
bruno
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Bonjour. La semaine dernière fut chargée niveau rapatriement. Le premier rapatriement entre Libreville et St Jean d'Angely s'est bien passé. Il s'agissait d'un ingénieur forestier de 50 ans qui s'est pris une palette de bois, tombée d'un chariot élévateur sur le crane. Il s'en tire bien, car l'accident aurait pu lui être fatal. Voyage aller et retour en classe affaire. Le patient à eu besoin d'un peu de morphine pendant le vol, rapport à ses fractures de vertèbres. Correspondance à CDG pour aller sur Bordeaux et transfert en taxi sur St Jean d'Angely où le patient est déposé vers les midi. Quant à moi retour sur Bordeaux afin d'attraper un vol vers Orly. Retour chez moi mercredi en fin d'après midi. Jeudi décollage de CDG à 13H20 avec Air France pour Copenhague. Je me rend à mon hôtel et je passe voir le patient à l'hôpital situé à proximité. Il s'agit d'un touriste Japonnais de 66 ans qui à présenté une pneumopathie (infection des poumons) importante et qui est hospitalisé depuis le 28 juin. Sa pathologie est en voie de guérison mais il a encore besoin d'oxygène et est essoufflé au moindre effort. Prise en charge du patient le jeudi matin à 7H00 et transfert en ambulance vers l'aéroport de Copenhague. Décollage à 9H55 pour Roissy et correspondance pour prendre le vol de 13H45 pour Osaka. 11H30 de vol en B777 et arrivée vers 8H30 samedi matin. Vol sans problème particulier pour le patient qui est accompagné de sa femme. Après avoir déposé le patient à l'hôpital, l'ambulance me dépose dans un des hôtel de l'aéroport. Redécollage d'Osaka dimanche à 11H00 et arrivée à Paris vers 16H30. Je suis de retour à mon domicile vers 19H00. Fin du périple. Prochain rapatriement, après les vacances, fin aout. Sinon, activité soutenue en ce moment, niveau rapatriement; 2 des mes collègues assurent pour l'un un rapatriement entre l'Australie et Montréal et un autre entre Alicante et Bruxelles en avion de ligne. Le taulier cherche un toubib pour un avion sanitaire demain. Je pense qu'il va s'y coller. On pensaient qu'avec la crise et les attentats, il y aurait eu une baisse d'activité. En fait le volume est stable par rapport aux années précédentes avec une évolution quant aux zones géographiques; un peu moins de Belges, un effondrement au départ du Magrebh et de la Turquie. Par contre une augmentation des patients asiatiques et Nord Américains. Bruno.
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Bonsoir ADC. Entre les gardes et les rapatriements. Je ne suis pas un gros dormeur. Même en vacances je dors rarement plus de 6H00 par nuit. En ce qui concerne les gardes, on est plusieurs médecins à être de garde (entre 2 et 4 selon les hôpitaux), donc on se "partage" la nuit. Il y à parfois des nuits agitées où tout le monde est sur le pont toute la nuit, mais cela est somme toute assez rare. Mais il est vrai que certains sont plus "poissard" que d'autres! Bruno.
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Bonsoir. C'est bon j'ai mon visa. J'ai déposé mon passeport ce matin à l'ambassade du Gabon dans le seizième arrondissement et je l'ai récupéré cet après midi avec le visa. J'ai pris le matériel médical afin de partir directement demain matin pour Roissy. Décollage demain mardi à 10H40 de CDG avec Air France pour Libreville, où l'arrivée est prévu à 16h25. Je récupère le patient à l'hôpital et le redécollage est prévu mardi soir à 22H50. Arrivée à CDG mercredi matin à 6H50 et correspondance pour Bordeaux à 8H45 où l'arrivée est prévu à 10H00. Ensuite transfert en ambulance vers St Jean d'Angely. L'ambulance me redéposera à l'aéroport de Bordeaux afin de reprendre un vol pour Paris. Retour prévu en fin d'après midi mercredi. Et encore une mission de prévu pour jeudi. Nos opérations sont entrain d'organiser ce rapatriement, donc cela n'est pas sur à 100%. Il s'agit de ramener un Japonnais atteint d'une pneumopathie entre Copenhague et Osaka. A priori départ jeudi et retour dimanche. Je vous donne des nouvelles dès que possible. Bruno.
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Bonsoir. Je commence une semaine d'astreinte. Déjà une mission de prévue pour mardi. Il s'agit de prendre en charge un patient français travaillant au Gabon et ayant été victime d'un accident du travail. Il présente un traumatisme crânien avec des fractures de vertèbres. Départ mardi pour Libreville et retour prévu dans la foulée avec le patient sans découcher. Le patient habite en Charente Maritime et il faut le ramener à St Jean d'Angely. A priori pour le retour transit par CDG et Bordeaux avec un transfert terminal en ambulance. Retour prévu mercredi soir. Je vous en dirais plus demain car je dois passer dans nos locaux afin d'effectuer les formalités d'obtention du visa. Bruno.
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La tarification IDF - Sujet unique
un sujet a répondu à bruno dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Oui absolument, j'ai eu une mésaventure il y à quelques mois avec un pass hebdomadaire 4-5 zones. Voulant me rendre de Dourdan à Paris un dimanche matin, l'agent au guichet en gare de Dourdan m'a affirmé que c'était dézoné. Je n'ai jamais pu passer les CAB de sortie en gare d'Austerlitz. Après moult palabres avec l'agent à Austerlitz, j'ai pu passer les CAB et prendre le métro en utilisant un ticket T. Bruno. -
Bonjour Fabrice. Oui, en simplifiant. En gros, en vulgarisant et pour faire simple, cette technique lourde et compliquée à mettre en place et en oeuvre et consommatrice en temps et en personnel, permet de suppléer à la fois la fonction cardiaque, mais aussi pulmonaire. En clair, elle assure un rôle de pompe, afin de fournir du débit cardiaque, mais aussi permet d'éliminer le C02 du sang et de l'oxygéner. Bruno.
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La tarification IDF - Sujet unique
un sujet a répondu à bruno dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Je ne comprend pas alors. Pourquoi le gouvernement Valls met la main au portefeuille par ces temps de disette budgétaire, pour boucler cette affaire du tarif unique, si tout à été budgété, fléché et financé par l'équipe Huchon? Que je sache le gouvernement ne verse rien au Haut de France, à la Grande Aquitaine ou au Grand Est? Et le problème se reposera malheureusement l'année prochaine. Bruno. PS: on peut ne pas être d'accord et imaginer des coups tordus de la part des politiques (tout bord confondu, je précise).). -
Tu m'a fait peur. Je croyais que c'était la photo de BUDD, un célèbre TGViste du forum!!! Bruno.
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Bonjour. Les nouvelles de la patiente ne sont malheureusement pas très bonnes. Elle est en choc cardiogénique suite à son infarctus et à été mise sous ECMO (oxygénation par membranes extracorporelles). C'est une technique lourde et compliquée qui permet de suppléer l'inefficacité cardiaque. Elle à été transférée à la Pitié et est en attente d'une transplantation cardiaque. Bruno.
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La tarification IDF - Sujet unique
un sujet a répondu à bruno dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Oui. Absolument. Pas mieux Arnaud. Et n'oublions pas (mais il est vrai que c'est n'est qu'un cas purement personnel), que sur un aller retour Lieusaint - Paris, j'ai pris une quinzaine de minutes de trajet en plus sous les 10 ans de "règnes" de Huchon et autres Serne. Laissons encore un peu de temps à la nouvelle équipe en place avant de porter des jugements et poncifs définitifs. Bah non, justement, Michael, cette mesure n'a malheureusement pas été budgétée et financée par l'ancienne équipe, d'où cette aide de l'état et cette augmentation. Bruno. -
Visite d'aptitude sécurité et anxiolytiques
bruno a répondu à CHANGEMENT RAIL situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Bonjour. En complément de la réponse du collègue psy lavallois, effectivement, le Xanax n'a pas d'effet sur la vigilance du moins aux doses thérapeutiques. Les Benzodiazépines sont dosables dans le sang, analyse que l'on pratique de manière courante aux urgences, en particulier en cas de TS avec des produits dont on ignore l'origine. De plus, cela n'apparait pas dans les "toxiques" recherchés d'après Roy 62 et ADC01 lors de la visite de médecine de travail. Au vue de ces éléments, je n'ai pas trop d'inquiétude, mais je ne suis pas au fait des arcanes et des subtilités de la médecine du travail SNCF. Bruno. -
Oui absolument. Tu m'a devancé. Ca sent le SPV à plein nez. Les DSA sont très simples d'utilisation. Il n'y a qu'a suivre les instructions. Pour le massage cardiaque, même mal fait, cela n'a jamais tuer personne. Par contre ne rien faire tue. Bruno.
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Bonjour. Je pensais que le congé de fin de semaine allait être calme et que j'allais pouvoir le passer en famille. Samedi après midi, j'étais tranquillement entrain de parcourir ce forum, lorsqu'un coup de fil du taulier me sorti de ma torpeur: évacuation sanitaire urgente pour Djibouti; départ dès que possible et retour prévu dimanche soir. Je saut de ma voiture, direction Bagnolet où l'infirmier et le taulier ont déjà préparé tout le matériel. Il s'agit d'un cas gravissime. C'est une femme de 34 ans qui à suivie son militaire de mari à Djibouti. Elle présente un syndrome de Marfan. Pour vous la faire simple c'est une maladie à connotation génétique entrainant une hyper élasticité des tissus mous et en particulier des vaisseaux. Ce sont des sujets qui on un morphotype assez particulier: ils sont essentiellement grand et maigre. Cette patiente à déjà fait une dissection aortique (effraction de sang entre les parois de l'aorte qui ne tient plus alors, que par une mince paroi) en 2011, compliquée d'un infarctus. C'est une mission qui nous est sous traitée par IMA (inter mutuelle assistance), qui est une boite d'assistance regroupant bon nombre d'assurances et de mutuelles françaises et qui est basée à Niort. Elle à présentée une douleur thoracique dans la nuit de vendredi à samedi et à consultée aux urgences de l'hôpital militaire de Djibouti. Le résultat ne s'est pas fait attendre après un scanner thoracique, un bilan biologique et un électrocardiogramme: début de dissection de la crosse aortique (le tout début de l'aorte à la sortie du coeur) avec un infarctus. La seule solution thérapeutique est une chirurgie cardiaque à haut risque, et qui ne peut être faite localement à Djibouti. La seule solution est de la ramener dans un centre de chirurgie cardiothoracique en métropole afin qu'elle y soit opérée, en sachant que si l'aorte se rompe pendant le rapatriement, on ne pourra rien faire pendant le vol. Départ en taxi pour Le Bourget avec plusieurs dizaines de kilos de matériel (dont le laboratoire portable, l'échographe et la pantalon anti G). Le routing est un peu particulier, car on ne peut se permette un repos pilote à Djibouti, au vue de la gravité et de l'urgence de la situation. Donc décollage samedi à 17H30 du Bourget avec le fameux Piaggio d'Oyonnair. Un stop à Héraklion en Crête pour faire le plein et arrivée au Caire vers 1H00 du matin. Au Caire changement d'avion; on prend un avion à réaction de type Citation (Sovereign) égyptien. Décollage après transvasement du matériel et arrivée à Djibouti au petit matin vers les 7H00, dimanche. "Livraison" de la patiente sur le tarmac par l'équipe médical de l'hôpital militaire. Il fait déjà 38 degrés. Installation de la patiente dans l'avion. Son état stable. Il faut absolument maintenir sa tension entre 9 et 10 afin de ne pas favoriser une rupture de l'aorte. On calmera la douleur avec de la Morphine. Cette pathologie est une véritable bombe à retardement qui peut "péter" à tout moment. Comme je l'ai déjà dis, elle à 34 ans et est mère d'une petite fille de 6 ans. Son mari est officier dans l'armée de l'air et est responsable de toute la logistique de la base vie (installation et intendance alimentaire). Ils sont à Djibouti depuis 2 ans environ, et devaient rentrer ce lundi en métropole car il devait prendre une nouvelle affectation à la base aérienne d'Orléans. Redécollage de Djibouti et de nouveau escale au Caire pour faire le plein et changer de pilotes. On se posera vers 17H00 au Bourget. Transfert de la patiente dans l'ambulance juste avant le début d'une grosse averse et direction l'hôpital privé de Massy sous escorte motorisée de la police nationale. On déposera la patiente en réanimation sans encombre, fort heureusement. On a vraiment serré les fesses pendant cette mission. Si j'avais pris quelques olives, j'aurais pu offrir un litre d'huile à bon nombre de membres du forum. La patiente à été opéré dans la nuit. Quasiment 10H00 d'intervention. Elle est pour l'instant stable, même s'il faut encore se laisser 48 à 72H00, avant de pouvoir être totalement rassuré. Retour chez moi hier à 21H00. Prochain rapatriement fin juin, début juillet. Bruno.
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Oui, absolument, mais je n'ai pas envie de m'attirer les foudres d'un certain toubib, moustachu et pratiquant la moto. A part ça, je rentre d'un rapatriement en avion sanitaire entre Djibouti et Paris. Je vous compterais ce périple demain sur le fil dédié. Bruno qui va se coucher avant une garde aux urgences demain.
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Bonjour. Oui tu as raison. Même formé, c'est le genre de situation auquel on est rarement confronté. Et on ne pratique bien que ce que l'on fait souvent. Bruno. Bonjour. Tant mieux. Dans un fil, il y à quelques mois où je comptais une intervention que j'avais faite en gare de Chartres, et où j'avais été surpris par la non connaissance des bases élémentaires du secourisme (prise de pouls et de la respiration, alerte et mise en PLS) des différents intervenants (ADC, SUGE, ASCT et personnel de l'escale) j'avais cru comprendre que ce genre de formation bien que fréquemment demandé par le personnel était souvent voir systématiquement refusé par vos DPX ou autres responsables, car par en rapport direct avec votre métier, ce qui est un comble pour du personnel en contact avec le public. Mais peut être ai je mal compris et que ma mémoire me joue un mauvais tour! Bruno.
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Dans la plupart des cas, il faut que le patient soit stabilisé. Il y a rarement urgence absolue à rapatrier un patient, donc on a le temps d'organiser les choses. Dans ce cas précis, on à géré ce dossier depuis 3 semaines environ. Le monde de l'assistance et de l'assurance est entrain de se mondialiser et de se globaliser, comme pas mal de secteur de l'économie. Pas sur que cela soit un bonne chose, mais c'est ainsi. Notre taulier, à ouvert un plateau à Shangai en Chine pour capter la clientèle chinoise qui voyage de plus en plus et un plateau à Marrakech pour gérer les dossiers africains, pour être plus réactif et au plus près du client si j'ose dire. Bruno.
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Alors là, chapeau bas. Bravo et félicitations à vous tous, héros de la vie ordinaire et quotidienne. Si, les bases du secourisme et du prompt secours étaient enseignés de manière systématique dès l"école primaire et dans les entreprises (dont le leader mondial de la mobilité par exemple), on augmenterait de manière significative le taux de survie et de récupération des arrêts cardiaques. Dans la plupart des cas, il n'y a malheureusement aucun geste effectué par les premiers témoins et intervenants dans ce genre de situation! A titre indicatif, sait tu quel est le SMUR qui est intervenu? Petit aparté quelqu'un sait si des relèves sont prévus lors de ce genre de situation ou d'accident grave de voyageur, comme l'on dit, a la RATP, à l'instar de ce qui se passe à la SNCF? Encore une fois, milles fois bravo. Tu as du trouver le temps long, sans matériel médical pour débuter une réanimation médicale? Bruno.
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Bonsoir Roukmoute. En fait notre société est prestataire en rapatriement et en assistance. Nous avons comme principal client une des principale société d'assurance Belge, ainsi que quelques assureurs Américains et un assureur Japonnais, qui nous sous traitent les dossiers médicaux un peu complexes de leur clients en Europe. On travaillent aussi en sous traitance pour AXA assistance pour leur cas les plus lourds, ainsi que pour quelques compagnies pétrolières et l'armement maritime MSC. Parfois quelques particuliers ou ambassade font appel à nos services pour leur ressortissant. Donc pour nous, un flux essentiellement tourné vers la Belgique, puis viennent ensuite le Japon et les USA. Rarement des Français. Pareillement, j'ai parfois dans mes hôpitaux respectifs des patients étrangers a rapatrier, et bien ce sont la plupart du temps des équipes étrangères qui les prennent en charge. Bruno.
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Bonjour à toutes et à tous. Je suis rentré hier soir du Japon. Tout à commencé pour moi lundi avec un RDV à 10h00 à notre base opérationnelle de Bagnolet. Préparation du matériel avec l'infirmier et départ en taxi pour Roissy terminal 2G. Décollage avec plus d'une heure de retard (initiallement prévu à 13H15) avec Hop pour Hanovre. Puis transfert en taxi vers Goslar à 1H00 de route environ. C'est une petite ville sympathique du nord de l'Allemagne au pied d'un immense domaine forestier prisé par de nombreux randonneurs. On dépose notre matériel à l'hôtel, puis on passe voir le patient à l'hôpital qui est situé à quelques centaines de mètres de nôtre hôtel. Le patient, un touriste japonnais de 71 ans est hospitalisé en réanimation. Il à présenté à la mi mai une violente douleur abdominale qui l'on amené à consulté aux urgences. Le diagnostic à été rapidement posé: péritonite sur une occlusion ayant entrainé une perforation du duodénum. En post opératoire, il a fait un choc septique ayant nécessité la mise dans un coma artificiel. Son état est maintenant stabilisé et le rapatriement peut être maintenant envisagé sans gros risque pour le patient. Il est perfusé et est porteur d'une sonde urinaire et d'une sonde gastrique qui ramène presque 3 litres de suc gastrique, qu'il faut compenser en perfusion pour éviter la déshydratation et une chute de tension. On est reçu par le chef de service qui est francophone, ce qui facilite grandement les transmissions médicales. Ensuite bon petit repas au restaurant de l'hôtel et une bonne nuit de sommeil. Prise en charge du patient mardi mardi matin vers 7H00 et transfert en ambulance vers l'aéroport de Francfort qui est atteint après 3H00 de route. Installation du malade dans la cellule de réanimation qui est complètement isolé en plein milieu de la classe économique. Décollage à 13h30 avec un B747 de la Lufthansa. Un peu plus de 11H00 de vol plus tard, on se pose à Osaka. Comme d'habitude, il a fallut gérer la fatigue pendant les 20H00 de prise en charge du patient. On alternera les phases de repos à 3, avec l'infirmier allemand. On aura encore 2 heures de route en ambulance, entre l'aéroport d'Osaka et la ville de Takasago, où l'on dépose le patient à l'hôpital, mercredi matin vers 10H00 (heure locale). Le rapatriement s'est bien passé, sans problème particulier. Ensuite de nouveau 2 heures de route et l'ambulance nous dépose au confortable hôtel Nikko du centre d'Osaka, pour notre découcher. Redécollage jeudi matin d'Osaka à 11H00 en B777 d'Air France en classe affaire. Arrivée a CDG vers 16H30 et retour à mon domicile hier vers 20H00. Voila, fin du périple. Reprise de mon activité hospitalière lundi avant de nouveau rapatriement fin juin, début juillet. Bon congé de fin de semaine à tous. Bruno.
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Bonjour. Nouvelle semaine d'astreinte à partir de dimanche et déjà un rapatriement de programmé pour lundi. Il s'agit de prendre en charge un japonnais d'une cinquantaine d'année qui à présenté une occlusion intestinale qui à nécessité une intervention chirurgicale. Il est à Hanovre dans le nord de l'Allemagne, et il faut le ramener à Osaka au Japon. Voici le routing; demain garde SMUR à Chartres. Dimanche, repos en famille. Départ lundi après midi avec un infirmier en avion de ligne pour Amsterdam. Transfert et découcher lundi à Hanovre. Prise en charge du patient mardi matin et transfert en ambulance sur Francfort. Pour le vol pour le Japon, on utilisera la cellule de réanimation (PTC) de la Lufthansa dont je vous avais parlé au mois d'avril lors d'un précédent rapatriement entre Bâle et Tokyo. Découcher au Japon et retour prévu sur Paris, jeudi dans la journée. Voilà, je vous donnerais plus d'infos, au fur et à mesure du déroulé de la mission. Bon congé de fin de semaine à tous. Bruno.
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Ah d'accord. Je pensais qu'il y avait une contribution pour ADP, au titre de l'utilisation du domaine aéroportuaire pour les gares. Autant pour moi. Pour les taxes d'aéroports, effectivement, je m'en suis aperçu, en prenant des billets "gratuits" avec mes points Air France. Cela se monte à plusieurs dizaines d'Euros, sjmsb! Bruno.
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OK, si je comprend bien; La déserte des aéroports est peu subventionnée par le STIF. ADP fait payer une taxe sur le prix du billet. Sur un billet Paris-CDG à 10 euros, à combien se monte la taxe pour ADP? Je pense qu'il en est de même pour la déserte d'Orly par Orly-Val. Est ce que les autres modes de transport en commun sont aussi taxés (tram et bus)? Pour les porteur d'un pass-navigo, CDG est accessible. ADP taxe t'elle aussi le STIF au prorata du nombre de validation? D'une manière générale comment se fait la répartition des "bénéfices" entre ADP, SNCF, RATP et le STIF? En tous les cas merci à vous pour ces précisions. Bruno.
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Bonsoir. Je n'ai pas compris ce que vous vouliez dire. Les tarifs vers les aéroports sont trop cher? Bruno.
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Bonjour. Petite question. Quand je prend un billet à Corbeil pour Paris, puis je "légalement" passer, indifférement, par la C ou la D en changeant à Juvisy? Merci et bon dimanche. Bruno.
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Bonjour à tous. Je vous compte cette fin de semaine riche en aléas qui m'ont emmené à Montpellier, au Costa Rica et Londres avant retour chez moi dimanche soir. Tout commence mercredi, avec un dernier contact médical avec le médecin du service dans lequel est hospitalisée la touriste Belge de 83 ans. Il s'avère que son principal problème est une fatigue extrême; qui l'empêche de se mouvoir, de tenir debout et même assise. Le rapatriement assis en classe affaire est donc compromis. L'obtention d'une civière ne se fera pas avant quelques jours et un avion sanitaire ne se justifie pas au regard de la pathologie de la patiente. Se sera donc un rapatriement par voie terrestre en ambulance entre Montpellier et Bruxelles. Donc départ pour moi de Roissy au vol d'Air France de 21H10, mercredi, pour Montpellier. Découcher et prise en charge de la patiente et de son mari jeudi matin à 8H00. transfert en ambulance et après presque 11H00 de route, je dépose la patiente à l'hôpital St Luc de Bruxelles. Pas de problème particulier du point de vue médical, mais un voyage somme toute éprouvant et fatiguant pour la patiente et son mari. Découcher pour moi à l'hôtel Ibis de la gare de Bruxelles midi après un petit diner. Je ne verrais pas comme parfois les roulants de Thalys qui prennent aussi leur RHR dans cet hôtel. Mais peut être qu'avec les nouveaux roulements, n'y à t'il plus de RHR? Le retour sur Paris était prévu pour moi en Thalys vendredi matin. C'était sans compter sur un appel de nos opérations à 1H00 du matin pour me demander si j'étais partant pour un petit détour par San José au Costa Rica, avant mon retour sur Paris. Réponse positive de ma part. Il s'agit d'aller chercher un jeune Niçois de 25 ans qui à fait une mauvaise chute sur le dos d'une cascade. il présente une fracture d'une vertèbre dorsale, heureusement sans atteinte de la moelle épinière et donc sans paralysie. Il y à une indication opératoire, mais la famille et le patient souhaite une intervention sur Nice, ce qui est tout à fait compréhensible. Le routing est un peu disons, "exotique". Départ pour moi, de Bruxelles, après une courte nuit vendredi matin, au vol de 7H55 pour Madrid avec Ibéria. A noter aucun stigmate de l'attentat, mis à part des militaires et des policiers en nombre. Le passage aux filtres de police a été rapide et fluide. Arrivée à Madrid, changement d'avion et vol transatlantique vers San José au Costa Rica, en A340-600, toujours avec Ibéria. Vol à moitié plein ou à moitié vide, comme on voudra! Arrivée après 11H00 de vol environ et découcher à l'hôtel Sheraton de San José. Prise en charge du patient samedi midi. Hôpital de bon niveau, aux standards nord Américain. Le patient est immobilisé avec un corset et la douleur est bien jugulée avec des antalgiques. Il peut faire quelques pas. Décollage de San José à 17H25 samedi, pour Londres avec la Britishairways, en classe affaire. Pas de souci particulier pendant ce vol d'environ 11H00. Arrivée à Londres Gatwick vers 10H30 dimanche. Transfert en ambulance vers un petit aéroport d'affaire, dans la campagne Londonienne, dont j'ai oublié le nom. Là je passe la main à mon collègue qui est d'astreinte cette semaine, et qui va continuer jusqu'à Nice avec le patient en Piaggio. Lui dormira à Nice avant de prendre, a Marseille, un patient Belge à ramener à Liège lundi. Quant à moi l'ambulance me ramène à Gatwick où je redécolle à 13H55 vers CDG avec Easyjet. Retour à mon domicile vers 19H00 dimanche et fin du périple. Deux semaines de travail à l'hôpital, avant de nouveaux potentiels rapatriements début juin. Bruno.