Aller au contenu
Le Web des Cheminots

PLANONYME

Membre
  • Compteur de contenus

    3 170
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par PLANONYME

  1. Percevoir les allocations de déplacement selon le barème en vigueur et faire son affaire du logement, mais je doute que ce soit économique et pratique. La compagne et l'enfant se retrouveraient quand même seuls toute la journée en dehors de leur environnement habituel. Seront sans doute, somme toute, mieux à la maison mais ce n'est pas à moi d'en juger.
  2. Moi aussi je me suis interrogé sur le montant du loyer (charges comprises je suppose mais quand même) Et, de fil en aiguille, des revenus nécessaires (idéalement au moins 3 000 € euros par mois ? il s'agit peut-être de deux pensions de retraite ? sauf à s'enfoncer progressivement depuis longtemps et, dans ce cas, le changement de périodicité n'a fait que faire éclater la bulle mais n'est pas la cause première). Particulièrement s'il s'agit d'un bailleur social, c'est élevé. Ce logement social ne serait il pas devenu trop grand par rapport à la composition de la famille ? La règle opposable par le bailleur social est que le nombre de pièces habitables (non compris la cuisine) ne soit pas supérieur à plus de deux par occupant. Si vos parents vivent dorénavant en couple (les enfants sont grands et ont quitté le domicile familial), ils n'ont normalement pas le droit de continuer à occuper plus qu'un T4. A charge toutefois, pour le bailleur social de proposer un logement plus petit. C'est ce qui pourrait expliquer que des voisins s'intéressent à la libération du logement. Il est évident que si le retard de loyer s'accumule, le bailleur a un moyen de pression supplémentaire pour obtenir l'accord des occupants à un échange de logements. On entre ici dans le domaine privé. Vous apporterez les précisions que vous voudrez... ou pas. Mais dans la mesure où vous faites appel à la communauté cheminote pour chercher avec vous et vos parents des pistes, c'est par là qu'il faut passer.
  3. Je n'ai jamais vu de casier non vierge. Je ne sais donc pas comment c'est libellé. Avec quelles précisions, quels détails ? Ce que vous avez vu et lu auprès du Greffe du tribunal, c'est ce que la SNCF verra le moment venu. Il est sûr que si c'est libellé avec les précisions que vous donnez ici, c'est clairement pour le lecteur une condamnation entachant l'honneur et la probité. Si on vous en parle, donnez les explications en faisant valoir la démarche d'effacement engagée afin d'essayer de donner du temps au temps. Si on ne vous en parle pas, ne dites rien et croisez des doigts. Ce sera peut-être effacé lorsque quelqu'un de la SNCF s'y intéressera vraiment au terme du processus de recrutement et si vous n'avez pas été écarté pour autre chose, ce qui peut également arriver aussi.
  4. Si vous avez le nom le prénom du contact RH, vous pouvez lui envoyer un mèl. Je vous communique dans l'instant par message privé la syntaxe d'une messagerie SNCF. Pas difficile à deviner d'ailleurs. Mais les modérateurs n'aiment pas trop qu'on publie ce genre de chose sur la partie publique. Si vous n'avez pas le nom de votre contact, lancez un appel à la cantonade ici pour que quelqu'un puisse vous dire (en privé aussi) qui est le RH du service qui vous a appelé. Précisez quel établissement, quelle direction ? Car la SNCF, même limitée à Bordeaux, c'est vaste et ce ne sont pas les RH qui manquent... Si vous réussissez, ce sera un bon point (supplémentaire) car ça donnera de vous une image débrouillarde et persévérante .
  5. Ce qui peut conduire à ce que 30 secondes avant la consultation, il y avait encore une ou plusieurs inscriptions qui viennent juste d'être effacées. Et rien n'empêche qu'une inscription sur un casier précédemment vierge soit portée 30 secondes après la consultation ! L'inscription n'est effet portée que lorsque le jugement est définitif. Des faits graves peuvent donc avoir été commis par le candidat mais tant que sa condamnation n'est pas définitive, son casier est blanc comme neige. Ceci pour souligner que la consultation du casier n'a seulement que la valeur que le recruteur veut bien lui donner à un instant T et n'apporte aucune garantie dans la durée même pour des faits antérieurs à l'accès à l'emploi. On a d'ailleurs vu récemment l'Education Nationale sous les feux de l'actualité en ayant à son service des enseignants condamnés dont elle ignorait tout des griefs que la société et la justice avaient à leur faire. Et pour cause, sauf à vérifier le casier de chacun chaque matin ! Pour ce qui est de la SNCF, il n'y a statutairement rien de forcément rédhibitoire en cas d'inscription sur l'extrait 2 du casier judiciaire. Seules les condamnations entachant l'honneur ou la probité sont contraires aux conditions d'accès au cadre permanent (à noter, qu'a priori le candidat pourrait être recruté contractuel). Article 2 - Conditions générales d’admission au cadre permanent (...) (...) Certaines condamnations entrent de manière évidente dans ces deux cases : honneur, probité. Mais pour d'autres ça se discute... sans fin ! J'imagine que parmi les candidats dont le casier judiciaire n'est pas vierge, il y en a pas mal pour des consommations de substances illicites ou délits routiers. A mon avis, ce sont ces condamnations-là qui font l'objet d'un effacement rapide et sans difficultés majeures en absence de récidive et sur justification d'une parfaite réinsertion sociale (encore faut-il pouvoir se faire embaucher quelque part !). Mais il est vrai que pour un recruteur qui cherche son bonheur dans un pile de candidatures, le moindre petit truc peut suffire à ce qu'il écarte le dossier. Même des fautes d'orthographes parfois ou une écriture pas très jolie ! Parfois, une photo... pas titulaire mais presque comme disait Coluche.
  6. Le coup est parti, non ? Il aurait peut-être fallu attendre que l'effacement soit mené à bonne fin avant de postuler ? Maintenant que la procédure de recrutement est lancée, le casier est susceptible de tomber sous les yeux du recruteur à tout moment. J'ignore à quelle étape précisément. Cela dit, le casier vierge est une condition nécessaire à la finalisation de l'embauche dans certains métiers. Mais ne participe pas à l'évaluation des capacités qui est l'objet des tests. Ce sont deux choses différentes. N'importe comment, toute décision que prend un recruteur de poursuivre avec le postulant ou de l'écarter fait nécessairement appel à du discernement (plus que de la clémence !). Je serais recruteur, peut-être que je préfèrerais finalement un casier avec quelques inscriptions anciennes dans un contexte bien précis, idéalement sans récidive depuis, qu'un casier vierge susceptible d'avoir été effacé il y a peu de temps. Car l'absence d'inscription n'a que la valeur qu'on veut bien lui donner à un moment T. Les inscriptions au bulletin n° 2 sont par nature des crimes et délits. Mais cela ne veut pas dire que l'intéressé à tué père et mère ! Surtout si ce sont des inscriptions qui peuvent bénéficier d'un effacement (le laxisme de la justice, je ne vous dis pas !!! ).
  7. Déposer quand même (ou la renouveler) une demande de changement de résidence en bonne et due forme.
  8. Une quinzaine de suppressions d'emplois dans la filière sur le site de Paris Montparnasse, ai-je entendu dire. Le moment n'est donc peut-être pas propice pour une permutation. Mais davantage favorable à la satisfaction d'une demande de changement de résidence (sans remplacement à effectif constant).
  9. J'ai relu plusieurs fois mais je n'ai pas réussi à comprendre. Ce n'est pas un jugement. C'est factuel. Je n'arrive pas à comprendre ce problème de trésorerie entre un loyer probablement à terme échu et une pension qui est à terme à échoir. Et que le loyer et la pension soient trimestriels ou mensuels, les entrées et sorties s'équilibrent a priori de la même façon ; c'est à dire bien, mal ou difficilement (voire impossible le cas échéant !). Le problème de fond ne serait-il pas plutôt une charge de loyer bien trop élevée par rapport au revenu ? Si c'est le cas, vos parents perçoivent-ils bien tous les droits et leurs aides ? Ont-ils pris contact avec l'action sociale SNCF (et nulle autre) ? Je suis inquiet de lire que votre mère ne prend plus son traitement (pour économiser pour le loyer) et donc d'en déduire qu'elle n'a pas de complémentaire santé (mutuelle). Le commandement de payer de l'huissier n'est, à ce stade, qu'un bout de papier. Certes impressionnant. Mais il n'y aura pas d'expulsion derrière. En tout cas pas avant qu'un tribunal n'ait statué. Et tant que les loyers, même incomplètement, même avec retard, décalage... sont payés, il sera impossible pour le bailleur d'obtenir une telle mesure coercitive. En plus, vos parents sont peut-être âgés de plus de 70 ans et ce sont donc des locataires dits "protégés". Ils doivent par contre s'acquitter de leur obligation de paiement de loyer pour rester des occupants de bonne foi, mais c'est manifestement ce qu'ils font même si c'est avec décalage. Croyez-moi, un bailleur préfère le loyer payé avec retard... que le loyer jamais payé. Cela dit, si le loyer n'est tant bien que mal honoré que par un système de cavalerie, car supérieur à ce qui est économique supportable, il faudrait repartir sur des bases plus saines car ça ne va pas aller en s'arrangeant. Vous dites que vos parents ont saisi la Banque de France pour effacement de la dette de loyer. Vous voulez parler d'un dossier de surendettement ? Quant à la mesure de paiement mensuel qui ne serait pas en place pour tous les retraités, je ne comprends pas non plus. Sauf erreur, il n'y a que les pensions d'accident du travail qui sont encore payées trimestriellement.
  10. Les règles sont dans le Statut : Et le Statut nous dit donc qu'il y a deux sortes d'agents... au cadre permanent. Ceux qui sont à l'essai et ceux qui sont commissionnés (les deux sont au cadre permanent) : On ne peut être licencié, viré, radié, renvoyé (le vocabulaire est riche) dans le cas exposé ici que si on n'est pas commissionné. Autrement dit, si on est encore à l'essai. La durée de l'essai est de un an pour le cheminot lambda mais de deux ans et demi pour les attachés cadre : Si l'exposé du cas est correct, tu es déjà commissionné. Logique, si tu n'es pas attaché cadre. Tu nous dis que tu es attaché TS. C'est de la maîtrise ça, si je ne me trompe. Ce commissionnement est donc intervenu à l'issue de la période standard d'essai d'un an. En conséquence, tu n'es plus à l'essai. Attention, je me fie à ce que tu écris (que tu es commissionné). Car, dans la mesure où toutes les absences prolongent d'autant la durée de la période d'essai (assez logique), le terme de cet essai peut parfois être au-delà d'un an de calendrier (idem quand le stage d'essai est de deux ans et demi). A partir de là, tu ne peux pas être radié sans autre forme de procès à l'issue d'un avertissement te sommant de réussir une épreuve. Un agent commissionné ne peut être licencié que sur avis du Conseil de discipline. C'est, par définition, réservé à des situations d'extrême gravité. Genre, le candidat qui délibérément fait tout pour rater peut-être ? Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais vu ce genre de situation en Conseil de discipline. C'est du lourd ! Je ne l'évoque que par pure hypothèse d'école. Le mieux sera de réussir l'épreuve au deuxième essai. Sinon, le sort normal d'un nouvel échec - l'agent commissionné ne pouvant normalement plus être radié pour ça - c'est la rétrogradation (à la qualification C je pense, D peut-être ?). Avec les plus prudentes réserves car, sur ce type de sujet, quand on n'a pas tous les éléments sous les yeux il y a toujours un risque de s'embarquer dans des éléments de réponse erronés.
  11. Certes mais ça augmente les risques de ne pas pouvoir tenir la promesse du service garanti. De fait donc, la prudence commande de programmer un cran en-dessous des possibilités théoriques. En cas de grève toutes catégories, c'est aussi l'ensemble de la chaine de transport qui est affaiblie. Et ça ne se compte pas qu'au nombre d'agents de conduite. Ce qui est visé aussi c'est qu'à l'heure de la reprise tant le matériel roulant que le personnel se trouvent au bon et même endroit sauf à avoir des perturbations qui se prolongent au-delà de l'heure annoncée de fin du mouvement social.
  12. Le sujet de Politis a sans doute été repris dans la revue de presse SNCF et certains (actifs) y auront donc eu accès. Pour les autres, je me contente de lister ici ces fameux "dix scandales" selon ce mensuel. Pour ceux qui ne situent pas ou ne connaissent pas, la ligne éditoriale est plutôt positionnée du côté de la gauche radicale (gauche antilibérale et écologiste selon Wikipédia). 1) Des tarifs à s'arracher les cheveux. Un algorithme fixe les prix en fonction du marché. 2) Le désengagement de l'Etat. 3) Classe contre classe (sont évoquées ici les offres alternatives dégradées par rapport au service de base attendu de la SNCF service public : Ouigo, TGVpop, Izy). 4) Les retards. 5) Des cartes de réduction très réduites (critique des offres commerciales contingentées). 6) La sécurité, oubliée de la dérégulation (l'article s'appuie sur les conclusions que le mensuel retient de l'accident de Brétigny). 7) Lignes à grande vitesse : la gabegie des partenariats public-privé. 8) Disparition des trains de nuit. 9) L'autocar, une concurrence déloyale. 10) La fermeture et/ou la désertification des gares. Un encadré : "Libéralisation, le statut de cheminot dans le viseur". Un article complémentaire : "Une certaine idée du service public. La question de l'ouverture à la concurrence divise les associations de consommateurs. En jeu, l'avenir du transport de voyageurs". Il s'agit d'une interview croisée de Mathieu Escot, responsable des études au sein de l'Union Fédérale des Consommateurs Que Choisir ? et de Guy Beauné, secrétaire national d'INDECOSA, l'association de consommateurs de la CGT. Pour info, Guy Beauné est cheminot.
  13. http://www.deplacementspros.com/Barbara-Dalibard-quitte-SNCF-pour-SITA_a37509.html?TOKEN_RETURN
  14. Hum... Si l'hésitation sur le bien fondé réglementaire ou contractuel de la prise en charge par replacement sans frais dans le premier train utile (prise en charge) résulte de l'édition de plusieurs titres de transport ("correspondance avec deux billets" comme exposé dans le titre du sujet), noter que le Règlement Européen 1371/2007 assimile cette émission de plusieurs titres à un seul et unique contrat de transport : Titre II - Article 2 Le retard sur le parcours d'approche TER et ses conséquences n'ouvrent pas droit à indemnisation (puisque TER) mais la prise en charge avec les moyens disponibles est due. Replacer le voyageur pour lui permettre d'atteindre sa destination finale est donc bien une obligation et non pas seulement une bonne pratique.
  15. Il n'y a donc aucune discussion possible, puisque c'était écrit. C'était d'ailleurs la condition sine qua non. Il s'agit d'une dispense de préavis, lequel sera néanmoins payé comme s'il avait été travaillé. Situation très courante. S'adresser directement au signataire de la lettre de licenciement (lui envoyer un mèl pour être sûr que ça arrive jusqu'à lui). Et lui signaler que le préavis n'a pas été payé (même si à mon avis il va y avoir régularisation lors du solde de tout compte). Convaincu qu'il ne s'agit que d'un contretemps ou d'un décalage dans les opérations liées à la paie, je n'ose pas te conseiller de saisir le Conseil de Prud'hommes territorialement compétent en référé pour une décision immédiate sur la base de l'urgence, de l'évidence et de l'absence de contestation sérieuse. Si le litige demeure, c'est la voie à suivre. Mais au risque d'insister, je suis convaincu qu'il n'y a pas litige, sinon les bras m'en tomberaient.. Un délégué du personnel pour faire l'interface avec la direction et clarifier enfin tout ça ?
  16. Et il va être bien reçu ! Patriot est à E-16. Sur un poste que l'entreprise considère être à E-16 (c'est elle qui décide). Aucune irrégularité. Après c'est de la cuisine et du folklore interne pour le pesage du poste, sa requalification peut-être un jour et l'avancement en grade et qualification de Patriot car tout ça est étroitement imbriqué. Mais requalifié à quoi ? A E2, ça n'existe pas. Un poste E est nécessairement banalisé E1/E2. C'est l'agent qui éventuellement est à E2, pas le poste ! Le passage éventuel de Patriot de E1 à E2 ne pourra se faire que dans le cadre statutaire des notations annuelles. Si ça ne vient pas, il lui faudra réclamer le moment venu (en concurrence avec tous les autres E1 qui aspirent aussi à passer E2). Compter sans doute de 10 à 14 ans de délai de séjour sur E1 avant d'être à E2. Là, 2 ans ça me parait un peu court... Sinon, requalification du poste à F ? Pourquoi pas ? Mais Patriot ne remplit pas forcément les conditions pour être noté puis nommé. Si son poste est requalifié, ce ne sera peut-être pas pour lui (tout ça pour ça...). Déjà, il lui faudra passer le PR4, condition nécessaire mais pas suffisante. Et puis là-aussi, c'est un peu court en ancienneté. Certes, c'est du déroulement de carrière au choix et non à l'ancienneté mais, sauf à mettre le feu dans la boutique, l'ancienneté joue quand même un peu. Les postes à F (cadre) impliquent davantage de stratégie, d'étude, de conduite de projet... Ce n'est pas le même contenu. Expert dans un domaine, c'est souvent E. A contrario, le cadre n'a pas forcément toute cette expertise opérationnelle. Pour ce qui est des PR, il faut donner du temps au temps. Patriot est sur la PR 16 depuis deux ans. Compte-tenu de ce qu'il nous dit de ses états de service, il n'y aucune raison de penser qu'il ne sera pas à la PR 17 d'ici un ou deux ans. Sous toutes réserves faute d'avoir tous les éléments ni les tenants et aboutissants. Mais le sujet, tel qu'exposé, m'a semblé souligner quelques méconnaissances sur les règles statutaires de déroulement de carrière ou de salaire.
  17. C'est le cumul d'emplois salariés qui est prohibé. Une activité indépendante ne l'est pas si elle n'entre pas en concurrence avec la SNCF, n'est pas trop proche de ses propres affaires (clients et/ou fournisseurs communs) et ne crée pas un trouble à la bonne exécution du contrat de travail (le cas d'école étant un débit de boissons, licence IV, devant les portes d'un établissement SNCF). C'est sans doute ce que le chapitre 1, article 2.2 du RH013 mentionné par ADC01 explique en long et en large, mieux que je n'en résume l'esprit ici. Je n'ai pas le texte sous les yeux et je n'ai pas cherché. C'est juste de mémoire (avec en conséquences toutes les réserves nécessaires).
  18. Il s'agit d'un licenciement en période d'essai. Donc, pas d'indemnité de licenciement. En tout état de cause, pour percevoir une indemnité de licenciement il faut un an d'ancienneté (1/5ème de mois par année d'ancienneté) sauf faute grave mais ce n'est pas le sujet ici. A la SNCF, la rupture du contrat de travail en période d'essai (avant commissionnement) est soumise à préavis (délai-congé) : Chapitre 7 du Statut Ici, selon les mentions citées figurant dans la lettre de licenciement, il y a eu dispense de préavis à l'initiative de l'employeur. La période doit néanmoins être rémunérée comme si elle avait été travaillée. Sur les documents sociaux (attestation Pôle Emploi), elle est alors libellée : indemnité compensatrice de préavis. Le fait que ça ait été retenu comme une absence relève donc manifestement d'une erreur dans la validation des éléments de solde. A moins que la période apparaisse comme une absence avec la retenue correspondante sur le bulletin de paie du mois en cours et soit versée quelques jours après sous forme d'indemnité compensatrice à l'occasion de l'établissement du solde de tout compte. Je pencherais plutôt pour cette seconde hypothèse. Quoiqu'il en soit, le préavis ayant fait l'objet d'une dispense doit être payé. Le RH de l'établissement et/ou l'agence Paie Famille (nouvelle appellation du CMGA) devraient remettre tout ça d'équerre s'il y a lieu.
  19. Il y avait sans doute un poste précis à pourvoir immédiatement mais l'autorisation d'embauche n'a pas été donnée. Le poste sera donc confié à quelqu'un qui est déjà dans l'entreprise et qui a priori n'a plus d'affectation (suppression de son poste ?) ou a souhaité changer d'emploi, de filière. Ce n'est pas un passe-droit mais une gestion normale des ressources humaines. Toutefois un candidat extérieur qui passe avec succès tous les tests et est apte médicalement, c'est une denrée rare. Il est probable qu'à la prochaine vague de recrutement, une nouvelle proposition sera faite. Rien n'a été indiqué par le recruteur à ce sujet ? Ne pas hésiter à lui demander.
  20. En 2015, 602,57 € brut pour 10 jours de formation (base 69h27). Source : ma fille. C'est du 100 % sans éléments variables de solde (primes). En poste c'est donc un peu plus.
  21. Et il est ensuite encore possible de déroger au décret : (...)
  22. Ce ne sont que des tests ! Pas un contrôle de connaissances (déjà dit). Ce qui compte c'est le profil global. Les autres candidats, chacun aves ses atouts et ses lacunes, ne font pas forcément mieux. Eux aussi peuvent avoir "loupé" un module (pas forcément le même) et s'être sentis plus ou moins moyens sur le reste. Ce sera intéressant de lire ici quelle aura été la décision finale.
  23. La page d'accueil de l'article en ligne sur le site Politis commence par : Le reste est réservé aux abonnés (je ne le suis pas) ou à lire dans le numéro papier. Je n'ai pas eu l'occasion de l'avoir en main. Je n'ai donc, pour le moment, aucun avis sur le contenu. Je comptais un peu sur celui des contributeurs habituels de ce forum pour me faire une première idée. C'est vrai que souvent le lecteur lambda ne comprend pas tout. Mais nous-mêmes cheminots ne sommes pas toujours très bons pour vulgariser certaines choses. A priori, Politis est plutôt pour le service public, le statut, les prix pas chers, tout ça... Rien à craindre, ce n'est ni BFM ni TF1 pour ne citer que les médias les plus souvent décriés ici. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait pas des erreurs grossières ou des approximations. Mais attendons d'avoir lu. Si j'ai bien compris, il s'agit d'une nouvelle formule de Politis. Que la SNCF fasse la couverture du premier numéro de cette nouvelle formule n'est sans doute pas un hasard.
  24. . Ouverture d'un sujet (ce n'est pas de la pub) simplement pour recueillir des commentaires ici de la part de ceux qui auront lu.
  25. _____ je n'arrive toujours pas à avancer dans mon projet...je dois faire un recours auprès du tribunal administratif de la SNCF, hors le problème ,c'est que je ne trouve pas les coordonnées de ce service....est-ce quelqu'un pourrait m aider s'il-vous-plait? j'ai beau me renseigner, personne ne sait _____ Il ne s'agit bien évidemment pas du Tribunal Administratif de la SNCF. Mais de la justice administrative s'agissant d'un litige (ou désaccord) sur une décision que l'entreprise a prise au nom ou par délégation de la puissance publique. Des infos ici : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2025 et ici :http://www.conseil-etat.fr/Conseil-d-Etat/Demarches-Procedures/Decouvrir-la-justice-administrative-et-son-organisation/Comment-fonctionne-la-justice-administrative Délais de procédure très longs. Succès du recours peu probable (ça se saurait !). Avocat obligatoire. Mieux vaut oublier.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.