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Le Web des Cheminots

PLANONYME

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Tout ce qui a été posté par PLANONYME

  1. Il dit quoi exactement ce courrier recommandé ? Que vous êtes convoqué à un entretien suite à mauvais E.I.A. ?Ou autre chose ? Le libellé exact du motif de la convocation fixe son cadre juridique et éventuellement justifie la forme de convocation en recommandé. Un recommandé (avec accusé de réception, sinon à quoi bon ?) c'est fait pour garantir à l'expéditeur que son interlocuteur a bien reçu la missive qui lui a été adressée. Dans des situations conflictuelles (il semble bien que celle-ci le soit), j'ai parfois vu les protagonistes ne plus échanger autrement qu'en LRAR.
  2. Du temps de Pepy (j'ai connu !), c'était : "signez là où vous n'aurez rien !". Bon, le corps social cheminot - du moins ceux qui le représentent - a parfois préféré... rien.
  3. Eh non... C'est de la mémoire collective que je restitue ici. Mais je ne doute pas que tout ça doit être codifié quelque part. Pour ma gouverne personnelle, c'est libellé comment sur le bulletin de paie ? Je déduis de la question qu'aucune communication n'est faite périodiquement sur le rendement de ce qui est somme toute une épargne même si c'est la SNCF qui la finance. Je vais voir si je trouve quelque chose... par relations. Il doit bien y avoir des acteurs RH au courant de tout ça dans les établissements qui emploient des ADC.
  4. Je me suis renseigné à bonne source. Celle qui a négocié le dispositif en 2009 (des retraités aujourd'hui !). En résumé, la SNCF verse bien 4,6 % auprès d'un organisme financier au compte des agents de conduite embauchés depuis 2009. C'est une formule d'épargne retraite. Il s'agit donc de capitalisation (un gros mot dans le corps social cheminot !). Sous réserve de vérification, le contrat (puisque capitalisation, ce n'est pas sans risque) prévoirait une garantie minimale de rémunération du capital de 3,5 % quoiqu'il arrive. Le rendement constaté serait de 4,5 %. Ce qui doit correspondre à une formule de type assurance vie. Les négociateurs de ce nouveau dispositif (les anciennes bonifications n'ayant pas résisté à une réforme du régime de retraite) avaient calculé qu'au bout de 25 ou 27 ans, le capital disponible serait de 150.000 €. Ce qui fait l'équivalent de 2.500 € par mois sur 5 ans. De quoi compenser une décote. L'agent de conduite a le choix entre percevoir son capital ou choisir une rente. Je déduis du sujet posté ici que le dispositif ne semble pas connu, bien que cotisé même si c'est la SNCF qui paie tout. Ce qui m'interroge... Il doit y en avoir mention sur une ligne du bulletin de paie, non ? Et un compte rendu (annuel ?) de l'épargne constituée et de son rendement ? Ce sont des questions. Je ne sais pas.
  5. C'est exact. Mais on ne va pas dire qu'il ne faut pas augmenter le SMIC pour que ça n'arrive pas ! Je crois avoir lu quelque part que les 4 organisations syndicales représentatives avaient entamé une démarche commune auprès de la SNCF pour rouvrir les négociations salariales. A suivre...
  6. La corrélation ancienne qualification (référence au cadre permanent) / classe :
  7. Dans les grandes gares, on a connu à une époque des guichets "renseignements" et des guichets de vente, parfois au sein d'une unique "bureau d'informations réservations" mais avec des files d'attente séparées et dédiées à l'un ou l'autre. Si on remonte encore plus loin dans la filière professionnelle de ces métiers à la SNCF (filière commerciale aujourd'hui, "bureaux des gares" avant), le "commis" (agent du service commercial aujourd'hui) spécialité renseignement était plus qualifié du fait de son examen spécifique que le commis receveur. Pour faciliter la vente et ne pas la ralentir, l'idée était que le voyageur indécis passe d'abord par les renseignements. Ça a fonctionné comme ça pendant des décennies. Et puis, quelques têtes pensantes se sont dites que le renseignement ça coûtait à l'entreprise et que peut-être ça ne rapportait rien si le client ne passait pas à l'achat. Exit donc le renseignement avec l'idée qu'il serait fourni autant que nécessaire lors de la vente. Les vendeurs étant d'ailleurs dorénavant formés / formatés dans le dialogue de vente (lequel doit leur permettre de garder la main) pour passer très vite à l'acte... de vente ! En fait, l'usager, client, consommateur, voyageur, contribuable qui vient en gare pour obtenir un renseignement (le simple renseignement évoqué ici) ennuie les têtes pensantes de la distribution puisque potentiellement impécunieux. Personnellement, j'ai toujours opposé à ces décideurs que "le curieux d'aujourd'hui, c'est le client de demain" . J'ai appris ça à l'école mais je ne dois pas avoir fait la même qu'eux !
  8. Ça aurait été vrai à l'embauche sous Statut aux qualifications A et B. Mais comme il n'y a plus d'embauches sous Statut depuis le 1er janvier 2020, la question ne se pose plus ou tout au moins pas en ces termes. Les salaires minimaux d'embauche à la SNCF seront ceux-ci à compter de juillet 2022 : 1 9520 € / an à la classe 1, ça fait 1 626,66 € brut par mois. Le SMIC actuel (valeur janvier 2022) est de 1 603,12 €. Ce salaire minimum d'embauche est effectivement à peine au-dessus du SMIC mais il est faux de continuer à affirmer qu'une indemnité compensatrice est nécessaire pour que ce soit dans les clous. Pour situer, la classe 1 c'est la qualification A. Les embauches se faisant sans doute au moins à la classe 2 (ancienne qualification B), la rémunération mensuelle brute de base est de 1 675 €. C'est simplement pour la clarté du propos.
  9. Même pour les candidatures que recueilleraient "ceux qui veulent aider" puisque, selon eux, "la SNCF n'y arrive pas" (sic), ça risque d'être pareil !
  10. Le service recrutement reçoit au moins 2000 candidatures par jour !
  11. https://www.sncf.com/fr/groupe/newsroom/regime-retraite-2019 Par ailleurs, j'ai trouvé ça (source : FGAAC). Normalement, les agents de conduite hyper sensibles au sujet, connaissent ça par cœur. Sous toutes réserves que ces sources ne soient pas caduques. Mais je ne trouve pas un document officiel où tout ça est marqué et expliqué. Un accord a priori. C'est le problème à la SNCF. Les accords signés sont plus facilement ignorés et oubliés que ceux qui ne l'ont pas été !
  12. RH00910 Dispositions pour accompagner la mobilité résultat des mesures d'organisation et d'évolution de l'emploi. Sous réserve d'ajustement à la marge des montants. Ce sont ceux de 2021.
  13. C'est typiquement l'emploi dont les horaires correspondent à ceux de l'activité de la gare. C'est à dire tous les jours, de bonne heure le matin à tard le soir, en 2 X 8. S'il est annoncé une embauche à la réserve c'est que sur le site à rejoindre ceux et celles qui sont déjà en poste sont en roulement et souhaitent a priori le rester (c'est toujours mieux pour son organisation sociale et familiale, sauf mode de vie adapté à cette variation des horaires le jour le jour sans guère de prévisibilité). Pour assurer la continuité du service du fait d'absences, d'aléas, de congés, de formation, des R.T.T., de renforts ponctuels ... il faut en effet bien un effectif numériquement supérieur au nombre de postes. C'est la réserve. Pour vendre le truc, une prime (de réserve) a été promise ? Soit. Mais de combien ? La question est légitime. Personne dans les commentaires autorisés qui précèdent n'a réussi à répondre. Moi, pas davantage ! C'est que, comme beaucoup de choses sur le plan RH à la SNCF actuellement, ce n'est pas simple car c'est en pleine transformation. Sans refaire toute l'histoire sociale, depuis le 1er janvier 2020 il n'y a plus d'embauche sous Statut du cadre permanent. Il n'y a plus que des embauches comme contractuels et en outre dans le cadre de contrats dits de "gré à gré". C'est à dire qu'à l'embauche employeur et postulant s'entendent sur la valeur de ce dernier sur le marché du travail pour lui octroyer la juste rémunération correspondant à ses prétentions à condition que l'entreprise les accepte et en ait les moyens. Le gré n'est souvent que d'un seul côté ! C'est une rémunération globale annuelle qui sera ainsi fixée, dans laquelle il n'y a pas de prime de travail. Cette prime de travail qui provoque parfois des réactions caustiques à l'extérieur de la SNCF du genre : ne voilà-t'il pas que les cheminot(e)s perçoivent une prime quand ils travaillent ! En vrai et pour faire simple, c'est la variation de la rémunération mensuelle selon le nombre de jours de présence. Tous les mois n'ont pas le même nombre de jours de travail effectif. Mais quid alors de l'indemnité d'utilisation à la réserve locale (c'est son nom) qui est un pourcentage de la prime de travail : - 40% la première année, - 60% la seconde année, - 80% à partir de la troisième année et au-delà, s'il n'y a pas de prime de travail ?!!! (cf. les nouveaux contractuels) Une organisation syndicale a interpellé la direction à ce sujet. Pour ne pas faire de prosélytisme, j'ai biffé son nom : La simulation d'une prime de travail pour le calcul de cette prime de réserve (ce que la direction a donc l'air de considérer être la bonne pratique puisqu'elle dit vouloir faire un rappel), pourrait être la valeur moyenne théorique mensuelle de cette prime de travail (la partie qui compte pour la retraite du régime spécial des agents qui en relèvent encore). Dans les emplois d'exécution et de maîtrise, on doit être sur une valeur moyenne théorique de prime de travail de quelques 210 ou 220 €. C'est donc sur ce montant simulé que serait calculé la prime de réserve selon le pourcentage applicable cité plus haut. Bon, ça ne va pas chercher bien loin... Et s'il faut se battre pour l'avoir... Voilà, ce fil aura permis de définir assez largement ce qu'est la réserve. C'était la question initiale. Il y a parfois des volontaires mais en général ça ne se bouscule pas trop, sauf à ce que l'indemnité qui va avec finisse pas être indispensable dans la gestion de son budget. On voit à peu-près de combien sera cette indemnité d'utilisation à la réserve locale, sous réserve qu'elle soit bien versée et que quelques arguties ne vienne pas la mettre à mal ici ou là. Dans les premiers commentaires, parmi ceux qui ont témoigné et plus ou moins vanté l'intérêt de la réserve, à bien lire entre les lignes il ne s'agissait pas d'emploi de réserve locale mais de ce qu'on nomme en interne être intérimaire (rien à voir avec les sociétés du même nom qui mettent à disposition de la main d'oeuvre). Du personnel qui n'est pas affecté à une gare mais à une zone et qui, de jour en jour, se rend ici ou là avec les compensations financières d'un régime de déplacement. Ces allocations sont réputées être des remboursements de frais mais chacun sait bien que, bien géré en bon père de famille, il y a de quoi dégager un revenu supplémentaire non négligeable, exempt de cotisations sociales et d'imposition. Une catégorie à part parmi le personnel, parfois enviée (à tort ou à raison). Engagée dans des économies tous azimuts sur la masse salariale, l'entreprise (essentiellement SNCF Réseau) fait d'ailleurs tout pour réduire la voilure de ces intérimaires en jetant les bases d'une organisation locale plus stable nécessitant moins le recours à du personnel extérieur au site.
  14. Cette affectation à la réserve ne sera en tout état de cause pas un clause essentielle du contrat de travail, c'est dire que même si c'est la première affectation ça pourra changer à tout moment au gré des mouvements de personnel, des réorganisations, des reclassements, de l'intérêt du service, des desiderata exprimés (parfois) ... Dire à un postulant qu'on lui propose un poste de réserve c'est le prévenir qu'il n'aura pas d'horaires fixes et réguliers (ni même le cas échéant de lieu de travail à un endroit précis et immuable). C'est comme prévenir aussi qu'il y aura du travail le dimanche, les jours de fête, la nuit... Si ça se trouve, ici ou là, il n'y aura rien de tout ça. Je suis étonné qu'en phase de recrutement on puisse faire cette annonce d'un poste de réserve. Je me demande si ce n'est pas pour tester la résilience à des organisations du travail qui ne sont pas de tout repos ! En fait il faudrait dire à tout candidat qu'il va à un moment ou un autre de sa carrière se retrouver avec telles et telles contraintes (toutes celles des emplois de production au chemin de fer, dans l'absolu 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24) et qu'on ne lui demandera pas forcément son avis. Comme dit plus haut, on ne sait pas de quel métier il s'agit. Il n'est donc pas possible d'éclairer davantage par un exemple de ce que ça peut donner au quotidien.
  15. C'était une livraison pour la Coopérative Le Gouessant, ceci expliquant alors le silence des premiers cités. https://www.reussir.fr/train-de-cereales-attaque-les-details-donnes-par-la-cooperative-le-gouessant Source : Réussir Site dédié à l’information du monde agricole et des filières agroalimentaires.
  16. Sur la carte MIMAUSA, j'en ai retrouvé un où j'allais jouer enfant (est-ce que c'est grave ?). Aujourd'hui, le secteur est dans une zone classée NATURA 2000. Les écologistes ont eu un coup d'avance !
  17. C'est la bonne pratique en effet. Mais il faut quelqu'un pour l'organiser (trouver le transporteur de substitution, que ce dernier ait confiance dans le paiement ultérieur de la facture s'il n'est pas coutumier de ce type de demande ou s'il n'est pas déjà en contrat avec la SNCF). Et c'est souvent là que ça coince. Soit l'agent présent en gare n'est pas rompu aux procédures, soit le service "au-dessus" lui dit non pour telle ou telle raison, bonne ou pas. C'est bien l'agent de la gare qui a le voyageur sur le dos mais il est tributaire de la décision et des initiatives d'une autorité qui est ailleurs. De là, souvent la solution opérationnelle de facilité : payez votre transport et envoyez la facture au Service Relations Clients. Et là, ça passe ou ça casse. A 30 € ça passe puisque le coût de traitement est déjà supérieur. A 800 €, il y a bien entendu des interrogations sur ce qui a été promis ou pas au voyageur en rupture d'acheminement et les solutions plus économes qui lui auraient été proposées et qu'il aurait le cas échéant refusées.
  18. En 2020, dans le périmètre de la S.A. SNCF Voyageurs, il y a eu 1 685 recrutements. Départs en période d'essai (ce qui couvre à la fois les démissions et les ruptures à l'initiative de l'employeur insatisfait de l'essai) : On est à 7 % de l'effectif recruté cette année-là. Pour 2019 et 2018, je retrouve respectivement 6,45 % (116 départs sur 1797) et 8,84 % (165 sur 1866). Sources : bilan social.
  19. Un agent réformé, que ce soit à sa demande ou sur initiative de l'entreprise, est un pensionné / un retraité. Il est donc éligible à un maintien de ses droits à facilités de circulation en fonction de son ancienneté de service comme n'importe quel retraité. Et si cette réforme est consécutive à un accident du travail, dans l'hypothèse ou son ancienneté aurait été insuffisante pour conserver la libre circulation (Carmillon) à la retraite, celle-ci lui est maintenue comme s'il était toujours en activité. Il n'y a aucun distinguo entre réforme médicale à la demande de l'agent ou pas. Tout ça est dans le RH00246.
  20. Tu ajoutes une condition ou une restriction qui n'est pas dans le texte.
  21. C'est exact quand le contrat de travail avait été rompu par démission. Sources : RH00246 (facilités de circulation des pensionnés). Pour les lecteurs à venir du sujet, certains "départs volontaires" et les "ruptures conventionnelles" sont soumis à d'autres dispositions.
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