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Le Web des Cheminots

PLANONYME

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Tout ce qui a été posté par PLANONYME

  1. Moi, je me souviens de l'Armor et du Goëland (les "trains rapides désignés" de et vers la Bretagne). Non seulement quart de place, mais supplément train désigné en sus. La réforme des facilités de circulation sous l'égide de laquelle nous sommes encore aujourd'hui avait finalement apporté pas mal d'améliorations. Comme quoi parfois...
  2. L'annexe du PS11 ! (souvenirs, souvenirs...). En fait, les trains listés étaient autorisés mais soumis au paiement du quart de place. Il existe d'ailleurs toujours ce type de restriction dans la réglementation des facilités de circulation (article 1.6.2 du RH00400 pour les actifs ; on trouvera la même chose dans le RH00246 pour les retraités) : Mais je crois que plus personne n'est au courant. Et je me demande si c'est appliqué. Oups, des trains de nuit... Je ne suis pas sûr que ces circulations existent encore.
  3. Bien vu. Le vrai débat en interne, celui qui est ou sera sur la table des négociations (c'est d'ailleurs déjà dans les tuyaux depuis plusieurs mois), c'est l'éventuel contingentement des places obtenues dans le cadre des facilités de circulation. Pour justement, aux yeux de la Direction, qu'elles ne viennent pas hypothéquer une place qui aurait pu être vendue à un client au "juste" prix. Avec le système actuel, il n'y a pas de contingentement (bien que je lise régulièrement ici ou là dans des groupes de discussion de cheminots certains qui soutiennent mordicus qu'il y en a un, en voilà au moins indirectement acquis à la cause...). Par contre il y a une incitation à ne pas occuper les places dans les trains les plus demandés et donc susceptibles de partir complets avec trop de cheminots et ayants droits à leur bord. Cette incitation passe par la réservation avec supplément spécifique pour les TGV du moins classés "période de pointe" (9 € de supplément en 2ème classe ; 13,90 € en première versus la résa à 1,60 €). Un sou étant un sou, il est probable que l'incitation remplit son office. Personnellement, lorsque j'ai le choix je préfère à 1,60 € à 13,90 €, même si sur mon compte j'ai encore quelques dispenses de paiement de réservation (D.P.R.) à utiliser comme joker. Chacun verra donc qu'il y a plusieurs angles de négociation (pour la partie interne à la Sncf) : le contingentement, l'acquisition et l'utilisation des D.P.R., la tarification résiduelle des F.C. (qui pourrait dépasser la résa à 1,60 € qui ne couvre même pas les frais d'émission surtout lorsque le cheminot s'échine à vouloir venir les acheter à un guichet... pour sauver l'emploi croit-il !). Le sujet ministériel a surtout été lancé à l'occasion de la question qui se poserait pour les agents Sncf transférés à d'autres opérateurs et... les salariés directs de ces opérateurs. Le Ministre ayant chiffré l'avantage à quelques 400 € annuels par tête de pipe, on voit bien que la solution n'est pas économiquement et socialement intenable pour les nouveaux opérateurs : qu'ils versent 400 € à la Sncf, au titre de leur contribution à ces facilités de circulation universelles et le problème est réglé ! Reste quand même la question de l'arrière grand mère, du grand père, des parents le cas échéant... ce que le Ministre a qualifié de périmètre (historique) un peu large. Reste aussi sans doute la question des retraité(e)s. Personnellement, je surveille depuis longtemps comme le lait sur le feu nos négociateurs, y compris ceux de ma propre organisation syndicale ! Pour l'histoire, le voyage gratuit des ascendants c'était initialement un aller-retour sur un parcours précis à demander. La simplification et l'harmonisation de la gestion des F.C. a conduit à transformer ce billet aller retour en fichet de voyages 4 cases (permettant au moins deux allers retours). Est-ce que revenir à un aller retour strict mettrait le feu aux poudres sociales ? Toujours pour mettre en perspective avec l'histoire sociale, ce billet gratuit pour les ascendants se justifiait par l'éloignement du cheminot lambda de sa famille. L'argument a plusieurs fois été utilisé en justification et en défense devant la Direction. Chiche ! Billet gratuit des ascendants uniquement sur le parcours ferroviaire vers le lieu de résidence domiciliaire de l'agent ouvrant droit. Mon propos (personnel) ici vise à démontrer qu'il y a certainement des marges de négociation, qu'on le veuille ou non, et que les cris de vierge effarouchée venant de la citadelle assiégée, ne sont pas forcément la meilleure attitude défensive. Mais il est comme ça le cheminot ! Il râle d'abord. Il réfléchit après (parfois, pas toujours). Le problème c'est qu'avec des organisations syndicales affaiblies et donc plus facilement réfugiées dans des postures, la partie ne soit pas forcément gagnante pour le corps social. Car au jeu du "signez-là, sinon vous n'aurez plus rien ! ", il est arrivé, au moment où il faut sortir le stylo pour un engagement réciproque au moins pour un temps, qu'il soit préféré : rien !
  4. L'URSSAF exige et reçoit son dû, en l'état des calculs actuels nécessairement approximatifs faute de suivi individuel.
  5. Il doit y avoir des biais dans ces critères de tri car l'entreprise regrette et s'inquiète d'un taux de démission en progression constante. En retenant des candidats davantage ordinaires (comme moi en son temps !) elle s'en sortirait peut-être aussi bien, sinon mieux.
  6. A mon avis, c'est plutôt une bonne nouvelle. Je pense en effet que ça signifie que la candidature est sortie du service dédié au recrutement. Et puisqu'elle n'a pas fait l'objet précédemment d'une décision "non retenue", c'est qu'elle a été transmise à un établissement pour la poursuite du processus d'entrée dans l'emploi. Une prise de contact ne va certainement pas tarder à suivre. Sous toutes réserves. Il est possible de poser la question à l'équipe recrutement ici : https://www.facebook.com/SNCFrecrutement/ La réponse sera assurément de meilleure qualité et surtout plus certaine que ma simple hypothèse ici par déduction. Ce serait bien de venir confirmer dans cet échange pour les lecteurs à venir qui seraient également intéressés par la réponse.
  7. Mesdames et messieurs ... Je vous signale tout de suite que je vais parler pour ne rien dire. Oh ! je sais ! Vous pensez : "S'il n'a rien à dire ... il ferait mieux de se taire !" Evidemment ! Mais c'est trop facile ! ... c'est trop facile ! Vous voudriez que je fasse comme tous ceux qui n'ont rien à dire et qui le gardent pour eux ? Eh bien non ! Mesdames et messieurs, moi, lorsque je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache ! Je veux en faire profiter les autres ! Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n'avez à rien dire, eh bien, on en parle, on en discute ! Je ne suis pas ennemi du colloque. Mais, me direz-vous, si on en parle pour ne rien dire, de quoi allons-nous parler ? Eh bien, de rien ! De rien ! Car rien ... ce n'est pas rien. (...) Raymond Devos. "Parler pour ne rien dire" (1985).
  8. La loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française, dite « loi Toubon », précise en son article 4 que « lorsque des inscriptions ou annonces apposées ou faites par des personnes morales de droit public ou des personnes privées exerçant une mission de service public font l'objet de traductions, celles-ci sont au moins au nombre de deux ». Au nombre de deux, cela signifie en deux langues européennes en sus de l'annonce originale en version française : trois annonces au total.
  9. Jacques Fournier est mort ce samedi 14 août à l’âge de 92 ans. Il était né le 5 mai 1929 à Epinal. Président de la SNCF du 24 août 1988 au 5 mai 1994. https://www.ville-rail-transports.com/ferroviaire/mort-de-jacques-fournier-president-de-la-sncf-1988-1994/
  10. La démarche sanitaire globale relève de ce que les scientifiques ont nommé le principe des "trous dans la raquette". Sur une raquette, il y a par nature des trous. Deux raquettes, placées l'une sur l'autre, il y a toujours des trous mais moins de perméabilité. Une troisième raquette, encore moins etc. Sur 72 heures, ce que laissent passer les raquettes est effectivement plus large qu'en 48 heures. Je n'irais pas jusqu'à parler de perte d'intérêt de la mesure. Le passage du délai de 48 heures à 72 heures relevant par ailleurs d'un "principe de réalité". On est en plein management des organisations et... de la population.
  11. Dès un an de présence, les droits du régime spécial de retraite du personnel statutaire de la SNCF sont acquis à due proportion du nombre d'années de service. La liquidation de ces droits devra être demandée lorsque la condition d'âge sera remplie. Cette période dans le régime spécial apparaît d'ailleurs déjà dans le compte retraite "tous régimes" https://www.info-retraite.fr/portail-info/home.html qu'il est prudent de consulter régulièrement pour prévenir une erreur toujours possible (pas tellement pour ce qui concerne la SNCF et son régime spécial où tout est réglé comme du papier à musique mais pour les autres employeurs du régime général avant, après... et les régimes complémentaires afférents). Il est toujours plus facile de faire rectifier des erreurs ou omissions lorsque ça ne remonte pas à plusieurs décennies ! A l'âge de la retraite, c'est ce qu'on appelle être polypensionné.
  12. ... le voyageur lambda (client, usager et contribuable) ne fait strictement pas la différence entre le "transporteur" et Gares & Connexions et qu'il est attaché à ce qu'il croit toujours être la SNCF une et indivisible ? Alors, dans une gare SNCF il s'attend à trouver des... guichets pour acheter des tickets. Et il n'imagine pas que Gares & Connexions facture le m2 de guichet au prix de marché, c'est à dire celui des boutiques, commerces, restaurants... On pourrait se dire que c'est vertueux puisque l'argent que gagne Gares & Connexions est censé revenir à ces gares en tant qu'infrastructures utiles à tous les transporteurs (et donc au final à leurs clients) mais le modèle économique a de notoriété publique du plomb dans l'aile ou est difficile à affiner. Retour dans le sujet.
  13. Eh bien, ce truc-là je l'ai vu présenté lors d'un séminaire sur la politique de distribution. C'était, de mémoire, un peu avant 2010. Il y avait même une petite équipe qui avait été créée au sein de la direction des ventes directes de Sncf Voyages pour étudier la manière de faire et surtout l'acceptation du public et au travers lui des pouvoirs publics. De mémoire toujours, on était autour de 10 € pour l'achat d'un titre de transport en face à face à un point de vente (gare ou boutique). Les agences de voyages facturent déjà ce montant au moins pour un client individuel (la clientèle entreprise c'est un autre business avec des contrats d'affaires dans lesquels il y a bien déjà un coût correspondant au service rendu). A distance au téléphone via Ligne Directe, autour de 5 €. Sur un automate, quelques 3 €. Et le plus "économe" pour le client lambda, l'achat en ligne puisque c'est lui qui fait tout le boulot avec son propre équipement informatique et numérique et même ses consommables s'il imprime. Ça pouvait s'envisager "gratuit", mais les penseurs préconisaient quand même un euro histoire de bien souligner que les frais de distribution différenciés étaient comptés à part et nul ne peut prétendre que la vente en ligne n'a pas aussi un coût pour l'entreprise. Euro qui dans un mécanisme de compensation interne pouvait être en tout ou partie reversé au réseau de vente en face en face puisqu'au final c'est lui qui récupère la rectification des erreurs du client internaute qui a pu s'emmêler dans ses dates, ses réductions, son parcours parfois et ne sait plus comment faire seul pour remettre tout ça d'équerre. Le seul avenir des guichets est d'ailleurs là : dans la reprise en mains du client pour rectification de ses commandes en ligne ! Ce mode de tarification dont le prix final varie selon les options de distribution (de mode de paiement aussi parfois) choisis par le voyageur, c'est déjà ce que pratiquent la plupart (sinon tous ?) des transporteurs... aériens. Des "frais ancillaires" que ça s'appelle. Le problème n'est pas tant la faisabilité de l'affaire mais l'acceptation du grand public (titre en ouverture du journal télévisé garanti et les pigistes de BFM dans les gares, ou devant la gare si pas d'autorisation...) et ce qu'en diraient dans la foulée les pouvoirs publics ! Devant les Parlementaires, il a intérêt d'être solide le Ministre de tutelle ! Et puis, c'est le genre de truc pour lequel il faut trouver la bonne fenêtre de tir pour le mettre en application dans une entreprise qui n'est finalement pas comme les autres (et personnellement je trouve ça très bien, pourvu que ça dure...). La meilleure fenêtre de tir, c'est la fin d'une mandature quand il n'y a plus personne qui prend des décisions au niveau de la tutelle. La Sncf dépose en effet à l'avance ses propositions (ce qu'elle nomme les Tarifs Voyageurs, ses conditions générales de vente et de service) et ses tutelles n'ont que 15 jours ou 3 semaines pour s'y opposer (à vérifier dans le Cahier des charges issu de la Loi d'Orientation des Transports Intérieurs) et, faute de réponse, c'est considéré comme validé. On verra bien. J'en connais plus d'un(e) qui sont totalement prêts. Mais en très haut lieu, ce qui prédomine c'est qu'il est urgent d'attendre encore un peu.
  14. J'étais à bord du 8629 (direction Brest, parti de la gare Montparnasse à 16h49). Nous sommes restés immobilisés en pleine voie plus de 4 heures avant rebroussement de la rame à Paris Montparnasse. Je fais partie des voyageurs qui ont renoncé à poursuivre leur voyage mais pour les autres, après avitaillement, la rame devait repartir. A cette heure-là, je pense que c'est par la voie classique.
  15. Souvenir du premier tract que, jeune embauché et nouvel adhérent d'une organisation syndicale (25 % des voix à l'époque) j'ai distribué en 1977 : "Halte à la sous-tarification marchandises !" Tant que c'était sous-tarifé, il y avait des trains de marchandises. Plein ! Davantage que de voyageurs.
  16. Moi aussi ! Ne pas confondre un contrôle d'identité * qui est l'apanage des seules force de l'ordre avec la justification ou vérification d'identité ** pour des actes de la vie courante. Du paiement par chèque au retrait d'une lettre recommandée ou d'un colis postal, à la justification d'un e-billet (ou assimilé). Aussi pour une location de voiture, l'ouverture d'un compte courant bancaire, la signature d'un crédit... Et bien d'autres exemples... * hep, vous là, vos papiers ! versus ** un justificatif d'identité est exigé.
  17. Si la Loi dit que la présentation du passe sanitaire doit être assortie d'une justification d'identité (pour vérifier que les deux correspondent), par nature celui ou celle qui est habilité à s'assurer du passe sanitaire l'est aussi pour vérifier l'identité. Ce n'est pas tant l'identité de la personne qui serait vérifiée d'ailleurs mais la concordance entre les deux documents, permettant de renforcer la présomption que c'est bien la bonne personne qui se présente en faisant valoir le QR CODE qui va bien. Dans nos gares, nous avons des collègues qui ne sont assermentés de rien du tout et qui chaque jour vérifient des identités : ce sont les vendeurs lors d'un paiement par chèque. Ils ne se sont jamais demandé s'ils étaient habilités. Idem chez n'importe quel commerçant (qui en demandera parfois deux des pièces d'identité !). Pour revenir à mon cinéma, le Premier Ministre a depuis précisé ceci : https://www.europe1.fr/societe/pass-sanitaire-les-restaurateurs-ne-verifieront-pas-lidentite-des-clients-tolerance-dune-semaine-avant-sanctions-4058918 Ceci expliquant cela. Dans les gares, je pense que dans la pratique, ne serait-ce que pour des questions de rapidité, si le contrôle est réalisé à l'accès au quai, seul le passe sanitaire servira de sésame.
  18. Hier, au cinéma. Présentation du passe sanitaire comme il se doit. Avec une pièce officielle d'identité à l'appui. J'ai fait remarquer sur un ton badin qu'avec le masque on ne pouvait pas vraiment savoir si j'étais vraiment moi... Aujourd'hui, cinéma encore (eh oui, retraité, abonné illimité). Passe sanitaire à l'entrée mais déjà pièce d'identité non réclamée !
  19. Oui bon, je suis sans doute plus gradé que le contremaître (mais je n'en tire aucune gloire). La partie de règlement qui intéresse le sujet c'est ça : Comme vous n'êtes pas veuf vous ne pouvez pas substituer un autre ascendant aux droits de votre ex-épouse. ----- EDIT Oups, je n'avais pas vu que Tophe avait déjà répondu. -----
  20. Votre fils est l'ouvrant-droit. Il a ici deux ayants droit ascendants. Son père (vous) et sa mère (celle dont vous êtes divorcé). En tant qu'ouvrant-droit, il peut solliciter pour vous son père, comme pour sa mère, un fichet de voyage annuel de 4 cases. Votre nouvelle épouse reste en dehors de cela. Au regard de la réglementation des facilités de circulation, ce n'est pas une ascendante pour votre fils. Cela va sans dire, mais encore mieux en le disant, votre fichet de voyage d'ascendant est personnel et incessible. Pas question de le partager avec quiconque.
  21. Ce serait bien de vérifier encore une fois auprès d'une autre source. Échaudé plus d'une fois (je ne dois pas être le seul), je deviens méfiant. Ça doit dans être dans le RH00649. Et comme il s'agit d'une prestation provenant du F.A.S.S. (fonds d'action sanitaire et sociale), même si le paiement passe par l'agence paie famille, une vérification auprès de l'action sociale ne me semble pas superflue : Et, pour la gouverne de tout un chacun, venir nous dire ensuite ici quel est le fin mot de l'histoire. Car, comme l'a souligné Assouan, le bénéfice d'une APL à son compte par un enfant étudiant ne fait pas obstacle à ce que cet enfant puisse rester rattaché au foyer fiscal des parents et soit en conséquence réputé à charge (ce qu'il est réellement d'ailleurs !). A mon avis, l'agence paie famille n'a aucun moyen de savoir si cet enfant étudiant perçoit une APL de la CAF. Si elle s'interroge sur la composition de la famille, elle se référera à la déclaration de revenus avec son nombre de parts fiscales. Puisqu'on est dans l'optimisation fiscale, à condition de détacher fiscalement le jeune adulte du foyer, il est possible pour ses parents de déclarer le versement à son profit d'une pension alimentaire. S'il n'a pas d'autres revenus conséquents, il n'en sera pas imposable tandis que ça fera singulièrement baisser le revenu fiscal des parents. Il est ainsi possible (en 2020) de déduire du revenu parental annuel 3 549 € forfaitairement sans aucun justificatif et jusqu'à 5 959 € avec justificatifs des dépenses engagées pour ce jeune adulte.
  22. Recherche faite, le site de la CAF met bien en garde sur l'impossibilité de cumul de l'allocation familiale (légale) avec l'aide personnalisée au logement et invite à choisir le plus favorable : https://www.caf.fr/allocataires/vies-de-famille/jeune-ou-etudiant/aides-au-logement/aide-au-logement-etudiant-consequences-pour-les-parents Mais cela ne concernera pas l'allocation familiale supplémentaire versée par la SNCF, laquelle n'est pas de source légale.
  23. Oui, cette allocation familiale supplémentaire versée sur les fonds de l'action sanitaire et sociale de l'entreprise est en fait un complément de rémunération (dans la fonction publique, ça s'appellerait d'ailleurs un supplément familial de traitement). Cette allocation supplémentaire est indépendante de ce que verse ou pas la Caisse d'Allocations Familiales, cette fois bien nommée.
  24. Dans l'entreprise historique on appelle ça "tarifs" mais il ne s'agit en fait pas seulement de barèmes de prix (réglementés somme toute sous la tutelle des pouvoirs publics) mais de conditions générales de vente et de service. Nouvelle version de juin 2021 ici, bien que sans doute personne sauf à la rigueur quelques initiés ne lise jamais ça. Source : service-public.fr 1790095979_TARIFSVOYAGEURSJUIN2021.pdf
  25. Il s'agit d'une demande de changement de résidence (et non pas d'une mutation qui est un changement de filière, l'un n'empêchant parfois pas l'autre). Pour mémoire, les règles sont celles-ci : (...) Alors oui, dans le sens région parisienne / Sud, c'est sans doute très difficile, question de nombre de demandeurs pour partir et de postes disponibles. Dans les métiers en tension, c'est parfois l'établissement cédant qui résiste ne souhaitant pas, ne pouvant pas, lâcher trop facilement de ses ressources sans compensation dans ses effectifs, sauf à ne pouvoir continuer à assurer sa production. Lorsque j'étais encore en activité et que je suivais ça, je me souviens que pour la région de Montpellier par exemple (c'est le Sud !) il y avait davantage de demandeurs que l'effectif total de la région ! Dans la pratique, il n'y avait que parmi les prioritaires qu'il y avait de temps en temps une demande satisfaite et comme tous les intéressés se débrouillaient pour être prioritaires, c'est comme si plus personne ne l'était... prioritaire ! Ça c'est pour les demandes "pour convenance personnelle". Des grosses réorganisations d'établissement avec la nécessité de réduire la voilure créent parfois des opportunités. L'entreprise préférant créer un sureffectif ponctuel quelque part en satisfaisant une demande de mobilité que de conserver dans l'établissement réorganisé ou en voie de suppression des gens à errer sans emploi ni occupation. Une grosse réorganisation, difficile sur le plan social, est toujours menée selon la règle : 1/3 de changements de résidence voulus (on va dire mutation puisque tout le monde dit comme ça), 1/3 d'affectations d'office avec en général une petite compensation (promotion le cas échéant, pourquoi pas un changement de métier) et le dernier tiers, lâché par les deux autres qui ont été désintéressés du sujet, survit et surnage comme il peut sans guère de choix. La reconnaissance d'un diplôme, c'est encore autre chose ! D'une manière générale l'entreprise ne goûte pas trop aux formations diplômantes dont un agent en poste a de lui-même pris l'initiative sans s'assurer que ça corresponde à un besoin identifié de l'entreprise... ici ou là.
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