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PLANONYME

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  1. Total des rémunérations brutes des 12 derniers mois divisé par 261, ça donne le salaire de référence sur la base duquel sera calculée l'A.R.E. que de droit. Une partie en fixe, une partie en pourcentage avec un minimum et un maximum. Il est implicite qu'un allocataire qui gagnait auparavant, par exemple, 3000 € par mois va percevoir davantage d'A.R.E. que quelqu'un qui n'en gagnait que 1200 €. Ce n'est pas une question de contractuel ou pas et de montant global des cotisations sociales. J'avoue que j'ai du mal à saisir le sens de la question et surtout du raisonnement qu'il porte. Ayant eu et encore des activités syndicales (chez les retraités aujourd'hui), il m'arrive de croiser des administrateurs de Pôle Emploi puisque c'est une gestion paritaire des fonds de l'assurance chômage. Mais je n'ai pas plus de retour que ça sur les raisons qui font que la commission valide ou pas un projet de reconversion professionnelle. Tout est à mon avis dans les mots "projet réel et sérieux". Appréciation souveraine et à géométrie variable très certainement.
  2. La mutation c'est un changement de filière. A mon avis, le sujet porte ici sur le souhait d'un changement de résidence. Les règles sont dans le Statut. Pour pouvoir espérer un jour peut-être d'un changement de résidence pour convenances personnelles, il faut d'abord en faire la demande ! Cf. chapitre 8 du Statut. Un sujet dont je souligne souvent qu'il est étrangement resté en friches sur le plan social et revendicatif. .
  3. 1) De mémoire, les difficultés tournaient autour de la méconnaissance de l'accueil de Pôle Emploi (premier niveau) que le personnel du cadre permanent est bien admissible aux prestations de l'assurance chômage dans les conditions de droit commun lorsque celles-ci sont remplies. Du fait de la transformation de l'EPIC en S.A., le numéro de convention Sncf / Pôle Emploi a changé, ce qui a provoqué quelques errements (une convention par S.A. dorénavant). Certaines agences paie auraient pu émettre, lors de la rupture d'un contrat de travail, des attestations Pôle Emploi avec un numéro de convention caduc. 2) La réponse est dans 1). C'est Pôle Emploi qui gère l'allocation de retour à l'emploi, le suivi et les autres aides et accompagnements éventuels des anciens salariés de la Sncf. 3) Le salaire de référence (brut), c'est le salaire de référence. Peu importe le taux global de cotisations sociales. Aujourd'hui, pour le chômage c'est dans la CSG et il n'y a donc plus de différence ni de taux de cotisation, ni d'assiette entre salariés. On peut d'ailleurs dire que les agents du cadre permanent cotisent (via la CSG) comme n'importe quel salarié. Auparavant, c'était la SNCF qui non pas cotisait pour eux (part salariale) mais provisionnait. L'agent du cadre permanent était bien néanmoins affilié à l'assurance chômage via une convention spécifique (cf. L.5424-2 du Code du travail). J'ai lu plus haut dans la contribution de michael02 que le délai d'affiliation de 5 ans, relatif au point suivant, ne pourrait pas être actuellement rempli du fait, je suppose, que la SNCF n'est S.A. que depuis le 1er janvier 2020. Aucun rapport, aucun effet. La convention de l'ex-EPIC avec Pôle Emploi (Assedic/Unedic) remonte au 30 mai 2012. Subsidiaire : ne pas confondre le soutien à la création d'entreprise mis en oeuvre à l'occasion par la Sncf dans le cadre des mesures sociales d'accompagnement lors de réorganisations avec suppression d'emplois (assimilable à un Plan de Sauvegarde de l'Emploi) ou pour soutenir l'innovation (Sncf Développement), et celles relevant du service public de l'emploi : le projet de reconversion professionnelle. (source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F89) Les cheminot(e)s qui ont entrepris cette démarche (personnelle et avant démission nécessairement !) témoignent que les chances d'admission à l'indemnisation dans le cadre de l'A.R.E. sont minimes. Le budget disponible pour ce soutien n'est certainement pas très élevé. J'ai entendu parler de 1 % des dossiers présentés à être admis. Et j'ai ouïe dire que la commission qui examine ces demandes de financement via l'A.R.E. ne goûte pas trop à ce qu'un cheminot, réputé avoir une situation professionnelle stable, démissionne pour partir à l'aventure d'une reconversion professionnelle de manière individuelle.
  4. Oups, à bien relire oui. Embauche à plus de 30 ans, condition d'accès au Cadre Permanent non remplie. C'est caduc ça depuis le 1er janvier 2020 puisque tous les nouveaux embauchés sont contractuels et qu'il n'y a plus de recrutement au Statut. Au passage, étonnant quand même un contrat de l'annexe C. Agent circulation, c'est un emploi du dictionnaire des filières : annexe A1. Mais c'est un autre sujet.
  5. Je ne vois le sujet que maintenant, notamment parce qu'il n'est pas placé au bon endroit sur le forum. Ici c'est pour les problèmes techniques ou les suggestions d'amélioration ou d'évolution du site cheminots.net ! Mais bon... comme dirait un(e) administrateur / administratrice. La question à multiples tiroirs est bien compliquée, ce qui explique aussi certainement l'absence de réponse. Tel que tout ça est formulé souligne d'ailleurs déjà une certaine connaissance du sujet, tant mieux. Point par point ci-dessous, non pas pour répondre dans le détail mais mettre ou remettre sur la voie autant que nécessaire. 1) Tel qu'exposé il ne s'agit pas d'une "mutation" (la mutation c'est un changement de filière, de spécialité) mais d'un changement de résidence. Il y a deux types de changement de résidence : celle qui relève de convenances personnelles et celle qui est le cas échéant prononcée d'office pour notamment des raisons d'organisation. Ce sont surtout des définitions statutaires, s'appliquant donc au personnel du cadre permanent. Lesquels, en contrepartie de leur sécurité de l'emploi (pas de licenciement pour motif économique), sont soumis à une mobilité géographique et professionnelle absolue, autant que l'entreprise le juge au bout du bout nécessaire. Ici, c'est somme toute moins flexible puisqu'il s'agit d'un contrat de travail hors statut, de gré à gré au demeurant dans l'annexe C. Les termes du contrat, pour le lieu d'emploi, sont des clauses dites substantielles et essentielles. Elles ne peuvent pas être modifiées unilatéralement et si elles finissent par l'être pour des raisons économiques, une cause réelle et sérieuse bien circonstanciée est nécessaire. C'est toujours un peu lourd sur le plan RH. Et les acteurs RH préfèrent donc négocier le bout de gras pour organiser au mieux l'affectation des ressources quand les termes du contrat de travail ne le leur permettent pas sans autre forme de procès. Il faut donc d'abord se référer aux termes du contrat de travail signé. Quel est le périmètre de la mobilité ? S'il y a une clause de mobilité, c'est l'entreprise qui a la main. S'il n'y a pas de clause de mobilité permettant de modifier le lieu de travail comme souhaité, c'est le domaine de l'accord, de la négociation. L'entreprise ne sera normalement pas avare des indemnités qu'elle verse en cas de mobilité forcée (voir le RH00910 qui repose sur un accord) et notamment les indemnités de changement de résidence prévues à l'article 39 du RH00254 (personnel contractuel). 2) Négocier le contrat à la hausse ? Pour l'annexe C, puisque de gré à gré, le principe c'est bien la renégociation périodique de la rémunération sur objectifs et acquisition de compétences nouvelles. De mémoire, bon an, mal an, cette fourchette de négociation ne dépasse pas 3 % (non cadre) ; 5 % pour un cadre. Pourquoi pas dans le cadre d'un arrangement pour que tout le monde s'y retrouve ? C'est encore le domaine de la négociation. 3) Il s'agit là d'une disposition du RH00254 : "Outre les révisions salariales individuelles, ils bénéficient d’une majoration de salaire pour ancienneté de 1,5% par période entière de 3 ans de services effectués depuis l’embauche, et ceci dans la limite de 33 ans". "Ils" ce sont ici les contractuels relevant de l'annexe C. C'est en fait le principe d'une majoration liée à l'ancienneté comme pour tout un chacun. C'est dans le RH00254 et le contrat de travail fait nécessairement référence au RH00254, lequel comporte une partie spécifique pour l'annexe C (d'où est issue le copié/collé ci-dessus). Il n'y a pas plus sûr (sic) que ça pour quelqu'un qui a été embauché avant le 1er janvier 2020 (puisque depuis, y compris pour les contractuels, il y a aussi eu un changement de "statut") 4) Là, pour le coup, il s'agirait d'une mutation (changement de métier, de filière). Le principe en cas de mutation c'est de faire en sorte que la rémunération reste au moins équivalente et pour ça il existe toutes sortes de mécanismes d'ajustement. A voir dans le détail. La majoration d'ancienneté reste en tout état de cause acquise. Déjà 30 ans d'ancienneté ? Mais quel âge alors ? Au moins 50 ans, si ce n'est 55, ou plus ? Et l'entreprise accepterait une reconversion vers un métier d'agent de conduite ? Certes, elle n'a pas le droit de discriminer sur l'âge mais je doute qu'elle ne trouve pas un biais pour ne pas accepter. Sous toutes réserves d'approximations ou d'incompréhensions.
  6. Sur le site OUI.SNCF, à condition de s'être bien identifié préalablement (compte client) comme agent Sncf et d'accéder au site via une session agent Sncf (il faut cliquer), sauf erreur de ma part il est possible dorénavant d'éditer tout ce qui existe comme tarification dans le cadre des facilités de circulation. C'est d'ailleurs à cette fin que Kis a été basculé sur le site grand public, pour ne pas avoir à maintenir deux canaux de distribution en ligne. Je suppose qu'il faut lire : surclassement à titre payant (50 % de la différence de prix 1ère classe / 2ème classe plein tarif). Etant autorisé en 1ère classe, je ne peux pas simuler pour vérifier où ça se trouve exactement sur le site et s'il y a un point de vigilance. Cela dit, il existe aussi des surclassements à titre gratuit (article 2.4.2 du RH00400) dans des situations particulières mais je ne crois pas que ce soit de ça qu'on parle. Quant aux canaux de distribution, tous sont normalement accessibles aux utilisateurs de facilités de circulation, même si l'entreprise recommande l'achat en ligne, à distance (Ligne Directe 36-35) ou sur automate en gare, pour que le coût de distribution à un point de vente en face à face ne soit pas plusieurs fois supérieur à la valeur faciale du titre émis ! Il y a quelques mois, au début de la bascule de Kis sur Oui.sncf, il y a eu de gros problèmes techniques qui ont conduit à ce que ces ventes ne soient plus possibles à un guichet (à cause de l'identification obligatoire avec un compte client et le traçage qui va donc avec et qui s'agissant de personnels de la Sncf posait un problème de règlement général de protection des données, si j'ai bien compris). Mais depuis, ça a été rétabli (je suppose que le serveur efface tout de suite qui est le cheminot qui a passé commande et où il va à quelle date..., simple variante logicielle). Et rien ne s'oppose donc plus à un achat y compris aussi à un guichet. Sauf que certains vendeurs sont passés du problème technique à l'interdit. Si on ne dit pas (gentiment) au vendeur qu'il se trompe, il n'y a pas de raison pour qu'il change même s'il est dans l'erreur. Sous toutes réserves de vérification quand même mais je crois bien que c'est ça.
  7. Les périodes figurant sur le CV laissent penser que le parcours de formation menant au Master 2 vient de se terminer et donc qu'une candidature à la Sncf est assez récente. Depuis septembre 2020 ? Pas encore de réponse ? C'est dans les délais. A première vue, le CV est attractif dans un domaine où la SNCF peine à recruter (concurrence avec les autres secteurs industriels faisant appel aux mêmes profils professionnels). Master 2 à la Sncf (ailleurs peut-être aussi ?) c'est un parcours de cadre davantage dans l'analyse, la conception, l'organisation, le pilotage que la production. Ne pas se tromper ni se méprendre sur ce profil en postulant en ligne. Par définition un primo demandeur d'emploi à la fin de sa formation (a priori c'est de l'alternance qui a été faite auparavant, ce qui est plutôt aussi un bon point), qui déqualifierait d'emblée son niveau en mettant trop l'accent sur son bac pro, son Bts... serait peu apprécié par les recruteurs. Personnellement, je suis partisan de l'âge sur un CV mais dans les écoles on dit que ça ne se fait plus. Il est vrai que ça ne doit pas être une cause de discrimination à l'embauche mais un recruteur aime bien savoir à peu-près. Là, il faut qu'il devine en comptant les années d'études et d'après la photo. A peu-près 25 ans ? Pour moi, ça ne serait pas plus mal de fournir cette information même si je sais qu'il y a des acteurs RH qui soutiennent mordicus que ça ne se fait pas ! Un point qui, de manière évidente, manque pour le recrutement Sncf, c'est la mobilité géographique ou le secteur de candidature. Mieux vaut que ce soit pour un secteur géographique sur lequel il y a un Technicentre (liste sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Technicentre), sachant qu'en Île de France les difficultés de recrutement (et pour conserver le personnel) sont particulièrement criantes. Si cette bouteille à la mer est motivée par l'inquiétude de ne pas avoir eu encore de retour, rester patient si la candidature a moins de six mois. Sur le site de recrutement, n'y aurait-il pas une indication permettant de suivre son cheminement ? De temps en temps (hors crise sanitaire) il y a des job dating. Sur ce type de profil, avec ce type de CV c'est sans doute le meilleur moyen de retenir l'attention personnelle d'un recruteur. Il faut savoir que, tous métiers confondus, la SNCF reçoit en moins d'un mois plus de candidatures que la totalité de ses besoins de recrutement sur une année. Il se crée ainsi du stock justifiant le long délai de réponse. Les réponses qui arrivent vite sont négatives pour des profils qui n'intéressent pas spécialement l'entreprise ou pour lesquels elle a déjà beaucoup trop de candidatures enregistrées. Et comme tout est toujours compliqué à la SNCF (c'est la SNCF comme on l'aime !), l'entreprise met parfois tellement de temps à s'intéresser à une candidature que lorsqu'elle prend enfin contact, c'est trop tard et le postulant a été déjà été embauché quelque part, ailleurs...
  8. Du nouveau, sur cette affaire précédemment évoquée dans ces pages :
  9. Essayez de situer un Technicentre (Etablissement Industriel de Maintenance du Matériel )dans un secteur géographique compatible. Ils ont pignon sur rue, étant souvent l'un des plus gros employeurs (plusieurs centaines de salariés) d'un site à vocation ferroviaire. Wikipedia en fournit une liste, sous réserve d'actualisation : https://fr.wikipedia.org/wiki/Technicentre En alternative ou en complément avec une candidature via le recrutement SNCF, le mieux est d'essayer de prendre contact avec un responsable quelconque sur le site (direction, RH, correspondant formation, atelier...) et lui adresser la demande de stage directement. Normalement, l'établissement qui assure cette formation BTS a des contacts privilégiés et nominatifs puisque censé adapter sa formation aux besoins des employeurs du coin, notamment la Sncf s'il y a lieu. Parmi les étudiant(e)s de deuxième année de ce BTS, il y en aura sans doute eu un ou plusieurs qui auront déjà fait une Période de Formation en Milieu Professionnel (car si on est puriste, il ne s'agit pas d'un stage) auprès d'un établissement SNCF s'il y en a un dans le coin. Leur demander le contact de leur tuteur qui a son tour relaiera.
  10. Lu ici : https://www.convergencesrevolutionnaires.org/SNCF-du-nouveau-a-Paris-Saint-Lazare-Camping-Paradise?navthem=1 (...)
  11. La question n'est peut-être pas tant de savoir si la direction a le droit ou pas (pour faire simple, je vais dire qu'elle a le droit, comme tout employeur, au nom de son pouvoir souverain d'organisation) mais d'examiner dans quelles conditions ça va se faire. C'est une sortie de la zone normale d'emploi ? Il faudra donc gérer et intégrer la notion de déplacement (temps + allocations de déplacement que de droit). Les référentiels qui apporteront un cadre seront a priori l'accord d'entreprise sur l'organisation du temps de travail (RH00077, RH00677) et pour les aspects rémunération (déplacements), le RH00131.
  12. Vu comme ça, vous avez les pré-requis et la formation initiale. Venez comme vous êtes ! Ce n'est pas un contrôle de connaissances, ce sont surtout des tests psychotechniques. Il n'y a pas vraiment de bonne ni de mauvaise réponse dans les simulations proposées. Elle servent à tracer un profil, à mettre en valeur la cohérence d'ensemble (ou non), à mesurer aussi la résistance au stress. La particularité de l'emploi c'est que c'est à la foi un métier d'autorité, un métier de sécurité, et un métier commercial. Et c'est un défi de trouver les candidat(e)s qui sauront faire les trois. Métier d'autorité car il s'agit de maintenir l'ordre à bord des trains et de participer à ce que l'entreprise nomme la sauvegarde des recettes. Les capacités de discernement ne font pas de mal pour ne pas se mettre soi-même en danger, ni les autres non plus. En tant qu'ancienne militaire, ça devrait le faire car vous avez déjà été recruté ou formé sur ces critères là. Métier de sécurité car il s'agit d'appliquer des protocoles, des procédures (obéissance passive et immédiate), prioritaires sur tout le reste. Et là, il n'est pas question d'interpréter. Des qualités de militaire aussi. Métier commercial, car dans la chaîne de service c'est le dernier représentant de l'entreprise à bord d'un train et c'est sur lui ou sur elle que repose pour une grande part la perception de la qualité finale, surtout quand il y a des choses qui ne se passent pas comme prévu. Une expérience dans la relation client (mutualiste ici et donc potentiellement conflictuelle si le mutualiste n'a pas ce à quoi il pensait avoir droit) ne peut pas faire de mal. Sur les aspects commerciaux et relation client, il faut donc savoir "transformer le pépin en pépite", avoir la force de considérer un client a priori de bonne foi et même lui reconnaître le droit à l'erreur. Remettre le client dans une situation normale pour lui et pour l'entreprise demande parfois de l'imagination, de l'initiative, du proactif. Même si c'est contradictoire avec d'autres aspects de la fonction, c'est ça qui sera repéré.
  13. "Elles font foi, jusqu’à preuve contraire, du franchissement d'un dispositif d’embarquement". Si la question se pose, il sera donc loisible d'essayer d'apporter cette preuve contraire.
  14. https://www.oui.sncf/ext/editorial/pdf/cgv/dispositions-generales-sncf.pdf Nouvelle version des conditions générales en vigueur au 1er octobre 2020. Edition "collector" car elle contient les conditions spécifiques d'après-vente (annulation et remboursement sans frais) liées à la crise sanitaire Covid-19. Les amateurs de ce genre de texte (que personne ne lit mais auquel tout le monde adhère en achetant ou passant commande de son titre de transport) s'attacheront aux modifications par rapport à l'édition précédente (juin 2020), repérées par un liseré vert. J'y ai notamment relevé que le remboursement d'un titre payé par carte bancaire ne se fait plus obligatoirement sur le compte associé à la carte bancaire qui a servi au paiement initial (crédit carte). Plusieurs dispositions sur la dématérialisation des cartes commerciales à l'horizon de la fin d'année 2021.
  15. Agence Paie Famille de rattachement en première intention. "Reprise de mandat" signifie (à peu-près) qu'il s'agit d'une somme qui a été versée à titre de provision en dehors des opérations de traitement normal de la paie et donc avec un calcul imparfait et qui est maintenant réinjectée sur un bulletin de paie normal (celui du mois suivant ici). C'est ce qui se produit quand le contrat de travail débute vers le 15 du mois alors que les opérations liées à la paie du mois en cours sont déjà largement lancées. Pour éviter que le jeune embauché ne perçoive rien avant l'échéance de paie suivante, fin novembre ici, un montant approximatif et à parfaire est versé. Le bulletin de paie de novembre régularise et réajuste donc autant que nécessaire sous ce libellé "reprise de mandat". Octobre + novembre devraient donc conduire l'un dans l'autre à un résultat juste. Je ne suis pas sûr que le bulletin de paie ait été bien lu.
  16. Je vois ça de l'extérieur aujourd'hui mais j'imagine bien comment ça peut coincer côté RH. Il y a des critères pour désigner le ou les agents qui devront quitter l'établissement en subissant un changement de résidence d'office. Si, de par votre situation personnelle, vous êtes en tête de liste : ça va rapidement être plié. Mais sur les autres critères (les familles avec enfants, les couples, les propriétaires de leur logement...) , il va y avoir plein d'exaequos (même s'il y a un classement aussi sur des critères d'ancienneté dans l'entreprise, dans l'emploi) et ça peut être compliqué sur le plan social d'établir une liste de départs et source de contestations. Au fait, comment est gérée la situation sur le plan collectif ? Car c'est à ce niveau-là et de cette façon que ça se joue beaucoup et non pas individuellement. Vous avez le Statut et le RH00910, textes sur la base desquels il convient de discuter mot à mot.
  17. La garantie d'emploi prévue au Statut prévoit une mobilité géographie et professionnelle absolue. C'est la contrepartie de cette sécurité d'emploi "à vie" telle qu'elle est souvent décriée à l'extérieur de l'entreprise. Il s'agit d'un changement de résidence qui peut certes être prononcé d'office (la mutation c'est autre chose : c'est le passage d'une filière à une autre, l'un n'empêchant pas l'autre d'ailleurs). Les règles sont dans le Statut. Le RH00910 (issu d'un accord collectif d'entreprise) ne vise qu'à assouplir un peu et surtout accompagner du fait de la dureté du Statut sur ce point, puisque d'office comme bien nommé. (...) (je laisse lire la suite dans le Statut - RH00001 - c'est à dire la liste des critères sur la base desquels cette liste de départ va être établie). Il n'est pas exclu qu'un meilleur arrangement ou qu'une meilleure solution soit recherchée mais, au bout du bout, il s'agit bien d'une décision qui s'impose à l'agent. Comme le licenciement pour motif économique (motif tiré ici d'une réorganisation avec suppression de poste) ne s'applique pas aux agents du Cadre Permanent (ça ne figure pas dans les motifs de départ de l'entreprise énumérés dans le Statut), le refus de rejoindre le nouveau lieu d'affectation ne pourrait se traiter dans l'absolu que par la voie disciplinaire. C'est à dire une absence irrégulière en vue d'une décision de rupture du contrat de travail (radiation des cadres) soumise d'abord à avis du Conseil de discipline. Sinon, il reste la rupture conventionnelle. Et les acteurs RH trouveront certainement ça plus simple à mettre en oeuvre.
  18. Le reçu pour solde de tout compte, c'est un document pour l'employeur. Sa signature par le salarié lui permettra d'avoir confirmation qu'il n'y a pas de litige sur les montants énumérés. Ce qui ne signifie pas qu'il ne puisse pas y avoir litige sur quelque chose qui ne figure pas sur ce reçu et relatif aux conditions d'exécution et de rupture du contrat de travail. Vu du côté salarié, il n'y aura aucune raison de se débattre pour qu'un tel reçu soit présenté à sa signature. La signature (sans réserves) fait courir le délai de forclusion (perte de droits pour avoir laisser passer un délai impératif pour agir) : 6 mois. Alors que la prescription habituelle est de 2 ans pour les conditions de rupture du contrat de travail et de 3 ans pour les salaires. Les agences paie famille de la SNCF ne sont pas réputées très promptes à émettre ce document. Devoir l'attendre plusieurs semaines si ce n'est mois après la rupture du contrat de travail n'est pas rare. La réforme est une forme de mise à la retraite anticipée. C'est donc une allocation de fin de carrière, telle que prévue dans le Statut, qui a été versée et non pas une indemnité de licenciement. Tous les compteurs de temps de travail doivent (seront) apurés et ce que de droit sera payé. C'est pour ça que ça prend un peu de temps pour l'édition du reçu pour solde de tout compte.
  19. J'ai publié la copie écran sur le réseau social que j'ai évoqué. Première hypothèse communiquée en retour, mais elle n'est pas étayée, le jaune serait un statut intermédiaire entre le vert et le rouge. On suppose que rouge c'est pour une candidature qui n'est pas en état ou qui n'a pas encore été examinée. Vert, qu'elle est complète et retenue. Jaune qu'elle est encore en cours d'instruction. J'attends d'autres avis autorisés (du moins je l'espère). Il est ennuyeux que le concepteur du site n'ait pas prévu une légende. En expérience utilisateur, ça s'appelle un irritant. Mais comme ce genre de chose remonte rarement (faute de lien direct vers le webmaster), ça n'est pas corrigé ou amélioré. Ça ne va pas plaire à tout le monde sur ce forum mais c'est la Sncf comme on l'aime.
  20. Suite à ma bouteille à la mer sur un autre réseau social, j'ai déjà une demande d'informations supplémentaires. Mon contact souhaiterait voir le visuel de ce carré jaune. Possible de faire une copie d'écran et de la placer ici afin que je relaye ?
  21. Mon commentaire ne va pas aider, mais c'est simplement pour signaler que sur le site questions.sncf il y a des postulants qui se posent la même question. Et c'est sans réponse (sans doute parce que le site n'est pas destiné à recevoir ce type de question). En pointant sur l'icône carré jaune, aucune signification en clair ? Pas de légende quelque part sur les pages du site de recrutement ? Bizarre... Je vais poser la question à la cantonade sur un autre réseau social (groupe fermé) de cheminot(e)s. Peut-être que quelqu'un opérant dans le recrutement verra et donnera l'explication de ce carré jaune. Dans ce cas, je reviendrai publier cette réponse ici.
  22. De source de cheminots actifs s'exprimant sur un autre réseau social que celui-ci (calmement ou véhément selon le caractère de chacun et l'embarras dans lequel il se trouve), des cotisations sociales auraient parfois été retenues deux fois. Erreur de l'entreprise que celle-ci reconnaîtrait via ses directions locales. Je ne doute pas que les régularisations ou des versements d'attente sont déjà en route. Sous toutes réserves car je n'ai pas personnellement vu ces bulletins de paie litigieux ou erronés.
  23. Tel que l'affaire est exposée, si agent du cadre permanent, ce que j'imagine comme point de sortie c'est plutôt une réforme avec la pension afférente que de droit en cas d'avis d'inaptitude totale et définitive à tout emploi à la SNCF émis par le médecin du travail. Certes, il faut oser médicalement car il y a suffisamment d'emplois différents à la SNCF et ils sont censés devoir être aménagés pour permettre le meilleur reclassement possible. L'argument qu'il n'y a pas beaucoup de postes qui conviendraient n'est pas trop recevable dans une entreprise de 150.000 salariés. Ça, ce sera le problème de l'établissement d'affectation de trouver quelque chose pour répondre aux obligations légales. Mais en cas de difficulté (et le refus ou les réserves de l'agent d'être reclassé dans un emploi qui ne lui convient pas personnellement ou dans des conditions qu'il n'agrée pas est une difficulté), la réforme pourra être préférée... par les deux parties. Il y a aussi la possibilité de contester l'avis d'inaptitude formulé par le médecin du travail. II y a a priori matière ici car je perçois une contradiction entre la volonté fortement exprimée de vouloir reprendre son emploi (au contact avec la clientèle donc) et, à défaut et en parallèle, le vague projet à ce stade de se sentir capable de créer une entreprise (qui aura nécessairement des clients avec lesquels il faudra bien qu'il y ait des contacts aussi) et la position qui semble un peu à l'emporte-pièce du médecin du moins en première intention. Toutefois, le médecin du travail n'est à ce stade saisi que d'une demande d'avis sur la perspective de la reprise et/ou d'un éventuel reclassement ou aménagement de poste. Il n'y a rien de définitif. Tant que l'arrêt de travail est toujours en cours et qu'une consolidation (*) n'a pas été déclarée, il ne s'agit en effet que d'une visite de pré-reprise pour préparer le terrain. La visite de reprise avec l'avis d'aptitude ou d'inaptitude qui va bien devra avoir lieu ultérieurement quand le moment sera venu. (*) consolidation ne signifiant pas forcément guérison totale et absence de séquelles mais que la pathologie a au moins dépassé le stade aigu et n'évolue plus, sous réserve d'une rechute toujours possible. Si vous vous sentez capable, si c'est ce que vous voulez, je crois donc qu'il faut faire le forcing pour reprendre dans votre emploi commercial à bord. Si je lis entre les lignes, j'imagine que l'accident du travail relève d'une agression et/ou d'un traumatisme psychologique en présence ou du fait d'un client. En ne voulant pas vous voir au contact de la clientèle, le médecin du travail souhaite donc vous protéger. Cela dit, à mon avis, cette remise au contact devrait d'abord être testée, évaluée en situation réelle. Il est toujours possible de vous accompagner pendant un certain temps pour vérifier ce qu'il en est. Ce sera toujours plus probant que l'appréciation du médecin du travail émise de son bureau. Le lui dire, avec tact et mesure, mais le lui dire quand même y compris le cas échéant en faisant valoir l'avis du médecin traitant ou du ou des spécialistes qui auraient effectué un suivi pendant l'arrêt de travail.
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