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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Me semble que certains députés se sont fait un peu chahuter dans leurs permanences et leurs mairies, que certains locaux patronaux ont reçu de la visite... Qu'est-ce qui passe à la télé aujourd'hui : l'action spectaculaire. Il faut des images...
  2. Mercredi 5 avril 2006 Déclaration des organisations syndicales d'étudiants, de lycéens et de salariés Ensemble contre le CPE ! UNEF, CÉ, UNL, FIDL, CFDT, CFE CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA Les formidables mobilisations unitaires de ces deux derniers mois, le succès encore plus important des arrêts de travail, grèves et manifestations du 4 avril, avec plus de 3 millions de manifestants, le développement du mouvement dans les universités et les lycées, confirment la conscience profonde de la gravité de la situation par les salariés, les étudiants, les lycéens. Rien et notamment pas les manœuvres gouvernementales n’entame la détermination croissante à obtenir le retrait du CPE, revendication commune depuis le début de la crise. Les organisations syndicales d’étudiants, de lycéens et de salariés rappellent qu’elles avaient, ensemble, demandé au Président de la République de ne pas promulguer la loi et d’éviter tout passage en force. Elles dénoncent l’imbroglio créé par les décisions des pouvoirs publics et prennent acte des initiatives parlementaires. Elles exigent des réponses claires et rapides. L’objectif des organisations syndicales n’est pas de négocier des aménagements au CPE mais d’obtenir son abrogation. Elles rappellent que, pour permettre l’ouverture de discussions ou de négociations sur l’emploi et la formation des jeunes, la précarité et le chômage, l’hypothèque du CPE doit être, très rapidement, levée. Ce qui passe par le vote, avant les vacances parlementaires (le 17 avril) d’une loi abrogeant le CPE. Dès aujourd’hui et avant le 10 avril, elles appellent leurs organisations locales à rencontrer dans l’unité les députés et les sénateurs pour exiger le retrait du CPE et à rendre publiques les réponses. L’intersyndicale affirme son soutien aux mobilisations étudiantes et lycéennes et, notamment, à la journée d’action du 11 avril. Afin de maintenir et développer partout la pression, les organisations appellent leurs structures locales à donner la plus grande visibilité à leur exigence. Pour les 12 organisations, la mobilisation n’est ni suspendue ni abrogée. Elles conviennent de rester en contact permanent et de se retrouver en intersyndicale le 10 avril 2006. Elles se déclarent prêtes, faute d’une décision rapide de retrait du CPE, à décider d’un nouveau temps fort de mobilisations, sans exclure aucun moyen d’action. Paris, le 5 avril 2006 Déclaration de la CGT - 4 Avril 2006 Il faut abroger le CPE sans attendre La mobilisation d’aujourd’hui est une nouvelle réussite. A l’opposé de tout essoufflement, plus de 3 millions de manifestants ont défilé dans 190 villes, déterminés et unis, à l’appel des 12 organisations syndicales. S’il apparaît qu’il y a légèrement moins de grévistes dans le secteur public, nous comptabilisons beaucoup plus d’arrêts de travail dans le secteur privé. Il est à remarquer que de nombreux manifestants de ce jour n’étaient pas présents mardi dernier. Par contre, certains ayant défilé précédemment n’ont pu être présents cette fois-ci. Pour nous, cela indique un élargissement du nombre de salariés engagés dans l’action. Partout, nous constatons une forte présence de lycéens et d’étudiants. A Paris, plusieurs délégations des confédérations syndicales d’Europe ont accompagné John Monks, Secrétaire général de la CES, venu soutenir la mobilisation en France. Cette impressionnante journée de mobilisation est d’autant plus appréciable que ces derniers jours, nos interlocuteurs se sont efforcés d’entretenir la confusion pour affaiblir le mouvement. Le gouvernement et la majorité UMP doivent se rendre à l’évidence : salariés, étudiants et lycéens sont de plus en plus nombreux à revendiquer l’abrogation du CPE sans attendre. Montreuil, le 4 avril 2006
  3. Besoins permanents sur Chatillon (atelier TGV), Montrouge (atelier locomotive et banlieue).et Trappes (banlieue et voitures corail) Pour Rennes : aucune idée. Faudrait se rapprocher des Bretons.
  4. remarque avec Seillières et parisot on a une sacrée paire aussi... mdrmdr
  5. je crois pas qu'en ce moment ils rigolent beaucoup. La politique c'est la rue qui peut la faire bouger. Pourquoi est-on capable de se mobiliser avec un gouvernement de droite mais n'arrive-t-on pas à bouger avec un gouvernement de gauche ?
  6. Je crois que le soir du 1er tour en 2002 : Tout le monde à gauche a pris une claque énorme. Car c'est d'abord la gauche qui a perdu : 7 candidats ne l'oublions pas...les voix sont parties un peu partout, ailleurs que sur Jospin et le PS. En cela elles marquaient un rejet de la politique Jospin et surtout de ce qu'il n'avait pas fait en particulier sur les salaires, les retraites, l'emploi, la lutte contre les licenciements etc... et sur la mauvaise gestion de la question des 35 heures, de sa mise en oeuvre... Faut-il rappeler le score de LO et LCR : les voix étaient surtout porteuses d'une exigence de politique sociale ! De l'autre côté, à droite, je me suis posé un long moment la question de la raison de la non candidature de Pasqua... Le résultat de Le Pen est là pour éclairer le sujet... mauvais score de la droite RPR au premier tour, certes, mais les voix de sa partie droite extrème se sont portées sur l'extrème droite ce qui a permis à Le pen d'être devant Jospin et donc présent au 2ème tour. Après il n'y avait plus d'illusion à se faire sur la politique qui serait menée... Si il y en a qui se font des illusions sur la politique économique et sociale du front national faudrait qu'ils aillent jeter un oeil sur son programme: à côté, la politique de Raffarin Villepin passe pour du ... social ! Alors la réaction des jeunes et de beaucoup de gens de gauche dans les jours qui ont suivi n'était pas très étonnante : ce sont surtout ceux qui sont tombés des nues qui ont réagi. Et pour beaucoup il n'y avait pas de question à se poser : il fallait battre Le Pen. maintenant il faudrait surtout savoir en tirer les conclusions en regardant ce qui se passe aujourd'hui avec la mobilisation anti-CPE, anti-précarité...pour mettre en oeuvre une véritable politique sociale de gauche. Et pour tout vous dire : c'est la même question qui était posé à la fin des années 70 avant l'élection de Mitterand en 81 : c'est le contenu politique qui importe : quel projet de société, quels moyens on prend pour le mettre en oeuvre !
  7. Y'a de l'ambiance cette après midi... Sur le fond de la question du CPE. Les choses évoluent très vite en ce moment et les anti-cpe doivent accentuer la pression avec un seul mot d'ordre : "retrait du CPE" donc abrogation de la loi sur le CPE -article 8 de la loi sur l'égalité des chances (sic). Plus largement, le mouvement du CPE permet de constater plusieurs choses : - une mobilisation très importante contre la "précarité du travail" et plus largement contre le chômage, contre les licenciements (rappelons nous les licenciements chez lu, moulinex etc...), - la mobilisation relance et accentue aussi les revendications et exigences d'une autre politique économique et sociale (plein emploi, garantie d'une véritable sécurité professionnelle du salarié tout au long de sa vie, - il y a une forte mobilisation dans la rue (manifestations, rassemblements, actions ponctuelles...) des salariés du privé et du public mais cette mobilisation ne se concrétise pas par l'action massive de grève, d'arrêts de travail (et encore moins par une volonté de grève générale...). Ce n'est pas un phénomène nouveau (nous avons l'expérience des grèves de 2001, puis de 2003). Les appels ponctuels à des arrêts de travail contribuent à la mobilisation sur des journées d'actions qui correspondent à des temps forts rassemblants les lycéens et étudiants, les salariés et retraités... - les cheminots suivent les appels à la grève à hauteur de 20/30 % c'est à dire un peu mieux qu'une grève ponctuelle de 24 h purement sncf mais ils sont fortement présents dans les manifestations. Il ya là un aspect sur lequel il faut réfléchir. C'était déjà le cas le 22 novembre dernier. - l'opinion public est massivement contre le CPE et condamne l'attitude du gouvernement au travers des sondages et de sa présence massive dans la rue. Il faut remarquer l'évolution très rapide de l'opinion sur ce sujet : silence radio ou presque sur le CNE en été 2005, pas d'action immédiate après l'annonce du CPE, puis une mobilisation qui va crescendo en février et mars. - une crise politique qui éclate car elle couvait depuis maintenant une bonne décennie (95) qui pose la question de la perspective et du projet de société avec la question essentielle de son contenu politique. mais sur cette question il y a manifestement une difficulté majeure. Si les organisations syndicales (salariés, étudiants, lycéens avec de nombreuses associations) sont parvenues à s'unir (contre le CPE), il n'en est pas de même pour l'instant pour l'union au niveau politique. Si les partis politiques de gauche se positionnenet clairement contre le CPE (après un flottement du parti socialiste quand même), on ne sent pas que l'union est possible sur des bases anti-libérales claires donc sur une gauche non plus seulement plurielle mais bien une "gauche sociale" . Car je crois que la grande exigence du moment de la population réside bien dans la question sociale (emplois, salaires, retraites, garanties, avenir des jeunes, banlieues...) A partir de là, je crois que l'urgence est maintenant à élargir le mouvement revendicatif sur les exigences sociales. Elargissement qui imposeracréera les conditions pour peser sur les choix de société à venir, donc sur l'attitude des partis de gauche et particulièrement sur le parti socialiste pour l'instant couper en deux (une partie social-démocrate refusant de s'attaque au libéralisme et une partie plus anti-libérale sans vouloir une véritable rupture).
  8. les moyennes permettent de camoufler les données réelles... C'est comme la régularité à la SNCF : 90% des trains à l'heure...
  9. Dépêche que j'ai trouvé sur le net. lundi 3 avril 2006, 8h14 Les appels à la grève pour mardi contre le CPE PARIS (AFP) - Voici les différents appels à la grève des organisations syndicales pour la journée d'action interprofessionnelle contre le CPE de mardi. - TRANSPORTS: A la SNCF, la CGT, Sud-Rail, FO, CFE-CGC et Unsa ont déposé un préavis de grève du mardi 4 avril à 00H01 au mercredi 5 avril 08H00. A la RATP, la CGT et Sud ont déposé un préavis de grève pour la journée de mardi. Huit syndicats d'Air France (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, Sud Aérien, Snmsac/Unsa et Alter) ont de leur côté appelé à des "arrêts de travail" d'une durée de "03h20 ou 24 heures". - FONCTION PUBLIQUE: les sept fédérations de fonctionnaires (CFE-CGC, CFDT, CGT, CFTC, FO, FSU et Unsa) appellent à faire grève, de même que la CGT-Santé. Dans l'Education nationale, outre la FSU (premier syndicat), l'Unsa, le Sgen-CFDT et la Ferc-CGT appellent à cesser le travail. Cinq fédérations syndicales des Finances (CGT, FDSU, FO, CFDT et Unsa) appellent à la grève. - POSTE ET TELECOMMUNICATIONS: A La Poste, les deux principaux syndicats, CGT et Sud, ainsi que l'Unsa appellent à cesser le travail. A France Télécom, la CGT a déposé un préavis de grève de 24 heures. - ENERGIE: Les fédérations de l'énergie CGT et FO appellent l'ensemble du personnel des industries électriques et gazières (IEG) à faire grève. La CGT a aussi déposé un préavis de grève dans la branche énergie atomique (Areva, etc.) La fédération CFDT des IEG a déposé un préavis de grève de huit heures, sur une période glissante de 24 heures du lundi 3 avril 20H00 au mardi 4 avril 23H00. - CHIMIE: La CGT les salariés des industries chimiques à 24 heures de grève mardi. - EQUIPEMENT: La fédération FO de l'équipement (FEETS-FO) appelle à la grève. - MEDIAS: Le SNJ invite toutes ses sections syndicales à s'inscrire dans la journée d'action marquée par des arrêts de travail, des grèves et des manifestations. A France télévisions (France 2 et France 3), le SNJ appelle les journalistes à cesser le travail de 00H00 à 24H00 mardi. A l'AFP, les syndicats CGT, SNJ, CFDT et FO appellent à des arrêts de travail lundi (12H00 à 00H00) pour les journalistes, mardi (24 heures) pour les techniciens et administratifs. Le syndicat Sud appelle tous les salariés à cesser le travail mardi. - COMMERCE: La fédération CGT du commerce, de la distribution et des services appelle à la grève. - CONSTRUCTION: La CGT appelle tous les salariés du secteur à se mettre en grève. - DIVERS: La CGT du groupe Total (1er) appelle à la grève et à des débrayages, la CFDT (2e) appelant de son côté à 8 heures de grève. La fédération CGT des sociétés d'études appelle les salariés de ses branches à cesser le travail.
  10. Salut Immense manifestations à Paris, très dense et dynamique. 700.000 manifestants (84.000 selon la police...) Apparté... ...on va finir par faire une manif à St Denis, remplir le stade, le vider, le remplir, le vider... et ils nous accuserons d'en sortir d'un côté, d'en faire juste le tour et d'y rentrer de l'autre côté Bon sinon pour la bonne bouche, des nouvelles de nos braves petits copains d'Ethic (vous savez ceux qui ont relayé le spam sur les cheminots et la SNCF...)ça vaut son pesant de cacahouètes Mardi 4 avril 2006 Ethic et Vaincre le chômage pour une rupture du CPE justifiée par écrit Le mouvement patronal libéral Ethic et l'association Vaincre le chômage se sont prononcés mardi en faveur d'un Contrat première embauche (CPE) "remanié" en proposant notamment qu'il puisse être rompu moyennant une justification "écrite". Le CPE "remanié", contre lequel plus d'un million de personnes (selon la police) ont manifesté mardi en France, "doit être un véritable outil contre le chômage", estiment les deux organisations dans un communiqué commun. Ethic et le mouvement VLC proposent notamment que le CPE puisse être rompu à condition d'une "motivation écrite", et que la période d'essai soit ramenée à un an, contre deux actuellement. Les deux organisations font part à cet égard de leur "souci de protection de l'employeur contre le risque de contentieux lié à cette rupture". Elles suggèrent aussi une "conversion possible du CPE en CDI (contrat à durée indéterminée) à tout moment, en conservant l'exonération de charges de la durée prévue" et demandent que le CPE soit "réservé aux jeunes sans formation et aux chômeurs de longue durée". source : http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/...36.o7f8f9bg.xml Y s'croit déjà en vacances not' Brave Dom... Encore deux mois à tenir ! Aujourd'hui, ça avait il faut le dire, un p'tit air de vacances avec le soleil...et sous les pavés...la plage !
  11. Un nouveau fil pour les Infos et les commentaires pour la journée du "Mardi 4 Avril 2006" sur la journée d'action anti-CPE et la situation chez les cheminots à Dom pour la date mdrmdr
  12. 3 minutes...Impressionnant Typiac :Smiley_20:
  13. Mr et Mme Versaires ont 4 filles... Je vous laisse un peu de temps cartonrouge
  14. Et pour le CPE ? :Smiley_20:
  15. Tapes " fiches trains" sur google fais un tour sur le web http://perso.wanadoo.fr/webrail/index.htm
  16. Aurore : un p'tit tour dans le finistère : le cidre y coule à flot... la mer d'Iroise en est pleine (juste un peu salée...) lapleunicheuse
  17. Bon ce n'est qu'un sondage mais vu avec un sens critique il en dit long... Sondage: Jacques Chirac n'a pas convaincu les Français PARIS (AFP) - Plus de la moitié des Français (52% contre 23%) ont trouvé que Jacques Chirac n'a pas été "convaincant" lors de son allocution télévisée vendredi, 71% estimant même que son attitude est de nature à entraîner une radicalisation du mouvement anti-CPE, selon un sondage Ipsos. 25% ne se prononcent pas sur l'aspect convaincant ou non de l'intervention du président, dans ce sondage réalisé pour France 2 et Le Monde auprès d'un échantillon de 951 personnes interrogées le 1er avril par téléphone et choisies selon la méthode des quotas. Les sympathisants de l'UMP ont trouvé M. Chirac convaincant à 54% contre 25%, 21% ne se prononçant pas. Sur les conséquences de l'intervention, si 71% pensent qu'elle va "plutôt entraîner une radicalisation du mouvement anti-CPE", 20% estiment qu'elle devrait permettre de débloquer la situation. Même les sympathisants UMP pensent, à 50% contre 41%, qu'elle risque d'entraîner une radicalisation. 60% des Français interrogés (contre 36%) désapprouvent la promulgation de la loi comportant le CPE et 54% (contre 44%) approuvent la discussion d'une nouvelle loi permettant d'en modifier certaines dispositions. 54% pourtant souhaitent le retrait du CPE même modifié, contre 43% qui en souhaitent l'adoption. 3% ne se prononcent pas. Enfin 59% des Français (71% des moins de 26 ans) se disent solidaires du mouvement de contestation, contre 32% non-solidaires (13% des moins de 26 ans) et 8% indifférents (16% des moins de 26 ans). Et pour rire un peuHumour et politique: nouvelle sélection de "petites phrases" PARIS (AFP) - Le jury du prix "Press club, humour et politique" a procédé à une nouvelle sélection de cinq "petites phrases" drôles ou persifleuses, pour son prix qui sera décerné en juin 2006. Composé de 17 membres, le jury est présidé par Jean Miot, ex-président de l'AFP. Une dernière sélection aura lieu fin mai. L'une des phrases retenues est due à Ségolène Royal: "Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit". Jean-Pierre Raffarin a été sélectionné pour avoir dit de la présidente de la région Poitou-Charentes: "Ségolène, elle séduit au loin et irrite au près". Bernadette Chirac figure aussi dans la sélection pour un propos sur Dominique de Villepin: "Je ne l'ai pas beaucoup côtoyé à l'Elysée, on peut ne pas prendre le même escalier". Les deux dernières phrases sélectionnées sont de Dominique de Villepin et de Nicolas Sarkozy. Le Premier ministre pour avoir dit à propos des manifestations anti-CPE: "J'entends ceux qui manifestent mais j'entends aussi ceux qui ne manifestent pas". Le ministre de l'Intérieur pour avoir répondu à Dominique de Villepin: "En France, ce ne sont pas les couilles que l'on coupe mais la tête". (Il répondait à une affirmation de Dominique de Villepin disant: "Nous sommes en 14, c'est la guerre des tranchées, moi j'ai des couilles", selon le communiqué du Press Club). Le prix "Press club, humour et politique" 2005 avait été décerné à Nicolas Sarkozy pour sa déclaration: "je ne suis candidat à rien".
  18. Françoué...T'es là ? On te cherche...
  19. Compliqué : comme dans les autres entreprises du public ou du privé. C'est vrai que la majorité des gens regardent le "net à payer", jettent un oeil sur les primes et passent sur le reste... les cotisations sociales part salarié et part entreprise... Mais quand on se penche sur la bande de paie au travers par exemple de l'indemnité de Résidence ou de la prime de travail et si on décortique, on se rend compte des enjeux qui touchent à la fois la question de la grille des salaires donc le déroulement de carrière, l'importance des primes et allocations, le système compliqué des cotisations sociales (Caisse de prévoyance, caisses des retraites, CSG, CRDS et contribution solidarité...). Autour des questions de salaires apparaissent rapidement les questions des finaces donc des choix de l'entreprise vis à vis des questions d'emplois et de salaires... Je suis personnellement persuadé que les directions préfèrent des situations complexes plutot que des situations transparentes, simples et claires. Quand les questions salariales sont confuses, elle est toujours prête à en rajouter une louche (ou plutôt une petite cuillère) pour complexifier et diviser les cheminots...
  20. Redevenons sérieux un moment avec justement une petite page d'histoire récente : Plus de deux mois de mobilisation et de manifestations anti-CPE PARIS (AFP) - Le contrat première embauche (CPE) suscite, depuis son annonce il y a plus de deux mois, une contestation politique, sociale et estudiantine croissante. --JANVIER-- - 16: Dominique de Villepin annonce la création du CPE. Protestations des syndicats - 19: Une douzaine d'organisations politiques de jeunes et de syndicats étudiants créent un collectif contre le CPE. --FEVRIER-- - 7: Entre 218.000 et 400.000 personnes manifestent en France. - 14-16: Manifestation de milliers d'étudiants et lycéens à Paris et dans plusieurs grandes villes. -- MARS -- - 7: Entre 400.000 et un million de personnes manifestent, grèves dans une vingtaine d'universités. - 9: Adoption du CPE par le Parlement. Villepin annonce son application "dans les prochaines semaines". - 10: La Sorbonne est occupée par quelques centaines d'étudiants, puis évacuée dans la nuit par les forces de l'ordre et fermée. - 16: Entre 247.500 et 500.000 personnes manifestent en France. Plusieurs incidents violents. 58 universités sur 84 touchées par le mouvement. - 18: Troisième journée nationale de mobilisation (de 530.000 à 1,5 million de manifestants dans tout le pays). A Paris, 52 blessés, dont 34 policiers et un syndicaliste qui tombe dans le coma. - 21: 40.000 manifestants en France. Villepin déclare qu'il n'acceptera ni "le retrait", ni "la suspension", ni "la dénaturation" du CPE. - 23: Entre 220.000 et 450.000 jeunes manifestent en France. Heurts violents à Paris, en marge de la manifestation ainsi que dans quelques villes de province. 630 personnes interpellées, 90 policiers blessés. - 24: Chirac déclare à Bruxelles que la loi doit être appliquée. Villepin reçoit les dirigeants des cinq principaux syndicats mais refuse le préalable d'un retrait du CPE. - 25: Villepin déclare vouloir "trouver une solution rapidement", après une rencontre avec trois syndicats étudiants, boycottée par les organisations étudiantes et lycéennes les plus en pointe dans la lutte anti-CPE. Sarkozy appelle à "un compromis". - 26: La coordination nationale étudiante demande la démission du gouvernement en plus du retrait du CPE. - 27: Villepin invite, par lettre, les cinq confédérations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et les organisations étudiantes à Matignon pour notamment "discuter des aménagements à apporter" au CPE. Les syndicats déclinent l'invitation. - 28: Journée de mobilisation intersyndicale: grèves et manifestations en France avec un nombre record de 1 à 3 millions de manifestants. Villepin affirme qu'il n'est pas question de "retirer le CPE", tout en se disant "ouvert" à des modifications pour peu qu'elles ne soient "pas d'ordre législatif". Sarkozy propose une "suspension de l'application" du CPE durant les négociations avec les partenaires sociaux pour rechercher "un compromis". - 29: L'intersyndicale appelle à une journée de mobilisation le 4 avril. - 30: Le Conseil constitutionnel valide la loi sur l'Egalité des chances, et notamment son article instituant le CPE. - 31: Jacques Chirac annonce que la loi sur l'égalité des chances sera promulguée, mais que le CPE sera modifié sur "les points qui ont fait débat" (période d'essai réduite de deux à un an et droit pour le jeune salarié de connaître les raisons de son licenciement). Multiplication de blocages d'axes routiers et ferroviaires dans la journée et manifestations spontanées dans plusieurs villes de France le soir . Déclaration commune des partis de gauche exigeant le retrait du CPE et appellent à participer aux manifestations du 4 avril. - 1er avr: Les présidents des groupes UMP à l'Assemblée et au Sénat, Bernard Accoyer et Josselin de Rohan, sont chargés des consultations sur le nouveau texte. Le PS annonce le dépôt d'une proposition de loi pour abroger le CPE et le CNE (contrat nouvelle embauche). - 2 avr: la loi pour l'Egalité des chances est publiée au Journal officiel.
  21. Personne pour apporter des précisions ou compléments ? beurk
  22. Fais gaffe, la dernière reine de France a eu la tête tranchée bigbisous
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