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Le Web des Cheminots

PLANONYME

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  1. Rachel Picard à la tête de SNCF Voyages : http://www.deplacementspros.com/Rachel-Picard-remplacera-Barbara-Dalibard_a28782.html?TOKEN_RETURN
  2. Guide de la parentalité édité par l'une des organisations syndicales représentatives des cheminots : http://www.cfdtcheminots.org/parentalite/Guide_parentalite.pdf Je n'ai pas parcouru mais, de mémoire, la SNCF verse (versait ?) une indemnité de garde extra-légale. Pas grand chose je crois. Quelques dizaines d'euros. EDIT : à la réflexion, il me semble que cette indemnité est dorénavant versée directement aux structures agréées (crèches) auprès desquelles sont inscrits des enfants de cheminots et non pas au(x) parent(s). Sous toutes réserves.
  3. "Elle n'a pas répondu à nos courriers". Voilà qui ressemble fort à une démission d'office (article 2, alinéa 2, du chapitre 7 du Statut). § 2. Sans préjudice des sanctions disciplinaires pouvant faire suite à l'absence irrégulière, peut être considéré comme démissionnaire d'office tout agent qui, sauf cas de force majeure : 1° cesse son service sans autorisation et ne le reprend pas à la suite de la mise en demeure qui lui est faite par lettre recommandée ; 2° ne rejoint pas son poste dans le délai imparti par la décision qui l'y nomme et ne le prend pas à la suite de la mise en demeure qui lui est faite par lettre recommandée. Je n'imagine pas autrement la rupture du contrat de travail. Sinon, il y aurait eu un Conseil de discipline (pour absences irrégulières) et la CGT qui propose aujourd'hui son assistance juridique aurait sans nul doute su faire valoir les arguments qui allaient bien avec l'absence de l'intéressée et les conditions particulières de son embauche. Cela dit, la "démission d'office" comme le Statut dit que la SNCF peut le pratiquer est quelque chose de périlleux sur le plan juridique. La jurisprudence est constante : une démission ne se présume pas. Un franc-tireur qui a encore pris une décision RH sans trop en référer autour de lui et sans mesurer les effets collatéraux possibles ? Pepy n'aime pas ça ! Je n'ai pas en charge le conseil juridique de l'intéressée mais, sauf à ce que cette démission / licenciement l'arrange, il lui appartiendrait de se présenter à son poste... maintenant qu'elle sait que la SNCF a cherché à la joindre ! Sinon, ça va se résoudre (au mieux pour elle) par une indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, minimum 6 mois de salaire mais dans la pratique les prud'hommes n'accordent pas plus. Et encore, ce n'est pas gagné d'avance. La SNCF ne manquera pas de faire valoir que le Statut l'autorise à rompre un contrat de travail dans ces conditions lorsque le salarié ne répond pas à la mise en demeure. SNCF qui commencera par plaider l'incompétence du Conseil de Prud'hommes au profit de la juridiction administrative. Bien du plaisir !
  4. Exercice du droit de retrait : c'est une décision individuelle du salarié exposé. A noter que le salarié peut également se contenter uniquement d'une alerte (sans retrait). L'écrit n'est pas obligatoire. Le danger doit être à la fois grave ET imminent. Personnellement, je ne suis pas sûr que l'E.A.S., réponde à ce genre de définition. Il y a pas mal de subjectivité. En tout état de cause, sur la base du seul droit d'alerte ou de retrait d'un ou de plusieurs salariés, c'est à l'employeur d'apprécier s'il y a ou pas "danger grave ET imminent". A défaut, il sanctionnera et procédera aux retenues de salaire. La confrontation juridique sur les tenants et aboutissants du droit de retrait et ses conséquences se fera ensuite, individuellement, devant la juridiction du travail (litige sur les conditions d'exercice du contrat de travail). Ce n'est pas gagné d'avance ! La première question des juges prud'homaux sera de savoir de que le CHSCT en a dit... Droit d'alerte du CHSCT (avec ou sans retrait des salariés), c'est autre chose. Et ça me semble plus adapté (bien que je ne pense pas qu'il y ait danger grave ET imminent). Un représentant du personnel avise officiellement l'employeur (stricto sensu, il ne s'agit pas du Président du CHSCT mais bien du directeur d'établissement en personne !). L'avis est consigné sur un registre spécial. Cet avis, daté, signé, comporte l'indication du ou des postes de travail concernés, la nature du danger et de sa cause * ainsi que le ou les noms du ou des salariés exposés. *on voit bien qu'autour de l'E.A.S., il n'est pas forcément simple de cerner une situation à risque particulier avéré et de la qualifier de danger grave ET imminent. A partir de là, l'employeur est tenu de procéder sur-le-champ* à une enquête avec le membre du CHSCT qui a fait le signalement. *on voit bien que sur-le-champ il pourra être difficile à trouver une cause de danger grave ET surtout imminent ! En cas de divergence d'appréciation sur la réalité du danger et/ou la façon de le faire cesser, le CHSCT doit être réuni d'urgence (sous 24 heures). A défaut d'accord entre l'employeur et la majorité * du CHSCT sur les mesures à prendre, l'employeur doit saisir immédiatement l'Inspecteur du travail. * pour rappel, le CHSCT n'est pas composé que de représentants du personnel ; donc, l'unanimité des représentants du personnel qui siègent dans l'instance n'est a priori pas suffisante. En cas de désaccord entre l'employeur et la majorité du CSHCT, l'Inspecteur du travail peut déclencher une mise en demeure. Ou saisir le juge des référés pour que toute mesure propre à faire cesser le risque soit ordonnée. L'Inspecteur du travail n'agira ainsi que s'il est lui même convaincu du danger grave ET imminent. Et le juge des référés, bien entendu, garde son indépendance d'appréciation. Tout le reste n'est qu'agitation (sociale) et méconnaissance parfois des dispositions légales.
  5. Vos délégués du personnel n'arrivent pas à régler ce problème ? Soit ils sont mauvais (mais on a les délégués qu'on mérite), soit la direction est devenue vraiment dure et sourde aux revendications ! Au fait, ces délégués ont-ils été informés ? Car si vous ne leur dites pas, ils n'ont pas forcément connaissance de ce qui vous préoccupe, n'ayant peut-être même pas l'idée que ça puisse arriver. Et qui a exactement interdit l'accès du local dédié aux coupures ? Croyez-moi, un rassemblement de "gens pas contents" dans le bureau du décideur et l'affaire serait vite réglée... Il y en a plein qui par voie d'affichage édictent, s'inventent parfois, des règles. Mais quand il faut les assumer en tête à tête, rapidement il n'y a plus personne ! Et à l'occasion, il est toujours plaisant de voir ces francs-tireurs se faire lâcher par leur propre direction. C'est par ailleurs très formateur pour eux...
  6. Une photo pour contribuer à ce débat et l'illustrer. Lors d'un tout récent voyage estival, voilà ce que j'ai trouvé sur la porte du B.I.R. d'une gare. Trois guichets ouverts, même le dimanche (du moins en période estivale) mais quelqu'un a décidé péremptoirement qu'on n'y vendrait que des billets pour le jour ! Je ne suis même pas sûr que ce soit une décision (ou une politique) venant de la Direction SNCF Voyages. Par contre, ce dont je suis sûr, c'est que commencer à ne pas assurer les prestations de base (y compris pour une autre jour), c'est à coup sûr préparer la fermeture du point de vente, au moins le dimanche puisque pour l'heure à cet endroit là c'est ce jour là qui est visé.
  7. Avant le 1er septembre 2014, le voyageur indélicat achetait un billet ouvert, ne le compostait pas à la première utilisation, et tirant parti de l'absence de contrôle, réutilisait son billet non composté une fois, deux fois, trois fois, davantage encore si toujours pas de contrôle et dans la limite de validité de deux mois. A la dernière réutilisation sans compostage ni contrôle, il pouvait pousser le bouchon jusqu'à aller se faire rembourser le billet pour le cas échéant en acheter un autre avec les sous et recommencer. Le 1er septembre 2014, la validité des billets change. Elle est réduite à sept jours. Et fondamentalement, ça change quoi ? Rien ! Utilisation le premier jour sans compostage... ni contrôle. Réutilisation le deuxième jour, le troisième jour, le quatrième, jusqu'au septième s'il s'agit d'un voyageur quotidien. Et le septième jour, à la fin de validité, présentation du titre de transport au remboursement. Les points de vente rembourseront plus souvent. Voilà ce que ça change. On peut d'ailleurs se demander qu'est-ce qui motive un voyageur à utiliser un billet non composté et de le réutiliser sciemment tant qu'il n'est pas contrôlé, plutôt que de voyager sans titre de transport, ce qui reviendrait pour lui au même. Oui, mais avec un billet à présenter, même si non valable, les apparences sont sauves. C'est exactement la différence qu'il y a entre celui ou celle qui dans un grand magasin en libre service sort de la marchandise en catimini sans passer par la caisse et celui ou celle qui se sert dans les rayons et consomme tout de suite dans les allées du magasin. C'est expliqué là : http://www.deplacementspros.com/SNCF-reduire-la-validite-d-un-billet-de-60-a-7-jours-ne-resout-rien_a26853.html
  8. Chapitre 8 du Statut (EXTRAIT) Article 2 ► Changements de résidence pour convenances personnelles. § 1. Les demandes de changement de résidence pour convenances personnelles ne peuvent recevoir satisfaction que dans la limite des emplois disponibles dans la localité demandée. Elles sont satisfaites dans l'ordre chronologique de leur présentation étant entendu qu'il pourra être dérogé à cet ordre pour des motifs de service ou des convenances personnelles ayant un caractère exceptionnel. Les changements de résidence sont réalisés sur la même position, le même niveau et la même qualification, sauf application des dispositions du chapitre 6 relatives à la mutation à un grade placé sur une qualification inférieure sur demande de l'agent. § 2. Les demandes de changement de résidence motivées par l'état de santé de l'agent ou celui d'un membre de sa famille à sa charge (1) et habitant avec lui, ou par le rapprochement de deux époux ou de deux personnes liées par un pacte civil de solidarité tous deux agents de la SNCF, ou encore par le rapprochement de deux époux ou de deux personnes liées par un pacte civil de solidarité dont l'un est étranger à la SNCF sont satisfaites par priorité sur les autres demandes de changement de résidence pour convenances personnelles. Cela dit, dans la pratique, seuls les prioritaires réussissent (parfois) à être mutés. Et comme les prioritaires sont trop nombreux, au final cela ne les avance pas d'être prioritaires.
  9. Contrat de travail "de gré à gré" ? Dans ce type de contrat, la rémunération est fixée à l'embauche en dehors des règles et mécanisme de salaire de début d'un nouveau recruté entrant dans la filière. Ceci pour tenir compte de l'expérience déjà acquise qui pourrait conduire à ce que le candidat refuse par nature tout emploi à la SNCF en raison du salaire de début. On le raccroche donc "de gré à gré" à un niveau de rémunération plus élevé que celui auquel il peut normalement prétendre dans la grille de salaire. Inconvénient, le niveau de salaire plus alléchant au départ ne l'est plus plusieurs années plus tard s'il est resté figé. Normalement, puisque c'est du gré à gré, il est toutefois censé être renégocié chaque année. Mais renégocié ne signifie pas qu'il sera augmenté (sauf augmentation générale). Sinon, pour les contrats classiques du PS 25 hors gré à gré, les règles de déroulement de carrière et de salaire sont les mêmes qu'au cadre permanent. Lorsqu'un PS25 obtient une augmentation, c'est décompté du quota des positions ou des niveaux pouvant être accordés dans le cadre de l'exercice de notation. Or les commissions de notation oublient facilement ces contractuels, noté à part mais sur le pot commun.
  10. Sauf erreur, la demande d'un congé sabbatique n'a pas à être motivée. Ce congé vise à pouvoir exercer une "activité de son choix", salariée ou non. Quant-au congé pour création d'entreprise, le motif de recours est seulement déclaratif. Il ne vise que l'intention. Le projet et sa réalisation ne feront l'objet d'aucun contrôle. Pendant un tel congé, il est possible d'exercer une activité salariée ou non. Par nature, la création d'une entreprise nécessite souvent un certain délai de latence et de réflexion pendant laquelle il ne se passe quand grand chose sur le plan économique.
  11. Je ne connais pas la situation exacte mais voici de simples hypothèses assez classiques pouvant expliquer ce genre de blocage. Paris "ne lâche pas" ou plus exactement demande un délai. En général, au moins six mois ! Mais la région de province prenante exige que le mouvement se fasse tout de suite et à défaut préfère s'adresser à une région plus diligente (en général excédentaire, ceci expliquant cela). Ou alors la région prenante a consommé toutes ses autorisations d'embauche. Et si ces dernières étaient trop pingres (ou à la suite d'aléas sur le niveau de ses effectifs) peut se trouver en "culottes courtes" pour faire tourner sa boutique. Elle a alors un besoin impératif et urgent de ressources supplémentaires. Elle est donc très ouverte pour accepter des mouvements en provenance de n'importe quelle autre région. Mais cette autre région n'en accepte le principe que d'une part dans un certain délai évoqué plus haut et d'autre part à condition, si elle est elle-même déjà en souffrance sur le plan des effectifs, d'obtenir une compensation par une nouvelle autorisation d'embauche rapidement rétrocédée de quelque part. Et faute de cette garantie, bloque tout mouvement !
  12. Est-ce que ça se "prépare" vraiment un PR4 ? N'est-ce pas plutôt l'aboutissement d'un savoir être, d'un savoir faire, d'une capacité à prendre de la hauteur, fruit des expériences précédemment acquises ? C'est davantage une pré-sélection pour le passage du collège maîtrise au collège cadre qu'un examen ou un contrôle des connaissances. Condition nécessaire mais pas suffisante d'ailleurs. Qu'est-ce qu'il y a comme épreuves ou types de sujets ? J'imagine bien la résolution d'un cas complexe. Or, les agents de maîtrise sont habitués, formatés même, à appliquer des règles, des normes, des référentiels sans beaucoup d'imagination. Or un cadre doit quant-à lui savoir trouver d'autres solutions, imaginer une autre manière de travailler, s'interroger sur les organisations et en définir de nouvelles, résoudre les contradictions de l'entreprise... Ce sont ces exigences-là de l'entreprise qui ont conduit à ce que le passage de maîtrise à cadre soit soumis à ce pré-requis, le bien nommé PR4. Avant, c'était de la notation (au choix du notateur avec de fréquents exemples d'application du Principe de Peter http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_principe_de_Peter). Cela dit, je n'ai pas connu ces épreuves PR4. Mon déroulement de carrière avant cette réforme m'en dispensait. Par curiosité, j'avais quand même passé des tests proposés en ligne sur Intranet pour déterminer mes besoins éventuels de formation. Eh bien, je n'avais pas besoin de formation ! Bon, c'est le logiciel qui avait dit ça. Moi je suis plus modeste. Mais ça montre bien que ce n'est a priori pas une question d'apprentissage de quelque chose par cœur mais plutôt d'évaluation des capacités encore inexploitées, des pré-requis quoi ! Pour avoir côtoyé des membres du jury, je me souviens que certains candidats qui avaient pourtant selon eux répondu tout bon à tout (et c'était sans nul doute vrai) étaient recalés tout simplement parce qu'ils faisaient peur au jury. Les capacités de management sont essentielles (et ce qui est écrit dans les livres n'est pas forcément fait pour être appliqué sans discernement dans une entreprise comme la SNCF). Et si on ne veut pas mettre à feu et à sang certains établissements, mieux vaut écarter à temps certains postulants qui ont justement tout appris dans les livres. Je crois que les capacités de discernement sont l'une des qualités essentielles recherchées.
  13. Une tentative ou un début d'explication (et de confirmation) sur un site ami : http://foudurail.soforums.com/t688-Rails-peints-en-blanc-en-Italie.htm
  14. En cherchant autre chose, je suis tombé (par hasard) là-dessus : http://television.telerama.fr/television/la-greve-des-cheminots-expliquee-par-tf1,113993.php Je ne crois pas que cet article qui remonte au 20 juin ait déjà été signalé sur ces pages. Je trouve qu'il va bien avec le ton de ce sujet "traitement médiatique des grèves".
  15. Grosso modo, l'activité SNCF Voyages c'est 130 millions de titres de transport par an. 75 millions, on approche donc les 60 %, sont vendus en ligne par Voyages-sncf.com. Un peu moins de 25 millions sont vendus dans le réseau des agences de voyages agréées (parfois en ligne également sur des sites d'agences de voyages comme celui de Capitaine Train). Il reste donc quelques 30 millions de billets vendus dans les points de vente en gare ou en boutique. Un certain nombre de ces titres de transport sont bien entendu achetés sur des automates et autres bornes libre service mais j'ignore la proportion. Je dirais 50 % du volume d'activité des gares et boutiques.
  16. MickeyMouse a écrit : Pour en avoir parlé avec mon Dpx, il est tout à fait ok pour cette méthode et pour employer le mot "Permutant" puisque c'est lui même qui m'a conseillé d'en trouver un. Il est gentil le DPX. Mais ce n'est pas lui qui décide ! Et le temps que tu trouves le permutant qui va bien (et qui le cas échéant soit ne sera pas lâché par son établissement, soit le tien n'en voudra pas), il entretient l'espoir. Je te souhaite que ce plan fonctionne mais c'est loin d'être gagné. Certains établissements dans lesquels la gestion des demandes de mutation est une véritable poudrière sociale ont désigné un assistant RH en charge particulière de ces questions. C'est plutôt au niveau de la Direction RH locale qu'il faut veiller à ce que la perspective d'un changement de résidence à plus ou moins long terme est peu ou prou intégrée. Ne serait-ce qu'au niveau gestion prévisionnelle des effectifs. Et ça, ce n'est pas le DPX qui s'en occupe vraiment ! Le DUO à la rigueur. Pour moi, breton ce fut Paris pendant plus de 35 ans. Toute une carrière (que je viens de terminer et je suis toujours à Paris !). J'ai fait des demandes de mutation les premières années après mon commissionnement. Lassé, j'ai fini par arrêter. 15 ou 20 ans plus tard, ça m'aurait bien plu de retenter le coup et d'obtenir cette fois un changement de résidence. Mais le système favorise l'ancienneté de la demande (à renouveler sans interruption, tous les deux ans je crois, sinon compteur remis à zéro). Alors c'était râpé. N'importe comment, seuls les prioritaires (et encore pas tous) réussissaient parfois à être mutés. Sur ma région, j'ai d'ailleurs connu des établissements qui avaient pendant un temps décidé de déroger : un départ de non prioritaire pour un départ de prioritaire. Ils se sont fait rappeler à l'ordre par la Direction nationale.
  17. "Permutant" ? Des années, que j'entends ce mot dans la bouche de collègues mais il ne me semble pas qu'un quelconque dispositif de permutation soit codifié quelque part ni dans le Statut, ni dans les référentiels RH. Je profite du sujet pour glaner d'éventuels avis contraires mais néanmoins autorisés... Chercher un permutant, c'est ce qu'on tente je crois quand on n'arrive pas à obtenir un changement de résidence (la vraie désignation des mutations) et en pensant que comme ça, ça ira plus vite. Mais en fait, chaque permutant (à supposer qu'il y en ait simultanément deux compatibles) est individuellement un demandeur de changement de résidence et à ce titre soumis à un ordre de classement et au bon vouloir (et aux besoins de conserver ses effectifs ou au contraire de les réduire) du service cédant comme prenant. Dans le cas présent, il me semble qu'il est assez facile d'être muté vers les Alpes. Sous toutes réserves, il y a des besoins non satisfaits, peu de demandes pour y aller, des difficultés de recrutement sur place (je crois que ça s'explique par des conditions de travail en hiver très difficiles, je pense que je ne serai pas démenti sur ce point). Ce qui fait que ceux qui y sont risquent d'être priés d'y rester. Si un Breton (lire un collègue affecté en Bretagne, pas forcément Breton bien entendu) veut y venir, il ne devrait pas y avoir de problème et il n'a pas besoin de trouver un permutant pour ça. Tandis que pour aller vers la Bretagne, c'est le trop plein de demandes en provenance de plusieurs régions *. Ceux qui ici ou là attendent une hypothétique mutation (depuis longtemps parfois et le cas échéant classée prioritaire**) risquent de ne pas trop apprécier que deux collègues (les permutants donc) s'arrangent sur leur dos en dehors de toute règle bien définie. * Et du temps ou je suivais ça un peu, j'ai vu pire. Le nombre de demandes enregistrées pour aller sur la région de Montpellier était deux fois supérieur à l'effectif de la région ! ** De fait, pour les régions les plus demandées, il n'y a que les prioritaires qui ont une quelconque chance d'être mutés. Je me suis souvent demandé ce que faisaient nos syndicats sur ce type de question (ma propre organisation aussi...).
  18. En matière commerciale, un avantage profite toujours d'abord à celui qui l'accorde. Les gens du marketing ne se lèvent pas le matin avec le souci de faire bénéficier chacun du maximum de réductions et d'avantages mais cherchent à susciter de nouveaux actes d'achat favorisant le chiffre d'affaires. La méthode consiste d'abord à faire penser au client qu'il y gagne... Au besoin, il est toujours possible d'augmenter artificiellement les prix de base affichés et de dégrader l'offre de service sur certains segments pour redonner l'impression au voyageur ciblé que, par comparaison, il y gagne vraiment. Dans la mythologie, le Dieu des voleurs et des commerçants *, c'est le même ! * Hermès.
  19. Dans un certain nombre de cas que j'ai eu à connaître, les intéressés n'avaient même pas fait de demande de logement, ne souhaitaient pas en faire ou parfois même avaient été domiciliés près de leur lieu de travail et logés dans le patrimoine SNCF mais avaient décidé de s'en éloigner pour toutes sortes de raisons (environnement, rapprochement familial, envie irrésistible de retourner vivre "au pays", logement moins cher...). A ce sujet, le classement des demandes de changement de résidence prend notamment en compte comme paramètre l'ancienneté de la demande. D'où l'intérêt de faire sa demande - au cas où - le premier jour à la première minute de commissionnement ! J'ai toujours trouvé ça particulièrement idiot et contre-productif pour l'entreprise. Ce serait plus logique de prendre en compte le temps passé sur une affectation sans avoir demandé de mutation. Par exemple, un cheminot qui aurait passé 20 ans dans une région sans demander à en changer, aurait plus de priorité que celui qui n'y est resté que 4 ou 5 ans (ou plus) mais a demandé dès le premier jour son changement. Pour l'attribution des logements du patrimoine SNCF, j'attribuerais également davantage de points à celui qui n'a pas de demande de mutation sous le coude. On pourrait même imaginer qu'un cheminot qui accepte à la demande de l'entreprise d'aller faire quelques années dans un endroit où personne ne veut aller puisse obtenir au terme de son "contrat" un nombre de points de priorité lui garantissant une mutation là où il veut. Gagnant / gagnant. J'ai toujours été étonné que nos organisations syndicales (la mienne aussi) ne se saisissent pas vraiment de ces questions. Faut-il croire que les mandants des uns et des autres ne le souhaitent surtout pas ?
  20. Attention, j'ai lu tout ça aussi et ça fait froid dans le dos. Mais je me souviens aussi, d'un postulant témoignant sur ce forum qu'il avait été recalé à la visite médicale d'aptitude en raison des résultats de son analyse de sang. Il expliquait qu'il avait pris peu de temps avant du paracétamol codéiné, ceci expliquant cela. Sur cette précision, le médecin allait refaire d'autres examens. Donc, ne tombons pas trop tôt dans les travers que nous dénonçons quand il s'agit de nos métiers, de nos collègues. Simple principe de précaution avant d'être davantage informé. Un expert en toxicologie doit d'ailleurs rendre ses conclusions, comme quoi cette première analyse de sang du conducteur du camion fou ne suffit pas. EDIT / j'ai retrouvé le sujet dans lequel le Dafalgan Codéiné était évoqué : >
  21. Routard ? Lire : travaillant ici en région parisienne et habitant très très loin en province sans pied à terre proche du lieu de travail ? Je ne connaissais pas cette expression. Celle de cheminot "S.D.F." (rien de péjoratif envers quiconque), oui. Un sacré problème social ça. Peu traité, voire même maltraité. Le jour ou il y aurait un pépin à la conduite d'un train (ou autre métier de sécurité) et que l'enquête révélera que le cheminot avait passé son repos journalier et dormi (?) sur un chaise dans un quelconque couloir... ou qu'il avait déjà plusieurs heures de trajet juste avant de prendre les commandes de son train... Autour de moi, j'ai connu plusieurs situations de ce genre : un record (?) pour un agent commercial voyageur en gare, habiter Angoulême et faire l'aller-retour tous les jours (ou presque) pour venir travailler à Paris Montparnasse. Au prix d'une organisation personnelle et d'échanges d'horaires avec les collègues s'éloignant pas mal du RH0077... Pas loin de la gare Montparnasse, stationne une ancienne camionnette bleue d'EDF, réhabilitée en "camping-car" de fortune. Le véhicule change régulièrement d'emplacement dans un périmètre réduit, histoire de ne pas être déclaré "ventouse" et aussi moins attirer l'attention. A bord, y "logent" des agents de la Surveillance Générale affectés en région parisienne mais domiciliés très loin dans la Creuse (ou ailleurs...). Je n'ai rien contre la Creuse, c'est juste pour donner un exemple. Je ne sais pas où ils résident en réalité, mais très loin en province c'est sûr. Autre situation, moins critiquable (mais il faut accepter d'y mettre les moyens financiers), un groupe d'agents de conduite louent un studio dans les parages de la gare. Et en occupent les couchages en alternance en se répartissant les charges de ce pied à terre collectif au prorata des présences de chacun. Une forme d'association de fait. Le propriétaire, lui, ne connaissant que le collègue titulaire du bail et payant le loyer. L'entreprise n'ignore pas ces organisations plus ou moins acceptables (la dernière citée l'est assurément et je dirais même qu'il n'y a rien à en dire). Elle voit bien quelles sont les adresses domiciliaires déclarées. Cela dit, parfois, l'adresse est fausse. Celle d'un ami, d'un parent, d'un collègue en région parisienne, réceptionnant juste le courrier administratif au cas-où... Je pense que j'ai relancé le sujet.
  22. Les clients étaient censés être au centre de mes fonctions. Mes correspondants étaient censés avoir par mon intermédiaire "l'oreille du client" pour, selon la formule consacrée, "en tirer tous les enseignements nécessaires". Quand j'ai arrêté de leur communiquer ces éléments d'insatisfaction, pas un n'est venu me les réclamer ! Sans doute que mes fonctions n'étaient pas totalement inutiles (boucles de rattrapage au profit des clients) mais pour mes correspondants... très certainement !
  23. C.D.D. depuis six mois ? Motif du contrat : remplacement (nominatif) de salarié temporairement absent, surcharge exceptionnelle et temporaire d'activité, contrat saisonnier ? J'exclus les deux autres motifs légaux de C.D.D. : mesures en faveur de l'emploi de certains publics, poste temporairement pourvu en attente de suppression définitive du poste (instance de représentations du personnel consultées et informées sur la réorganisation en cours). Ce n'est pas la question posée mais j'aborde le sujet comme ça pour faire un peu de vulgarisation car d'expérience 80 % des C.D.D. (à la SNCF comme ailleurs) sont conclus au mépris des dispositions légales qui les encadrent. Le contrat à durée indéterminée est la forme normale et générale de la relation de travail. C'est inscrit dans le Code du travail (article L.1221-2). Pour venir à la question maintenant. Si ce C.D.D. est en réalité un C.D.I., il est toujours possible de demander sa poursuite à temps partiel. Il y a un accord d'entreprise sur le sujet ! Il y a même un Comité de suivi. La réponse ne peut pas être "non, ce n'est pas possible", sans avoir réellement étudié la demande. Ce n'est pas tant une question de R.H. que de D.U.O. Le R.H. se contentera de rappeler qu'effectivement il y a un accord d'entreprise et que le temps partiel est un droit. Le D.U.O. sera confronté à des réalités et des besoins opérationnels. Ce n'est pas ce dernier qui a la vie la plus facile... Et si ce C.D.D. est réellement un C.D.D. conforme, il prend normalement fin au terme prévu sauf prolongation du motif légal qui l'a justifié ou nouveau cas de recours à un autre C.D.D. En postulant pour un nouveau contrat, il est toujours possible de solliciter d'autres conditions d'emploi, notamment horaires. Après, c'est une question d'offre et de demande.
  24. Liste des points de vente "partenaires" : http://fr.idbus.com/fr/points-de-vente
  25. Dans mes fonctions, il fut prévu que je communique chaque mois plein d'éléments censés correspondre à l'attente de mes divers correspondants. C'était chronophage. Je me demandais s'ils en faisaient quelque chose. Sans rien dire, j'ai arrêté de communiquer mes éléments. Les mois ont passé sans qu'aucun de mes correspondants ne réclament ces éléments !
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