiste Gaëtan Gorce a aussitôt rétorqué critiquant l'Exécutif et le président de l'UMP : "La guerre des trois a bien eu lieu. Notre République est prise en otage de l'affrontement qui oppose messieurs Chirac, Villepin et Sarkozy", a-t-il dit en attaquant plus particulièrement les sarkozystes : "Le paradoxe est que ce soit le partisans de la rupture qui aient rendu les armes". Francis Vercamer a apporté le soutien de l'UDF à la proposition destinée à remplacer un "dispositif mort-né". Il a néanmoins souligné la "curiosité juridique" née de la "promulgation/non application ou d'une proposition de loi d'initiative du gouvernement". "On aurait aimé voir ce degré de finesse employé à la recherche d'un accord avec les partenaires sociaux", a-t-il dit. Martine Billard (Verts) a dénoncé une "mascarade" car "pour enterrer le dispositif Villepin, vous paraphrasez des dispositifs existants". Pour Jean-Pierre Brard (app. PCF) "il faudra faire le bilan de l'aveuglement dogmatique qui a conduit notre pays au paroxysme d'une crise sociale politique et institutionnelle qui restera dans notre histoire". "Je ne vous surprendrez pas en vous disant que le gouvernement attend avec grande attention, soutien et faveur cette proposition de loi", a dit M. Borloo en concluant les débats. ****************************************************** Débat confus à l'Assemblée sur la proposition de loi remplaçant le CPE Les députés ont débuté mardi soir, dans une certaine confusion, l'examen de la proposition de loi "sur l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" qui doit remplacer le contrat première embauche (CPE). Dès le début de la séance, le député PS Didier Migaud a en effet demandé une réunion de la commission des Finances afin de vérifier la recevabilité de la proposition de loi qui prévoit une série de mesures en faveur des jeunes peu qualifiés dont le coût est estimé à 150 millions d'euros. Or en vertu de l'article 40 de la Constitution, les propositions ou amendements de parlementaires ne sont pas recevables s'ils diminuent les ressources ou aggravent la dette publique, a rappelé le député PS. Après une heure d'interruption, les débats ont repris. Le président de la commission des Finances Pierre Méhaignerie faisant valoir que le gouvernement avait déposé dans la soirée un amendement prenant en compte "la totalité de la dépense" prévue. "Dès lors que le gouvernement indique sans aucune équivoque qu'il accepte la charge, la commission a déclaré que la proposition était recevable", a dit M. Méhaignerie en expliquant qu'il "y a de nombreux précédents en ce sens", notamment "de nombreux points de la loi Fillon" sur l'Ecole. Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, des députés de droite et de gauche soulignaient cependant qu'il s'agissait là à nouveau d'un précédent dans la procédure parlementaire déjà largement malmenée depuis l'adoption, la promulgation et la non application du CPE. Affichant sa stupéfaction, Christine Boutin (UMP) confirmait qu'elle ne participerait pas au vote : "On est à la fin d'un cycle, ce n'est pas possible", déplorait-elle. Jack Lang (PS) souhaitait lui "que l'on aille vite", comme Hervé Mariton (UMP) qui regrettait "une petite tentation de quelques collègues socialistes d'en rajouter un peu". Pour Gaëtan Gorce (PS) il fallait "signaler à ce gouvernement et sa majorité qu'ils apprennent à travailler en respectant les formes de la démocratie". -
Cpc Mouvement 8 Et 9 Mars 2006
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- Prime de travail Transport - Vitamine S (S comme Sillon et non comme Sécurité...) 2006_03_09_cpcMvt.pdf -
Cpc Fret 1er Mars 2006 - - Résultats Fret 2005 - Bilan Plan Fret Véron
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Commission Professionnelle Centrale Fret du 1er mars 2006 2006_03_01_cpcfret.pdf -
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Quelques Informations supplémentaires : mardi 11 avril 2006, 21h01 CPE: ouverture du débat à l'Assemblée sur la proposition de loi UMP PARIS (AP) - Les députés ont entamé mardi vers 21h l'examen de la proposition de loi UMP qui remplace le contrat première embauche (CPE) par un cocktail de mesures sur l'emploi des jeunes les plus en difficulté. La gauche ayant renoncé à faire de l'obstruction, le texte pourrait être adopté dans la soirée ou la nuit, ou mercredi. Les choses pourraient aller vite: la gauche a renoncé à déposer des motions de procédure et la discussion préalable à l'examen de l'unique article du texte ne durera que deux heures. Sans compter que les travaux se dérouleront sous l'oeil vigilant du président de l'Assemblée Jean-Louis Debré, connu pour accélérer la manoeuvre. Les discussions se poursuivront mercredi et jeudi si nécessaire. Le vote en première lecture pourrait donc intervenir dès mardi soir ou dans la nuit, ou mercredi. Avant même l'ouverture des débats, les grands travaux de retrait du CPE avaient commencé mardi: la commission des Affaires sociales a adopté la proposition de loi UMP sans la modifier. Elle a simplement voté un amendement qui supprime le deuxième et dernier article du texte, purement formel. Embarrassée, la gauche hésitait encore en début de soirée sur la marche à suivre: le PS balançait entre voter contre et boycotter le vote, et espérait pouvoir adopter une position commune avec le PCF. Les communistes pourraient opter soit pour l'abstention soit pour le vote contre. L'UDF, elle, votera le texte à contrecoeur. Invité surprise, le président de l'UNEF Bruno Julliard, leader de la contestation étudiante, devait assister au débat mardi soir dans les tribunes du public. Concrètement, ce texte intitulé "accès des jeunes à la vie active en entreprise" prévoit quatre mesures qui vont remplacer l'article 8 de la loi égalité des chances qui créait le CPE. Les contrats aidés Civis (contrat d'insertion dans la vie sociale), CJE (contrat jeune en entreprise) et le contrat de professionnalisation seront musclés à l'aide de subventions aux employeurs pour favoriser l'emploi des jeunes de 16 à 25 ans. Quelque 160.000 jeunes seraient concernés, pour un coût de 150 millions d'euros en 2006. Une fois voté par les députés, le texte sera examiné au Sénat. Or, on laissait entendre mardi de source parlementaire qu'il ne pourrait être inscrit à l'ordre du jour de la haute assemblée "probablement qu'en mai". Le texte ne serait donc pas définitivement adopté avant les vacances parlementaires, qui débutent vendredi soir. AP ************************************************ CPE: les quatre mesures clés de la proposition de loi UMP PARIS (AP) - La proposition de loi UMP qui remplace l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances à l'origine du contrat première embauche comporte quatre mesures qui reprennent, en les dynamisant, des dispositifs déjà en vigueur. Voici ce qui va changer: CIVIS - Actuellement: promesse de campagne de Jacques Chirac, le contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis) a été lancé à la rentrée 2003 pour remplacer en partie les emplois-jeunes du gouvernement Jospin et le programme Trace créé en 1998. Ce contrat d'un an renouvelable est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans révolus peu ou pas diplômés (niveau inférieur à bac +2 ou deux années d'études supérieures non validées). Objectif: les aider à réaliser une mission humanitaire ou sociale dans une association. A partir de 18 ans, ils peuvent toucher une allocation de l'Etat (900 euros maximum par an) pour les périodes où ils n'ont aucune rémunération. Ce dispositif concerne déjà 160.000 jeunes. - Ce qui va changer: le Civis sera précédé d'un "bilan de compétences". Puis, lorsque le jeune trouvera un emploi, il continuera à être suivi par un "tuteur" pendant un an. Tous les jeunes au chômage depuis plus de six mois en bénéficieront. CJE: - Actuellement: lancé le 1er juillet 2002, le contrat jeune en entreprise est un contrat à durée indéterminée (à temps plein ou mi-temps) destiné aux 16-23 ans de niveau inférieur au bac. Ils perçoivent au minimum le SMIC. En contrepartie, l'employeur bénéficie d'une exonération de charges sociales (en totalité les deux premières années et 50% la troisième année), pour un montant moyen de 150 euros. Quelque 300.000 jeunes ont déjà signé un CJE. - Ce qui va changer: le CJE est élargi aux jeunes en Civis et à ceux qui sont au chômage depuis plus de six mois. L'aide mensuelle de l'Etat devrait être portée à 400 euros la première année et 200 euros la seconde. Un décret en fixera le montant exact. CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION: - Actuellement: ce contrat de travail en alternance (25% en formation, le reste en entreprise) est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire et aux chômeurs de plus de 26 ans. CDI ou CDD, il dure entre 6 et 12 mois, mais peut-être porté à 24 mois dans certains cas. Le salaire varie en fonction de l'âge (de 55% du Smic à 100% ou plus du SMIC). L'employeur bénéficie d'une exonération totale de charges sociales (dans la limite du SMIC) s'il embauche un jeune de moins de 26 ans ou un demandeur d'emploi de plus de 45 ans. - Ce qui va changer: le contrat de professionnalisation sera subventionné par l'Etat via une prime de 200 euros par mois la première année et de 100 euros la seconde dès lors que le contrat débouchera sur un CDI. Cela pourrait concerner 30.000 personnes. STAGES: - A partir de l'été 2006, 50.000 stages seront ouverts dans les métiers qui ont des difficultés à recruter, tels que l'hôtellerie, la restauration, le bâtiment ou les services à domicile. AP -
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Dépêches AFP de ce jour mardi 11 Avril 2006 ************************************* Le texte remplaçant le CPE sera voté par les députés au plus tard mercredi La proposition de loi UMP sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" destinée à remplacer le CPE devrait être adoptée par les députés au plus tard mercredi, selon les indications recueillies mardi auprès des groupes parlementaires. La discussion de ce texte de deux articles pourrait aller relativement vite dans la mesure où la gauche a renoncé à déposer des motions de procédure et a annoncé le dépôt de quelques amendements. Mardi, dans la matinée, certains avaient estimé que le vote pouvait même intervenir dans la nuit de mardi à mercredi mais en fin de journée, tous les groupes se montraient prudents. La présence des députés Maxime Gremetz et de Jean-Pierre Brard, comme orateurs du groupe communiste, laissait présager des débats plus longs, les deux hommes étant connus pour la vigueur de leurs interventions en séance. Dans ce contexte, le rapporteur UMP du texte, Laurent Hénart, laissait entendre mardi soir que la proposition de loi pourrait être adoptée mercredi. Mardi soir, la séance sera présidée par le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré. ********************************* CPE : le Medef doit "tenir compte du revers" du gouvernement (Dumas, CGT) Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, estime mardi dans un communiqué que le discours de la présidente du Medef "est à contresens de l'exigence des jeunes". Elle l'appelle à "tenir compte du revers infligé au gouvernement" sur le CPE. "Le Medef doit tenir compte du revers infligé au gouvernement", affirme Mme Dumas. Celle-ci juge "les propos de la Présidente du Medef" tenus mardi lors de sa conférence de presse mensuelle "à contresens de l'exigence des jeunes et des salariés". Laurence Parisot, la président du Medef a indiqué qu'elle envisageait de "proposer à chacune des cinq centrales syndicales, si elles le souhaitaient, une rencontre pour faire le point et tirer les enseignements de ce qui s'est passé depuis trois mois et voir si on peut élaborer ensemble un agenda de discussion". La CGT "examinera en temps utile et lorsque la proposition lui sera communiquée autrement que par médias interposés la réponse à faire à cette invitation". Toutefois, souligne Mme Dumas, elle "est dubitative sur le champ de discussions proposées : +discuter de toutes les flexibilités et de toutes les précarités+". Selon la secrétaire de la CGT, Mme Parisot "semble ne pas avoir compris que le profond mouvement social qui anime notre pays depuis plus deux mois exige exactement l'inverse", ne voulant "ni précarité, ni flexibilité mais une vraie sécurité sociale professionnelle, le droit à un avenir". "En comparant le licenciement +au divorce par consentement mutuel+, Mme Parisot fait semblant d'ignorer que contrairement au contrat de mariage conclu entre deux adultes égaux, le contrat de travail établit un lien de subordination entre le salarié et son employeur", fait valoir Mme Dumas. Celle-ci affirme que la présidente du Medef, en mettant "l'accent sur la +séparabilité+ dans la relation employeur/salarié" confirme "de fait le fond des critiques portées tant au CPE qu'au CNE, dont l'objectif n'était ni l'embauche, ni la relation de travail mais une plus grande liberté de licencier pour les employeurs". La responsable de la CGT conclut: "Après le gouvernement, le Medef serait bien avisé de remiser certains de ses projets au placard et d'accepter une vraie négociation pour le développement de l'emploi et des salaires un nouveau statut du travail salarié fondé sur la sécurité, des droits nouveaux pour les salariés". lundi 10 avril 2006, 19h01 CPE: chronologie du conflit PARIS (AP) - Voici la chronologie du conflit autour du contrat première embauche (CPE) depuis l'annonce de sa création par le Premier ministre Dominique de Villepin: - 16 janvier 2006: dans le cadre de la deuxième étape de sa "bataille pour l'emploi", Dominique de Villepin annonce la création du contrat première embauche (CPE), contrat réservé aux moins de 26 ans assorti d'une période d'essai de deux ans; les syndicats et la gauche y voient la porte ouverte à la "précarité généralisée" - 31 janvier: début de l'examen en urgence par les députés du projet de loi sur l'égalité des chances, qui crée le CPE; première mobilisation syndicale et étudiante pour le retrait du projet - 1er février: Jacques Chirac défend devant les parlementaires UMP le CPE, "vraie réponse" pour l'emploi des jeunes - 7 février: entre 218.700 (selon la police) et 400.000 personnes (selon les syndicats) manifestent dans toute la France contre le CPE - 9 février: face à la guérilla de la gauche, Dominique de Villepin a recours à l'article 49-3 de la Constitution pour faire adopter par l'Assemblée nationale le projet de loi sur l'égalité des chances - 16 février: les manifestations anti-CPE se poursuivent malgré les vacances scolaires - 23 février: nouvelle journée d'action des syndicats de lycéens et étudiants - 1er mars: "il faut sortir des demi-mesures et des demi-solutions du passé pour les jeunes", déclare Villepin, affichant "sérénité" et "détermination"; treize universités sur 84 sont en grève, selon l'UNEF - 6 mars: le Sénat adopte le projet de loi sur l'égalité des chances après plus de 90 heures de débats - 7 mars: entre 396.000 (selon la police) et plus d'un million de personnes (selon la CGT) manifestent pour exiger le retrait du CPE; Dominique de Villepin exclut de retirer le CPE mais propose de "l'enrichir" - 8 mars: 55% des Français sont favorables au retrait du CPE, selon un sondage CSA pour "Le Parisien/Aujourd'hui en France" - 9 mars: le projet de loi sur l'égalité des chances est définitivement adopté par le Parlement; les syndicats et les mouvements de lycéens et d'étudiants appellent à une nouvelle journée nationale de manifestations le 18 mars; le député UMP Hervé de Charette demande la suspension du CPE - 10 mars: l'UNEF recense 45 universités en grève, le ministère de l'Education nationale fait état de huit universités totalement bloquées et 26 autres perturbées - 11 mars: les CRS évacuent dans la nuit l'université de la Sorbonne, occupée par 200 étudiants anti-CPE - 12 mars: sur TF1, Dominique de Villepin exclut de retirer le CPE, tout en proposant des "garanties nouvelles" pour les jeunes; une offre aussitôt rejetée par les syndicats - 14 mars: de Berlin, Jacques Chirac apporte un soutien "total et sans réserve" à Dominique de Villepin; "le CPE marchera", affirme le Premier ministre; le PS saisit le Conseil constitutionnel sur la loi relative à l'égalité des chances - 16 mars: des centaines de milliers d'étudiants et de lycéens manifestent dans toute la France; des affrontements avec les forces de l'ordre donnent lieu à 272 interpellations; 58 universités bloquées ou perturbées, selon le ministère; 68% des Français favorables au retrait du CPE, selon un sondage CSA; Dominique de Villepin se dit prêt à "améliorer" le CPE - 17 mars: Chirac souhaite que le dialogue "s'ouvre au plus vite" - 18 mars: entre 500.000 et 1,5 million de manifestants contre le CPE dans toute la France; les syndicats demandent à Chirac de ne pas promulguer la loi sur l'égalité des chances - 20 mars: Jacques Chirac réclame l'ouverture dans les "jours qui viennent" du dialogue; un syndicaliste Sud-PTT blessé deux jours plus tôt à la fin de la manifestation parisienne est dans le coma (il en sortira le 6 avril) - 21 mars: nouvelle journée d'action étudiante et lycéenne; Dominique de Villepin exclut tout "retrait", "suspension" ou "dénaturation" du CPE devant les parlementaires UMP - 22 mars: changeant de ton, le Premier ministre dit vouloir négocier "sans a priori" avec les syndicats; Nicolas Sarkozy recommande une expérimentation de six mois du CPE; 59 universités bloquées ou perturbées, selon le gouvernement, 68 en grève selon l'UNEF - 23 mars: Villepin écrit aux partenaires sociaux pour leur proposer une rencontre sur un ordre du jour "nullement limitatif"; nouvelles manifestations lycéennes et étudiantes (250.000 selon la police, le double selon les organisateurs); lettre de la Conférence des présidents d'université à Jacques Chirac évoquant "une crise extrêmement grave" - 24 mars: Chirac exclut tout retrait du CPE, une heure avant que les syndicats ne soient reçus à Matignon; cette réunion tourne court, les syndicats refusant l'invitation du Premier ministre à le rencontrer dès le lendemain - 25 mars: lettre des organisations étudiantes et lycéennes anti-CPE au Premier ministre rappelant leur demande de retrait du CPE avant toute négociation; Villepin dit "souhaiter que par le dialogue nous puissions trouver une solution rapidement" - 27 mars: Nicolas Sarkozy affirme sa volonté de rénover "profondément" le dialogue social français lors d'un meeting à Douai (Nord) - 28 mars: journée de grèves et de manifestations pour le retrait du CPE (un million selon la police, trois selon les syndicats); Villepin exclut de retirer le CPE, tout en renouvelant son offre de dialogue aux syndicats pour l'aménager; pour sa part, Sarkozy se prononce pour une suspension de l'application du CPE "le temps de la négociation" - 29 mars: "face au chômage des jeunes, je ne baisserai pas les bras", avertit le Premier ministre - 30 mars: le Conseil constitutionnel valide sans réserves la loi pour l'égalité des chances portant création du CPE - 31 mars: Jacques Chirac annonce la promulgation de la loi, qui sera toutefois suspendue "en pratique" jusqu'au vote d'un nouveau texte destiné à améliorer le dispositif CPE sur la durée de la période d'essai et les motifs de la rupture de contrat - 1er avril: réunion à Matignon des ténors de la majorité, dont le président de l'Assemblée Jean-Louis Debré, de l'UMP Nicolas Sarkozy et le chef des députés UMP Bernard Accoyer, pour préparer la nouvelle loi; celle-ci prendra la forme d'une proposition de loi UMP et non d'un projet de loi gouvernemental - 2 avril: Nicolas Sarkozy, qui entend prendre "toute sa part" dans l'élaboration du nouveau texte, appelle les dirigeants syndicaux et leur dit son souhait d'ouvrir des "négociations sans tabou" - 3 avril: Chirac rappelle à l'ordre Sarkozy et l'UMP en souhaitant que la proposition de loi soit élaborée "en totale cohérence" avec le gouvernement - 4 avril: 5e journée de mobilisation nationale (plus d'un million de manifestants selon la police, plus de trois selon la CGT); les principaux dirigeants syndicaux acceptent de rencontrer les négociateurs UMP chargés d'élaborer la proposition de loi aménageant le CPE, mais seulement pour réclamer le retrait du contrat. - 5 avril: Bernard Accoyer, son homologue du Sénat Josselin de Rohan et les ministres de l'Emploi Jean-Louis Borloo et Gérard Larcher commencent à recevoir les dirigeants des organisations de salariés, de patrons, d'étudiants et de lycéens - 6 avril: Villepin exclut toute idée de démission, mais n'écarte pas la possibilité d'une abrogation à l'issue des discussions en cours - 7 avril: les négociateurs UMP vont élaborer "dans la concertation" leur proposition de loi sur la base d'une "synthèse" de leurs entretiens avec les partenaires sociaux, annonce M. Accoyer - 10 avril: Jacques Chirac décide de "remplacer" l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances, qui créait le CPE, par "un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté", officialisant du même coup la mort du CPE après 12 semaines de contestation; Dominique de Villepin regrette dans une déclaration que le CPE n'ait "pas été compris par tous"; la proposition de loi UMP est déposée à l'Assemblée. AP ***************** la nouvelle proposition de loi visant à rempacer l'article 8 (CPE) http://www.assemblee-nationale.fr/12/propo...ns/pion3013.asp Sur le site de l"Assemblée Nationale -
Bon Anniversaire Pepe
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Actions Anti-cpe : Lundi 10 Avril 2006
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Actualité ferroviaire générale
Salaire brut (salaire net + cotisations sociales part ouvrière) + cotisations sociales part entreprise (salaire différé) = masse salariale. Si tu supprimes les cotisations sociales part entreprise (salaire différé : le résultat de TON Travail!) : comment couvriras-tu la sécurité sociale, le chômage, les retraites, les prestations familiales, les accidents du travail, la formation, le logement, le transport, etc...? Il y a déjà exonération de charges sociales couvertes par le budget de l'état pour un tas de contrats aidés : ce n'est pas ça qui permet de baisser le chômage sinon ça se saurait ...! le patronat à une dette de 3 à 4 milliards d'euros par an envers la sécu : pertes et profits couverts par le contribuable ? Qu'une réforme des cotisations sociales soit nécessaire : sûrement mais pas obligatoirement par une éxonération des entreprises ou par une augmentation de la part ouvrière ! Il y a des propositions sérieuses pour un autre financement ne reposant plus uniquement sur la rémunération brute mais c'est une option anti-libérale !