zorba

Poser "nul" ne rend pas l'argumentation non "nulle".

Les salariés "vendus" d'entreprises en entreprises lors des renouvellements des contrats avec IDF-Mobilités conserveront leurs tenues de travail Bleu-Pâle - IDF-Mobilités, ce qui rassurera les usagers des bus et des trains. Les fonctionnaires de la région Autorité Organisatrice, protégés par leur statut, mesureront la qualité, les performances de la nouvelle organisation. On peut s'attendre à ces créations de postes pour la communication et le suivi des contrats avec tous les sous-traitants, filiales et sous filiales.

Le vote dans l'isoloir ne donne qu'une indication de ce que pense le peuple français. Il ne faut pas oublier que le peuple français avait voté NON à 54,5% en 2005, vote qui n'arrangeait pas les manœuvres des européistes qui ont bien trouvé le moyen d'effacer ce résultat dérangeant pour mener la politique européiste qui'ils défendaient contre le peuple français. Politique qu'ils ont appliquée jusqu'à ce jour sans meilleurs résultats électoraux. Il est prudent de s'attendre, pour tout ce qui concerne la transport ferroviaire, à la continuité des promesses électorales et à des écarts avec ce qui sera promis, quelque soient les résultats électoraux en 2024.

On va bientôt voir des BB22200 d'occasion sur le bon coin, moins chères que les BB22700. Ces machines ne sont pas encore en bout de course et ne vont plus avoir grand chose à tirer dans les activités de SNCF. Une aubaine pour les pays bricoleurs? ou la casse faute de preneurs?

On peut aussi oublier les "réformes" des ministres des gouvernements se disant de gauche et pour la défense des services publics. Revoir les plans Gayssot de développement du fret et les réformes de Borne pour dynamiser et rendre SNCF compétitive. Pendant ce temps là et ça continue, les zones de logistique fleurissent au bord des routes et des autoroutes sans aucune connexion aux voies du Réseau Ferré National.

Oui-Oui!

C'était qui le ministre d'Etat, ministre des Transports qui a fait passer les commandes de BB 27000 en surnombre pour SCNF Fret au moment où les volumes transportés diminuaient fortement? Il est étrangement muet depuis. Il est passé en mode transition écologique!

Une solution : réduire la taille du secteur public et le limiter au régalien pur : police, justice et la Légion d'honneur. Le reste, au marché libre et à la concurrence domestique et internationale.

On peut d'interroger sur l'intérêt pour SNCF d'acheter des locomotives qui sont amorties et entretenues pendant 25 ou 40 ans, alors que la gestion des ces parcs devrait être l'affaire de sociétés spécialisées dans la location, courte, moyenne ou longue durée. C'est de plus en plus le cas dans les entreprises de travaux publics qui louent de plus en plus leurs matériels et sont ainsi débarrassées des problèmes de gestion de parc et de l'entretien des matériels. Avec au passage, un recentrage sur le métier de base : transporter des voyageurs et des marchandises sur des trains.

12,2 M(millions) euros de chiffre d'affaires, combien de bénéfices ou de pertes? Vu le volume d'affaires, les matériels et les effectifs, cette cession ne va pas changer grand chose dans le développement international de SNCF.

Sans rigoler, ni pleurer, il y a eu quand même des concurrents dans le Fret qui ont réussi à prendre des parts de marché à SNCF et qui semblent, avec leurs méthodes et leurs moyens propres, gagner un peu d'argent sur les trains qu'ils tractionnent. Ces expériences peuvent bien se reproduire sur certains secteurs monopolisés par SNCF Voyageurs quand ils seront ouverts à la concurrence libre et non faussée dans l'Union européenne.

Ciotti est en avance sur son temps. Avec son ex compère Muselier, PACA a viré SNCF-Voyageurs des TER Marseille-Nice et il est logique, une fois les profits de retour avec Transdev, de tout basculer au "privé" sur cette liaison et, à partir de cet exemple réussi, de céder des bouts de lignes rentables à des concurrents de SNCF et laisser à SNCF "publique" et aux régions les autres lignes (majoritairement des TER à subventions) où il n'y a pas deux sous à gagner.

Attendons de savoir le montant du chèque que SNCF lui versera pour ne pas le retrouver sans les pattes de ses concurrents en mobilités et transport. À défaut de chèque, il aura des opportunités pour valoriser son expérience en ayant commencé chef de gare et terminé PDG, une vraie promotion cheminote, n'est-ce-pas. Les organisateurs de conférences "haut de gamme" lui permettront de communiquer en toute liberté d'expression dans le cadre de la concurrence libre et non faussée, évidemment.

Par prudence, il va falloir ralentir les trains à cet endroit pour éviter de nouveaux accidents.