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SNCF a fait une bonne opération en se séparant de son affaire de location de matériels ferroviaires, principalement des locomotives qu'elle avait en stock et qui croupissaient ici ou là sans trains à tirer. Tant mieux pour les hongrois qui vont s'en occuper et peut-être un jour aider à les louer à des compagnies qui animeront la concurrence, toujours libre et non faussée, pour la traction de trains et l'entretien de matériels en France, sans se soumettre à SNCF.

Heureusement que la direction de SNCF a privatisé (et réduit) le nettoyage des trains depuis belle lurette, sinon le nombre de cheminots grévistes serait encore plus important et les ministres et hauts fonctionnaires dirigeants ne sauraient plus où agir pour réformer le pays, totalement paralysé par des balayeurs!

On constate que les italiens ont autant d'expérience et de talent que les français pour faire circuler quelques trains les jours de grève. Un aspect positif de l'Europe, traité d'union signé à Rome faut-il le rappeler!

Ils ont oublié de planquer la bouteille de Côtes du Rhône sur l'avant dernière photo, c'est le chef qui va pas être content!

Les deux journaux cités sont sous contrôle, Lagardère pour ce qui concerne l'Humanité et Dassault avions Rafale à vendre pour défendre la liberté d'entreprendre. Quand aux faits avérés, c'est plus un travail d'historien formé à la consultation et vérification des fameuses sources, et le temps manque aux journalistes pour se plier à la rigueur scientifique du métier d'historien. Laissons aux journalistes et à leurs journaux le sensationnel, les émotions et la propagande, ils le font souvent très bien et sont payés pour cela, souvent fort grassement et durablement.

Soyons compréhensifs avec les difficultés de la presse écrite confrontée à la concurrence des médianes modernes.

Investissement profitable aux entreprises du BTP qui ont fait le terrassement et les ouvrages d'art, aucun intérêt pour un opérateur ferroviaire qui veut gagner de l'argent en faisant circuler des trains, dans le respect du climat bien entendu.

Le gouvernement saura compter et s'appuyer sur les dirigeants des syndicats "compréhensifs", ils sont au repos pendant la période des vacances d'hiver et seront disponibles au moment opportun. Pas de crainte de ce côté là, les grands-pères ne bloqueront pas le pays et les réformes passeront comme le prévoit le gouvernement et le demande la Commission européenne.

Grâce à E. Borne et les carrières plus longues et 44 années de cotisation, les banquiers seront rassurés pour faire des prêts de plus longue durée, offrant ainsi aux salariés de la RATP, démunis d'un statut stable, de supporter un prêt aux mensualités réduites. Bien joué E. Borne pour protéger les salariés de la RATP qu'elle a présidé et connaît parfaitement bien.

Peut-être que l'électricité est moins chère en Allemagne où il n'y a pas les problèmes des centrales nucléaires françaises et plus de production avec le parc d'éoliennes plus performantes.

Il est intéressant de connaître le nombre de démissions depuis les réformes du statut et la filialisation des activité bus en banlieue ainsi que le nombre de candidats qui ne donnent pas suite quand ils apprennent les conditions de travail, sauf pour les postes cadres administratifs et commerciaux aux horaires "bureau 9-17 heures lundi au vendredi.

Pas sûr avec les prix de l'électricité qui explosent que les électrifications soient pertinentes. Et ça devrait continuer s'il faut simultanément payer pour des centrales nucléaires et des éoliennes et autres fermes photo-voltaïques ou méthano-gazeuses. De bonnes vielles Diesel américaines style Class 66-77 de DB-ECR et de Captrain, fiables, puissantes et peu polluantes (dixit les vendeurs et loueurs), permettent de tirer tous types de trains de Fret de façon économique sans caténaires, les entreprises qui ont choisi ces machines savent aussi faire leurs comptes et investissent, au moins DB-ECR, pour gagner de l'argent et verser des dividendes à leurs actionnaires.

En 1995, Juppé triomphant voulait briser les régimes spéciaux RATP et SNCF, la réaction des agents avec grève et blocage des réseaux l'a fait reculer et il a renoncé entrainant la fin de ses ambitions présidentielles. Pour autant, Macron et sa ministre socialiste sont revenus à la charge dès 2017 et ont arrêté le régime spécial SNCF sous Macron I et sont plus déterminés que jamais arrêter ce qui reste du régime spécial RATP avec le projet de loi en "discussion". Les dirigeants savent aussi rebondir après des difficultés de compréhension de certaines catégories de français accrochés à des "privilèges" d'un autre âge. E. Macron et la ministre socialiste E. Borne ont commencé à rectifier les échecs de Juppé en réglant le cas SNCF sous le premier mandat du président. Disciplinés et tenaces, ces deux dirigeants vont terminer leur mission et rétablir la justice avec la loi en cours de "discussion", ignorant les agitations ponctuelles, et déclinantes, qu'elle provoque comme après toutes les décisions politiques de n'importe quel gouvernement. Finalement, les français ont compris et tout va se calmer et bien se passer.

Va bien falloir payer l'électricité au juste prix pour couvrir les frais de production, de construction des nouveaux EPR et le milliers d'éoliennes et rembourser les dettes d'EDF, surtout si le gouvernement permet de piocher dans les réserves du Livret A. Avec les déficits par milliards d'EDF annoncés aujourd'hui, les hausses de tarif devraient suivre rapidement pour cesser de creuser la tombe d'EDF. Les règles européennes sur les tarifs de l'électricité restent applicables en France pour assurer la concurrence libre et non faussée, du moins on le dit!

L'exemple du CDG Express privé qui a capoté peut rassurer, ce n'est pas demain la veille que SNCF Réseau va gagner de l'argent avec son réseau. Les voies ferrées ne seront jamais des autoroutes, sinon Vinci serait déjà dans le coup pour ramasser la mise, comme il sait si bien le faire sur les autoroutes et dans les aéroports.

L'argument sur le prix des péages pour utiliser les lignes ferroviaires et la gratuité d'usage des routes est assez simpliste, vraiment au niveau écologique zéro réflexion. Le péage sur les routes est compris dans les taxes sur les carburants que l'état empoche et augmente aussi régulièrement que possible, taxes logiquement réduites sur les carburants des engins agricoles (qui n'utilisent pas les routes ou fort peu) et sur les carburants pour l'aviation internationale, comme prévu dans l'accord international signé et appliqué en France pour les transports aériens. ET tout ramasser à l'émission de carbone que personne ne peut mesurer est plus idéologique que scientifique, avec de pareils arguments les défenseurs du fret ferroviaire et des trains du quotidien vont pouvoir embaucher et mobiliser. Pour les résultats sur la pollution et la crise climatique, l'attente risque d'être aussi longue que les projets ferroviaires.

Il y a toujours eu une différence entre les anglais et les anglais, ces derniers n'ayant jamais accepté les autorités continentales sur leurs îles, qu'elles soient religieuses (dommage pour le Vatican), politiques (dommage pour Bruxelles, Berlin et Moscou) ou économiques avec l'Union européenne. Sans oublier le refus d'utiliser le système métrique, trop révolutionnaire.

Sans rien prêter ni philosopher à l'infini, remarquons modestement que l'expression "grève du zèle" ne convient pas pour les personnels soignants qui ont toujours assuré la continuité des soins aux malades, privés dans les faits de l'exercice du droit de grève.

Sans transports publics, pas facile d'être à l'heure de sa prise de service pour les agents hospitaliers et autres personnels soignants qui assurent des services par roulement 24/24 et 7 jours sur 7, même réquisitionnés par messieurs mesdames les préfets, personnages heureusement jamais grévistes. Qualifier cela de "grève du zèle" est particulièrement méprisant.

Sauf dans les hôpitaux, EPHAD, cantines scolaires, magasins de proximité (livreurs compris) et l'entretien des villes, propreté et poubelles. Fort habilement, le gouvernement a mis un homme de dialogue à la RATP et généreux avec le porte-monnaie de l'Etat.

Quelle est la vitesse limite de cet engin? En mode "actif - surveillance des voies" et en mode "inactif"?

Reste à faire appliquer cette condamnation, ce qui n'es pas acquis à la publication du verdict.

Avec de bons placements financiers, il n'y a pas besoin d'usines, de salariés, souvent syndicalisés et peu compréhensifs, alors qu'avec des "banquiers" et autres "traders" une entreprise peut générer des profits importants, il suffit de voir l'évolution du CAC 40 depuis que Macron et ses gouvernements dirigent le pays. Un grand PDG d'Alcatel, ancien élève de l'Ecole Polytechnique, Ingénieur de l'Armement, avait annoncé il y a une vingtaine d'années, la France sans usine, il semble qu'il ne s'était pas trop trompé. Et c'est également plus écologique.

Et mettre fin au régime des retraités domiciliés dans des pays étrangers souvent centenaires et plus qui plombent les comptes des caisses de retraite.