Ah... vivement que l'on en finisse avec toutes ces entreprises nationales ! Nous allons enfin pouvoir gouter aux joies du libéralisme débridé, de ses magouilles, de ses coups bas, de ses guerres procédurières.
Vouloir une entreprise nationale de chemin de fer qui fait bien son boulot, qui reste à l'intérieur de ses frontières, et arrive à s'entendre avec ses voisins non-concurrents pour les liaisons internationales, c'est être vieux jeu. La modernité, c'est que toutes les entreprises européennes deviennent concurrentes entre elles, et essayent de s'affaiblir mutuellement en se volant les marchés intérieurs et en se mettant des bâtons dans les roues. Elles seront ainsi toutes prêtes à être achetées par les fonds de pensions américains le moment venu.
Ceux qui ne voient pas les avantages pour la SNCF d'aller guerroyer en Allemagne tandis que les allemands viennent chasser sur les terres françaises sont des has-been, des gens dépassés, de vieux dinosaures socialistes qui n'ont rien compris à l'évolution du monde.