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Le Web des Cheminots

IGS4

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Messages publiés par IGS4

  1. Il se trompe et s'engage sur la voie ferrée

    Samedi matin, un nonagénaire a emprunté en voiture la ligne de chemin de fer reliant Givet à Charleville.

    L'incident n'a pas fait de blessé mais a occasionné quelques retards pour les usagers de la SNCF.

    L'INCIDENT sur la ligne ferroviaire reliant Givet à Charleville-Mézières s'est produit, hier vers 7 h 30, au

    niveau de la commune de Monthermé. Un fait divers qui va certainement remettre sur le devant de la scène

    l'épineux problème de la conduite des personnes âgées. Dans cette histoire, il faut surtout mettre en exergue

    la vigilance du conducteur de train qui est parti à 6 h 53 de Givet et qui devait arriver à 7 h 53 à la gare de

    Charleville-Mézières. Un train qui, précisons-le, roulait à faible allure, ce qui a permis d'éviter un drame.

    En effet, vers 7 h 30, un automobiliste âgé de 94 ans, résidant à Deville, se rendait à Monthermé en empruntant

    la route départementale n° 1. Arrivé au passage à niveau dépourvu de barrières, le nonagénaire a tout simplement

    tourné sur la voie ferrée dans le sens Givet-Charleville au lieu de traverser le passage pour regagner la route qui

    conduit à Monthermé… Sans excuser la faute de conduite du vieil homme, il faut reconnaître que le jour venait à

    peine de se lever et qu'il faisait encore sombre. Quoi qu'il en soit, le conducteur a roulé sur la voie ferrée sur près

    de trois kilomètres avant de se rendre compte de son erreur. Et ce, malgré le fait qu'il soit passé sous un tunnel

    situé à 1 km de la gare de Monthermé…

    Quatre heures de retard

    En tout cas, c'est la présence de ce tunnel et la proximité de la gare qui lui ont sauvé la vie. En effet, par mesure

    de sécurité, à chaque fois qu'un train emprunte un tunnel ou qu'une locomotive approche d'une gare, le conducteur

    du train doit réduire sa vitesse. Comme le train de 6 h 53 en provenance de Givet qui arrivait derrière la voiture

    du vieil homme n'allait pas vite, le cheminot a pu voir assez tôt la voiture arrêtée en plein milieu de la voie ferrée.

    Il a ainsi pu stopper sa locomotive et donner l'alerte. Le trafic des trains sur cette ligne a aussitôt été interrompu.

    Le dépanneur ne pouvait pas arriver sur les lieux, ce sont les gendarmes avec l'aide des sapeurs-pompiers et des

    techniciens de la SNCF qui ont déplacé à la force des bras le véhicule.

    Tandis que les pompiers coupaient des arbres pour tracer un chemin afin de sortir la voiture, les techniciens de la

    SNCF procédaient à la vérification de la voie jusqu'au passage à niveau avant d'autoriser le trafic. Cet incident a

    occasionné près de quatre heures de retard. Des bus ont été mis en place afin d'amener à bon port la cinquantaine

    de voyageurs qui avaient pris place dans le train. En revanche, le Sedan-Reims qui devait partir à 11 h 10 et le

    Givet-Charleville qui devait partir à 12 h 15 ont été supprimés.

    Dans cette affaire, la SNCF a porté plainte contre le conducteur âgé de 94 ans qui n'est autre…

    qu'un retraité de la SNCF. A-t-il été nostalgique de son ancien métier ou s'est-il cru au volant de

    sa locomotive lorsqu'il a emprunté la voie ferrée avec autant d'insouciance ?

    L'union

  2. Victime d'un viol dans le TGV entre Paris et Lyon

    Un homme a profité du sommeil d'une passagère pour commencer à passer à l'action.

    Il a été interpellé et écroué. La victime, Lyonnaise, témoigne

    Elle est encore sous le choc. Elle a toutes les peines du monde à trouver les mots pour évoquer

    les faits dont elle a été victime. Le 1 er décembre dernier, cette Lyonnaise âgée d'une trentaine

    d'années, mère de famille, attrape à 5 h 50 le premier TGV du matin au départ de Paris. Après

    avoir raté le dernier, la veille au soir.

    La jeune femme est une habituée du trajet, qu'elle effectue au moins une fois par semaine, dans

    le cadre de son activité professionnelle. Abonnée, elle s'assoit toujours à la même place, voiture 6.

    « Le wagon était presque vide. Et vu l'heure matinale, le peu de passagers qu'il y avait était en train

    de dormir. Moi-même, je me suis assoupie, comme j'ai l'habitude de le faire ».

    En plein voyage, le réveil va être particulièrement soudain et brutal : « Il y avait un homme sur moi.

    Il avait mis sa main dans mon pantalon ».

    La passagère crie et parvient à se libérer de son agresseur. « J'ai couru en direction de la voiture-bar,

    où j'ai trouvé un des deux contrôleurs. Ils ont été très réactifs. Quant à l'agresseur, il n'a pas cherché

    à s'enfuir. Il est resté à ma place et s'est couché, la tête sur mon siège. Il est revenu une fois vers la

    voiture-bar où je me trouvais et m'a fixée du regard, comme s'il voulait m'impressionner ».

    Alertés par les contrôleurs, les policiers cueillent l'agresseur à l'arrivée du train en gare de la Part-Dieu.

    Il s'agit d'un ressortissant roumain âgé d'une quarantaine d'années. Sans domicile fixe, il vit avec sa

    famille dans un campement improvisé de l'agglomération lyonnaise. Il était allé voir son frère à Paris et

    avait pris, sans titre de transport, le TGV du matin pour rentrer à Lyon.

    L'auteur présumé des faits a été mis en examen pour viol et écroué. Ce qui signifie qu'à ce stade initial

    de l'instruction, il est passible des assises. L'homme a été impliqué dans deux autres affaires de mœurs,

    déjà dans le TGV. Il s'était alors exhibé auprès d'autres passagères, une main occupée. « Il était connu et

    organisait visiblement sa vie autour de ses pulsions. Je me demande ce que fait la société pour traiter ce

    type de pervers. C'est d'autant plus regrettable que là, il est passé à un stade supérieur », poursuit la victime.

    Cette dernière en veut aussi à la SNCF : « J'ai l'impression qu'il y a de moins en moins de contrôleurs et de

    présence dans les TGV. Quand le train est plein, il m'arrive de ne pas être contrôlée parce qu'ils n'ont pas le

    temps de remonter toutes les voitures. De même que je ne vois plus, contrairement à une époque, de filtrage

    sur les quais. C'est dommage car cela est une porte ouverte à l'insécurité ».

    Le Progrès de ce jour

  3. Autre question: est-ce que des étudiants peuvent être employés comme ASCT? A priori, mon héroïne est une ASCT,

    mais j'aurais besoin qu'elle soit en même temps étudiante, donc probablement pas titulaire, est-ce que c'est possible?

    Une de mes amies m'avait raconté que pendant ses études, elle avait bossé dans des trains de nuit, mais c'était il y a pas mal de temps

    Dans les années 70 l'accompagnement des trains (ASCT actuels) était assuré

    par des KRU (Contrôleur de route) ou des KRUAD (Contrôleur de route adjoint)

    tous agents du cadre permanent

    En saison d'été ils étaient secondés par des étudiants assurant des postes

    de SUVT1 (Surveillant de voitures de 1ère classe) ou de SUVT2 (Surveillant

    de voitures de 2ème classe) : remplacement des SUVT1 et SUVT2 titulaires (congés)

    C'était notamment le cas à Paris-Est vers Interlaken et Innsbruck (Arlberg-Express) mais

    aussi à Paris-Lyon vers La Spézia, Napoli, Roma, Firenze, Venezia,

    Brindisi-Maritima (1127/1126 Parthénon-Express), Beograd (Simplon-Express) . . .

  4. Collision à Waben (Pas-de-Calais)

    Section : Amiens - Abbeville - Boulogne-ville

    Waben : un train de marchandises percute une voiture à un passage à niveau

    Mercredi, peu avant 23 h 30, une voiture a été percutée par un train de marchandises, à un passage

    à niveau situé sur la commune de Waben, près de Berck. Sa conductrice a été retrouvée indemne par

    les secours, à quelques dizaines de mètres du véhicule. Choquée, cette femme de 46 ans a été prise

    en charge par les pompiers, dans l'attente d'être transférée au centre hospitalier de Rang-du-Fliers.

    Sa voiture a été percutée à l'avant et projetée sur le flanc gauche. Le train, peu endommagé, s'est arrêté

    quelques centaines de mètres plus loin. La circulation a été interrompue sur la ligne entre Rue et Verton.

    Une enquête est en cours pour éclaircir les raisons de cet accident, sur un petit chemin peu fréquenté.

    Article et photo : La Voix du Nord de ce jour

  5. voila

    suffit d'appeler et zorro arrive

    à toi

    Je passe la main mdrmdr

    Ensemble ferroviaire de Mâcon-ville

    Chantier (ou ancien chantier) de Saint-Martin situé au Sud de la gare de Mâcon-ville

    En conclusion : tout simplement l'amorce de l'ancienne VU Mâcon - Cluny mdrmdr

    Les lignes autour de Mâcon au début du XXème siècle okok

    Crédit illustration : Géographie des chemins de fer

  6. Prés de la ligne Bourg en Bresse--Dijon???

    dans un certain sens oui

    Via la petite Bresse donc via Mâcon-ville lotrela

    IGS au secours helpsoso

    A tout hasard . . . et j'ai par avance l'impression que le hasard fait bien les choses mdrmdr

    Ensemble ferroviaire de Mâcon-ville

    Chantier (ou ancien chantier) de Saint-Martin situé au Sud de la gare de Mâcon-ville

    Le bâtiment en surplomb situé à proximité du 192 route de Bioux 71000 Mâcon

    Après l'aiguille de sortie (sur la photo) la ligne franchit la route de Bioux

    En conclusion : tout simplement l'amorce de l'ancienne VU Mâcon - Cluny mdrmdr

  7. Et les ligériens (Région des Pays de la Loire) ils ont droit à aucune considération de ta part cartonrouge

    Non car pour venir de la branche Angers / nantes pour aller dans le Sud Ouest passr par Courtalain ne sert

    a rien il suffit de apsser par la ligne Angers / Saint Pierre des Corps qui est apte V 220 pour les TGV

    Les pays de la Loire ne se résument pas à Nantes et à Angers !

    Et les mancelles et les manceaux, plus généralement les sarthoises et les sarthois, qui résident

    (et qui payent des impôts) eux aussi dans la région des Pays de la Loire, ils ont droit à rien !

    Ils sentent le gaz ? le pâté ? les rillettes ?

    Qu'on fasse d'abord la virgule (prévue) de Sablé sans massacrer non plus le site de la célèbre abbaye de Solesmes !

  8. Bonjour ,

    Ne serait il pas interessant de faire une virgule a la bifurcation de Courtalain afin d'avoir des TGV directs depuis

    la Bretagne evrs le sud ouest de la France , on pourrait imaginer un TGV Brest Bordeaux par exemple

    Pourquoi spécialement de la Bretagne :blush:

    Et les ligériens (Région des Pays de la Loire) ils ont droit à aucune considération de ta part cartonrouge

  9. Idem ce matin,

    suiste aux soucis de la ligne Paris - Le Mans,

    interview d'un reprensentant de la fédération des usagers de l'ouest,

    un certain "Nicolin" (désolé pour l'orthographe) dit de vive voix que :

    - les usagers sont a bout de nerfs, et, il parle de violence de ceux ci possible....

    Bonjour necroshine,

    Il s'agit en fait de Willy Colin journaliste à France 3 - Maine (Le Mans)

    et client habituel de la ligne TER (Laval) Sillé-le-Guillaume - Le Mans mdrmdr

  10. Tu vois mikado74, je t'avais bien dit que d'autres feraient un inventaire des VU bien plus précis que moi!! ;)

    Merci a toi IGS4.

    Bonne soirée

    Mais aussi le réseau de l'Ouest lyonnais okok

    Bonne soirée également

    Les autres VU des régions SNCF de Lyon et Chambéry

    Et autrefois . . . un exemple parmi tant d'autres . . .

    Ligne 891 - Collonges-Fort-l'Ecluse - Gex - Divonne-les-Bains (37,900 km)

    La ligne de Collonges-Fort-l'Ecluse à Gex et Divonne-les-Bains a été mise en service par

    le PLM le 1er juin 1899 dans le but de desservir les principales localités du Pays de Gex

    Le 1er mai 1905 les CFF mettent en service la ligne Nyon - Crassier (canton de Vaud)

    Le 3 novembre 1905 ouverture de la jonction internationale Divonne-les-Bains - Crassier (3 km)

    Malgré l'opposition du Conseil Général de l'Ain, la SNCF cesse le service

    voyageurs par fer entre Bellegarde et Divonne-les-Bains le 31 mai 1980

  11. Je n'ai pas le temps de reprendre ton post tout de suite mais vérifie, il y a des erreurs sur les Vu et DV

    Le réseau est majoritairement en DV. On trouve des VU à ma connaissance sur St-Etienne Clermont

    VU qu'à partir de Firminy

    Les autres VU des régions SNCF de Lyon et Chambéry

    Lozanne - Lamure-sur-Azergues (Paray-le-Monial)

    Sathonay-Rilleux - Villars-les-Dombes - Bourg-en-Bresse (partiellement)

    Saint-André-le-Gaz - Chambéry

    Saint-Pierre-d'Albigny - Albertville - Moutiers-Salins - Bourg-Saint-Maurice

    Aix-les-Bains - Annecy - La Roche-sur-Foron - Annemase - Evian-les-Bains

    La Roche-sur-Foron - Saint-Gervais-les-Bains - Chamonix-Mont-Blanc - Vallorcine

    (Bellegarde) Bifur de Longeray-Léaz - Saint-Julien-en-Genevois - Annemasse

    Bourg-en-Bresse - Nurieux - Brion-Montréal-La-Cluse - Oyonnax (Saint-Claude)

    Nurieux - Bellegarde

    Grenoble - Clelles-Mens - Aspres-sur-Buëch (Veynes-Dévoluy)

  12. D'après mes connaissances, la quasi totalité du réseau est électrifié mis a part Lyon > Roanne

    Section Lyon-Perrache - Lyon-Vaise - Saint-Germain-au-Mont-d'Or

    courant continu 1,5 kV depuis le 5 juin 1952 lotrela (jusqu'à Chalon-sur-Saône)

    D'après mes connaissances, la quasi totalité du réseau est électrifié mis a part St-Etienne > Le puy

    Section Saint-Etienne-Châteaucreux - Firminy

    courant continu 1,5 kV depuis le 15 novembre 2005 lotrela

    D'après mes connaissances, la quasi totalité du réseau est électrifié

    mis a part Valence > Chambéry/Annecy

    Sections électrifiées :

    Valence-ville - Raccordement LN5

    (Lyon) Bifur de Moirans - Grenoble

    Ensemble ferroviaire de Grenoble

    Montmélian vers Chambéry et Annecy

    D'après mes connaissances, la quasi totalité du réseau est électrifié mis a part Lyon > Roanne,

    St-Etienne > Roanne, Valence > Chambéry/Annecy, Valence > Die, St-Etienne > Le puy (voir d'autres)

    Lozanne - Lamure-sur-Azergues (Paray-le-Monial)

    Sathonay-Rilleux - Villars-les-Dombes - Bourg-en-Bresse

    Brion-Montréal-La-Cluse - Oyonnax (Saint-Claude)

    Grenoble - Clelles-Mens - Aspres-sur-Buëch (Veynes-Dévoluy)

  13. A partir d'une simple faille dans le système informatique la SNCF va être délestée de la

    somme rondelette de 100 000 €. De quoi créer un gros bug dans les comptes de la vénérable

    dame de Fer. Il faudra d'ailleurs plusieurs mois à la « brigade financière et à la police judiciaire,

    saisies de cette affaire, pour remonter la filière jusqu'aux malfaiteurs » explique le service

    communication de la SNCF. Et prendre à contre-pied ce "trait de génie" de "parfaits escrocs".

    La présidente Fouché, qui avait à juger, hier, cette affaire qui remonte à l'année 2002, a exposé

    simplement le scénario pour le moins abouti.

    Un homme se présente à un guichet SNCF pour soi-disant, acheter un billet. À la question sur le

    moyen de paiement qu'il va utiliser, il répond invariablement : carte bancaire. L'hôtesse rentre

    cette information sur son écran. Mais au moment de s'acquitter de son achat, il prétexte l'oubli

    de son code, de sa carte... Quand arrive, inopinément, une connaissance. Cette dernière s'enquiert

    de son problème et propose de le dépanner en effectuant un chèque.

    Seulement le chèque émane d'un chéquier volé. Mais l'individu ne laissera pas le temps à la SNCF

    de s'en apercevoir. Peu de temps après, il appelle la SNCF pour décommander son billet et demander

    le remboursement de son titre de transport.

    239 fois l'aller-retour virtuel entre Annecy et Rennes

    La société de transports consulte les données enregistrées, relève qu'un règlement carte bancaire

    a été effectué et crédite donc le compte de la somme a priori déboursée. Ce sont donc des milliers

    d'euros qui vont atterrir sur des comptes bancaires ouverts par « des étudiants grenoblois d'origine

    africaine » poursuit M e Collin, pour la SNCF. Les étudiants vont en effet reproduire leur petit manège

    dans plusieurs gares rhônalpines.

    Annecy n'échappera pas à "l'escroquerie", elle se fera délester de 10 000 €. Au total, le groupe a fait

    virtuellement 239 fois l'aller-retour entre Annecy et Rennes, en première classe ; cette année-là, il y a

    eu inflation sur les bigorneaux.

    Depuis les individus ont été rattrapés par la justice pour d'autres affaires de même nature en 2003 et 2004.

    L'un deux a même purgé sa peine et commencé à rembourser la SNCF, souligne M e Gauthier. « Je regrette

    toutefois son absence » répète le procureur qui va demander à l'encontre du prévenu qui avait opéré à Annecy,

    8 mois de prison avec sursis mise à l'épreuve assortis d'une obligation de travail et d'indemniser la SNCF de

    10 000 €. Il a été suivi dans ses réquisitions. La petite histoire ne dit pas si depuis « qu'il est rentré dans le rang »,

    le client de M e Gauthier prend le train pour ses déplacements.

    Le Dauphiné Libéré de ce jour

  14. Le rapport qui explique le déraillement du wagon

    Un expert du bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre

    souligne une accumulation «sans précédent» de plusieurs causes.

    Le bureau d'enquêtes sur les accidents de transports ferroviaires vient de publier un rapport

    technique copieux d'environ 70 pages, consacré au déraillement du wagon transportant des

    matières dangereuses, le 24 novembre 2009, en plein centre-ville d'Orthez. Une enquête réalisée

    à la demande du ministère de l'Écologie, du développement durable, des transports et du logement

    (MEDDTL), qui ne vise pas à établir de responsabilités mais « de prévenir de futurs accidents »,

    est-il indiqué en préambule.

    Le rapport est basé sur les investigations menées par un enquêteur, qui s'est rendu sur place le

    surlendemain des faits, pour examiner le site et pour faire procéder aux relevés géométriques.

    Il a également inspecté le wagon dérailleur, le 16 décembre 2009, à Artix, où il était placé sous

    scellés. L'enquêteur a également eu à sa disposition le rapport des essais et analyses réalisés par

    l'agence d'essais ferroviaire de la SNCF et à l'étude du mécanisme de déraillement réalisée par le

    centre d'ingénierie du matériel de la SNCF. Il s'est enfin appuyé sur les pièces de l'enquête préliminaire

    diligentée par le procureur de la République de Pau

    Sans précédent connu

    De toutes les investigations menées, il ressort « que le déraillement est dû à la combinaison

    de nombreux facteurs causaux liés respectivement à la voie, au matériel roulant et à l'interface

    roue-rail. » Autrement dit, une accumulation de plusieurs causes, qui si elles étaient survenues

    isolément, n'auraient pas provoqué l'accident. Les conclusions soulignent qu'« une telle combinaison

    de facteurs n'a pas de précédent connu. » L'hypothèse privilégiée est celle d'un « déraillement de

    type classique appelé déraillement par montée de la roue guidante. »

    Le déraillement a eu lieu dans une courbe située peu après le pont Neuf : une courbe « à fort dévers » (1),

    ce qui signifie qu'un rail était plus haut que l'autre à l'endroit du déraillement. Dans le virage dans lequel

    s'est produit l'accident, le poids du wagon exercé sur le lisoir était d'autant plus lourd que l'excès de dévers

    était élevé. Or ce lisoir est jugé « très usé », ce qui aurait empêché le train de roulement de tourner

    correctement. De plus, le rapport note une absence de graissage des rails à l'endroit de l'accident, ce qui

    aurait eu pour effet de faciliter l'escalade de la roue sur le rail extérieur.

    Huit recommandations

    Cette analyse a conduit à huit recommandations : l'une concernant la voie, trois autres la maintenance

    du matériel roulant, une autre relative au graissage des rails et trois dernières concernant les mesures

    de protection ferroviaire à prendre en pareil cas.

    Car le rapport indique que les conséquences du déraillement « auraient pu être aggravées » par plusieurs

    facteurs : « le manque de clarté et de complétude du signalement du conducteur » : « l'absence de la

    description des mesures à prendre en cas d'accident impliquant des matières dangereuses » ; « le retard

    dans la décision et la réalisation de la coupure d'urgence de la tension caténaire. »

    Ainsi, les trois dernières recommandations énoncent que la communication des conducteurs, en cas de

    présomption de déraillement, doit être plus précise et non ambiguë. La dernière recommandation prévoit

    le recours en cas de danger chimique, à la coupure d'urgence de la tension caténaire « pour permettre

    d'arrêter les trains en cas d'urgence et de réduire le risque d'explosion en cas de fuite de matière dangereuse. »

    (1) Différence de hauteur entre les deux rails.

    Article et photo d'archive : Sud-Ouest de ce jour

    L'hypothèse privilégiée est celle d'un déraillement classique « par montée de la roue guidante.»

  15. Salut,

    Par contre j'ai du mal à comprendre comment l'une des deux rames s'est retrouvée à Saint-Pierre-des-Corps ... pour Rennes, on passe par Le Mans, et pour Nantes, on passe par ... Le Mans, non ? C'est dans cette gare que les deux rames prennent un itinéraire différent ... normalement.

    Christophe

    Nouvelle relation quotidienne directe Bretagne - Languedoc-Roussillon (12 décembre 2010)

    TGV 5318 - Rennes 9.10 Le Mans 10.24/10.30 Lyon-Part-Dieu 13.31/13.37 Montpellier 15.27

    Du Mans à Montpellier circule en UM avec le TGV 5326 en provenance de Nantes (arrivée 10.20)

    Au départ du Mans rame Nantes en tête mdrmdr Rame Rennes en queue lotrela

    Particularité du retour vers Rennes le soir . . .

    Montpellier 16.28 Massy TGV 20.29/20.32 (Courtalain 20.59 +) Le Mans 21.19/21.22 Rennes 22.34

    De Montpellier à Massy TGV circule en UM avec le TGV 5380/5381 à destination de Nantes

    Au départ de Montpellier rame Rennes en tête - Rame Nantes en queue

    Le TGV 5381 (Massy départ 20.37) (Courtalain 21.04 +) dessert Saint-Pierre-des-Corps mais pas Le Mans

  16. Lundi en fin de journée, quatre jeunes mineurs demeurant à Béziers ont été

    arrêtés par les policiers de la Bac de jour d'Agde. Ils sont soupçonnés d'avoir

    roué de coups un agent de la gare SNCF qui venait de les réprimander car ils

    avaient traversé les voies ferrées sans autorisation, au péril de leur vie.

    Tout débute quelques minutes plus tôt, vers 18 h 50, le contrôleur du train

    Montpellier-Béziers contrôle ces quatre jeunes. Ils circulent sans billet valable

    jusqu'à Béziers. Ils ont en fait, acheté un titre de transport leur permettant

    d'arriver seulement à Frontignan, mais eux souhaitent rentrer chez eux à moindre

    frais. Ils sont donc priés de descendre du train en gare d'Agde. Ces derniers s'y

    refusent. Le contrôleur est obligé d'employer la force pour que les quatre individus

    descendent de la rame. Là, par esprit de contradiction et alors que c'est formellement

    interdit pour des raisons de sécurité, les quatre jeunes quittent le quai et traversent

    toutes les voies ferrées de la gare. Alors, un employé leur demande de repartir dans

    l'autre sens en empruntant les passages souterrains et les sermonne.

    Les jeunes ne l'entendent pas de cette oreille. C'est un passage à tabac en règle que

    va subir l'employé de la SNCF. Puis, les quatre individus âgés de 15 à 17 ans, prennent

    la fuite en ville. Ils seront tous rattrapés par les policiers de la Bac près de 10 minutes

    plus tard. Tous ont été placés en garde à vue. Ils seront présentés ce matin devant le

    juge des mineurs. L'agent de la SNCF, frappé au visage par les quatre garçons, a une

    interruption temporaire de travail de trois jours.

    Midi Libre

  17. Lyon Part-Dieu : elle écope d'une amende à sa sortie du TGV, malgré des billets valides

    Elle n'avait pu présenter ses titres de transport qu'elle avait laissés à sa fille, assise à bord du train

    Un mois après les faits, l'histoire la met encore en rogne. Et pas question pour elle de payer cette

    amende de 83 euros injuste à ses yeux. « Ce qui m'a choquée, témoigne Francisca Pambou, c'est

    d'être « accueillie » par la police ferroviaire à ma descente du train à la gare de la Part-Dieu : on

    n'était coupables de rien, vous imaginez pour mes enfants ! » Hier matin, au comité régional de la

    CGT à Lyon qui l'emploie comme secrétaire administrative, cette habitante de Vaulx-en-Velin raconte

    son voyage houleux en TGV entre Paris et Lyon, le 21 novembre dernier.

    Au terme du trajet, le contrôleur lui dresse une contravention pour « refus d'obtempérer » alors même

    qu'elle n'était pas du tout en infraction à bord. Les billets de 210 euros aller/retour qu'elle nous montre

    hier, le prouvent : ils sont dûment compostés. Qu'est-il arrivé ? « Je faisais la queue avec mon fils de

    6 ans à la voiture-bar pour lui acheter à manger : il était presque 22 heures. Lorsque le contrôleur est

    passé, je n'avais pas mes billets : je les avais laissés à ma fille de 14 ans, restée assise à nos places. »

    C'est là, dit-elle, que le contrôleur commence à devenir agressif. « Il m'a demandé d'aller chercher mes

    billets mais moi, je ne voulais pas perdre ma place dans la queue. Il est devenu méprisant : « Vous êtes

    sourde ou quoi ? Allez chercher vos billets, vous me les ramenez ! » Il me disait même que mon fils pouvait

    bien faire la queue à ma place. Et pourquoi pas payer avec ma carte bleue ! Je n'ai jamais refusé de présenter

    mes billets, je lui ai même précisé à quelles places on se trouvait, pour faciliter son contrôle.

    On en est restés là...» Son repas payé, Francisca a regagné son siège, sans se douter un instant de ce qui

    l'attendait en gare de Part-Dieu... Même un responsable cheminot du comité régional de la CGT s'est dit,

    selon elle, « sidéré » par cette histoire. À ce jour, le courrier que Francisca a envoyé le 22 novembre en

    recommandé au service clientèle de la SNCF n'a pas reçu de réponse. Le service communication de l'entreprise

    à Lyon, sollicité lundi par « Le Progrès », a indiqué hier ne pas être en mesure de nous fournir sa version des

    faits avant la semaine prochaine. L'agent incriminé a utilisé « l'arme » du refus d'obtempérer. Une riposte

    sans doute disproportionnée dans le cas de cette mère de famille en règle, qui rentrait tranquillement d'un

    baptême à Paris.

    Le Progrès

  18. Finalement le retard est de combien ? Il y a discordance dans les titres de la presse.

    Pour ce qui concerne les clients à destination de Perpignan

    Les clients du Lunea 4795 (Perpignan 8.25) ont été acheminés de Lyon à

    Perpignan avec le TGV spécial 27477 (Perpignan arrivée théorique : 20.38)

    Retard prévu : + 60 mn (Source : Gares en mouvement)

    Soit un retard de 13h15 environ

  19. Le Lunea 4295 . . .

    Détresse à Tournus : 3h00 de stationnement

    Départ de Tournus vers 16.55/17.00

    Le train vient d'arriver à Lyon

    Les quelque six-cents passagers du train de nuit Strasbourg-Port Bou ont pu repartir lundi

    en fin d'après-midi de Saône-et-Loire, où ils ont été retenus plus de trois heures par, cette

    fois, une panne de locomotive, 20 heures après leur départ d'Alsace.

    «C'est une avalanche d'incidents liés aux conditions climatiques et à des problèmes techniques.

    On a fait venir une locomotive de Chalon-sur-Saône pour remplacer la motrice défaillante», a

    expliqué à l'AFP Jean-François Dherin, un responsable marketing SNCF dépêché à la gare de

    Tournus (Saône-et-Loire). C'est en effet en pleine Bourgogne que le convoi au retard exceptionnel

    a marqué vers 13H45 un nouvel arrêt avant de repartir peu avant 17H00 pour un ravitaillement à

    Lyon. Le train devait arriver vers 18H00 à la gare de Lyon-Perrache.

    Le retard de ce train a également causé quelques perturbations en gare de Dijon.

    Le bien public

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