Laroche

Mais vous etes formidables messieurs les cheminots, il n'y a que le TGV qui vous intéresse et finalement la médiocrité du reste ne vous dérange pas beaucoup. Alors il ne faut pas pleurer que la majorité de vos concitoyens se moquent de l'avenir de votre entreprise et de ses employés.

Merci pour l'explication. Cela pose des questions sur les controles réalisés lors de la mise en place de l'ERTMS. Mais attendons le rapport du BEA TT.

Il y avait donc une LTV non prise en compte sur le terrain, ni sur la doc du mécano ?

Ça fonctionne pour les TGV, mais pour le trafic local, nous avons été fidèles à notre réputation, on est proche du zéro pointé.

Moi ce qui m'interpelle c'est la limitation à 100 sur LGV ! C'était quoi une LTV ? Et si je comprends bien, c'est un problème de non mise en place de cette limitation , ou de non transmission sol / train, et les documents de référence (Sirus ?) n'étaient pas à jour ?, ou non connus du mécano ? Au-delà de la guéguerre public / privé (sans intérêt), je serais intéressé pour connaitre le déroulement de cet incident et de voir le REX

Admettons, donc, selon toi, c'est à l'Etat de payer et comme tu ne l'ignore pas, l'Etat c'est toi et moi. Et le serpent se mord la queue et ça fait mal. Mais bon il sembel que les français n'ont toujours pas compris qu'au final la facture leur est toujours présentée et acquitée; meme dans la douleur.

Ou peut etre ce qui ne plait pas dans d'autres OS !

L'incompétence est du coté de nos décideurs, qui pour faire plaisir au plus grand nombre, continuent à favoriser le mode individuel. Les cheminots français font avec les installations à leur disposition et hors TGV, on est plutot resté à un réseau digne du 19 éme siècle, mais on a des sous-marins, un porte-avion et la dissuasion nucléaire. Mais tout ça, meme si cela donne du travail, n'aide pas pour les transports du quotidien

Que du bon sens.

Cela n'empêche, sur les deux derniers exemples (Delle - Belfort et Leman Express), les Suisses font le boulot et le font bien, si de notre côté, c'est le règne de l'incompétence (desserte de Belfort et non mise à niveau des lignes françaises du Leman Express) c'est bien notre problème et pas celui de nos amis. Et si nous ne sommes pas capables de nous mettre à niveau, eh bien la partie Suisse s'arrêtera à Bellegarde et on continuera du côté français à faire la queue dans nos petites bagnoles, et le week-end on ira gueuler sur les ronds-points, contre le prix de l’essence.

Zone de recouvrement, comme le montre fort bien le shéma de ton post

Je ne pense pas que la Suisse échappe totalement à la connerie, mais il faut bien avouer que dans le domaine, on est dans la catégorie "champions du monde", et pour une fois que l'on cotoye les meilleurs, on ne va pas bouder notre plaisir

Dan un monde idéal (à venir), il devrait etre au boulot, Tiens il y a des postes AC non grévistes en Beauce à pourvoir, ou chauffeurs PL. Encore un privilégiè planqué derrière son ordinateur

Et personne pour réclamer la fermeture de la ligne ? Bizarre ?

Donne ton salaire et une description de ton poste actuel et tu sera vite fixé

Bien sûr, mais il n'y a pas que ça qui change dans la maison, et j'ai bien peur que les changements ne se limitent pas à l'apparition de nouvelles tètes au sommet de la pyramide. Mais c'est peut être mon cote pessimiste qui prend le dessus, mais quand on commence à évoquer la vente d'activités du groupe (certainement hors ferroviaire) cela ne présage rien de bon.

A ce niveau ce n'est plus de l'espoir, mais de l'aveuglement. On est le 13 janvier, un conflit est en cours et le grand ménage commence. Il y a enfin un domaine où la SA SNCF n'est pas en retard Bref avis de gros temps en cours

Il essaye de mettre sur pause jusqu'à ..... avril 2020, aprés les municipales. Bref on continue à jouer la montre et le pourissement

Oui, on part en HS, mais c'est bien le paradoxe, l'Etat n'est pas reconnu comme un bon gestinnaire, mais personne ne veut quitter son giron protecteur. Bref le beurre, l'argent du beurre et pourquoi pas la crémière, mais uniquement si elle est fortunée et ne dépense rien

Je parlais de la relation Bordeaux Nantes, qui, sauf erreur de ma part, n'est pas dans le giron du TER, mais une ligne TET sous controle de l'Etat

Ah bon SNCF gagne de l'argent sur ce type de relation ! Et meme si c'est vrai, je ne pense pas que des boites privées se contentent de profit à la marge, et pour arriver au sacro-saint objectif à 2 chiffres (10-15%) j'ai bien peur que le "un peu moins de charges de personnel" ne suffise pas. Mais bon ce n'est que mon avis. Mais toutes les boites ont des dettes et des écheances de remboursement. Quand tu n'as pas l'Etat derriére toi, tu finances comment tes besoins d'investissement ?

Je n'interprete rien, la concurrence c'est de l'open access (Italie avec Italo ou Allemagne avec Flixtrain). Pour les services TER ou lignes d'équilibre du territoire, ce sera de la délègation de service public, donc cela ne changera rien pour l'usager sauf le nom de l'exploitant. Et dans le cas qui nous interesse, ce n'est pas avec des possibilités de croissement tous les 40 km et une vitesse de 120 km/h que l'on va faire de Bordeaux - Nantes un itinéraire performant. Et il faudrait etre suicidaire pour venir faire ses premières armes sur ce type de relation.

Non pas de doubles payes, mais un cumul emploi / retraite tout à fait légal

Abus de langage, cette ligne ne sera pas ouverte à la concurrence, mais simplement l'exploitation déléguée à un opérateur via appel d'offre. Ce n'est pas tout à fait la même chose. Et niveau service, pas besoin d'entretenir le suspense, ce sera ce que veut l'Etat et le gagnant sera le soi-disant. Pas de miracle à attendre

Ce n'est, à mon humble avis, pas tout à fait le bon exemple. Sur les lignes à potentiel, les compagnies aériennes mettent en lignes des modules plus petite et préferent l'augmentation des fréquences pour justement satisfaire le plus grand nombre. Egalement une évolution vers des lignes fines mais deservies de point à point pour éviter les transferts par les hubs. Donc un monde totalement à l'opposé du ferroviaire français, où prédomine toujours le sentiment que l'usager doit s'adapter à ce que l'on veut bien lui proposer.