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PLANONYME

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Tout ce qui a été posté par PLANONYME

  1. Dans chaque Bilan Social annuel, il y a des indicateurs pour les qualifications A (rémunération, formation...). Il y en a donc encore. Mais le Bilan Social ne précise pas leur nombre dans l'effectif. Je dirais 200 agents environ.
  2. Donc, dès qu'il y aura un emploi disponible à grade identique au lieu d'affectation demandé vous devriez bénéficier de ce changement de résidence. Ça peut prendre de nombreuses années (la preuve) mais ça doit se faire dans un délai qui devrait pouvoir être plus ou moins prévisible dans le cadre de la gestion prévisionnelle (aussi) des emplois et des compétences. Vous devez avoir un acteur RH dans votre établissement spécialement dédié à ça. Ces précisions car vous avez évoqué que vous n'auriez "pas eu le profil" (sic).
  3. La signalisation ferroviaire c'est de l'électricité, de l'électrotechnique, des relais, des lampes qui s'allument ou pas, qui clignotent parfois... tout ça pour que sous réserve d'une obéissance passive et immédiate à ces signaux (ils peuvent être mécaniques aussi mais la publication concerne ici le domaine de la signalisation électrique) permettent aux trains de circuler en toute sécurité, de se succéder, se dépasser, se croiser (sur voie unique)... Selon le signal, le conducteur saura s'il a la voie libre, s'il doit s'attendre à ce qu'elle ne soit plus à une certaine distance (avertissement), si l'arrêt lui est prescrit, dans quelles conditions permissives parfois il peut repartir... Je résume ici en version "grand public" au risque que de vrais techniciens viennent chipoter sur ce forum, mais bon je ne suis pas connaisseur du sujet comme un professionnel. Le Technicien Supérieur, oublions le mot "supérieur" (c'est une classification dans la grille de rémunération avec un diplôme en général) c'est un technicien de toutes ces choses là. Il sait comment ça fonctionne. Il détecte pourquoi ça ne fonctionne pas ou mal. Il sait réparer. Son quotidien c'est a priori ça : que ce soit correctement branché et que ça fonctionne. Il faut dire qu'il y a parfois des petits rongeurs qui viennent bouffer les fils et qu'il y a mille et une cause aux faux contacts et autres court-circuits. Il y a aussi des voleurs de câbles en cuivre. Et puis les intempéries et l'électricité, parfois ça ne fait pas bon ménage. Je ne saurais trop dire si, au-delà du bon fonctionnement quotidien et de l'intervention immédiate en cas d'anomalie ou de mauvais fonctionnement, le technicien intervient aussi parfois au stade de la conception de ces signalisations électriques, de leur câblage, de leurs fonctionnalités (et qu'elles ne fournissent surtout pas d'indications contraires à la sécurité !). Sans doute que oui dans certains emplois et affectations. Ben voilà, ce sera la mise en application dans un environnement éminemment complexe des bases apprises dans une quelconque école (à bac + 2 au moins certainement pour un technicien dit supérieur). Le hasard de cette publication fait qu'un ouvrage de notre collègue Didier Janssoone sort dans quelques jours et contribue certainement à répondre peu ou prou à la question posée ici.
  4. Ci-après calcul d'une pension de réforme, à la louche moyennant quelques variables éventuelles. Prendre les éléments de rémunération comptant pour la retraite, diviser par 25 et multiplier par le nombre d'années de service. Faire éventuellement un correctif avec le minimum de pension : 1243,79 (somme à diviser encore par 25 et multiplier par le nombre d'années) et prendre ce résultat si plus favorable que le calcul précédent. Il s'agit en fait d'une pension de retraite à jouissance immédiate, sans décote, indépendante de l'âge normal d'ouverture des droits, mais bien entendu proportionnelle à la durée de service. Une demande de changement de résidence pour convenance personnelle est régie par des règles, dont il convient (normalement !) qu'elles soient appliquées, sinon à quoi bon ? Ces demandes devant être traitées dans la limite des emplois à pourvoir dans le lieu recherché et par ordre chronologique (en tenant compte le cas échéant d'une priorité médicale et/ou sociale), il n'y a pas de place pour une sélection sur la base d'un quelconque profil. C'est seulement une question de grade. Je vais me faire l'avocat du Diable (la direction !) mais dans la situation exposée, considérant effectivement qu'il est toujours mieux d'habiter et de travailler dans la même zone géographique, là ou se trouve qui sa famille, qui son conjoint ou assimilé, la solution est peut-être que le compagnon songe aussi de son côté à se rapprocher de sa compagne. La réforme suppose une inaptitude totale et définitive à tout emploi à la SNCF.
  5. Quelques jalons : - nul ne peut (ne doit) être licencié, quel que soit le motif, avant d'avoir été reçu en entretien préalable ; - cette convocation doit parvenir au moins 5 jours avant l'entretien et la lettre doit préciser "l'objet de la convocation" : la jurisprudence a consacré le fait que l'objet de la convocation ce soit la perspective (éventuelle) d'un licenciement sans qu'il ne soit nécessaire de motiver davantage à ce stade. Bases légales à relire ici : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006189433/ A la SNCF, s'y ajoute un étage supplémentaire : la demande d'explications écrites. C'est considéré comme une "garantie disciplinaire" supplémentaire et ça ne remplace pas l'entretien préalable qui devra quand même avoir lieu si un licenciement est ne serait-ce qu'envisagé. Comme je suis puriste, je dis que si la procédure de licenciement ne repose pas sur un motif disciplinaire, il n'y a pas lieu de remettre avant une telle demande d'explications. Pour la (ma) démonstration, s'il s'agissait par exemple d'un licenciement pour motif économique (puisque c'est possible pour le personne contractuel), on n'imagine pas qu'il soit d'abord demandé des explications à la victime pressentie sur... la suppression de son poste ! Idem, s'il s'agit du licenciement d'un(e) contractuel(le) devenu inapte. Avant l'entretien, on ne va pas lui demander de s'expliquer par écrit sur son inaptitude. Mais va ici pour la demande d'explications écrites : "vous n'avez pas réussi les épreuves, veuillez fournir vos explications". Viendra après l'entretien préalable à la mesure de licenciement. Ce sera l'occasion de reparler reclassement quitte à devoir prendre acte du refus de toute modification substantielle du contrat de travail. ----- J'ai coupé "la remise d'un document TT" car je je ne vois vraiment pas de quoi il s'agit. Pour ma gouverne personnelle, venir préciser. Je me demande s'il n'y a pas mauvaise compréhension : RPSTC - reçu pour solde de tout compte - ? C'est à dire le document par lequel le salarié acte auprès de l'employeur qu'il a reçu telles ou telles sommes au moment de la rupture du contrat de travail et qu'il n'y a pas de litige de son côté sur les montants. S'il n'est pas d'accord et veut se réserver les voies de recours possibles : il ne signe pas, c'est tout. C'est un document pour l'employeur, pas pour le salarié.
  6. Mon propos était de souligner que sur l'open access certains nouveaux opérateurs pouvaient être intéressés et se sentir en capacité d'atteindre l'équilibre financier (+ un résultat de 3 à 7 % sinon aucun intérêt pour un investisseur) à condition de ne pas être confrontés à la puissance de feu concurrentielle de la SNCF. De là à ce qu'il soit exigé de la SNCF qu'elle renonce à un partie des lignes qu'elle exploite, il n'y a qu'un pas. Lorsque le marché des Télécoms a été ouvert à de nouveaux opérateurs, tout a bien été fait pour que France Telecom abandonne une partie de ses positions historiques (puisque venant d'un monopole). Son actionnaire unique (l'Etat) l'a d'abord contrainte à augmenter ses tarifs puis l'a entravée dans le déploiement de l'ADSL, le temps qu'il fallait à Free / Iliad de lancer son offre et de prendre ses premières parts de marché. Aujourd'hui, dans l'énergie chacun voit que les tarifs dits réglementés flambent. Une façon d'accélérer l'ouverture du marché aux opérateurs dits alternatifs. Quand un marché ne se diversifie pas assez, les gardiens du temple de la concurrence ont mille et une façons d'intervenir. A noter, ce sont les pays les plus libéraux sur le plan économique qui ont la législation la plus exigeante à ce sujet. Par exemple, les lois antitrust de qui vous savez.
  7. Cette illustration figurant dans cette vidéo m'a fait sourire (jaune) : Sur ce dessin, on y devine le concurrent ne faisant guère le poids avec l'immense opérateur historique et n'ayant donc potentiellement pas d'autre choix que de se mettre d'accord avec lui pour ne pas se faire tailler des croupières. Dans un marché, on appelle ça une entente. Pas bien ! Le risque d'opprobre et de sanction n'est pas nul. Et puis il y a un biais. Les autorités publiques (européennes essentiellement) clament et exigent une ouverture du marché à de nouveaux opérateurs. C'est pour cela qu'existe la notion d'open access. Mais que va t'il se passer si au bout de quelques années ces autorités constatent que, sauf quelques marchés de niche, il n'y a toujours de trains (de TGV ici) essentiellement que de la SNCF (maison mère ou filiales) ? La sanction ne tardera pas à tomber : abus de position dominante. Et qu'est-ce qui serait décidé alors ? L'entreprise historique sera sommée d'abandonner une partie des lignes qu'elle exploite afin de donner leur chance aux nouveaux entrants, les vrais. Ça tombe bien, la SNCF est aujourd'hui parfaitement organisée par lignes et par axes ! Ce qui facilite le détachement ou le renoncement à un partie des lignes exploitées. La vidéo faisait un parallèle avec l'implantation des chaines d'hypermarchés. Là-aussi, quand une chaîne (parfois plusieurs enseignes mais une seule et même centrale d'achat) devient trop dominante dans une zone de chalandise, elle finit par être contrainte au nom des règles d'une saine concurrence de se séparer d'un ou plusieurs magasins qui passeront dans un autre giron. On vit une époque formidable ! (rire jaune)
  8. Amiens, c'est une adresse nationale unique pour toutes les agences (paie et) famille de la SNCF (gestion administrative en back office). Pour les retraité(e)s, agence famille seulement, et pour cause, et qui ne s'occupe que des facilités de circulation (tout le reste relevant de la caisse de prévoyance et de retraite). C'est un centre de numérisation du courrier postal entrant (*). Accessoirement de traitement de quelques questions simples par téléphone (le plus souvent, ce prestataire extérieur à la Sncf ne fait que codifier l'objet de l'appel, lequel alimente une file informatique pour qu'un gestionnaire traite la sollicitation ou reprenne contact). (*) Ne pas oublier de mentionner le numéro d'immatriculation à la Caisse de Prévoyance et de Retraite sinon le centre de numérisation sera incapable d'enregistrer le courrier reçu (et à mon avis ne cherchera pas !). Pour les échanges, il conviendra surtout le moment venu de créer un espace personnel sur le site de ce "service aux retraités" : https://services-aux-retraites.sncf.com/site/ Cette agence famille dédiée aux retraités est physiquement à Marseille. Mais il ne faut pas la confondre (ce que font encore beaucoup de retraité-e-s) avec la Caisse de Prévoyance et de Retraite, sise comme chacun sait à Marseille aussi mais dans d'autres locaux, à une autre adresse. Sur le partage d'informations entre Caisse de retraite et agence famille Lors de mes voyages en train, il m'arrive à l'occasion de croiser quelques retraité(e)s de la Sncf connus de par les fonctions importantes qu'ils et elles ont occupé et qui, de notoriété publique, exercent une activité professionnelle (il n'est pas dit d'ailleurs que seule l'activité salariée soit prohibée avec le maintien des facilités de circulation). Eh bien, je les vois sortir leur pass Carmillon ! Ce qui me fait croire que l'agence famille n'a aucun moyen de savoir, ou ne cherche pas à savoir, ce qu'il en est de la nouvelle vie professionnelle des intéressée(e)s même si elle s'étale dans les milieux autorisés. Ça en ferait des dossiers à vérifier : plus de 246 000 pensionnés ! De mon point de vue, seul un traitement automatisé permettrait de venir à bout de cette vérification (à refaire très régulièrement sinon à quoi bon ?). Et cela nécessiterait que la Caisse de Retraite du régime spécial y collabore. Ce qu'elle ne veut certainement surtout pas faire au motif que ce n'est pas sa mission légale. Depuis avril 2013, il est fini le temps où la CPRPSNCF s'occupait aussi de facilités de circulation (c'est elle qui les délivrait et pour peu qu'un agent était dans le fichier des retraités il recevait les F.C. que de droit).
  9. Vu ce que vous avez exposé, vous feriez quoi au travail ? A mon avis, vous n'êtes pas attendu. Ce faisant on ne vous reprochera pas votre absence, en tout cas il sera difficile vu le contexte d'en tirer un motif disciplinaire. Raisonnement par l'absurde, vous tomberiez peut-être finalement dans le motif disciplinaire qui motiverait le licenciement idoine, celui pour lequel vos interlocuteurs craignent que la procédure soit longue... Ça aurait été bien quand même de vous renseigner auprès de la hiérarchie pour savoir ce qu'elle attend de vous dans les prochains jours, ceci afin d'éviter tout malentendu ou méprise. Pour lundi, c'est certainement plié (vous ne vous présenterez pas fautes d'instructions) mais pour les jours suivants à eux de vous dire officiellement. Mais au fait, cette convocation c'est quoi ? Je veux dire par là quel est son cadre juridique ? Une convocation pour un entretien en vue d'une sanction pouvant aller jusqu'au licenciement ? Normalement non car l'échec à l'examen n'est pas un motif disciplinaire et en tout état de cause il aurait fallu d'abord une demande d'explications écrites (cf. garanties disciplinaires spécifiques à la Sncf). A mon avis, il s'agit plutôt d'une convocation informelle pour faire le point c'est à dire savoir comment sortir de la situation puisque vous ne pouvez pas exercer les fonctions pour lesquelles vous avez été recruté faute de réussite à l'examen et que vous n'acceptez pas une modification de votre contrat de travail pour l'affectation à d'autres fonctions. Au passage, vous faites valoir une baisse de rémunération mais en fait votre rémunération de base serait la même (celle de votre classement actuel dans la grille). Ce sont les éléments variables de solde, sur lesquelles il semble que vous ayez beaucoup misé, qui ne seraient pas à l'identique. Je suis perplexe aussi. Je le redis : je ne comprends pas pourquoi vos interlocuteurs rechignent à une rupture conventionnelle puisque a priori vous en acceptez le principe et que vous ne demandez même pas une indemnité spécifique. C'est à dire que vous vous contenteriez du minimum légal : le tiers d'un mois de salaire par année d'ancienneté. Ça ne va pas chercher bien loin. C'est même plus économique pour l'entreprise qu'un licenciement (autre que pour faute grave, mais là n'est pas le sujet) qui lui coûterait également la même indemnité plus un mois de préavis (à vous faire travailler mais personne ne sachant à quoi, à vous payer sous forme d'indemnité compensatrice).
  10. La version actuelle du référentiel RH00400 conditionne le maintien des facilités de circulation à un ancien agent à l'absence d'activité professionnelle. On notera que c'est un rectificatif de juillet 2020 qui apporte cette restriction. Cela dit, je ne sais pas comment l'agence famille (celle spécifiquement dédiée aux retraités), émettrice des facilités de circulation, peut savoir si un retraité de la Sncf exerce ou pas une activité professionnelle. Sous toutes réserves.
  11. Quoiqu'il en soit, si vous êtes en arrêt maladie depuis plusieurs mois, pour reprendre vous devriez repasser par la case médecine du travail. Le délai de tolérance pour cette visite de reprise est de 8 jours, mais si vous êtes dans des fonctions peu ou prou de sécurité et compte tenu de la pathologie sous jacente qui a justifié l'arrêt (votre service l'ignore ou est censé l'ignorer mais il voit bien la spécialité du médecin prescripteur de l'arrêt), il n'est pas dit que votre établissement accepterait la prise de risque d'une reprise avant l'avis qui va bien du médecin du travail. Ces arguments pour justifier votre absence, avant que vous ne régularisiez l'arrêt de travail. En matière RH, comme en tout, il faut savoir faire preuve de discernement. Voilà pour l'absence envers l'employeur qui, l'un dans l'autre, ne devrait donc pas tenir grief du retard au renouvellement de l'arrêt de travail. Reste la question de son indemnisation. Ci-dessus, un autre commentateur, vous dirige vers la Sécurité Sociale. Ouais... Vous êtes contractuel(le) ? Ce n'est pas dit. Sinon au cadre permanent, votre régime spécial d'assurance maladie c'est la caisse de prévoyance du personnel de la Sncf. Un arrêt de travail maladie, ce n'est pas cette caisse qui l'indemnise directement mais la Sncf qui, en tant qu'employeur, maintient la rémunération. Plus simple sans doute pour arranger un trou entre la fin du précédent arrêt et le nouveau. Au moins, vous devriez avoir des interlocuteurs pour voir comment ça peut rentrer, y compris de force, dans les cases. Sinon côté Sécu, je vous souhaite bien du courage.
  12. Est-ce qu'il y a dans les rayons "130 lettres caustiques et cocasses à la Sncf" (Editions La Vie du Rail, 2013) ?
  13. Il n'y a que pendant la période d'essai (2 mois renouvelée une fois, soit 4 mois maxi je suppose) que le contrat de travail peut être rompu au motif par exemple d'un échec à la formation. En tout état de cause, il n'y a d'ailleurs pas besoin de motif, en tout cas il n'a pas à être formalisé. Passé cette période d'essai, le contrat de travail ne peut être rompu que par une démission, un licenciement ou une rupture conventionnelle. Je ne vois vraiment pas en quoi la procédure de licenciement pourrait être longue. Peut-être que les acteurs RH se demandent s'ils ne doivent pas faire comparaître l'agent devant le Conseil de discipline ? Bonne question (je me la pose moi même) mais sans motif disciplinaire à se mettre sous les dents, c'est compliqué. Comme il est compliqué aussi de modifier unilatéralement le contrat de travail avec de nouvelles fonctions sans avoir l'accord du salarié. C'était (paradoxalement) moins compliqué avec le personnel sous Statut du cadre permanent. Bien fait ! Déjà, la période d'essai (dite de commissionnement) d'un an permettait de faire passer l'examen d'entrée dans la filière et de tirer à temps les conséquences en cas d'échec. Maintenant en 4 mois (ouvriers et employés), 6 mois (agents de maîtrise, techniciens) ou 8 mois (cadres), l'entreprise ne doit pas se louper ! Bref, tout est tellement compliqué que le plus simple c'est bien la rupture conventionnelle ! Je ne comprends pas cette réticence à accepter de la mettre en oeuvre Seule la démission pourrait rendre redevable du dédit formation. Libre à l'entreprise bien sûr d'y renoncer.
  14. Si vous voulez protéger vos arrières sur le plan social, évidemment ne démissionnez pas. La rupture conventionnelle est une solution dans un cas tel qu'exposé. Bien sûr, ça a un coût. Qui n'est d'ailleurs pas forcément supérieur à celui qui résulterait d'un licenciement ne reposant pas sur une faute grave, avec les indemnités légales ou conventionnelles que de droit, c'est à dire un tiers de mois de salaire par année d'ancienneté (au prorata pour les années incomplètes). Ce n'est que le montant minimal pour une rupture conventionnelle. C'est la partie la plus intéressée qui va y mettre le prix. Le salarié en se contentant de ce minimum légal puisque pour lui c'est l'occasion de partir comme s'il avait été licencié versus une démission. Et si c'est l'employeur qui est le plus intéressé, c'est lui qui fait monter les enchères au-delà de ce minimum légal pour obtenir l'accord du salarié. Mais ça n'ira pas chercher bien loin. Un licenciement disciplinaire pour échec à la formation ? Disciplinaire non (lire faute grave et donc sans indemnité légale ou conventionnelle), mais pour un motif personnel non fautif c'est possible. N'importe comment dans un licenciement, c'est l'employeur qui choisit le motif qui lui va bien ! A ses risques et périls juridiques ensuite en cas de contentieux mais l'impossibilité, du fait de l'échec à la formation, de vous faire assurer les fonctions pour lesquelles vous avez été recruté et votre refus d'occuper un autre emploi, ça se tient comme motif réel et sérieux. Cela dit, il va falloir que vos interlocuteurs révisent le droit social car même un salarié licencié pour motif disciplinaire est éligible aux allocations de retour à l'emploi que de droit puisque ce n'est pas une démission mais un licenciement (perte involontaire d'emploi). Ici, pour la faire courte également, que vous soyez licencié et que vous acceptiez le principe d'une rupture conventionnelle avec le minimum légal d'indemnité de rupture, ça reviendra au même coût pour l'entreprise. C'est à dire pas grand chose ! La rupture conventionnelle est même d'ailleurs potentiellement moins chère ici pour l'employeur puisque, à la différence d'un licenciement (dont le motif ne pourrait pas être qualifié de faute grave), un préavis ne vous serait pas dû (un mois). Vous pouvez quand même le négocier. Et gros avantage de la rupture conventionnelle pour l'employeur (c'est pour ça que ça été inventé !), la rupture conventionnelle présente pour ce dernier toutes les garanties de sécurité juridique (sauf manœuvres dolosives). Ce qui n'est jamais le cas d'un licenciement dont les motifs et la procédure sont toujours susceptibles d'être discutés devant le tribunal compétent.
  15. Oui... J'ai aussi omis les cadres supérieurs qui sont assimilables à des hauts fonctionnaires. Parfois ils viennent d'autres entreprises publiques ou Grands corps de l'Etat et ils y retourneront le cas échéant. Quelques uns sont issus du cru.
  16. Rien à voir effectivement avec les catégories de personnel de la fonction publique. A la SNCF, la qualification A correspond à un emploi non qualifié. Il ne doit encore en rester tout au plus que quelques dizaines. Les qualifications B et C sont celles de l'exécution. C faisant habituellement le même travail que B mais avec une expérience en plus. D est la première qualification du collège maîtrise. Comparable à un contremaître dans d'autres secteurs professionnels à forte main d'oeuvre d'ouvriers ou d'employés. E c'est un emploi de technicien (maîtrise comme il se doit). F, G, H c'est le collège cadre. Parfois un cadre exécutant, dans des missions opérationnelles. Ou alors un cadre de direction (stratégie, analyse, pilotage...).
  17. A priori, le carré jaune signifie que la candidature est en cours d'instruction. C'est toujours un peu embêtant que de tels éléments de suivi ne soient pas légendés sur le site. Si un recruteur passe par là... Ce n'est pas la première fois que la question est posée dans ce forum. Candidature déposée le 3 septembre, à la date d'aujourd'hui ça ne fait que 18 jours ! Comptez plutôt deux ou trois mois au moins avant d'avoir des nouvelles, surtout si elles doivent être positives. Les candidatures éconduites vont naturellement plus vite. Si vous le voulez bien, vous viendrez nous dire ici quand le statut de votre candidature aura changé. Ça permettra aux lecteurs ultérieurs de cette discussion d'avoir un point de repère.
  18. Ce qu'il faut lire c'est qu'un Groupe Public Ferroviaire unifié rassemble aujourd'hui tout ça. Versus l'époque où RFF en son temps (devenu plus tard Sncf Réseau), vivait plus ou moins sa vie... Ça n'empêche pas qu'il y ait des S.A. différentes pour isoler les comptes et mécomptes des unes et des autres.
  19. Sauf en 2000 (effet 35 heures) et en 1982 (effet de ce que vous savez), bon an mal an, les effectifs de la SNCF ont toujours baissé. Ce qu'annonce J.P. Farandou est dans le rythme de ces cinq dernières années, pour ne pas regarder une série plus longue qui confirmerait encore davantage : Je me demande si la SNCF n'est pas la seule entreprise dans laquelle chacun se compte et se recompte chaque jour ! Cette attitude de citadelle assiégée sur le volume d'emploi n'est pas sans poser problème parfois. Je me souviens qu'en 2005 la suppression de 2300 vendeurs dans les gares avait été programmée en 3 ans. Dans une entreprise normale les partenaires sociaux auraient négocié une gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (aujourd'hui on dit des parcours professionnels) pour reclasser le personnel dont l'emploi disparaissait (ce qui ne signifie pas forcément approuver l'évolution). A la SNCF, non... Car il était socialement impossible aux organisations syndicales de dire tout de go à leurs mandants derrière les guichets des gares qu'un tiers de leurs emplois allaient disparaître. Bon, il ont disparu quand même et ça a été carte blanche pour l'entreprise pour reclasser tant bien que mal (quelquefois mal) les intéressés.
  20. Par principe, on ne signe pas un document quelconque qui ne correspond pas à sa situation et qui serait contraire à ce qui avait été précédemment convenu et... signé ! Ce n'est pas une question de droit, c'est une question de bon sens. Il s'agit peut-être d'une erreur RH (sinon d'errements) ? Un courrier pour acter et figer la situation ne sera pas inutile pour assurer ses arrières pour la suite s'il y a lieu.
  21. Venez comme vous êtes ! Il est impossible de prévoir à l'avance le type d'exercice (fictif) et celui-ci peut n'avoir strictement aucun rapport avec les métiers du chemin de fer. Il est donc difficile de se préparer à un scénario et c'est certainement voulu comme ça. L'épreuve relève davantage des tests psychotechniques et donc de la psychologie du candidat (savoir être) que de son savoir faire. Ce qui est observé, ce sont les attitudes, les initiatives, l'aisance, l'écoute, la recherche de solution, le leadership le cas échéant sur les autres candidat(e)s mais sans les écraser ! Certains échouent, non pas parce qu'ils sont mauvais, mais parce qu'ils font peur aux recruteurs. Dans ce type d'exercice, ce qui sera jugé c'est votre capacité à analyser les problèmes en tenant compte des principes de réalité : considérer les risques, les exigences et les résultats possibles.
  22. Vous êtes contractuel (nécessairement car embauché après le 31 décembre 2019). Le terme "commissionné" ne relève donc pas du vocabulaire RH approprié à votre situation. C'est (c'était) un terme spécifique pour les agents du cadre permanent (sous Statut). Ceci étant rappelé car ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, vous êtes potentiellement toujours en période d'essai. J'ignore quel est votre catégorie professionnelle, ni si vous êtes déjà le cas échéant sous couvert d'un renouvellement de votre période d'essai. Pendant cette période d'essai, votre contrat de travail peut être rompu à l'initiative de l'employeur, sans formalisme excessif ni motivation particulière. C'est, comme son nom l'indique, un essai. Mais vous serez témoin que la Sncf a mis un certain temps à vous recruter, vous a fait passer des tests, des entretiens, vous a mis en concurrence avec d'autres postulants et ce n'est donc a priori pas pour rompre votre période d'essai au premier aléa ou irritant professionnel. Cependant, vous ne devez pas louper votre formation, tout au moins ne pas tout louper gravement. Il faut parfois donner un peu de temps au temps. En cas d'échec partiel, les décisionnaires ont la lourde tâche d'essayer d'évaluer si les manques sont rattrapables ou signent une incapacité ou une inadaptation plus durable à l'exercice des fonctions. Ce qui ne devrait normalement pas arriver vu la sélection lors de la phase de recrutement. Pour répondre directement à la question : vous êtes en période d'essai, votre contrat de travail à durée indéterminée peut donc encore être rompu à tout moment, notamment pour échec à la formation. Il n'y aurait pas besoin pour la Sncf de motiver cette rupture de la période d'essai mais, au cas d'espèce, vous sauriez que c'est de ça qu'il s'agirait. ---------- Ce sujet aurait été mieux ici : Il sera peut-être déplacé par un(e) administrateur(e). ----------
  23. Lorsque j'étais en activité, le nombre de demandeurs de changement de résidence (*) pour cette région était supérieur à son effectif total ! (*) terme RH exact pour ce que tout le monde désigner par erreur "mutation". Les règles sont les suivantes : Je ne voudrais pas être oiseau de mauvais augure mais il est probable qu'il sera difficile d'obtenir satisfaction pour ce rapprochement, même prioritaire. Les acteur RH ne manqueront pas d'objecter que le conjoint n'aurait jamais dû accepter le poste proposé par son employeur (cela dit, peut-être n'a t'il pas eu le choix ?). J'ai souvent écrit ici que la question des changements de résidence (va pour mutation) est un sujet étrangement resté en friches sur le plan social.
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