zorba

Dans cette affaire, les Mulliez ne touchent pas le fond, mais le "Jack Pot" et se préparent à la grande bataille pour survivre quand les centres commerciaux de périphérie fermeront comme ont fermé les triages ferroviaires. Et casser la verrière banlieue en service depuis une petite dizaine d'années et parfaitement adaptée au flux voyageurs est une décision à prendre dans l'urgence, aussi bien par nos prévisionnistes qui se trompent tout le temps et surestiment les gains que par nos politiques qui ne font que contre le climat, la canicule en cours montrant leur efficacité.

Je pense que les requins du privé et leurs clones au sein du public sont prêts à bondir sur les affaires juteuses, et il n'y a pas besoin du "Big Data" pour isoler les quelques niches juteuses et bien entretenues pour lancer quelques trains fiables qui seront très profitables. Pour les trains subventionnés, il faut s'accommoder des choix des politiques, tous les élus ne sont pas malhonnêtes, certains sont des idéologues, reste que l'état et les collectivités paient généralement rubis sur l'ongle; vu la taille des sommes en jeu, il faut prendre un peu de risque mais à l'arrivée l'affaire sera payante. Le saut à venir risque d'être un saut réservé à une élite, où les riches seront aux commandes par leurs médias, leur publicité et leurs hommes de mains, politiques, corps intermédiaires et associations de défense en tout genre. Ceux qui ne sauteront pas, les plus nombreux, se contenteront des "boulets" du désert français, éventuellement revêtus de gilets jaunes.

La verrière et les accès à la gare de banlieue (RER B et D) étaient plutôt une réussite, les communications RER - Métro 5 et RER - Grandes lignes et Métro 4 simplifiées et finalement commodes. Il était donc urgent de tout casser pour ériger un monstre dont l'utilité sociale est loin d'être démontrée. En tout cas pas vraiment ressentie par les riverains de la Gare du Nord, et plus particulièrement ceux du Faubourg Saint-Denis qui une fois supportées les nuisances de ce chantier de 4 années devront supporter les flux de marchandises et de clients en ayant la vue vers l'ouest obstruée par le bateau Auchan - Cetrus. Tout cela pour installer deux passerelles et quelques ascenseurs et escalators sur les quais grandes lignes...Le Président peut dire que "ça coûte un pognon de dingues..."

Les livraisons se feront par camionnettes en entrant et sortant par la rue du faubourg Saint-Denis déjà complètement saturée et embouteillée de 7 heures du matin à 21 heures entre le Boulevard Magenta et la place de la Chapelle, aucun accès ferroviaire n'étant disponible pour alimenter ce centre commercial. Les livraisons par la "Promenade urbaine" côté Nord de la gare ne seront pas plus faciles et le secteur où la voirie a été sévèrement rétrécie risque d'être bien compliquées, surtout quand le Nouveau Lariboisière sera en service, au même horizon que StationNord. La période des travaux promet d'être animée avec des embouteillages permanents.

10.000 voyageurs : un trains de 10 TGV 2N chargés à bloc.

Par jour? et en moyenne avec quel écart-type?

À entendre les ministres et dirigeants, ils travaillent pour le bien des employés de SNCF qui, après les réformes et restructuration, se portera comme un charme et n'aura plus besoin du soutien de l'Etat, de même les salariés de l'entreprise qui pourront valoriser leurs compétences dans un monde ouvert à la concurrence où les opportunités seront bien plus nombreuses. Seuls ne comprennent pas les irréductibles et quelques archaïques qui ne pèsent plus rien dans la société française, qui très largement approuve et soutient les orientations prises.

Tout bénef pour SNCF Réseau : pas de trains, pas de personnels, la maintenance des voies sous traitée et des loyers mensuels qui tombent cash. Rien à voir avec les problèmes techniques, les syndicats et les grèves, la voie d'avenir. En attendant que Lineas s'empare des emprises nécessaires à son activité pour augmenter ses profits, super bien joué Pépy.

Un des problèmes des trains de nuit, en particulier ceux desservant l'arc Marseille - Vintimille, était l'insécurité croissante qui a fini par effrayer les usagers de moins en moins téméraires pour affronter les bandes organisées qui dévalisaient assez souvent les trains couchettes. La sécurité dans les trains est une affaire du transporteur (SNCF ou autre) et de l'Etat. EN supprimant les trains, les deux entités réglaient le problème sans frais supplémentaires. Bien joué.

SNCF détient encore un bonne part du capital de cette société au statut privé, les salariés n'étant pas au statut SNCF, excepté quelques cadres dirigeants qui restent SNCF et reprendront du service dans la maison mère une fois Keolis larguée pour lui assurer une nouvelle expérience dans la concurrence libre et non faussée...Tout cela est dans le plan stratégique de SNCF.

Elle n'a pas été assez "circulée" et l'oxydation l'a dégradée. Quand on voit tous ces problèmes, on comprend qu'ECR-DB fasse circuler des Class 66 diesel sur cette ligne et vers Tours.

Excellente nouvelle, SNCF va aider au démembrement de la RATP en plaçant Keolis dans le jeu, et si ça marche SNCF pourra larguer Keolis, ce n'est pas son "coeur de métier" permettant ainsi une privatisation en douceur d'un secteur des transports publics. Bien joué!

Normal pour tous les produits agricoles : comment livrer en France les fruits et légumes d'Espagne, du Portugal et du Maroc en camions et pour envoyer quoi en retour quand on sait le prix des produits agricoles le paysans locaux ne peuvent pas acheter grand chose, donc les camions reviennent à vide et les paysans paient l'aller et le retour ... concurrence libre et non faussée.

Merci pour ces précisions. Cette locomotive a-t-elle reçu une immatriculation SNCF type CC xxxxx même si elle est dans la flotte VFLI?

Quelles sont les capacités de cette locomotive en mode thermique et en mode électrique : vitesse maximale, tonnage et autonomie sur batteries? La belle décoration ne suffit pas pour faire de travail pendant 25 ou 40 ans comme ce doit être l'horizon pour un engin moteur digne de ce nom.

C'est une bonne ministre. Elle obéit aux ordres des dirigeants des grands groupes du système militaro industriel qui vendent aussi des avions en faisant de belles marges.

Sur le réseau Est, banlieue parisienne : Le triage de Vaires-sur-Marne a été bétonné pour moitié, pour installer un centre commercial tout "bagnoles - Kamions" et l'autre moitié est un cimetière de vieux matériels ferroviaires bien planqué du public, le triage de Noisy-le-Sec est quasiment déferré, je ne parle pas des voies annexes toutes recouvertes de végétation aussi bien qu'à Gagny. Quant aux voies ferrées dans Paris Nord Est, tout est en cours de nettoyage avant bétonnisation par le ville de Paris, Pajol, Évangile et Petite Ceinture côté Rosa Parks. Il n'est pas difficile de trouver d'autres exemples entre Paris Austerlitz et Étampes...où le béton coule à flots. SI le fret ferroviaire ne dessert plus une zone de plus de 10 millions d'habitants, je me demande bien ce qu'il pourra desservir, Romorantin (Loir-et-Cher) peut-être?

Profondément athée, je veux bien croire à la résurrection du rail à travers des embranchements privés, après tout pourquoi pas si c'est profitable au utilisateurs. Mais, il va falloir m'expliquer comment faire pour organiser les trains, SNCF Réseau ayant bazardé les principaux triages, surtout en région parisienne et sur les lignes où la pression immobilière est forte, celle de la Côte d'Azur où tout a été bétonné sur les anciennes emprises ferroviaires. Même les embranchements de silos agricoles permettant la charge de quelques wagons sont en déshérence,, le trafic se faisant maintenant directement depuis les grandes fermes avec des Kamions.

Il se sufffit pas d'un raccordement, la plateforme doit être aménagée avec des zones de chargement et de déchargement consommatrices d'espace, et quelques voies de manoeuvre. Quand c'est tout Kamion, c'est cuit pour le rail.

Les BB 26000 R sont aptes à 200 en réversibilité et en pousse. Ça me surprend.

Quels secteurs de lignes au départ de Paris Est sont équipés pour le 200 km/H? Il ne doit pas y en avoir bien long.

La documentation "papier" était conservée dans des armoires qui ont été déménagées lors des travaux dans les dépôts et a été perdue. Avec les départs en retraite des anciens, tout le savoir a également disparu. Une solution à l'avenir pour V. Précresse : confier l'entretien aux constructeurs, ils ne perdront pas le savoir faire, sauf s'ils sont achetés par un concurrent qui les fait disparaître. Va falloir penser à tout et à ca qui va se passer dans vingt ou trente ans...compliqué!

Le prochain projet : faire circuler les trains à l'heure. On attend la nomination du chef de projet!

Quelles explications que tout aille mieux? IDF-mobilités devrait pavoiser et montrer qu'avec ses équipes "ça avance dans la bonne direction".

Ils se sont mis à plusieurs pour inventer un truc pareil?