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Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Et une louche de Sarko de la part de Polonez ! Le patronat bénéficie actuellement de près de 10 milliards d'euro par an d'exonération fiscale et d'aides en monnaies sonnantes et trébuchantes de la part de l'Etat. ça fait des années que ça dure : ils sont où les emplois, elle est où la croissance économique et la réponse aux besoins des gens ? Le nombre de RMistes, smicards, SDF explose... la précarité gagne chaque jour du terrain. La droite au pouvoir peut manipuler les statistiques du chômage, elle ne peut malheusement pas augmenter le nombre d'emplois réels qui lui stagne au niveau national. La réforme : il me semble que beaucoup de pays qui veulent imposer des réformes libérales sont actuellement touchés par des luttes sociales importantes. Alors oui : une vraie réforme économique et sociale est nécessaire mais elle ne passe pas par le libéralisme et la dégradation des acquis sociaux ! Le CDI doit rester la norme en France ! Tiens tu peux peut être nous dire où en sont les résultats du CNE depuis l'été 2005 pour les entreprises de moins de 20 salariés ? Est-ce que cela a amélioré la situation de l'emploi dans le pays ? Au moins il y a une chose certaine, c'est qu'on aura pas à se bagarrer dans l'entreprise SNCF à cause du CPE pour régulariser les jeunes au Cadre Permanent (depuis 30 ans : les emplois-Barre, les TUC, SIVP, CLEFS, contrats aidés, CES ...jusqu'aux emplois-jeunes... il y a du y avoir au moins 25 types de contrats...). Car contrairement à ce qu'affirmait Gallois, il était tout à fait possible d'avoir recours au CPE pour embaucher à la SNCF des contractuels actuellement recrutés en CDI ou CDD !
  2. Sarko : le retour ! Il ne lui aura pas fallu longtemps pour tenter de rebondir... Et il en remet une couche... ********************* Dépêches AFP Mardi 11 avril 2006 ********************* La réforme et la rupture... Sarkozy: garder le CPE aurait rendu service à la gauche, aux conservateurs Nicolas Sarkozy a déclaré mardi sur Europe 1 que s'"entêter" sur le CPE aurait rendu service à "la gauche" et aux "conservateurs". "Si on s'était entêté sur cette réforme (du CPE), on rendait un service signalé d'abord à la gauche, en donnant au pays le sentiment que la gauche portait un projet de justice et nous non", a déclaré le président de l'UMP et ministre de l'Intérieur. "Et on rendait un deuxième service à tous les conservateurs, parce qu'on associait l'idée de la réforme à l'idée de la précarité", a-t-il ajouté. "C'est l'entêtement qui aurait conduit à cela (...) La précarité elle existe, c'est pas un risque pour demain, et ceux qui sont immobiles, ceux qui vous proposent de ne rien changer, sont ceux-là même qui veulent garder la précarité d'aujourd'hui", a-t-il dit. ****************** Un peu de FLEXIBILITE.... Sarkozy: "la flexibilité peut être une chance" Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a estimé mardi sur Europe 1 que "la flexibilité peut être une chance", au lendemain de l'annonce du remplacement du contrat première embauche (CPE) par des mesures en faveur des jeunes en difficulté. "Je pense qu'on peut faire un système gagnant-gagnant, que ce qu'ont fait les autres, on peut le faire nous-mêmes, que le plein emploi chez les autres on peut l'avoir en France", a-t-il ajouté. "Je crois qu'il faut expliquer que la flexibilité peut être une chance", a assuré M. Sarkozy en appelant d'abord, pour rassurer les chefs d'entreprise, à agir sur "la durée des périodes de licenciement". Dans une interview au Figaro mardi, il évoquait déjà ce point, se disant favorable à ce que les procédures de licenciement "ne puissent pas dépasser six mois". "En même temps, on peut augmenter les indemnités de licenciement, les obligations de reclassement et les impératifs de formation", a ajouté M. Sarkozy sur Europe 1 ****************** La Sécurité...Braves gens...C'est moi ! Mineurs: Sarkozy veut "réformer de toute urgence" l'ordonnance de 1945 Le ministre de l'Intérieur Niocolas Sarkozy a souhaité mardi sur Europe 1 la réforme "de toute urgence" de l'ordonnance de 1945 sur les mineurs, estimant "pas assez sévères" les peines prononcées contre les auteurs de violences à l'occasion des manifestations anti-CPE. "Un garçon de 17 ans qui mesure 1,90 m qui frappe à terre avec une violence inouïe un photographe ou une petite jeune fille, l'amener devant le tribunal pour enfant, il n'a plus rien d'un enfant, c'est parfaitement ridicule", a estimé M. Sarkozy. Aussi, a-t-il affirmé, "il faut réformer de toute urgence l'ordonnance de 1945 pour que les peines soient adaptées pour ce type de comportement". "Nous avons arrêté plus de 3.400 personnes (ndlr: en marge des manifestations anti-CPE), je trouve de mon point de vue qu'il n'y a pas assez eu de peines assez sévères, que les peines de prison ferme, notamment, n'ont pas été assez sévères", a jugé M. Sarkozy, pour qui "reste posée de façon brûlante la question des mineurs". "En tant que ministre de l'Intérieur, j'ai été, je ne le cache pas, inquiet de la tension, de la radicalisation, des risques d'affrontements, avec notamment ce phénomène si préoccupant des casseurs", a ajouté M. Sarkozy. Pour lui, il y a eu "deux types de radicalisation" dans le mouvement contre le CPE : "il y a d'abord ces casseurs qui viennent d'un certain nombre de quartiers pour piller, pour voler, pour brutaliser, deuxièmement, il y a eu une radicalisation d'un mouvement qui finissait, parce que, en France, on ne se parlait plus". Il a enfin renouvelé ses remerciements aux forces de l'ordre : "Je veux (leur) dire combien on peut être fier du travail qu'elles ont accompli et de la maîtrise, car il n'y a pas eu de brutalité dans des événements sociaux qui ont été assez spectaculaires". ******************** Pour ceux qui auraient encore des doutes... ******************* Pour rire :
  3. Salut Savir Je n'ai pas tout écrit. Il y a au dessus des dépêches d'agence entre autre et la déclaration de Villepin : ça je lui en laisse la paternité... Pour les deux derniers textes, j'ai réalisé un agglomérat de plusieurs sources pour faire court... Parfois c'est pas mal de faire le point : ça permet de prendre du recul. Ceci dit je trouve que tu résumes pas mal la situation même si c'est un peu quand même à la louche. Les problèmes n'ont pas disparu comme par enchantement ce matin à 10h30 . Une nouvelle page s'ouvre...
  4. Après le CPE, le CNE reste dans le collimateur des syndicats et de l'opposition Le recul du gouvernement et de la droite sur le contrat première embauche est loin d'éteindre la polémique soulevée dès août par son grand frère, le contrat nouvelles embauches CNE, symbole de précarisation du travail pour les syndicats et l'opposition de gauche qui en réclament également le retrait. Les dirigeants des centrales syndicales ont toutefois tenu à ne pas mélanger le débat sur le CNE avec le mouvement contre le CPE, objet unique du conflit. Le CNE a comme caractéristique commune avec l'ex-CPE de pouvoir être rompu par l'employeur sans justification pendant les deux premières années. Il est également jugé discriminatoire par ses détracteurs, s'adressant uniquement aux salariés des entreprises de 20 salariés et moins. Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, a jugé lundi qu'il fallait voir "comment désormais poursuivre la mobilisation, sous d'autres formes, notamment contre le CNE". Jean-Claude Mailly de FO, a estimé qu'il "faudra rediscuter du CNE, reprendre le dossier en commençant par une évaluation, estimant que "si ça avait créé 400.000 emplois, ça se saurait". Les syndicats comptent aussi beaucoup sur les nombreux recours déposés aux prud'hommes contre le CNE, M. Mailly reprenant à son compte la prédiction ironique du Canard enchaîné selon lequel "le CNE mourra dans d'atroces souffrances judiciaires". Au plan parlementaire, une proposition de loi déposée par le PS doit être discutée le 16 mai à l'Assemblée nationale, visant à l'abrogation du CPE, disposition maintenant caduque, mais aussi à celle du CNE. Le PCF a déposé un texte semblable au Sénat. Les Verts, les syndicats et les organisations étudiantes et lycéennes sont à cet égard sur une ligne voisine. Tous dénoncent une politique de précarisation du travail aux forceps voulue par le gouvernement et le MEDEF, sous couvert d'un discours portant sur la nécessaire flexibilité de l'emploi afin de lutter contre le chômage en France (9,6%), l'un des plus élevés d'Europe. Dans la méthode, opposition et syndicats fustigent également un manque de concertation dans la façon dont le CNE avait été instauré par une ordonnance du 2 août 2005, suscitant immédiatement un tollé de la part des syndicats. Ceux-ci avaient placé l'abrogation de ce contrat au coeur de leurs revendications lors de la journée d'action du 4 octobre 2005 (entre 470.000 et 1,3 millions de manifestants). De son côté, le gouvernement défend pied à pied un CNE créateur d'emplois, arguant de plus de 400.000 CNE signés depuis août. Force est de constater un glissement vers le CNE de contrats qui auraient de toute façon été conclus sous forme de CDD ou CDI. L'Insee a estimé le mois dernier entre 10.000 et 20.000 créations d'emplois seulement par trimestre l'apport du CNE à l'évolution globale de l'emploi en France ! Le patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME) affirme aussi qu'il n'est "pas question que l'on touche" au CNE. Pour certains, l'erreur a été de vouloir morceler la flexibilisation du marché du travail en instaurant plusieurs contrats, beaucoup de patrons militant pour un contrat unique. Parmi eux, l'industriel Serge Dassault, sénateur-maire UMP de Corbeil-Essonnes, a estimé mi-mars que "généraliser le CNE (contrat nouvelle embauche) aurait été la solution" pour flexibiliser le marché du travail.
  5. Mouvement anti-CPE: les cinq cartes gagnantes des anti-cpe ! Les syndicats d'étudiants, de lycéens et de salariés engagés dans le mouvement anti-CPE ont obtenu gain de cause moyennant une mobilisation sans précédent, alignant cinq cartes gagnantes : le soutien de l'opinion, la convergence salariés-jeunes, l'unité syndicale, la déconvenue patronale et la cacophonie politique à droite. - Le soutien de l'opinion Le gouvernement, la droite UMP et le MEDEF ont perdu très vite la bataille de l'opinion, sur les deux points marquants du CPE : la possibilité de licencier sans justification un salarié de moins de 26 ans (entreprises de plus de 20 salariés) et la période de deux ans offerte pour cela à l'employeur. Là où la droite et le Medef parlaient de "consolidation" de l'emploi, les syndicats ont dénoncé un contrat "humiliant" et discriminatoire pour les jeunes, "institutionnalisant la précarité". Après un temps d'hésitation, l'opinion a basculé du côté des détracteurs du contrat première embauche, objet d'un rejet massif tout au long de la crise, selon les sondages. - La jonction jeunes-salariés: Le mouvement anti-CPE a offert un exemple rare de jonction revendicative du monde étudiant et lycéen avec les salariés, avec, de fait, pour unique précédent depuis 1968, le mouvement anti CIP (contrat d'insertion professionnelle, rebaptisé "Smic-jeunes") de 1994. On a ainsi assisté à une double confluence : générationnelle (jeunes et anciens, enfants et parents) et sociale (salariés public-privé et jeunesse scolaire et universitaire). Au-delà du CPE, s'est exprimée la crainte d'une généralisation de la précarité, nourrie de la conviction forte (apparue il y a 15 ans environ) que les jeunes auraient une vie plus difficile que leurs parents. - l'unité syndicale La lame de fond anti-CPE a imposé un rapprochement entre syndicats d'étudiants (Unef, CE), de lycéens (Fidl, UNL) et de salariés (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGE, FSU, Unsa, Solidaires). Sur un mot d'ordre unique - retrait du CPE - l'unité syndicale ne s'est à aucun moment démentie. Après une succession d'échecs (retraites, sécurité sociale, salaires, CNE) les centrales syndicales de salariés avaient "besoin d'une victoire", selon l'expression d'un syndicaliste, et ont mis sous l'éteignoir les querelles de chapelle. La CFDT a fait ainsi un retour obligé sur le terrain revendicatif, après le lourd tribut payé par l'ensemble des salariés pour son soutien solitaire à la réforme des retraites du gouvernement Raffarin en 2003. - La déconvenue patronale: Montré du doigt par les manifestants comme l'inspirateur de la déréglementation du travail, le patronat s'est tenu en retrait durant tout le conflit. La présidente du Medef, Laurence Parisot, n'a eu de cesse de tenter de faire croire à l'expression de réserves à l'égard du CPE, redoutant une stigmatisation des patrons, alors que le Medef milite pour un contrat de travail assoupli fait de toujours plus de flexibilité et moins de protection mais commun à l'ensemble des salariés. Son objectif reste bien l'explosion du CDI comme norme sociale en France. Sans parler de sa crainte de voir se développer un surcroît de contentieux juridiques qui vienne affecter le CNE. le patronat aura maintenant bien du mal à convaincre du bien fondé du CNE dont les syndicats demandent toujours l'abrogation. Enfin le Medef, dans un grand coup de violon, s'est ému de l'impact de la crise sur l'économie et sur l'image-même de l'entreprise, Laurence en pleurait presque... - La cacophonie politique à droite Absence de dialogue social préalable, non respect à cet égard de la loi prévoyant l'obligation de consulter les partenaires sociaux, usage de l'article 49-3 : venant après l'adoption du CNE par ordonnance au coeur de l'été 2005, le "passage en force" de l'exécutif lui a valu un isolement croissant et une lourde chute dans les sondages. L'usage de la force dans les manifestations n'a pas eu l'effet escompté sur l'opinion publique toujours prompte à se placer derrière le tout sécuritaire et l'ordre... La Gauche et l'Extrême-Gauche mais aussi l'UDF ont tiré à boulets rouges sur un gouvernement et l'UMP jugé "méprisants" à l'égard des salariés et des étudiants-lycéens comme des partenaires sociaux, tandis que la majorité UMP se lézardait, sur fond de brouillage institutionnel et de querelle de futurs candidats aux présidentielles. Les syndicats ont tiré partie de cet affaiblissement du politique, même s'ils ont veillé à protéger le mouvement des enjeux politiques. Mais dans le même temps, le mouvement social vient de poser en termes clairs la nécessité de perspectives nouvelles et de projets politiques à gauche. Les acteurs du mouvement social anti-cpe seront-ils entendus ?
  6. Encore un sujet qui va finir en ...fumée ! Non fumeur depuis plus de 20 ans mais je reste compréhensif. Il faut surtout aérer les locaux (travail, service, de réunions, habitations...) ( la maison étant l'un des lieux les plus pollués parait-il Les manifs : sont-ce des lieux publics...? parce que bonjour la consommation de clopes et de fumigènes... Sans parler des merguez...!
  7. Proposition de loi remplaçant le CPE: aide aux entreprises embauchant en CDI La proposition de loi remplaçant le CPE prévoit une aide à tout employeur embauchant en CDI un jeune de 16 à 25 ans de faible qualification, ou résidant en zone urbaine sensible, ou titulaire d'un contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis), indique le texte obtenu lundi par l'AFP. L'aide de l'Etat est accordée pour une durée de deux ans, le cas échéant de manière dégressive. Son montant sera fixé par décret, et, selon l'exposé des motifs de la proposition de loi, s'élèverait à 400 euros par mois la première année, 200 euros la seconde. Le Civis (contrat d'insertion dans la vie sociale), lancé en 2003 par François Fillon, puis modifié dans le plan de Cohésion sociale en janvier 2005, est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, ayant un diplôme inférieur ou égal au bac ou n'ayant pas achevé le premier cycle universitaire. La nouvelle aide pourra être aussi attribuée aux titulaires de contrat de professionnalisation (en contrat à durée indéterminée), qui a remplacé depuis fin 2004 les anciens contrats en alternance.
  8. Lundi 10 avril 2006 Déclaration de Dominique de Villepin qui annonce le remplacement du CPE par un nouveau dispositif Voici le texte de l'allocution prononcée lundi matin par le Premier ministre Dominique de Villepin à Matignon sur le "remplacement" du contrat première embauche (CPE): "Depuis plusieurs semaines, notre pays connaît l'agitation. Les désordres dans les universités et les lycées menacent d'affecter la bonne organisation des examens de fin d'année. Les manifestations de voie publique mettent en danger la sécurité des jeunes. Tout cela commande désormais de trouver une issue rapide à la crise. Les discussions conduites depuis une semaine par les présidents de groupes parlementaires, Bernard Accoyer et Josselin de Rohan, avec l'ensemble des partenaires sociaux, organisations étudiantes et lycéennes, m'amènent aujourd'hui à un constat. Les conditions nécessaires à la confiance ne sont pas réunies ni du côté des jeunes, ni du côté des entreprises pour permettre l'application du contrat première embauche. Sur le rapport des présidents des groupes parlementaires et des responsables de la majorité, j'ai proposé au président de la République, qui l'a accepté, le remplacement de l'article 8 de la loi pour l'égalité des chances par des mesures en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes les plus en difficulté. La nouvelle proposition de loi sera présentée dès ce matin. Depuis plusieurs mois, toute mon action et celle du gouvernement ont été guidées par un impératif: apporter une réponse efficace aux milliers de jeunes de notre pays, à qui on ne propose aucun emploi. J'ai voulu agir vite, parce que la situation dramatique et le désespoir de beaucoup de jeunes l'exigent. J'ai voulu proposer une solution forte, parce que j'ai la conviction qu'au-delà de l'engagement nécessaire de l'Etat, seul un meilleur équilibre entre plus de souplesse pour les entreprises et plus de sécurité pour les salariés nous permettra de rompre avec le chômage dans notre pays. Cela n'a pas été compris par tous, je le regrette. Le débat est désormais ouvert, nous ne devons pas le refermer. Je propose donc d'engager une discussion sans a priori avec les partenaires sociaux sur la sécurisation des parcours professionnels, sur la précarité et l'insertion des jeunes dans l'emploi. La crise révèle une anxiété sociale autant qu'un désir de modernisation. L'enjeu c'est de donner à chacun sa place, de créer des emplois, de créer de la croissance. L'enjeu c'est de préserver notre modèle social en l'adaptant, qu'il s'agisse de l'école, de l'université, de la place faite aux jeunes dans note société. Autant d'objectifs qui seront au coeur de l'action gouvernementale au cours des prochains mois. Notre responsabilité c'est de préparer l'avenir de notre pays. Je souhaite que nous nous retrouvions tous ensemble pour avancer.
  9. Lundi 10 avril 2006 10h45 Maryse Dumas (CGT): le "retrait" du CPE, "un succès de l'unité syndicale" Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, a salué lundi "le retrait" du CPE comme un "succès" de "l'action convergente des salariés, étudiants et lycéens ainsi que de l'unité syndicale", dans une déclaration à l'AFP. "Le changement de l'article de loi instituant le CPE consacre son retrait, c'est ce que nous demandions, il disparaît. La CGT se félicite de l'authentique succès ainsi remporté par l'action convergente des salariés, des étudiants et des lycéens ainsi que de l'unité syndicale sans faille qui s'est exprimée tout au long du mouvement", a déclaré Mme Dumas. "Désormais nous attendons la promulgation de la nouvelle loi très rapidement et nous montrerons vigilants de sorte que le nouveau dispositif qui sera arrêté ne soit en rien dérogatoire au code du travail", a ajouté Mme Dumas. "Nous allons voir comment désormais poursuivre la mobilisation, sous d'autres formes, notamment contre le contrat nouvelles embauches (CNE) mais tout cela sera discuté cette après-midi dans le cadre de la réunion de l'intersyndicale" qui se tient à 16H30, a déclaré la responsable de la CGT. "Il convient en effet", a-t-elle ajouté, que "nous prenions la mesure, ensemble, du succès commun et que nous réfléchissions à la façon de promouvoir les autres revendications, aux modes d'action les plus appropriées pour le faire", a ajouté Mme Dumas. Interrogée sur la proposition du Premier ministre d'"engager une discussion sans a priori avec les partenaires sociaux sur la sécurisation des parcours professionnels, la précarité et l'insertion des jeunes dans l'emploi", la responsable de la CGT a déclaré: "il n'y a là rien de nouveau par rapport à ce qui avait été suggéré le 12 décembre, donc nous verrons plus tard", une fois le processus législatif d'effacement du CPE mené à son terme. Dans un communiqué intitulé "victoire: retrait du CPE", la CGT souligne que "cette victoire donne confiance pour trouver des solutions positives aux problèmes de la précarité, de l'emploi des jeunes et de toutes les catégories de salariés". ****** !! Lundi 10 avril 2006 10h50 CPE: Villiers ironise sur le "parti unique de la reculade, l'UMP-CGT" Le président du Mouvement pour la France Philippe de Villiers a ironisé lundi sur "le parti unique de la reculade, l'UMP-CGT, dirigé par Nicolas Sarkozy et Bernard Thibault" (SIC), après l'annonce du remplacement du CPE par un autre dispositif. "Nicolas Sarkozy qui a tiré les ficelles montre ainsi son vrai visage : c'est le champon de la +rupturette+, c'est un capitulard qui réforme sur les plateaux de télé puis recule au premier sifflet et au premier pavé", a déclaré Philippe de Villiers dans un communiqué. "A partir d'aujourd'hui, le MPF souhaite la bienvenue à tous les Français qui se sentent trompés, qui ne veulent plus que le gouvernement recule devant la rue, les syndicats et les casseurs", a-t-il ajouté. "Tous ensemble nous allons former le grand rassemblement de la rupture, la rupture avec ce système qui trahit la France", a-t-il encore déclaré. ****************** Lundi 10 avril 2006 - 11h00 La Fage : "Le CPE est mort, c'est l'essentiel" Le président de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) Jean-François Martins s'est félicité lundi du retrait du CPE, de "sa mort", a-t-il dit lundi à l'AFP. "Quels que soient les mots, il est retiré, il est mort et c'est une très bonne nouvelle", a-t-il affirmé. "C'était la seule solution pour ramener le calme et l'apaisement sur les campus et pour éclaircir l'avenir des jeunes, leur redonner l'espoir et d'autres perspectives que la précarité. Le CPE est mort, c'est l'essentiel", a ajouté le président de l'organisation arrivée en tête aux dernières élections du Crous. "Il faut maintenant engager un vrai débat sur la formation et l'emploi dans toute leur globalité", a-t-il conclu. ****************** Fin du CPE: Rouquier de la FIDL appelle à "maintenir la mobilisation" Le président de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Tristan Rouquier, a appelé lundi à "maintenir la mobilisation" tout en se déclarant "satisfait du retrait du CPE". "On est satisfait que le CPE soit retiré même si le mot n'est pas utilisé. Mais dans l'immédiat, on maintient la mobilisation tant qu'on n'a pas d'éclaircissement sur le nouveau texte", a-t-il indiqué à l'AFP. "On attend vraiment le texte qui va remplacer le CPE. On espère que ce ne sera pas un texte encore pire que le CPE. On veut un texte qui aille dans le sens de l'intérêt des jeunes et qui soit construit de façon tripartite entre le gouvernement, les entreprises et les jeunes", a-t-il ajouté. Pour le lycéen de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), "la mobilisation continue tant qu'on n'a pas de précisions sur le nouveau texte". ********************* Unef: "maintenir la pression" après cette "première victoire" Bruno Julliard, président de l'Unef, syndicat leader de la contestation, a déclaré lundi à l'AFP qu'il appelait à "maintenir la pression jusqu'au vote par le Parlement" de l'article remplaçant le CPE, dont la suppression constitue selon lui une "première victoire déterminante". "C'est une première victoire déterminante pour les étudiants, qui sont en passe d'obtenir gain de cause sur leur principale revendication, mais qui doit être confirmée par le vote dans la semaine par le Parlement de la suppression du CPE", a expliqué le responsable étudiant. "Nous entendons maintenir la pression jusqu'au vote au Parlement et on veut même une pression forte toute la semaine", a-t-il précisé, assurant que la journée d'actions, à l'appel des organisations étudiantes et lycéennes et de la coordination nationale étudiante, prévue mardi était maintenue. ****************** Lundi 10 avril 2006 Remplacement du CPE: Emmanuelli félicite la jeunesse, Mélenchon veut plus Henri Emmanuelli, député PS des Landes, a "félicité" lundi la jeunesse" qui a empêché qu'"un coup fatal soit porté au code du travail" que le sénateur PS, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que le remplacement du CPE "ne fait pas le compte". - Henri Emmanuelli : "la tentative hasardeuse de porter un coup fatal au code du travail a échoué. Il faut en féliciter et en remercier la jeunesse de notre pays, dont l'engagement et la lucidité sont à la hauteur de notre histoire". "L'initiative et la gestion de ce dossier constituent un immense gâchis dont ce pouvoir, une fois de plus, ne tirera aucune conséquence", a estimé le député des Landes. "L'ignorance répétitive du principe de responsabilité politique" au "profit d'ambitions personnelles devient insupportable et dangereuse car elle ne peut nourrir que les extrêmes". Pour lui, "le rejet puissant d'une orientation libérale imposée s'inscrit dans la continuité du vote du 29 mai 2005" contre la Constitution européenne. "Nos institutions sont dévoyées. Il faudra, dès l'an prochain, y remédier sans faux semblants". - Pour Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l'Essonne, "Le CPE est retiré. Il sera remplacé. Mais cela ne fait pas le compte". "L'apprentissage à 14 ans est maintenu, le travail de nuit des jeunes de 15 ans est maintenu. Le contrat de responsabilité parental est maintenu. Si tout cet épisode s'achevait sur l'abandon de la jeunesse visée par ces mesures alors même que le gouvernement est mis en déroute, ce serait un terrible abandon social". "Je forme le voeu que l'opposition de gauche dans les assemblées ne laissera pas faire", a-t-il ajouté dans un communiqué.
  10. Déclaration de Dominique De Villepin lundi 10 avril 2006, 10h42 Conditions non réunies pour appliquer le CPE, déclare Villepin PARIS (AFP) - Le Premier ministre Dominique de Villepin a déclaré lundi qu'il avait pris acte que "les conditions nécessaires de confiance et de sérénité ne sont réunies ni du côté des jeunes, ni du côté des entreprises pour permettre l'application du contrat première embauche" (CPE). Dominique de Villepin a regretté ne pas avoir été "compris par tous" sur le CPE, affirmant avoir voulu "agir vite" contre la "situation dramatique" du chômage des jeunes et "proposer une solution forte". Le Premier ministre a affirmé que sa responsabilité était désormais, après le remplacement du CPE, de "préparer l'avenir de notre pays", souhaitant que les Français se "retrouvent tous ensemble pour avancer". Il avait regagné l'Hôtel Matignon à 10H00 à l'issue d'une réunion sur le CPE à l'Elysée. Pendant que M. de Villepin regagnait Matignon, le président Jacques Chirac faisait savoir qu'il avait décidé de "remplacer" le contrat première embauche (CPE) par "un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté". ********************* lundi 10 avril 2006, 10h34 CPE: "l'essentiel est que ce symbole de la précarité soit abrogé", selon Manuel Valls PARIS (AP) - Le député-maire socialiste d'Evry (Essonne) Manuel Valls a estimé lundi que "l'essentiel est que ce symbole de la précarité soit abrogé" avec le retrait du CPE annoncé par Jacques Chirac. "Trois mois de perdu, des manifestations, une image dégradée de notre pays et une comédie du pouvoir qui plongent nos institutions en pleine crise", a constaté Manuel Valls sur France-Info alors que le président a décidé de "remplacer" le CPE par un dispositif pour l'emploi des jeunes. Mais "l'essentiel, et c'est ce qu'attendent les jeunes, les étudiants, les salarié, les Français, c'est qu'on abroge, qu'on remplace et qu'on en finisse une fois pour toutes avec le CPE et le caractère d'un Premier ministre qui n'a pas le sens de l'intérêt général", a-t-il ajouté. Pour Manuel Valls, "l'essentiel est que les jeunes et les étudiants aient gagné et que ce symbole de la précarité soit abrogé, remplacé, disparu". "On verra bien par quoi et quels sont les dispositifs qu'on nous propose pour son remplacement", a-t-il noté. "On voit bien le pouvoir est disséminé, affaibli mais il (Dominique de Villepin NDLR) n'a qu'à s'en prendre qu'à lui-même", a souligné Manuel Valls. Mais "c'est tout le pouvoir qui est en cause: M. Chirac, M. Villepin, M. Sarkozy". Et de conclure qu'ils sont trois à porter cette responsabilité". AP
  11. Désolé, mais sur le CPE la position des partis d'extrême-gauche (tels que classifiés dans le présent sondage) n'est pas la même que celle des partis d'extrême-droite (tels que classifiés dans le présent sondage). Les positions sont mêmes totalement opposées...
  12. Par un dispositif en faveur des jeunes en difficulté... lundi 10 avril 2006, 10h08 Le CPE remplacé par un dispositif pour les jeunes en difficulté PARIS (Reuters) - L'article 8 de la loi sur l'égalité des chances, qui créait le contrat première embauche, sera remplacé par un dispositif en faveur des jeunes en difficulté, a décidé le président Jacques Chirac. "Sur proposition du Premier ministre et après avoir entendu les présidents des groupes parlementaires et les responsables de la majorité, le président de la République a décidé de remplacer l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances par un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté", lit-on dans un communiqué de la présidence. Le texte a été publié après une réunion d'une heure à l'Elysée en présence du Premier ministre, Dominique de Villepin, des présidents des deux assemblées, et des principaux responsables de la majorité parlementaire. ********************** lundi 10 avril 2006, 10h23 Jacques Chirac décide de "remplacer" le CPE par un dispositif pour l'emploi des jeunes PARIS (AP) - Le CPE est mort. Le président Jacques Chirac "a décidé de remplacer l'article 8 de la loi sur l'Egalité des chances", qui créait le contrat première embauche (CPE), "par un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté", a annoncé l'Elysée lundi dans un communiqué. Cela revient à supprimer le CPE, après deux mois et demi de contestation syndicale, étudiante et lycéenne. Le chef de l'Etat a pris cette décision "sur proposition du Premier ministre" Dominique de Villepin "et après avoir entendu les présidents des groupes parlementaires et les responsables de la majorité" réunis lundi matin pour une réunion d'une heure à l'Elysée. "Le Premier ministre s'exprimera à ce sujet à 10h30 à l'Hôtel Matignon", précisait l'Elysée. Dominique de Villepin a regagné Matignon à 10h, le visage fermé. Le communiqué de l'Elysée, qui devrait mettre fin au conflit, est tombé alors que venait de s'achever la réunion destinée à sceller définitivement le sort du CPE. Le Premier ministre était arrivé le premier, à 8h30, pour un tête à tête avec le chef de l'Etat au cours duquel il devait lui présenter la proposition de loi modifiant le CPE, élaborée à l'issue d'entretiens des parlementaires UMP avec les syndicats et d'intenses tractations ce week-end entre l'Elysée, Matignon et la place Beauvau. M. de Villepin a monté les quelques marches du perron sans un regard pour les nombreux journalistes présents. M. Chirac, la mine grave, et Dominique de Villepin ont ensuite été rejoints à 9h par les ministres Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo, Gérard Larcher et Henri Cuq, les présidents des deux assemblées Jean-Louis Debré et Christian Poncelet, les présidents des deux groupes parlementaires UMP Bernard Accoyer et Josselin de Rohan et les rapporteurs de la loi sur l'Egalité des chances Laurent Hénart et Alain Gournac. Le chef de l'Etat a donc fini par se rallier à la solution proposée par les parlementaires UMP dès vendredi. "La seule façon de sortir de cette affaire, c'est de proposer que le CPE soit remplacé, c'est-à-dire que le CPE disparaisse, qu'il n'y ait plus de CPE", avait estimé dimanche soir François Fillon, un proche du président de l'UMP Nicolas Sarkozy. Il serait "remplacé par un dispositif qui va permettre d'accéder plus facilement, pour les jeunes en difficulté, aux contrats qui existent déjà", à savoir le contrat jeunes en entreprise, le Civis et le contrat de professionalisation, avait-il avancé. Il avait souhaité "que ce texte soit discuté dès la semaine prochaine et qu'il soit si possible voté dès la semaine prochaine". AP
  13. "Elles font pas dans la dentelle..." comme on dit :)
  14. Même que Giscard y était complètement opposé au TGV...! On pourrait dire aussi que ce sont les évènements, les mouvements populaires et les rapport de force (économiques , sociaux...) qui ont imposé les choix... Le Front populaire en 36, les grèves ont permis aux salariés de gagner des avantages sociaux.... La guerre de 39/45, la résistance unifiée (le Conseil National de la Résistance), le programme du CNR ont imposé à la libération des décisions démocratiques... Mai 68 a ouvert la voie à des choix de société nouveaux etc... Et il y a des périodes où c'est plutôt le contraire... le rapport de force , c'est comme un curseur : <<<<<< ICI >>>>>> il se déplace un peu vers la droite, un peu vers la gauche... en fonction des évènements.... <<<<<< Avec le cpe, le medef et l'ump pousse le curseur <<<<<< vers la gauche... >>>>>> le mouvement anti-cpe repousse le curseur >>>>>> vers la droite >>>>>> vers la droite
  15. Et le soleil ... gratuit, pour le monde ! Regardez les se vautrer sur les plages...! Et quand il pleut c'est pareil, ... tout le monde est mouillé* et ...personne ne paye ! C'est pas normal... mais que fait le MEDEF, et l'UMP, et Sarko... Chirac au secours... *sauf en Bretagne où la pluie ne mouille que les cons !
  16. Désolé mais là je crois que tu caricatures. Nous sommes dans un conflit, dans un mouvement social qui pose des questions de société qui concerne des millions de salariés : La normalité prévu dans la loi c'est le Contrat à Durée Indéterminée : le CDI. Il a été revendiqué, négocié et acquis grâce aux luttes. A ce CDI est venu s'ajouter le CDD qui protège le salarié et qui reconnait ce type de contrat précaire au travers d'une indemnité de précarité. Un salarié en CDD ne peut se faire "licencier économique" pendant la période du CDD. Le recours au CDD est encadré (charges de travail, salarié absent, congés maternité etc...) Il en est de même pour le système de l'intérim (missions d'intérim). Le CDI ce sont environ 15 millions de salariés du privé sur 17, et 4,2 millions de salariés dans le secteur public sur 4,8 actullement. source Insee sur le net Le MEDEF et la droite ont une volonté : c'est de faire exploser le CDI pour imposer plus de précarité et de flexibilté et moins de sécurité pour l'ensemble des salariés. Le CNE, puis le CPE sont des outils pour imposer ces objectifs. Les premières statistiques concernant le CNE font apparaitre un glissement des contrats CDD et CDI vers le CNE : exonération des charges sociales pour l'employeur et période d'essai de deux ans. Quelques exemples ont déjà été cités de dérives : Longjumeau aux prud'hommes et Douarnenez (BazarLand 24 licenciements dans la journée pour 27 embauches en CNE, les autres ont démissionnés...)
  17. Si je confonds un peu : c'est que tu es surtout très confu dans tes propos et tes pensées. J'ai d'ailleurs eu encore un peu de mal à comprendre ce que tu veux dire. Juste quelques remarques : Les Délégués du Personnel sont des militants syndicaux qui si ils sont élus par les cheminots directement représentent l'organisation à laquelle ils sont adhérents. Ils agissent dans le cadre d'un établisssement (d'une entreprise) D'une manière générale, leur objectif est de défendre les intérêts des cheminots , de faire avancer les revendications élaborées par leur syndicat, de régler les problèmes individuels. Il y a 8 organisations syndicales dans l'entreprise, il y a de la diversité et du choix tant au niveau des idées que des pratiques. Mais il n'y a qu'une seule direction plutôt psycho-rigide en ce moment. Donc Dialogue social mais aussi périodes conflictuelles, mobilisations et actions. On pourrait aussi regarder l'organisation très hiérarchisée de l'entreprise et le type de management "très militarisé" mis en place par la direction... Un gouvernement carpette : le gouvernement de droite Chirac-Sarkozy-Villepin gouverne "à droite" , met en oeuvre une politique de droite, avec un contenu libéral. Les gens jugent aux actes par rapport à leur quotidien : emplois, chômage, délocalisation, service public, privatisation, licenciements, salaires et retraites, pouvoir d'achat, logement, éducation, sécurité, ... Depuis 2002 : la politique mise en oeuvre n'a pas apporté d'amélioration à la situation de la majorité des français. Les réformes mises en oeuvre sont une déstructuration des droits vers plus de précarité. Et ça ne suffit pas au MEDEF qui en redemande. Dans ce processus se met en oeuvre des rapports de force : 2003 sur les retraites, 2005 pour le référendum sur la constitution européenne, Eté 2005 pour le CNE, 2006 sur le CPE, On voit que le rapport de force, le jeu des différents acteurs amènent des résultats et des évolutions de société différents : le rapport de force de l'été 2005 sur le CNE n'a par exemple rien donné, par contre le rapport de force actuel sur le CPE fait bouger les choses. Les acteurs du rapport de force ne sont pas obligatoirement une majorité de la population ou même simplement des actifs ayant un travail (25 millions de personnes) : en 95 il n'y a jamais eu plus d'1 millions de grévistes et quelques millions de manifestants, idem en 2003 ou 2006 actuellement. Mais il y a aussi le sentiment général de l'opinion publique et les sondages d'opinion. Exemple le référendum : le oui partait largement gagnant à 75% et c'est le non qui l'emporte... Raffarin a sauté ... Oui 4 ou 5 millions de personnes sur 62 millions d'habitants peuvent faire bouger les choses (parfois moins : quelques dizaines de milliers de cheminots en 95...) Pour se faire entendre, le "mouvement social" doit se faire voir : manifestations, actions, mobilisations. Dans une "période calme", on n'entend à la télé ou à la radio, on ne voit dans les journaux quasiment rien sur les questions sociales et quand elles explosent tout le monde médiatique est surpris. Le CPE rassemble autour de lui des enjeux plus larges: la précarité, le droit du travail, le chômage, le travail, les diplômes, les questions liées à la jeunesse et à sa diversité etc... Il ne me semble pas que le gouvernement soit tendre actuellement sur tous les fronts (économique, social, sécurité, ...). Sauf qu'il est en difficulté et que les échéances s'approchent. Il a joué le pourissement du conflit, la campagne idéologique sur les violences et l'insécurité mais face à la détermination et à l'unité des organisations, il a explosé en vol sur la question du CPE au point de renvoyer la gestion du problème carrément dans les mains de l'UMP ce qui ne s'était jamais vu. Il y a là un vrai problème démocratique. Maintenant tout le monde ou presque sera d'accord pour dire qu'il faut éviter tout processus de "violence physique" mais là encore il faut distinguer les situations (la manifestation c'est déjà une question de rapportmontrer sa force, l'occupation d'un lieu également...) Le problème c'est d'éviter que ça dérape et dégénère. Hier à la télé, on a vu des choses très diverses : l'occupation d'une ANPE qui a été complètement vidée (les meubles mis à la rue) sans violence ni destruction, des occupations de voies et de routes sans violence ni du côté des manifestation, ni du côté des forces de l'ordre, et d'autres images là physiquement violentes où des policiers en civil frappaient des jeunes avec violence (à noter que les jeunes n'ont pas répondu à cette violence gratuite et inadmissible) etc... Est-ce que le mouvement social remet en cause le système démocratique . Il faudrait déjà se poser la question de savoir si notre système politique correspond à l'évolution de notre société et à nos attentes en terme de participation politique par exemple. Au delà le mouvement populaire contribue à la vie démocratique du pays : débat d'idée, confrontation, mobilisation. Nous sommes au coeur d'enjeux de civilisation, de société. Il fait bouger les choses car les politiques qui font les lois sont obligés de prendre en compte ce qui bouge dans le pays mais les rigides sont surtout du côté du pouvoir quand il le tienne... Poser ces questions c'est peser sur le système mais ce n'est pas remettre en cause la démocratie et les libertés individuelles et collectives. Il est clair que le système, la structure politique, économique, sociale etc... doit évoluer mais il en a toujours été ainsi et cela continuera...que ce soit au niveau local ou au niveau national, européen, mondial... Il y a eu un référendum en 2005...(et des élections en 2004/2005 aussi) Pourquoi pas un référendum en 2006 sur le "droit du travail" mais il y aura aussi des élections majeures en 2007 (présidentielles et législative)... Ce sera le moment de s'exprimer...
  18. Précision : les 27300 sont constuites d'origines pour la banlieue (ce ne sont pas des 27000 construites pour le fret puis adaptées banlieue...) Donc à priori il devrait y avoir des différences entre la série 27000 et la série 27300. La 27300 ferait environ 90 tonnes ... Les ADC peuvent-ils nous en dire plus sur la question du patinage...?
  19. Très vraiment grave . Tiens : y'a une place de premier ministre à prendre, Tu devrais te porter volontaire. C'est sûr tu vas vite faire l'unanimité contre toi et ta côte de popularité va vite s'effondrer. Y'a un record à battre et ça va pas être facile de faire pire que Villepin. C'est sûr : c'est la faute des salariés, des retraités et des veuves de retraités, des chômeurs, des étudiants et lycéens, des SDF , de la populace quoi ! Une bonne guerre, voila ce qu'il faudrait mon brave Monsieur ! Et remettre tous ces faignéants au boulot ! y'a qu'à leur envoyer l'armée avec les chars ... faut les mater ! tiens j'allais oublier que c'est la faute aussi aux agriculteurs et petits artisans, au boulanger, boucher-charcutier et à l'épicier du coin... Au fait la fragilité de l'économie française , tu la mesures avec quoi ? Va donc voir un peu les résultats 2005 des entreprises du CAC 40 !
  20. Intéressant pour avoir une image de qui fréquente le site en ce moment. Mais il y a une légère confusion dans ce petit sondage entre cheminots et non-cheminots pour la question des "tendances syndicales" et "tendances politiques". En effet la partie "tendances syndicales" s'adresse aux cheminots alors que la partie "tendances politiques" s'adresse à tous (cheminots et non-cheminots) : il aurait peut être fallu différencier. Je ne suis pas sûr d'ailleurs qu'il puisse y avoir tentation à la confusion entre ces deux résultats. Je crois qu'il faut bien différencier les deux résultats et ne pas faire d'amalgame. Je trouve également justifiée les critiques sur l'absence dans les deux cas d'une mention " sans opinion" (syndicale ou politique).
  21. Petites nouvelles glanées ces derniers jours. Mais elles doivent être vérifiées. Il semble que des essais soient en cours 27300 + VB2N. Sur 4 marches d'essais : 3 demandes de secours. Le système informatique serait en cause. la réversibilité aurait connu des défaillances. La direction semble vouloir absolument mettre en service au moins une 27300 +VB2N dès le mois de septembre sur Paris / Dreux et Mantes car la colère gronde sur ces deux lignes et il y a de très fortes pressions de la région politique Ile De France. Il serait procédé à une permutation entre St lazare et Montparnasse des rames VB2N 7 caisses (PSL vers PMP) et 6 caisses (PMP vers PSL). Aucune modification du parc banlieue prévue autrement pour 2006/2007. Ensuite on attend les 330 NAT pour l'ensemble de la région IDF (nouvelle Automotrices Franciliennes) entre 2009/2010 et 2020...en 2 tranches (1 commandée 150 NAT et 1 en option 180NAT). L'arrivée des 27300 serait étalée sur une dizaine de mois fin 2006 début 2007. Les assistants traction seraient formés en juillet et devrait former un certain nombre d'ADC à partir de fin Août. Il y a effectivement un problème spécifique concernant la réversibilité de la rame quand elle est poussée par la 27300. Côté personnel traction l'une des grosses questions concerne le comportement de la rame avec 27300 au moment de la période humide d'automne : chûte des feuilles, rail gras, accélération/freinage...
  22. Envahir les sièges sociaux des grandes sociétés privées... celles du cac 40 pour commencer
  23. Nous sommes dans une société violente et qui le devient de plus en plus. Les mondes de l'entreprise, de l'éducation n'y échappent pas. Le mouvement social non plus. Des manifs avec des incidents violents il y en a eu des tonnes. Et quand l'affrontement social devient tendu, aigü, les risques de dérapages augmentent. Bien entendu la violence est à proscrire dans les conflits sociaux mais elle arrange souvent beaucoup de gens malheureusement. Je pense qu'il faut toutefois distinguer deux aspects : - quand la violence provient directement du rapport entre manifestants exacerbés par leur situation et forces de l'ordre (cette violence peut recouvrir de nombreux aspects dans sa forme - exemple des agriculteurs, viticulteurs, sidérurgistes...). - quand il s'agit de l'apparition de groupes de délinquants hyper violents par leur nombre et qui s'attaquent physiquement d'abord aux manifestants pour les voler puis aux forces de l'ordre quand celles-ci les pourchasent. Ce type de violence est inadmissible, elle doit être combattue et sanctionnée. Mais elle est aussi malheureusement le reflet du monde dans lequel nous vivons, de notre société. J'évite d'utiliser le vocabulaire de "casseurs" qui est extrêment flou et est surtout utilisé par le "pouvoir" surtout pour dénaturer le sens des manifestations et tenter de détourner l'opinion public du réel motif de la manifestation. "faut faire peur au bourgeois bien au chaud dans sa chaumière " dit le dicton. Mais dans le même temps, les effets de la médiatisation (images spectaculaires, violentes parfois insoutenables...) sont difficilement contrôlables car de plus en plus de gens ont appris à les décrypter et surtout à faire jouer leur sens critique par rapport à l'utilisation de ces images par disons les politiques pour rester généraliste.
  24. Pc ? c'est un jeu internet sur playStation ? Ils installaient p'tet une puce derrière l'oreille gauche des bébés...? C'est l'effet Sarko ! pascontent
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