zorba

La livrée de l'UEurostar est vraiment réussie et la rame stationnée propre. Bravo!

Un jour c'est un plan. À F. Delorme de montrer son talent pour ne pas laisser son nom à la casse finale du fret ferroviaire public. Après une restructuration bien menée, baisse des effectifs, réduction des frais de matériels, positionnement sur les affaires rentables, il est possible d'obtenir des bons résultats en s'inscrivant dans une démarche vertueuse, au moins au point de vue écologique et climatique. Le ferroviaire, c'est le temps long, l'urgence prend les camions et les autoroutes.

Laissons le temps au temps et comme l'annonce F. Delorme, le "patron" du groupe nouvellement formé "sans perdre pour autant nos valeurs et nos compétences, portées par les hommes et les femmes de l'entreprise. Je ne doute pas qu'avec les présentations début 2025 des nouvelles offres de Hexafret et de Technis séduiront nos clients" ... "pour demeurer l'un des acteurs majeurs du transport terrestre de marchandises respectueux de l'environnement. Rendez vous en 2026 ou 2027 quand le "groupe nouvellement formé" publiera ses premiers résultats.

Rassurant pour les agents et les clients : les nouveaux logos avec du vert et du bleu, la décarbonation et pas de plan social.

SNCF a choisi la prudence pour tourner la page après ce drame. Aux victimes d'apprécier dans leurs douleurs les décisions du tribunal.

Ce plan semble en opposition avec les objectifs de transports décarbonés défendus par la Commission Européenne ou traduit-il des difficultés économiques dans le pays "modèle" de l'Union européenne. Reste à DB Cargo le développement de ses filiales, y compris celle opérant en France.

La production de betteraves à sucre ne se porte pas bien et est grevée par des mesures anti traitements que les écologistes et l'Union européenne imposent aux paysans pour sauver la planète et économiser l'eau en réduisant l'irrigation très consommatrice. D'où des baisses de rendements importantes et des réductions de tonnages à transporter.

Le fournisseur est en retard sur la première commande et l'Etat passe de nouvelles commandes. Logique?

Pour prendre des TGV Inoui entre Paris et Nice pour les vacances d'été, j'attends les offres de Trenitalia, surtout avec des temps de parcours améliorés entre Marseille et Nice où les Inoui se trainent lamentablement après une pause de 15 minutes environ à Marseille St-Charles, des arrêts allongés dans les gares du parcours et des prix envolés, sans doute à cause du Covid et de l'Ukraine.

L'entreprise peut faire ce qu'elle veut en terme de prise en charge des frais de transport sans oublier d'être en règle vis à vis de l'URSSAF et de l'administration fiscale qui peuvent qualifier les montants pris en charge comme des salaires pour verser les cotisations sociales parts patronale et salariale. Du très grand classique lors des contrôles URSSAF.

quand tout le monde s'en fout, le problème est réglé. Sauf que les vrais "privés" se trouvent face à des monopoles publics déguisés et ne peuvent pas offrir des services dans le cadre de la concurrence...

Ah bon! Qui sont les actionnaires privés de cet opérateur privé, et avec quels droits de vote en assemblée générale?

Si cette liaison s'avère rentable, un opérateur privé, éventuellement étranger, va s'en occuper pour rafler la mise sur cette niche très tendance. Tant que ce montage est incertain, c'est un beau projet, très technique pour SNCF, SNCF Voyageurs et SNCF Réseau, avec des charges et peu de profits.

Barnier est très expérimenté pour bricoler des affaires publiques sans respecter le résultat des urnes, - en France en 2005 en négociant entre députés et sénateurs un vote au Congrès pour effacer le NON du peuple français au référendum du Traité Constitutionnel; - en Europe en bricolant un accord avec le Royaume-Uni pour faire payer au peuple anglais son votre majoritaire pour le Brexit. Macron a choisi un homme d'expérience fidèle à l'Européisme, tout-à-fait conforme au résultat des élections européennes de juin 2024. De l'art démocratique dans une démo-crature comme disent en souriant les diplomates étrangers.

En période de crise budgétaire et de menace de mise sous tutelle de la Commission européenne, l'Etat va regarder plus attentivement la situation des entreprises et des services qu'il contrôle. Financer des activités rentables est une priorité et dans le cadre du réseau ferré, il est prudent de réduire d'abord les dépenses non couvertes par des recettes d'exploitation. Pour ce qui concerne les sucreries de Pithiviers, la réalité budgétaire doit s'imposer, aux entreprises ferroviaires de payer les charges d'entretien du réseau ferré et de facturer prestations au prix réel et tout ira bien. Après, les sucreries comme les coopératives agricoles et les grosses exploitations agricoles, ont toujours développé l'art de se plaindre pour obtenir de l'Etat des aides qui ne respectent pas vraiment les règles libérales de la concurrence non faussée en faisant valoir d'hypothétiques vertus écologiques et environnementales, secteurs où elles excellent.