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PLANONYME

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  1. Les négociations des commissions avec les agences de voyages, c'est comme les négociations salariales : signez-là où vous n'aurez rien ! https://www.tourhebdo.com/actualites/distribution/sncf-le-taux-de-remuneration-des-agences-est-en-hausse-mais-finies-les-surcom-544497.php "Le taux de base reste fixé à 2% pour les TGV et grandes lignes, auquel s'ajoute une contribution non spécifiée de 1% (pour les produits 1ère classe, axes spécifiques, forfaits...), et s'élève à 4% pour les TER."
  2. 15 ans en arrière car je n'ai pas de références plus récentes, les frais d'agence en sus c'était 10 € pour un client occasionnel.
  3. Je l'ai déjà révélé dans ce forum, il y a une quinzaine d'année que l'entreprise réfléchit à une tarification différenciée selon le canal de distribution. Obstacle principal pour l'entreprise, l'acceptation des pouvoirs publics ; la SNCF n'étant pas totalement autonome sur ce genre de décision. Et derrière les pouvoirs publics, ce qu'en dirait l'usager, consommateur, client, contribuable, voyageur. L'opinion publique quoi... La SNCF n'est pas une entreprise comme les autres (pourvu que ça dure ?). La fenêtre de tir pour ce genre de décision c'est une période comme actuellement. Une fin de mandature, à un moment où il n'y a plus personne dans les ministères pour prendre des décisions. Ce qui donne carte blanche à la Sncf sur sa politique tarifaire et donc de distribution après un délai de non réponse de ses tutelles, de mémoire de 15 jours ce qui est court (cf. Cahier des charges). Mes chiffres seraient à actualiser mais le coût moyen de distribution était chiffré à 6 € à un guichet de gare ou boutique en face en face. 4 € en vente à distance par téléphone. 3 € sur un automate. Sur Internet, l'avantage c'est que c'est le matériel, les consommables et le temps du client ! Cela ne signifie pas que ça doive être présenté comme gratuit car ça ne l'est pas. Mais il y a matière à différencier les prix de vente selon le canal. L'aérien ne s'en prive pas comme relevé dans ce fil de discussion.
  4. Dans les années 1980 / 1990, j'ai travaillé sur le sujet au sein d'une organisation syndicale cheminote. Une sorte de "chargé de mission" (avec le recul : mission impossible). Je résume. Le sujet n'intéresse que les demandeurs de changements de résidence pour convenances personnelles. Il concerne surtout la région parisienne. Dans les organisations syndicales, la province est structurellement majoritaire. Les mouvements de personnel vers la province, lorsqu'il y en a, perturbent énormément les déroulements de carrière locaux (comme ils sont globalement plus rapides en région parisienne, les arrivants concurrencent les locaux pour tout ce qui repose peu ou prou sur l'ancienneté). Dans certains métiers, ces arrivants "qui prennent les (bonnes) places" sont parfois considérés comme des pestiférés. J'en ai vu revenir ! La définition des prioritaires fait que rapidement il y a inflation de ces prioritaires. Et lorsque tout le monde est prioritaire c'est comme si plus personne ne l'était. Localement, il avait parfois été décidé que les mouvements de fassent à 50 % parmi les prioritaires, à 50 % parmi les autres. Ça a provoqué des remous sociaux parmi les prioritaires, attisés par des garants vertueux du Statut. Avec une direction qui a fini par dire : mettez-vous d'accord entre-vous ! Accord qu'il n'y a jamais eu... Les établissements ou régions qui, en toute conscience, dérogeaient aux règles de priorité furent sèchement rappelées à l'ordre par le niveau national. L'ordre chronologique (règle statutaire, texte sacré s'il en est) a pour effet d'inviter les demandeurs à se positionner sur un changement de résidence dès le début de leur carrière. Ce qui participe à l'augmentation du nombre de demandes. J'ai connu une région pour laquelle il y avait davantage de demandes que l'effectif total de cette région ! Alors que, de mon modeste point de vue, il faudrait par un système de points favoriser ceux qui ont déjà (largement) rempli leur contrat. En termes de gestion des ressources et des compétences et de facilitation pour l'entreprise de la mobilité dont elle a besoin on pourrait même imaginer des points de priorité pour ceux et celles qui ont accepté d'aller faire quelques années dans une région qui ne les attirait pas spécialement en échange d'une garantie de pouvoir ensuite être affectés dans la région de leur cœur. J'ai même imaginé (proposé du moins) que pour l'obtention d'un logement familial (de qualité) priorité soit donnée à un non demandeur de mobilité au détriment de celui qui a une demande sous le coude. Toutes les études confirmaient que la qualité de vie favorisait la fixation dans une région quelle qu'elle soit. Le logement est évidement l'un des critères. Personnellement, j'arrivais à proposer plusieurs pistes (ce n'était qu'un travail syndical exploratoire) parce que je n'étais pas moi-même demandeur de changement de résidence (bien que Breton à... Paris). Mais dès qu'il fallait arbitrer sur quelque chose, les adhérent(e)s, les militant(e)s, les mandants, les électeurs... privilégiaient toujours des solutions conformes à leur attente et surtout n'amenuisant pas leurs propres chances d'obtenir satisfaction dans le délai le plus court possible. C'est humain. Mais le syndicalisme c'est d'abord faire des arbitrages entre salariés avant de revendiquer auprès de la direction. Une piste fut de cesser les embauches dans les régions pour lesquelles l'entreprise avait, ici ou là, un vivier de demandeurs de mutation. La revendication heurtait le régionalisme porté par un slogan : "Vivre et travailler au Pays" et variantes similaires. Bref, le sujet est resté en friches.
  5. Réponse à cette question. Le reste je ne sais pas. Source : https://livret-accueil-sncf.fr/mes-informations-rh/#evaluations
  6. Je suis bien d'accord. Le sujet des changements de résidence pour convenances personnelles, bien que prévus au Statut, est étonnamment resté en friches sur le plan social et revendicatif.
  7. Je veux bien que ce soit rectifié si je me trompe (mais je ne crois pas...), mais il n'y a bien que les cadres qui bénéficient de l'honorariat de leur grade avec le droit à des DPR qui va bien avec. Mais il n'y a pas qu'eux à bénéficier de ces DPR et tu en es la preuve vivante (sic) : Ce n'est pas au titre de l'honorariat de ton grade (d'agent de conduite), ce qui n'existe pas, que tu bénéficies de ce crédit annuel de DPR mais parce que tu as reçu la médaille d'honneur des chemins de fer (médaille du travail), échelon or. C.Q.F.D.
  8. Le temps de travail est annualisé. Vous ne ferez (officiellement du moins) pas une heure de plus que ce qui est prévu et vous est rémunéré. Le nombre de RTT est fonction de la durée journalière de service et du nombre de jours de présence. Les RTT viennent rogner ce temps de travail qui sinon serait supérieur à 35 heures hebdomadaires comme il se doit. C'est ce qu'on appelle un régime de travail. Il y en a plusieurs à la SNCF. Au gré de votre carrière, vous ne serez pas forcément toujours dans le même régime au regard de l'organisation de votre temps de travail ni n'aurez donc pas le même nombre de jours de RTT. Pour faire simple (?), plus vous avez de journées de service longues, plus vous engendrez des RTT pour réduire. Vous voyez bien que si vous faites 8 heures de service en 5 jours vous avez déjà fait 5 heures de trop. Ce sont ces 5 heures-là qui vont alimenter les RTT. Et autres variantes selon votre durée journalière de service. Je crois que l'accord collectif sur l'organisation du temps de travail (2016) est quelque part sur ce forum.
  9. Je crois que tel que les uns et les autres commentent ici relève de la tempête dans un verre d'eau. Si la situation est correctement exposée, les droits étaient encore ouverts (vous êtes toujours ayant droit) mais la vignette millésimée 2022 n'avait pas été apposée sur la carte. La carte était donc périmée. Ce qui est prévu c'est ceci (RH00400) : Carte périmée (droit ouvert) : rappel des règles. Point barre pour une première infraction de cette nature. Faire attention l'année prochaine. La carte ayant été retirée (bien que la procédure à bord soit dorénavant pour l'Asct de vérifier l'ouverture des droits avant tout retrait de carte), il n'y a plus qu'à demander son renouvellement si ce n'est déjà fait. L'honorariat pour l'ouvrant droit quand il va prendre sa retraite implique qu'il est cadre avec une ancienneté significative et déjà des qualités de service irréprochables (un cadre quand même !). Il ne va pas être cloué au pilori pour ça même si ayant été destinataire de la vignette millésimée c'était à lui de veiller à ce qu'elle soit apposée (avant le 31 janvier) sur la carte de circulation de son ayant droit. Le seul avantage lié à l'honorariat en matière de facilités de circulation c'est le crédit annuel de "dispense de paiement de la réservation" (DPR) qui perdure après la cessation d'activité. (RH00246) Voilà, voilà... on se calme (tous).
  10. Quid du Statut qui fixe un ordre chronologique pour satisfaire les demandes de changement de résidence pour convenances personnelles ?
  11. Il s'agit d'une demande de changement de résidence pour convenances personnelles. Il y a des règles (normalement !) : Refuser de satisfaire une demande de changement de résidence pour convenances personnelles en se référant au dossier personnel de l'agent constitue donc une remise en cause de la place du salarié dans l'entreprise, sa fonction, sa carrière... Une sanction disciplinaire quoi, au sens de la définition qui en est donnée par l'article L.1331-1 du Code du travail. Et je doute que la procédure disciplinaire idoine menant à une telle sanction s'opposant au changement de résidence (mutation comme tout le monde dit à tort) ait été menée. C'est une pénalité qui n'existe d'ailleurs pas dans l'échelle des sanctions de la SNCF. Le contraire, le changement d'affectation par mesure disciplinaire, ça existe par contre. Et puis, entre-nous, vachement sympa pour la région cédante de lui dire vous pouvez le garder votre ADC qui "fait quelques conneries" (sic) sur le plan de la sécurité et donc potentiellement dangereux dans sa conduite. La catastrophe ferroviaire ce sera chez vous, pas chez nous. Je grossis à dessein le trait ici pour la démonstration.
  12. Ce qui illustre parfaitement (bien que ce soit pas suffisant pour en faire toute la démonstration) que la première ligne d'attaque d'un concurrent c'est de faire bien (ou mieux) ce que le tenant du marché fait mal. Même les avoirs en Bons Voyages dématérialisés SNCF Voyageurs ne les a découverts que tardivement alors qu'IDTGV puis OUIGO les ont pratiqués de longue date.
  13. Le Chèque Vacances est un avantage social (dont le bénéficiaire n'a a minima pas payé sur ses deniers la totalité de la valeur faciale d'acceptation). L'interdit comptable de remboursement à un guichet vise donc à ce que par l'entremise de l'achat (potentiellement bidon) d'un billet de train présenté ensuite et à dessein au remboursement le bénéficiaire ne réussisse à monnayer l'avantage dont il a bénéficié. Si la commande ainsi payée (en tout ou partie) par Chèques Vacances était annulée, la demande de compensation plus que de remboursement, était transmise au Service Relations Clients (Arras, adresse unique nationale). En compensation des Chèques Vacances encaissés et ne pouvant pas par nature être restitués (la SNCF n'est pas émettrice), le Service Relations clients adressait un avoir en Bon(s)Voyage (ça on sait faire). Je ne vous dis pas le coût interne de traitement de ces dossiers au sein du Service Relations Clients. Parfois plus cher que le montant à restituer ! Il n'y avait pas de frais de dossier autre que la retenue tarifaire éventuellement prévue pour un remboursement selon les conditions ordinaires d'après vente.
  14. Je ne vois la publication que maintenant, presque un mois après et toujours sans réponse. C'est dire que la question n'inspire pas trop... C'est aussi davantage une question RH liée au contrat de travail que relevant de l'actualité ferroviaire générale. Avant toute chose, la rémunération de base d'un ASCT n'est pas spécifique à son métier. A qualification et ancienneté équivalentes, tous les métiers de la SNCF (sauf les agents de conduite qui ont leur propre grille salariale) ont la même rémunération mensuelle fixe de base. Ce qui fera la différence d'un métier à l'autre, ce seront les éléments variables de solde (primes, indemnités, allocations de ceci ou de cela, il y en a un catalogue de près de 200 mais chacun n'est potentiellement concerné que par certaines d'entre-elles et souvent elles sont pingres). Certains métiers seront davantage "rémunérateurs" en raison des contraintes professionnelles plus fortes, surtout en fréquence : travail de nuit, dimanches et fêtes, déplacements... Il est donc toujours difficile de répondre à cette question. Si elle est posée ici c'est sans doute que les services de recrutement ne savent pas y répondre précisément ou que leur réponse apparaît évasive. Elle l'est, nécessairement. Selon le dernier bilan social publié (2020), un agent de la qualification d'un ASCT gagne en moyenne 2 392 € brut mais cet indicateur inclut toutes les anciennetés et ne représente donc pas que les seuls débutants. Cette rémunération moyenne c'est le traitement de base plus les indemnités (primes) mais hors ce qui est censé représenter des remboursement forfaitaires de frais, à savoir les allocations de déplacement (plus significatives si "découchers", ce qui est une caractéristique d'un emploi de "roulant" : un compteur qui tourne à des taux différents entre la prise de service et la fin de service). Dans la grille de salaire qui sera applicable à l'embauche à partir du 1er juillet 2022, la rémunération de début de cette qualification est de 1 675 € brut mais cette fois, à la différence du premier chiffre cité, ne sont pas inclus les éléments variables de solde que sont les indemnités et qui, l'un dans l'autre, font la rémunération telle que le Bilan Social la répertorie. Il n'y a pas non plus, les allocations (compensations de frais sur le papier même si c'est perçu comme un élément de rémunération et c'est d'ailleurs ça qui attire vers le métier commercial à bord et donc "roulant"). Impossible d'être plus précis.
  15. La date est maintenant passée mais c'est encore à lire ici : http://bernardaubin.over-blog.com/2022/04/le-train-du-vendredi-saint-circulera-ce-15-avril-entre-dillingen-et-bouzonville.html Et pour l'ambiance de ce jour férié (dans le coin) en gare de Bouzonville, on pourra lire aussi ceci : http://bernardaubin.over-blog.com/2022/04/bouzonville-la-sncf-bride-les-journalistes-francais.html Si on sollicite le moteur de recherche du Forum on trouve des publications sur la ligne Dillingen - Bonzonville ouverte, fermée, ré-ouvrira ou pas... etc, mais a priori rien sur cette anecdote d'une ouverture un seul jour dans l'année. Ce n'est pas à cause du jour dans le calendrier liturgique mais surtout parce qu'il y a une Grande Braderie. C'est original une telle réouverture ponctuelle.
  16. Au moins, ils se les font payer ce qui est la contrepartie normale d'un travail. Je ne suis pas pour mais c'est un fait. C'est "le travailler plus pour gagner plus" finalement... Mais là dans la publication initiale, si je comprends bien, les RM accumulés sont "neutralisés". Traduire qu'ils passent à l'as. Ni pris, ni reportés, ni payés. Des heures de travail en sus, des heures supplémentaires quoi..., effectuées, non payées, non déclarées. Comme dans la pizzeria du coin de la rue finalement. Personne ne dit rien ? L'inspecteur du travail territorialement compétent, s'il est saisi, il accepte ça ?
  17. Si je ne me méprends pas, ces RM ce sont des repos supplémentaires (ou complémentaires) liés à la réduction du temps de travail (35 heures... qu'ils avaient déjà avant) pour le personnel roulant. C'est donc cet extrait de l'accord collectif reformaté en 2016 : Je sais qu'il y a des usages divers et variés de laisser ces repos à la main du bénéficiaire ou au contraire que ce soit le service qui les attribue où même les mette en grille de roulement aux dates qui l'arrangent (parfois moitié/moitié pour la paix sociale) mais le fond de l'affaire, s'agissant de repos, c'est bien que ces repos soient pris ou attribués "avant la fin du semestre civil". Et qui est garant du temps de travail et de ses limites sinon la commande du personnel ? Car ne pas attribuer ces RM, ne pas veiller à ce qu'ils soient pris en temps et en heure, c'est de fait augmenter le temps de travail au-delà de ce qui est prévu et... rémunéré. Fréquent dans la pizzeria du coin de la rue (c'est une image) mais à la SNCF ? Ça me semble donc cavalier que l'établissement neutralise ainsi le compteur. Socialement c'est contestable et techniquement, je me demande comment c'est possible. Sous toutes réserves de bonne compréhension du sujet.
  18. Je tique sur l'expression. Une mise à pied c'est une mesure disciplinaire, soit à titre conservatoire (avant la procédure idoine), soit définitive (après que la procédure idoine ait été menée). On n'est certainement pas dans ce cas de figure là, même si ça peut être plus ou moins perçu comme ça. Il s'agit donc d'une inaptitude (au moins temporaire) aux fonctions. Quand j'étais en activité (j'étais Secrétaire de CHSCT), j'entendais souvent parler de gamma GT. Une fois une organisation syndicale a titré par erreur un tract : "la direction fait la chasse aux gamma Cgt" (sic). Grâce à Google, je viens de découvrir la différence entre CDT et Gamma GT : Bon, il reste les 3 %. Au moins, ça devrait être l'occasion d'un bilan de santé complet pour savoir ou comprendre ce qui se passe du fait de l'anomalie de ce marqueur biologique.
  19. Le cumul emploi retraite relève de dispositions légales. C'est en cela que la Caisse de Retraite (et non pas la SNCF !) s'informe sur une reprise d'activité et oppose les limites applicables. La CPRPSNCF se moquerait d'ailleurs de savoir si vous êtes liée par une clause de non concurrence avec... la SNCF. Ça c'est le cas échéant le problème de cette dernière en tant qu'employeur (ex employeur). Votre publication concerne la pension de réforme. S'agissant d'une réforme, aucune limite de revenus d'une nouvelle activité ne vous sera opposée. Et vous cotiserez dans un autre régime pour percevoir ce que de droit de ce côté là le moment venu sans que cela ne vienne impacter le montant de votre pension de réforme qui restera acquise et distincte de tous vos autres revenus. gilles_tagada ajoute ici une condition qui, à ma connaissance, n'est inscrite nulle part. Le motif de la réforme ce sera "l'incapacité totale et définitive à occuper tout emploi à la SNCF". Il n'y aura pas d'autre motivation. Et ça ne vaut que pour les emplois... à la SNCF ! gilles_tagada tente sans doute un parallèle avec une rente d'invalidité versée par le régime général, lesquelles sont susceptibles de n'être que temporaires (s'il s'avère que les causes de l'invalidité ont disparu dans la durée). La réponse type qui vous finirez par recevoir (à condition que votre question soit bien formulée et que ne mélangiez pas plusieurs sujets et ne poussiez pas votre interlocuteur à confondre pension de retraite et pension de réforme), c'est celle-là (déjà publiée sur ce site au détour d'autres sujets similaires):
  20. Le principe de base dans la détermination d'un prix en matière de transport public (public au sens collectif) longue distance c'est qu'on ne vend pas des kilomètres mais un service répondant à un besoin. Avec un voyageur accordant une valeur à ce service en fonction des alternatives qui s'offrent ou pas à lui. Ce qu'on appelle un marché. Quand le train va jusqu'à 500 ou 600 km et que la place n'est occupée que sur 300 km (exemple pour la démonstration), le coût de "production" de cette place est pratiquement le même sur les deux distances pour le transporteur. La rémunération du service rendu devra donc être a minima la même pour 300 km que 500 ou 600 km. Et si la demande est moindre pour les derniers cents kilomètres, il faut la stimuler par un tarif plus attractif en rognant sur la marge sauf à voir le train terminer son parcours avec un nombre trop important de places vacantes. Un moyen de régulation et d'ajustement de la recette moyenne par voyageur, c'est de limiter la destination à celle qui trouvera preneur (c'est le modèle Ouigo) mais pour Inouï, ce ce n'est pas aussi simple et ça ne serait pas accepté par l'opinion publique. Sur Paris - Brest, au-delà de St Brieuc les places libres sont nombreuses et peu rémunératrices. Il faut donc bien que le service soit en grande partie payé par les voyageurs qui descendent à Rennes (encore davantage au Mans, si la desserte est assurée).
  21. Contrairement à ce qu'on croit (les vendeurs ne savent plus ça, sans doute parce que ça ne fait plus partie de leur formation), le "bon vieux tarif kilométrique" existe encore. Toutefois ce tarif kilométrique n'est plus guère appliqué. La SNCF est autorisée à pratiquer des prix de marché et vend en général moins cher que ce tarif fixé sinon approuvé par les Pouvoirs Publics. Il y a souvent des plaintes des voyageurs, clients, usagers, contribuables sur les prix... trop élevés. Mais, de fait, ces prix sont inférieurs à ce qui est fixé réglementairement.
  22. Vous ne les retrouvez pas sur votre relevé de carrière tous régimes sur le site de l'assurance retraite ? https://www.lassuranceretraite.fr/portail-info/home/actif/salarie/droit-parcours-pro/cotisation-carriere.html Cela signifie alors qu'il y a eu des ratés dans la déclaration ou la remontée des informations (venant de la SNCF qui l'eut cru ?). Les bulletins de paie de la période sont dans ce cas le mode de preuve habituel pour une régularisation. Mais si vous posez la question, c'est que vous n'avez plus ces bulletins de paie. Pas bien ! Car il est dit et redit qu'il faut les conserver sans limitation de durée. Versailles Chantiers, c'est vague mais c'est encore une zone d'activité ferroviaire et non pas une friche industrielle. L'établissement qui vous a employé est donc sans doute encore dans l'annuaire. Ce sera votre premier contact pour votre recherche. Si ça n'aboutit pas (ou si on ne vous aide pas, ça arrive !), vous pourrez essayer auprès des archives du personnel (Béziers) : http://openarchives.sncf.com/lieux-ressources/centre-national-des-archives-historiques-sncf
  23. Réformée de la SNCF (cadre permanent), c'est comme si vous bénéficiez d'une retraite proportionnelle à votre ancienneté versée par le régime spécial de retraite, à jouissance immédiate, sans condition d'âge et sans décote. Normalement, les bénéficiaires d'une pension de retraite qui reprennent une activité salariée ne peuvent pas acquérir de nouveaux droits dans une autre régime (ce qui ne les exonère pas d'y cotiser !). Il y a toutefois exception ici. Si vous reprenez une activité, vous pourrez acquérir de nouveaux droits dans un autre régime. Le moment venu vous liquiderez ces droits et cette retraite viendra en cumul (sans limites d'ailleurs) avec ce que vous verse le régime spécial.
  24. Sauf erreur, l'exigence européenne c'est seulement la séparation comptable.
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