Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Mak

Membre
  • Compteur de contenus

    5 187
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Mak

  1. Tout à fait ! Une autre solution serait l'adjonction d'un wagon (remorque) shunteur, pourquoi pas une version moderne d'une remorque s'autorail dédiée aux bagages et vélos...
  2. Tu crois pas si bien dire ! Durant un siècle on affectait traditionnellement aux lignes secondaires du vieux matériel largement amorti. Les usagers se sont émus de la situation :"la barbe encore cette vieille micheline !" et les hommes politiques les ont entendus en remplaçant les 2100, 2800 et autres 4300 par de superbes AGC ou 72500 en donnant la priorité au visible (l'AGC rend bien sur une plaquette électorale) sur l'invisible: la voie qui au lieu de passer de VL100 à 160, passe à 60 voire zéro. Résultat la catastrophe actuelle ...
  3. Tu ne crois pas si bien dire ! Avec une bande d'acier centrale, qui peut être un rail de récupération, on peut faire le retour de courant et avoir une ligne monofilaire, ça me paraît une meilleure solution que la caténaire à deux fils...
  4. Transporter 30 t de marchandises dans un camion sur longue distance ou 2000 t dans un train, ça ne pose pas trop de problèmes. En revanche les coûts du transport explosent lors du " dernier kilomètre" (en fait il faudrait dire des derniers kilomètres), c'est à dire à partir du moment où on doit livrer chaque colis (ou wagon) à des destinataires séparés...
  5. Très franchement des trains de grandes lignes voyageurs ou fret ça me semble techniquement réalisable, mais économiquement irréalisable. En revanche pour les trains du dernier kilomètre : VUTR et Ep, s'il faut choisir entre camion et desserte automatique sur fer, je choisis la desserte automatique ! Et pour "le dernier kilomètre" on n'a pas besoin des performances du "grand parcours ": la desserte automatique sur VUTR roule à 10 Km /H maxi et met 3 heures pour faire 30 bornes ? Quelle importance pour des marchandises ! Il faut juste intégrer ces 3 heures supplémentaires au temps de parcours prévu "La révolution du "véhicule autonome" est en marche Guy Bourgeois, ancien directeur de Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets), imagine, dans cette tribune, les applications possibles des "véhicules autonomes" dans le transport public. Parmi les exemples cités, la mise en place de navettes automatisées du dernier kilomètre. Ces navettes pourraient, selon lui, générer un transfert modal très significatif tout en améliorant la rentabilité de l’ensemble de la chaîne du transport public."
  6. Mais là aussi la concurrence est faussée puisqu'une grande partie des frais d'infra sont laissés à la charge , non pas des contribuables, dans le cas de l'autoroute à péage, mais des voitures légères...
  7. Ho ! Arrêtez d'insulter les vrais libéraux qui prônent "la concurrence libre et non faussée" ! Les cars Macron sont une insulte au vrai libéralisme : - il n'y a pas de concurrence libre, puisque le train est interdit aux opérateurs voyageurs - cette dernière est outrageusement faussée en faveur de la route qui laisse l'infra à la charge de la collectivité Donc les deux conditions du vrai libéralisme sont toutes les deux outrageusement bafouées.. Les cars Macron sont juste comme l'ont fait remarquer Jl Chauvin,5121 et Fabr, etc, un outil (parmi d'autres) au service de la défaisance ferroviaire. Un outil qui permettra de casser l'infra Nantes Bordeaux et qui vient juste de casser l'infra Clermont Lyon, pour empêcher d'autres opérateurs de démontrer la faisabilité de l'exploitation, là où la lamentable équipe Pepy ne sait que proposer du bus.
  8. Pour les autocars pourquoi pas, mais cette libéralisation ne s'est pas effectuée de manière loyale, c'est-à-dire en parallèle il n'y a pas eu de libéralisation du transport ferroviaire. Par ailleurs la redevance poids-lourds ayant été abandonné; une grande partie des charges du maintien de l'infrastructure routière ne sont pas couvertes par les compagnies d'autocars et sont laissées à la charge de la collectivité, ce qui revient à un subventionnement . Idem pour le préjudice subi par la population et la Sécu pour l'empoisonnement aux particules fines et la contribution au changement climatique.. Dans ces conditions Monsieur Macron n'est pas un vrai libéral et son ouverture à la concurrence des autocars est une vraie escroquerie. Si on veut bloquer la libéralisation du train pourquoi pas, mais dans ce cas la libéralisation des cars aurait dû continuer .
  9. "Donc ils vont au plus voyant au plus "popu" et à ce qui semble dans un premier temps arranger le max de monde..." On est d'accord : ça s'appelle de la démagogie, et ce n'est vraiment pas souhaitable ! "Je ne dis pas que c 'est bien entendons nous je dis juste que c'est ainsi que ça fonctionne" Le constat d'échec est effectué, il reste à changer les choses !
  10. Exact, les cars " Macron" ne sont pas responsables de tous les maux du chemin de fer, à eux seuls. ils font partie d'un ensemble de mesures destinées à casser le train et favoriser la route : - suppression de RFF - remplacement et renvoi de Cuvilier qui a près avoir été contre l'écotaxe, c'était rangé tardivement aux conclusions de la commission parlementaire (présidée par un socialiste) qui préconisait le maintien de l'écotaxe, avec aménagements - suppression des trains de nuit - farce du prétendu deshuntage des 73500 - casse de l'outil de travail avec le déferrement de VUTR - suppression de l'écotaxe et j'avance en terrain miné, mais certains économistes affirment qu'en alignant les conditions de travail des EF privées sur celles de la SNCF, on accomplit, certes une grande œuvre sociale, mais on diminue évidemment la productivité du rail privé face à la route. Sans aller contre cet alignement, il aurait fallu l'imposer également à la concurrence routière, ce qui n'a évidemment pas été fait. Toutes ces mesures sont trop ciblées et trop efficaces, pour n'être que des décisions prises par des dirigeants à coté de leurs pompes, cela ressemble trop à la mise en œuvre d'un plan sournois et intelligent de casse du chemin de fer...
  11. On ne parle pas de "loi Bussereau", mais de "directive Bussereau", donc une décision administrative, sans débat parlementaire...
  12. Le problème du financement est très secondaire face au principal problème qui est que les décisions doivent viser le long terme, alors que les hommes politiques sont dans : le court terme, l'instantané, le spectaculaire. Par exemple, pour répondre à l'émotion suscitée par un accident à un PN, on prend une décision (Bussereau) qui va provoquer la fermeture (ou la non ouverture de multiples lignes) : décision pour répondre à un problème à court terme, très pénalisante sur le long terme et produisant l'effet inverse...
  13. Sémaphore de block manuel ou de BAPR, avec avertissement présentable (il manque la plaque de cantonnement et l'oeilleton) C'est où ?
  14. Un OFP, c'est-à-dire un opérateur de proximité, qui se bornerait à faire de la desserte de proximité, cela n'existe pas pour la bonne raison que les recettes, très faibles ne permettent pas de couvrir des coûts d'exploitation, très élevés. Ce qu'on appelle improprement OFP, se sont donc des mini entreprises ferroviaires, qui font également de longues distances ; De même qu'un routier avec seulement deux salariés peut effectuer Paris Marseille, tout comme une grande entreprise. Pour en revenir à Pithiviers, évidemment que cela pourrait intéresser un OFP d'effectuer une desserte origine Pithiviers et destination vers l'est, en passant par Méréville et par Étampes plutôt que par Orléans, avec le détour que cela implique. Le problème se situe plutôt du côté de RFF qui ne souhaite pas engager de frais pour rénover une section utilisée par quelques trains seulement... Enfin ainsi que le souligne Fabr, nous sommes actuellement en période de défaisance ferroviaire, de casse systématique du réseau, donc le moment est particulièrement mal choisi. Comme préalable à ce genre de projet, il faudra déjà identifier les auteurs et les commanditaires de la casse du réseau, trouver leur mobile, les mettre hors d'état de nuire et leur demander des comptes pour ce sabotage de grande ampleur.
  15. je vous avoue que voir invité à cette inauguration Hollande (*), le mauvais élève de la classe en matière ferroviaire, le voyou, celui qui casse le réseau, alors que ses petits copains européens améliorent eux leur réseau, laissent une impression de malaise. C'est un peu comme voir un incendiaire, invité à l'inauguration de la nouvelle caserne de pompiers. (*) Je sais, en privé il parait que c'est un brave type, il n'empêche que c'est sous son autorité et sous sa responsabilité, que ses ministres cassent la SNCF en particulier et le rail privé et public, en général...
  16. La réponse est dans le profil, La Ferté Macé est la version ferroviaire de la route de montagne en lacets et épingles à cheveux...
  17. Mak

    Actu RATP

    Personnellement, je n'ai jamais eu de problèmes. Il faut juste rester dans la limite des 90'. tu prends plusieurs bus ou trams en banlieue est ou nord, tu traverse Paris en train ou voiture et de l'autre coté, ça fonctionne toujours (à condition de ne pas dépasser le temps ). J'ai même pris un bus pour aller à la Ferté Sous Jouarre et le ticket fonctionnait toujours à Paris 66 Km plus loin !
  18. Mak

    Actu RATP

    Je l'ai pourtant fait plusieurs fois : bus 80 jusqu'à St Lazare, train et à La Défense on peut prendre le T2 et prendre le 171 à pont de Sèvres ...
  19. Tout à fait, c'est d'ailleurs ce que j'ai répondu 20' après que tu ais posté cette photo...
  20. On a tous en mémoire ces camions américains avec une dizaine de plaques d'immatriculations différentes, correspondant aux états où ils étaient autorisés de rouler. Hélas, ça semble faire partie du passé et maintenant ils n'ont plus qu'une seule plaque...
  21. Le but d'une entreprise commerciale, c'est de produire et de vendre. Pas de créer des emplois (*) ! C'est une loi fondamentale de l'économie et on ne peut pas y déroger -des petits malins ont essayé d'y déroger et celà c'est toujours terminé par une catastrophe : les coûts de l'entreprise augmentent et elle finit par faire faillite (*)Du moins directement Mais en réalité des emplois sont créés : - Dans l'entreprise, car même si l'objectif est d'obtenir le plus de production avec le moins de monde possible, cet objectif n'est pas atteignable, sans un minimum de salariés - Ailleurs :par exemple emplois dans le secteur du tourisme ou de la restauration, induits par l'implantation d'une entreprise de transports...
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.