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Le Web des Cheminots

PLANONYME

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Tout ce qui a été posté par PLANONYME

  1. L'article méconnu c'est en fait le L.3122-42 du Code du travail. La périodicité légale de la surveillance médicale particulière est alors de tous les 6 mois pour les travailleurs de nuit. Pas appliqué comme ça à la SNCF (comme beaucoup d'autres choses en la matière). Sans doute des décrets et autres réglementations dérogatoires.
  2. Indépendamment de ce qui a pu être signé entre les parties, si un employeur réclame un dédit formation à son salarié qui le quitte, il doit au moins être en capacité de justifier (précisément dit la jurisprudence) des dépenses engagées. S'il n'y a pas eu de formation, il n'y a par définition pas eu de dépenses à ce titre et l'employeur serait donc mal venu de réclamer quoi que ce soit. Ce type de litige, si litige il y a (c'est à dire que le salarié soutient qu'il n'y a pas eu de formation ni donc de dépenses à ce titre, et l'employeur le contraire), se résout naturellement devant le Conseil de Prud'hommes, juge naturel des conditions de conclusion, d'exécution et de rupture du contrat de travail. Le dédit de formation ne pourra être réclamé que dans la limite des dépenses déjà engagées et justifiées par l'entreprise. Accessoirement, le salarié peut le cas échéant soutenir que la formation n'ayant pas été menée à bonne fin du fait des carences, des négligences ou de l'abstention de l'entreprise, c'est une clause substantielle de son contrat de travail qui n'a pas été respectée. Toute obligation de faire ou de ne pas faire se résout en dommages et intérêts. On peut imaginer qu'un Conseil de Prud'hommes saisit de ce genre de litige fixe les dommages et intérêts dus par l'entreprise au montant du dédit de formation (y compris sur sa totalité sans défalquer la partie de la formation qui aurait été dispensée). Si le salarié quitte de lui même l'entreprise, le dédit formation reste dû même s'il a échoué. Par contre si le salarié est licencié par exemple parce qu'il n'a pas réussi la formation (cause réelle et sérieuse de licenciement par nature discutable, à voir par cas d'espèce), le dédit formation ne sera, par définition, pas dû. Puisqu'il ne l'est qu'en cas de départ volontaire du salarié. On est là dans la discussion et l'échange sur des hypothèses juridiques. Selon la formule consacrée, tout cela reste soumis à l'appréciation souveraine des tribunaux. Mais, en l'état actuel de l'abondante jurisprudence sur le sujet, ces cas de figure se résolvent a priori comme je l'indique.
  3. Mais je ne te reproche rien ! Tu citais des propos d'Assouan. Elle écrivait à son contradicteur : "Donc... qu'est ce qui t'embête précisément dans le fait d'être embauché en CDI "contractuel" ???" Elle nous dira si elle veut, mais je doute qu'elle ait été seulement sur le registre du vocabulaire. Cela dit, elle a bien le droit de penser que rien ne devrait embêter (sic) un candidat d'être embauché en CDI contractuel (comme elle dit). Et comme elle avait commencé par "concrètement, il n'y a pas tant de différence que cela", j'ai souhaité faire un peu de vulgarisation. Car des différences il y en a. Ce que je relève n'est pas exhaustif.
  4. J'ai déjà réagi pour m'excuser de n'avoir jamais été agressé. A propos de l'exemple parallèle cité (femme enceinte à Lens). Voici ce que j'ai trouvé dans des commentaires dans la presse régionale qui a couvert l’événement : ---------- 1) J'étais présent sur les lieux aux moments des faits. 2) Au moment ou je suis arrivé la dame enceinte est sortie de sa voiture pour aller attraper l'autre dame. 3) Le AVANT je ne le connais pas mais étant donné que cette dame soit enceinte on ne devrait pas chercher ou aller chercher ceux et/ou celles qui vous cherche. 4) Je suis intervenu et j'ai demandé à leur ami(e) respectif de rentrer les deux femmes dans leur voiture. 5) La dame s'est enfermée dans sa voiture et elle a téléphonée ( je pensais à la police ). 6) Au moment que je suis revenu au niveau du parking 1 homme et 2 jeunes hommes étaient entrain de se battre. 7) Les médiateurs étaient présent mais n'ont pas bougé. Et le dernier point le PLUS IMPORTANT: 8) Qui a t-elle réellement appelé? ? ? ----------- Pour info j'étais sur place toutes les personne présentes sont intervenu pour séparer les femmes puis les 2 hommes qui se sont battus après devant tous les enfants ... ----------- Je suis arrivé sur les lieux alors qu'une rixe avec ces deux femmes avait eu lieu quelques moments avant. Les médiateurs sont arrivés pendant la seconde rixe (deux hommes). Pendant qu'une femme tentait de les séparer. A ma connaissance ce sont les médiateurs qui ont appeler la police et aussi les pompiers. Je pense pour ma part que l'article ne parle que d'une partie de l'histoire. Bon rétablissement à la maman enceinte. Fin du hors sujet, mais pas tant que ça. Et avant de me prendre une nouvelle volée de bois vert, je précise juste que ça ne justifie rien. Ni cette bagarre à Lens. Ni l'agression du conducteur RATP et toutes les autres avant ici ou là et celles malheureusement à venir (l'exercice d'un droit de retrait n'ayant à mon avis rien fait pour arranger les choses).
  5. Ouais.... Donc, nos organisations syndicales auraient tort de défendre bec et ongles le Statut ? Quels sont les motifs de rupture du contrat de travail dans le Statut des relations collectives entre la SNCF et son personnel (nom officiel) ? La démission, le départ à la retraite, la mise à la réforme, la radiation des cadres ou révocation. Radiation des cadres ou révocation, c'est du disciplinaire pour du lourd... Aucune différence avec les agents hors statut ? Si, ces derniers peuvent en sus être licenciés pour motif économique. Une cause de rupture du contrat de travail qui n'existe pas pour les agents au Statut (c'est d'ailleurs pour ça que l'entreprise se dispense de cotiser pour eux à l'assurance chômage !). C'est là la différence essentielle en matière de sécurité de l'emploi. Mais la contrepartie à cette sécurité de l'emploi offerte par le Statut, c'est la mobilité professionnelle et géographique quasi-totale (changement de résidence d'office, article 36 du chapitre 8 du Statut). Aujourd'hui encadré par un accord d'entreprise signé par quelques organisations syndicales, critiqué par d'autres (mais qui le sait ?). Pour un(e) contractuel(le), il faudrait passer par la modification substantielle du contrat de travail. Chiant au possible pour les RH ! Surtout s'il y a plus de 9 modifications envisagées par période de 30 jours (consultation C.E., plan de sauvegarde de l'emploi et tutti quanti...). A l'issue, le contractuel pourra être licencié pour motif économique (ce que ne pourra pas être l'agent au CP qui lui sera muté d'office et, le cas échéant, radié ou révoqué par la suite s'il se maintient en absence irrégulière à son nouveau lieu d'affectation). Différence encore entre l'agent au Statut (cadre permanent) et le contractuel en matière de sauvegarde de l'emploi. L'entreprise n'est pas obligée de trouver un point de chute pour ce dernier si elle considère qu'elle n'en a pas (quand on supprime des emplois partout, ça peut être en effet compliqué). Certes, elle est soumise à une obligation générale de recherche de reclassement (obligation de moyen mais pas de résultat) et, pendant un an, à une priorité d'embauche du contractuel licencié si un emploi pouvant lui convenir est disponible et ceci au niveau du Groupe selon la jurisprudence. Ce qui fait que si on licencie un contractuel pour motif économique, il devient théoriquement impossible d'embaucher quiconque d'une qualification équivalente sur tout le territoire et dans le périmètre du Groupe SNCF. Compliqué pour les RH. Alors oui, il y a somme toute des différences. Elles ne sont pas forcément là ou on croit. Que vaut-il mieux ? Etre muté d'office (du jour au lendemain ? bon, là j'exagère un peu... les imputations en Espace Mobilité Emploi sont là pour amortir et temporiser la dureté du Statut) ou n'avoir que les protections légales attachées au commun des salariés (sérieusement écornées dans certaines périodes législatives comme chacun sait) ? Tout cela se discute. Ceux qui ont galéré dans leur recherche d'emploi avant d'arriver à la SNCF, préféreront peut-être somme toute la sécurité du changement de résidence en cas de suppression de leur emploi. En tout cas la perspective de licenciements économiques si le Statut était supprimé est régulièrement agitée comme un chiffon rouge par nos organisations syndicales. Elles se tromperaient ? Elles auraient tort ? Je ne m'immisce pas dans ce débat qui est derrière moi. En tout cas, pour le moment du moins (pourvu que ça dure) une embauche dans un emploi du dictionnaire des filières (dans l'un des 3 EPIC maintenant) doit se faire sous couvert du Statut si les conditions sont remplies : CDI + âge + nationalité (il y a au moins une organisation syndicale qui ne veut pas entendre parler d'un assouplissement à ce sujet !). Avant il y avait en sus la sélection médicale (je ne ne parle pas de l'aptitude), la SNCF écartant d'office les candidats qui bien que a priori aptes avaient été auparavant atteints d'une maladie figurant dans une liste qu'elle avait spécialement établi (ce qui était discriminatoire, ce pour quoi elle a été condamnée plusieurs fois). Au-delà de cette sécurité de l'emploi à géométrie variable, il y a quand même quelques avantages au Statut. Certains ont déjà été cités. La protection sociale. La Caisse de Prévoyance assure une meilleure couverture d'assurance maladie, en échange d'une cotisation plus élevée certes, il n'y a pas de miracle. Avantage qui se réduit si on veut (tant mieux !) par la complémentaire santé mise en place pour les contractuel(le)s. Encore qu'on a vu certaines organisations syndicales critiquer la mise en place de cette complémentaire parce que justement elle réduisait l'écart entre Statut (cadre permanent) et hors statut (contractuel, CDI). Le déroulement de salaire (positions de rémunération, niveau dans la qualification) est aussi mieux cadré au Statut (la partie "automatique" et "à l'ancienneté" mais d'aucuns nous prédisent que ça va bientôt être supprimé, alors à quoi bon ?). Les mécanismes restent davantage discrétionnaires pour les contractuels. On a pu lire sur ce forum plusieurs témoignages de contractuel(le)s qui s'interrogeaient là-dessus. On trouverait bien d'autres différences. Ne serait-ce que l'âge d'ouverture des droits à retraite. Différent au Statut comme chacun sait (même si ça se rapproche peu à peu, mais pas complètement, du régime général). Et puis surtout le mode de calcul. Bien plus favorable dans le régime particulier. Calcul sur la base de la rémunération (et donc du grade, niveau, position, échelon d'ancienneté) des six derniers mois au cadre permanent. Et pour les contractuels, sur la base des 25 meilleures années puisque ce sont les règles du régime général qui s'appliquent. Il va sans dire, mais encore mieux en le disant, qu'en général le salaire des six derniers mois est bien supérieur à la rémunération moyenne des 25 meilleures années. C'est dit. Pour les facilités de circulation aussi, même s'il y a eu peu à peu des rapprochements et harmonisations, il y a encore au moins une différence de taille. A la retraite justement ! Pour conserver une carte de libre circulation, 25 ans de service à temps complet pour un agent contractuel. Ce n'est que 15 ans pour un agent du Cadre Permanent. Mais parmi les agents du Cadre Permanent, qui a conscience de cette différence de traitement pour un droit auquel nous sommes tous très très attachés ? Récemment encore, les contractuels n'avaient pas le droit à l'allocation familiale supplémentaire. Cela a changé le 1er octobre 2014. Tant mieux. Une différence de moins avec le Cadre Permanent. C'est bien, non ? Zut, le Statut est attaqué de toutes parts... vont peut-être penser certains. J'adore les discussions et échanges sur ces thèmes (qui j'insiste, sont derrière moi maintenant). C'est incroyable comment les uns et les autres parlent de choses (se mobilisent parfois sur le moindre mot d'ordre) sans savoir de quoi il s'agit. Le Statut, c'est pire que le RH077, peu parmi nous l'ont lu !
  6. Comme quoi tu as eu raison de faire le forcing ! J'ai pour ma part partagé ta colère et ton indignation. L'affaire est réglée. Tant mieux. J'ai également été choqué par la manière dont d'aucuns t'ont répondu. Je trouve ça toujours désobligeant quand des gens qui sont dans la place, qui ont l'emploi, renvoient à ses chères études un postulant qui fait des efforts pour entrer à son tour dans la même entreprise qu'eux. Je t'encourage à revenir sur ce forum pour leur apporter la réplique. Tu verras, ce sont pourtant d'ordinaire des gens assez revendicatifs... mais s'il s'agit d'eux-mêmes semble-t-il (au moins sur ce coup là, je ne veux pas non plus tomber dans leurs travers en en faisant une généralité). Par deux fois, dans le cadre de mes fonctions professionnelles, j'ai dû intervenir auprès des services compétents pour des collègues qui souhaitaient changer de filière et qui un coup étaient bons à la visite de l'ophtalmologiste, un coup n'étaient pas bon, puis étaient de nouveau bons quand les deux médecins étaient mis en face de leurs contradictions. La même chose pour l'audition. J'ai connu une cabine de test dans laquelle on percevait les vibrations des trains passant à proximité. Dans un autre endroit, un ORL qui faisait passer 10 tests, montre en main, en une heure !
  7. Un homme en armes près de chaque conducteur ou contrôleur ? Je peux en avoir un aussi quand je vais à la banque ? Ou quand je vais dans une boucherie halal ou cacher (je fréquente les deux) ou même celle qui n'est ni halal ni cacher (je fréquente aussi) ?
  8. La réponse est non. Mais même en médecine de soin, les délais pour un ophtalmologiste en cabinet médical SNCF peuvent être longs (même causes, mêmes effets). Si tu es vraiment gêné par ta vue, en passant par la case médecine du travail, ça ira plus vite du moins pour le diagnostic si c'est juste ça que tu as besoin (mais pas de prescription dans ce cadre encore que j'ai un doute dans ce cas précis puisqu'il y a une implication sécurité). Attention, quand même à ne pas te trouver inapte (encore que si tu ne vois pas assez bien, il vaut mieux pour la sécurité de tous que tu sois déclaré comme tel). Déplacements ou pas, tu dois pouvoir te trouver un créneau pour te prendre un rendez-vous (même à six mois s'il n'y a pas d'urgence ce n'est pas rédhibitoire). Tu aurais mal aux dents, tu ferais comment ? Moi je suis à Paris, un rendez-vous chez un ophtalmologiste je l'obtiens en une semaine ! Mais c'est au prix (c'est le cas de le dire) d'un dépassement d'honoraire substantiel (70 €, la consultation). A ce prix là, il y a de la place... En cherchant du côté de consultations externes des hôpitaux, des centres médicaux des mutuelles (toutes, même si tu n'y es pas adhérent, ces centres sont ouverts à tous), ça va parfois plus vite qu'en médecine de ville libérale. A noter au passage à ce sujet. Les centres médicaux SNCF (médecine de soin) sont les seuls (et derniers) à ne pas être ouverts à tous les assurés sociaux. Cela ne pourra pas durer. Ou ils fermeront ou ils devront être ouverts à terme à tous. SNCF ne pourra pas continuer à avoir une dérogation. A noter aussi, les contractuels cadres, eux ont droit aux cabinets médicaux SNCF ! Une décision unilatérale de la SNCF lors d'une convention (grand messe) quelconque destinée au management. Comme beaucoup de cadres supérieurs sont hors statut (et pour cause ils ont été embauchés au-delà de l'âge de 30 ans), ils le vivaient mal. Pepy leur a donné satisfaction. Mais pour les contractuels des collèges exécution et maîtrise, la revendication ne semble pas portée par quiconque (la CFDT peut-être ?). Il est vrai et c'est souvent souligné dans les échanges ici sur les contractuels que les organisations syndicales de cheminots sont assez indifférentes aux PS25 puisque pour elles le statut est la norme ! Et comme il n'y a pas beaucoup de PS25 parmi les adhérent(e)s de ces organisations, leurs préoccupations particulières sont mal ou pas prises en compte. Les PS25 sont toutefois des électeurs. Et à ce titre (puisqu'ils sont de plus en plus nombreux), ils représentent une force.
  9. Moi déjà 15 ans ! 6 détecteurs pour 4 pièces (un par pièce principale et à chaque extrémité du couloir). Ils ont déjà sonné (détecté) une fois... en 2002 : incendie un dimanche matin dans un appartement qui était pourtant juste au-dessous. Mais la fumée se répandait, imperceptiblement au début, par les aérations et nos fenêtres entrouvertes en cette matinée de plein été. On a gagné du temps. De nuit, sans détecteur, ça ne pardonne pas ! La lecture des faits divers des journaux le confirme régulièrement. Les victimes décèdent par intoxication au monoxyde de carbone avant que les flammes n'aient tout embrasé. Deux inspirations de fumée suffisent ! Parfois, c'est encore plus radical et rapide que le monoxyde de carbone. Un matelas, un canapé, certains matériaux plastiques qui brûlent c'est du cyanure (acide cyanhydrique HCN). L'installation légale à laquelle procèdent les bailleurs actuellement (comme La Sablière par exemple) est insuffisante. Un seul détecteur ne suffit pas.
  10. Au cas d'espèce, est-ce qu'on peut avoir une idée des mesures qu'il aurait fallu que la direction (de la RATP ici) prenne avant et qu'il faut donc encore qu'elle prenne pour éliminer le danger grave et imminent (puisque c'est de ça qu'on parle) ?
  11. L'I.T.T. - incapacité totale de travail - est une notion médico-légale. Elle acte le fait qu'à la suite de l'agression la victime est inapte physiquement pendant un certain nombre de jours à exercer une quelconque activité, pas seulement, pas obligatoirement et pas nécessairement professionnelle. C'est avant tout une notion juridique. La sanction pénale qu'encourt l'agresseur varie en fonction du nombre de jours d'incapacité. Le nombre de jour d'I.T.T. classe l'agression dans le délit ou la contravention. La victime d'une agression peut ne pas avoir été déclarée en I.T.T. et être néanmoins en arrêt de travail si son état de santé le justifie. Et c'est souvent le cas. L'arrêt de travail est la plupart du temps beaucoup plus long que l'I.T.T. (celle-ci pouvant d'ailleurs être absente). http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1120330/certificat-medical-initial-concernant-une-personne-victime-de-violences?xtmc=&xtcr=2
  12. Parce que faire subir à la population les conséquences d'un acte individuel ce n'est pas du TPMG ? Et utiliser de manière abusive un droit individuel (le droit de retrait) en dehors du cadre légal, collectif par nature, ce n'est pas du TPMG ? Je n'ai certes jamais été agressé ni dans ma vie quotidienne, ni dans l'exercice de mes fonctions professionnelles passées à la SNCF (engueulé, limite bousculé, traité de tous les noms parfois quand même). J'ai plusieurs fois porté ce débat sur le droit de retrait sauvage dans les instances syndicales. J'appuyais mon propos en souhaitant que si un jour j'étais agressé bien sûr que je souhaiterais que moi et ma famille nous ayons tout le soutien nécessaire mais je demandais solennellement que jamais, au grand jamais, cela ne se traduise par une interruption totale du service, tournée contre des usagers, clients, consommateurs, contribuables qui n'y sont pour rien et qui ont besoin du service public. Mon épouse (infirmière dans un hôpital public) a déjà été agressée, deux fois ! Elle a eu le soutien nécessaire mais il n'y a pas eu exercice du droit de retrait. Si un droit de retrait pouvait régler les choses, pourquoi pas ? Mais chacun sait bien que ce faux remède est pire que le mal. Pauvres délégués du personnel de la RATP (qui comme ceux de la SNCF quand ça se produit chez nous) n'ont sans doute eu de cesse pendant cette journée de faire cesser cette réaction sociale inappropriée. Des TPMG sans doute... Lis bien ce que j'ai écrit en 2003. Notre société démocratique est fragile.
  13. En avril 2013, j'avais écrit cette chronique à la suite d'un droit de retrait à la SNCF : http://www.deplacementspros.com/SNCF-Quand-le-droit-de-retrait-pilote-le-trafic-ferroviaire_a20761.html Je viens de me relire et je vois que la situation consécutive à cette agression d'un conducteur de la RATP est très similaire à ce que j'avais tenté d'analyser. Comment pourrait-il en être autrement ? Nous avons un conducteur routier parmi les contributeurs habituels sur ce forum. Lorsqu'un usager de la route commet une infraction (danger grave s'il en est mais pas forcément imminent), tous les conducteurs de la route empruntée exercent-ils leur droit de retrait vis à vis de leur employeur et vis à vis des bénéficiaires du service qu'ils rendent ?
  14. 4 mois avant toute ouverture des droits à l'assurance chômage. Et ce n'est qu'un examen de la situation. C'est à dire qu'il faudra montrer patte blanche en matière de recherche d'emploi. C'est ici : http://travail-emploi.gouv.fr/informations-pratiques,89/les-fiches-pratiques-du-droit-du,91/demission,120/le-droit-aux-allocations-chomage,1096.html
  15. Tout perdu ? Prestations de l'assurance chômage quand même. De quoi, on l'espère, avoir le temps de rebondir ailleurs (c'est à ça que ça sert). Mais à condition que les choses soient faites proprement côté SNCF. C'est à dire que l'échec à la formation conduise bien à une rupture de la période d'essai à l'initiative de la SNCF (un licenciement si on préfère). J'interviens car, on a lu plusieurs fois sur ces pages, que d'aucuns étaient poussés à démissionner en cas de difficultés à suivre la formation ou d'échec lors d'évaluations. Et là, pas de couverture par l'assurance chômage.
  16. Avec un billet distribué par Capitaine Train, le voyageur est considéré à un point de vente SNCF (gare ou boutique) comme un client d'agence de voyage. Certaines opérations d'après-vente élémentaire lui seront donc refusées en gare ou boutique et il sera dirigé... vers son agence. Tandis qu'avec un billet distribué par la filiale Voyages-sncf.com c'est exactement comme si ce billet avait été directement vendu par la SNCF maison-mère. Un point qui a récemment soulevé le courroux de l'Autorité de la concurrence. On en a parlé ici : '?do=embed' frameborder='0' data-embedContent>>
  17. Des terrains dans la famille depuis longtemps ? Pour ne rien en faire ? On n'est pas dans l'économie réelle. "La propriété c'est le vol" (Pierre-Joseph Proudhon).
  18. Paris - Marseille via Clermont Ferrand, ça a existé aussi. Avec commentaires touristiques à bord. Nostalgie.
  19. Avoir droit à des congés dès la première année, ne signifie pas pouvoir les obtenir en juillet mais plus probablement à une période moins demandée. D'autant que la programmation des congés de la période estivale aura déjà été faite ! Eviter de prévoir quelque chose avec les amis en juillet mais leur proposer de décaler le projet en octobre par exemple. Si ce sont de vrais amis, ils ne refuseront pas ! Une façon de leur montrer que malgré tous les avantages qu'ils imaginent quand on entre à la SNCF... il y a quand même quelques contraintes. Les congés, en famille, entre amis ne sont pas des moindres. Tiens, au rang des avantages, la possibilité de prendre des congés par anticipation et une période de congés supérieure aux droits déjà acquis, sous condition d'âge (moins de 21 ans). Dispositions statutaires assez peu connues (comme beaucoup de dispositions du Statut...). Je les reproduis ici pour partage et vulgarisation : Article 1 ►Congés réglementaires avec solde des agents du cadre permanent. § 1. Congé annuel Les agents du cadre permanent ont droit annuellement du 1er janvier au 31 décembre à un congé réglementaire avec solde dont la durée est fixée comme suit : a) Agents commissionnés : 28 jours ouvrables. b) Agents à l'essai : Les agents à l'essai bénéficient de congés calculés au prorata du nombre de mois de services effectifs accomplis dans l'année. Pendant leurs six premiers mois de stage, les agents à l'essai ne peuvent prendre, à titre de congé réglementaire avec solde, qu'un nombre de jours proportionnel au nombre de mois de stage déjà effectués par eux. Après l'expiration de leur sixième mois de stage ils peuvent prendre, à une date quelconque et sous réserve des nécessités du service, la totalité du congé auquel ils ont droit, défalcation faite, le cas échéant, de celui dont ils ont bénéficié pendant leurs six premiers mois de présence. Les agents âgés de moins de 21 ans ayant moins de six mois de stage d'essai au cours de l'année (1er janvier-31 décembre) peuvent obtenir s'ils le demandent et quelle que soit leur ancienneté un congé de durée égale à leur congé annuel. Dans ce cas, la fraction de congé excédant la durée du congé proportionnel à laquelle leur donne droit leur temps de travail effectif est considérée comme congé sans solde. Les agents à l'essai, qui, avant l'expiration de leurs six premiers mois de stage, ont dû prendre des journées de congé sans solde, ont la faculté après six mois de stage, de demander que ces journées sans solde soient imputées sur leur congé payé.
  20. Personnellement, je ne pense pas que Ouigo soit rentable au sens équilibre des charges et des recettes. Mais on ne saura publiquement jamais car Ouigo est noyé à dessein dans les comptes de SNCF Voyages. La valeur ajoutée de Ouigo, c'est de libérer des places dans les TGV têtes de ligne qui elles pourront être vendues à bon prix. Et de redonner leur exacte valeur à ces TGV au départ et à destination de Paris pour les voyageurs qui ne se contentent pas de l'offre dégradée Ouigo. On trouve le même modèle économique dans des secteurs très concurrentiels comme, par exemple, la téléphonie mobile. Orange, le service complet, très cher ! La variante bas coût, Sosh. Idem chez Bouygues, ou vous pouvez vous contenter de B and You. Chez SFR, ce sont les formules RED.
  21. Oui, c'est du même tenant que celui qu'on nomme sur la région pour laquelle, après réussite à l'examen, il est classé pour prise de poste et qu'on renvoie immédiatement sur sa région d'origine par mutation (ou détachement). Rien n'interdit donc de nommer un candidat sur la région que de droit pour lui en lui permettant de permuter si tant est il y a un TGM qui veut prendre sa place. Pour un RH, par nature pragmatique, l'objectif c'est que tous les postes qui doivent être tenus puissent être pourvus avec les ressources disponibles. Selon qu'il y a ou non pénurie ou excédent à tel ou tel endroit, ça change tout. Mais pour ça, il faut d'une part qu'il y ait des possibilités de mener à bonne fin ce genre de mouvement de personnel et d'autre part que les RH concernés (région prenante et région cédante) s'entendent bien. Leur crainte est toujours que ça favorise un contournement des règles et que ça devienne ensuite complètement ingérable. La règle (elle se discute certes mais c'est la règle) c'est qu'on ne se présente pas à l'examen ouvert pour une région voisine si on n'a pas l'intention d'y être nommé. Donc, comme je l'ai déjà souligné, les RH et autres GK ne dérouleront pas le tapis rouge. Mais si ça peut leur régler un problème, ils sauront toujours se débrouiller.
  22. Est-il possible d'avoir la source ? Titre du site, de la publication, date ?
  23. A défaut d'avoir été électrocuté, il va être tétanisé quand il va recevoir la facture du service dommages de la direction juridique ! Il a plutôt intérêt à être bien assuré pour la pratique de son sport. Encore que son assureur va sans doute opposer que la rafale de vent était d'une force inhabituelle et inattendue... ce qui nous amène au cas de force majeure (ici, force de la nature).
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