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Le Web des Cheminots

IGS4

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Messages publiés par IGS4

  1. Ce samedi 20 mars 1971 à 4h20 le train 75 552 composé de 17 wagons-citernes de fuel, et de

    7 wagons-citernes d'essence, en provenance des raffineries de Feyzin sort du tunnel côté Nord

    Au même instant, il croise le train 25 451 à destination de Roanne

    Quelques instants s'écoulent, soudain le conducteur de route du train 75 552 entend un bruit

    et simultanément constate une baisse de pression du circuit de freinage. Le convoi s'arrête

    Le train 25 451 est passé à 4.13 à Saint-Martin-Sail-les-Bains

    avec 2 mn d'avance sur son horaire normal

    Le train 75 552 est passé à 4.01 à Saint-Germain l'Espinasse

    avec 22 minutes de retard sur son horaire normal

    Il sera constaté plus tard que la locomotive du train 25 451 a heurté le 18ème wagon-citerne

    du train 75 552, renversé sur les voies, et qui engage le gabarit de la voie impaire

    Aussitôt, l'incendie se déclare, un incendie alimenté par plus de 500 tonnes

    de fuel et d'essence et qui durera plus de 24 heures, puis couvera encore entre

    deux zones d'éboulements jusqu'à la démolition complète du tunnel le 13 juin

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  2. Ligne Saint-Germain-des-Fossés - Lapalisse-Saint-Prix - Roanne

    Le tunnel du Crozet (226 m) qui était situé aux km 396 entre

    les gares de Saint-Martin-Sail-les-Bains (km 388.523) et de

    La Pacaudière (km 397.492) a été mis en service en juin 1858

    en même temps que la section Lapalisse-Saint-Prix - Roanne

    Il était situé, car il est détruit depuis 1971

    et remplacé par une tranchée à ciel ouvert

    Le 20 mars 1971 le tunnel du Crozet a en effet été

    le théâtre de quatre catastrophes distinctes consécutives :

    un déraillement, suivi d'une collision immédiate, et du

    pire scénario qui puisse se produire en milieu souterrain :

    un incendie majeur alimenté par des citernes d'hydrocarbures

    Enfin, la structure générale du souterrain ne résistera pas

    au choc thermique et s'effondrera en plusieurs points

    Bilan : 2 morts

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  3. Le nez à nez de Misson-Habas (Landes)

    Ligne Dax - Misson-Habas - Puyoô

    Voici comment s'est produite cette catastrophe, dont le mécanicien Viallard,

    du train 516 arrivé l'après-midi à Bordeaux, a fait le dramatique récit:

    Je ne devais marcher qu'à 60 kilomètres à l'heure environ.

    Tout allait bien et nous approchions de Puyoô.

    Cinq mille mètres nous en séparaient encore, lorsque mon chauffeur, Monsieur Blanc, qui

    venait de jeter un coup d'œil sur la voie pendant que je consultais mes manomètres, se jeta

    sur moi et me cria avec un accent terrible : Nous sommes foutu, voilà un train qui vient sur nous !

    Je me précipitai vers la lunette, et je vis en effet, à six cents

    mètres de moi, le 301 qui grimpait la côte sur laquelle je dévalais.

    La voie est unique à cet endroit, et je ne pouvais avoir aucun doute.

    Mon parti fut vite pris. Je bondis sur mes leviers, la vapeur fut renversée

    et mes freins s'abaissèrent avec énergie sur les roues.

    Vous comprendrez facilement la commotion brusque qu'éprouvèrent les voyageurs

    et nous-mêmes, après une telle manœuvre, je ne pus cependant parvenir à arrêter

    net mon train, qui patina encore sur plusieurs centaines de mètres.

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  4. Le nez à nez de Misson-Habas (Landes)

    Ligne Dax - Misson-Habas - Puyoô

    Voici comment s'est produite cette catastrophe, dont le mécanicien Viallard,

    du train 516 arrivé l'après-midi à Bordeaux, a fait le dramatique récit:

    Mon train venait de quitter Dax avec vingt-deux minutes de retard, et, désireux

    de regagner un peu de terrain, j'accélerai mon allure dans la limite des règlements.

    Un kilomètre environ avant Misson-Habas, où le rapide ne s'arrête pas,

    je devais faire du 85 à l'heure.

    Après cette gare, se trouve un tunnel suivi d'une déclivité de terrain très rapide.

    A maintes reprises, lorsque je me suis trouvé en service sur cette ligne et que

    mon train avait éprouvé du retard, je profitais de cette pente très accusée pour

    faire de la vitesse et rattraper le temps perdu.

    Il faut croire que l'on a, quelquefois, dans la vie de sinistres pressentiments,

    car je ne sais pour quelle raison j'ai brusquement fermé mon régulateur en arrivant

    à la descente, et j'ai enrayé, dans une très grande proportion, l'allure de mon convoi.

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  5. Le nez à nez de Misson-Habas (Landes)

    Ligne Dax - Misson-Habas - Puyoô

    Le 16 janvier 1909, un terrible nez à nez s'est produit entre le souterrain

    d'Habas (288 m) et Puyoô. A l'époque la ligne de Dax à Puyoô était à voie unique

    Le parcours du souterrain d'Habas au km 271.500 est en pente de 6.5 mm/m

    L'express 516 venait de quitter Dax avec vingt-deux minutes de retard

    Son mécanicien désirait rattraper le temps perdu, en accélérant son allure

    dans la limite des règlements. L'express 516 en provenance de Dax est

    rentré en collision avec le train omnibus 301 qui montait de Puyoô

    Bilan 2 morts et de nombreux blessés

    Les deux locomotives ont été littéralement englouties l'une dans l'autre

    Le tender de la machine de l'express 516 est rentré entièrement dans sa chaudière

    Messieurs Vialard et Blanc, mécanicien et chauffeur

    de l'express 516 ont eu le temps de sauter sur le talus

    Monsieur Caudelot, mécanicien de l'omnibus 301

    est décédé la tête horriblement broyée

    Fort heureusement, son chauffeur a eu le temps de sauter sur le talus

    Message édité le mardi 19 juin 2012 pour mise à jour de l'illustration

    (voir les messages n° 11 et 12 du 13 janvier 2010).

    Source de l'illustration

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  6. Le déraillement d'Herrlisheim (Haut-Rhin)

    Ligne Strasbourg - Sélestat - Colmar - Mulhouse

    Le 13 mai 1909, un grave accident de chemin de fer s'est produit près de Colmar

    Le rapide Bâle - Amsterdam avait quitté Mulhouse le jeudi soir à 22h22 et devait

    arriver à Colmar à 22h56. Il roulait donc à toute vitesse vers Strasbourg.

    Près de la petite station d'Herllisheim il devait croiser un train de marchandises

    venant de Strasbourg et composé de soixante wagons.

    C'est maintenant que la cause de la catastrophe prend une tournure vraiment bizarre.

    En effet, au montent précis où les deux trains allaient se croiser, il était 22h47 voila

    que la locomotive du convoi de marchandises explose et projette trois wagons sur la

    voie que suit le rapide. Celui-ci s'y heurte, sa locomotive déraille, laboure le talus et

    pique de l'avant dans un petit étang.

    Le wagon postal, deux sleeping cars, où reposaient soixante voyageurs, deux voitures

    de deuxième classe et deux voitures de troisième devinrent la proie des flammes en

    moins d'une demi-heure. L'incendie, activé par un violent vent du Nord a complètement

    détruit le rapide, y compris le fourgon de la poste, ainsi que dix wagons du train de

    marchandises, de sorte que les dégâts matériels sont évalués à un million de francs.

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  7. Sur cette ligne, trois embarcadères intermédiaires

    sont établis à Saint-Chamond, Rive de Gier et Givors

    Les travaux sur l'ensemble de la ligne commencèrent

    en septembre 1826, avant l'approbation du tracé

    La ligne est exploitée à la fois par traction animale et par locomotive depuis l'origine

    Par contre, c'est seulement le 1er août 1844 que la première locomotive

    arrive à Saint-Etienne du fait de la dure rampe venant de Rive de Gier

    La ligne aura coûté plus cher que prévu car on construisit de

    nombreux ouvrages d'art dans un sous-sol mal connu

  8. Marc Seguin a marqué de son empreinte la construction de la deuxième ligne de chemin de fer de France

    L'adoption en France d'un système de transport qu'il a apprécié au cours de ses voyages en

    Angleterre lui paraît indispensable. Au cours de son voyage en Angleterre, il fait la connaissance

    de l'ingénieur Georges Stephenson qui construit alors la ligne Darlington/Stockton

    Il demande la concession de la ligne Saint-Etienne / Lyon par la vallée du Gier

    Ce trajet de 57 km facilitera le transport du charbon et

    des produits industriels de cette importante région minière

    Cest Marc Seguin qui obtient en 1826 la concession de cette ligne

    Portrait de Marc Seguin, l'inventeur de la locomotive à grande vitesse

    Source : "Les cahiers de l'académie du Souillat"

  9. Saint-Etienne - Saint-Chamond - Rive-de-Gier - Givors - Lyon-Perrache

    Le 28 juin 1830 - Mise en service de la section La Grand-Croix - Lorette - Rive-de-Gier

    - Couzon (Loire) - Trèves-Burel - Saint-Romain-en-Gier - Givors-Port (Givors-ville)

    C'est la première section de ligne de chemin de fer en France a avoir été ouverte au trafic voyageurs

    En effet, les premières recettes voyageurs datent de l'été 1831 entre Rive de Gier et Givors

    C'est la deuxième section de ligne de chemin de fer mise en service en France après Saint-Etienne

    (Pont-de-l'âne) - Saint-Etienne (Mottetières) - Le Bois-Monzil - Andrézieux-Port

    http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...mp;#entry288426

    Le 3 avril 1832 - Mise en service de la section Givors-Port (Givors-ville)

    - Grigny - Vernaison - Pierre-Bénite - Oullins - Lyon-Perrache 2

    La section Chasse-sur-Rhône - Feyzin - Lyon-Perrache n'a été mise en service que

    le 16 avril 1855 en même temps que la section Chasse-sur-Rhône - Vienne - Valence-ville

    Le raccordement Givors - Chasse-sur-Rhône (viaduc de la Méditerranée)

    n'a été mis en service que le 6 juin 1857

    Le 1er octobre 1832 - Mise en service de l'ancien tracé Saint-Etienne (Bérard) - Terrenoire

    Saint-Chamond - La Grand-Croix pour les voyageurs et le 25 février 1833 pour les marchandises

  10. La traction était assurée par une quarantaine de chevaux

    Un cheval pouvait tracter 4 wagons chargés soit 8 tonnes de charbon

    Le matériel roulant comprenait 160 chariots

    A sa mise en service la ligne est uniquement destinée aux

    marchandises des wagons appelés chariots tractés par des chevaux

    Au retour, ils transportaient du gravier, du sable et de la chaux

    A Andrézieux-Port le charbon était embarqué dans des bateaux à fond plat "les rambertes"

  11. Saint-Etienne (Pont-de-l'âne) - Saint-Etienne (Mottetières) - Le Bois-Monzil - Andrézieux-Port (18.300 km)

    Le 2 mai 1827 : mise en service de la première ligne de chemin de fer de France pour des essais

    Le début de son exploitation par traction animale a lieu en juillet 1827 (marchandises uniquement)

    Le 1er mars 1832, la ligne sera ouverte aux voyageurs et la traction

    animale sera remplacée par les locomotives à vapeur à partir de 1844

    Cependant, ce n'est pas la première ligne de chemin de

    fer en France a avoir été ouverte au trafic voyageurs

    En effet, les premières recettes datent de l'été 1831 entre Rive de Gier et Givors

    http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=22476

    Plusieurs évitements étaient installés le long de la ligne afin de faciliter les croisements

    L'écartement entre les bords des rails intérieurs était de 4 pieds et 8.5 pouces soit 1435 mm

    C'était l'écartement recommandé par l'ingénieur anglais Georges Stephenson

  12. A la fin des années 60 la desserte Oloron Sainte-Marie

    - Bedous - Canfranc était assurée par :

    3 trains de voyageurs au retour dont un MV

    Train MV 4392/3632 - Canfranc 4.50 Urdos 5.21 Bedous 5.48/5.53

    Oloron-Sainte-Marie 6.27 Buzy-en-Béarn 6.48/6.58 Pau 7.25

    Sauf dimanches et fêtes

    Train MV 4894/3636 - Canfranc 6.18 Urdos 6.49 Bedous 7.16/7.19

    Oloron-Sainte-Marie 7.51 Buzy-en-Béarn 8.10/8.15 Pau 8.40

    Dimanches et fêtes

    Train 3642 - Canfranc 15.55 Urdos 16.26 Bedous 16.50/16.52

    Oloron-Sainte-Marie 17.25 Buzy-en-Béarn 17.44/17.46 Pau 18.09

    Train 3646 - Canfranc 18.50 Urdos 19.21 Bedous 19.45/19.47

    Oloron-Sainte-Marie 20.17 Buzy-en-Béarn 20.34/20.35 Pau 20.58

    Rapide 829/30 Pyrénées-Express - Pau 22.57 Paris-Austerlitz 7.16

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  13. 1904-1928 : la construction


    Le texte de la convention signée à Paris le 18 août 1904 permit de régler plusieurs points techniques :
    - le tunnel du Somport devra être exploité en traction électrique avec une pente qui n'excédera pas 34 mm/m,
    - la gare internationale sera construite en France au lieu-dit " Les Forges d'Abel ",
    - la traction pourra s'effectuer à la vapeur ou à l'électricité avec des rampes maximales de 43 mm/m.

    En 1907, un accord modifia la convention de 1904 : la gare internationale sera construite en Espagne au lieu-dit
    " los Arañones " à 4 km du village de Canfranc sous le nom de " gare internationale de Canfranc ". Les Espagnols
    virent grand, très grand… Ils voulurent une gare monumentale, symbole de tout un pays et pour eux le site des
    Forges d'Abel était trop encaissé. La même année, le Français Peyronel réalisa les études topographiques nécessaires
    au percement du tunnel. La convention du 20 juin 1907 et la loi du 2 août 1907 concédèrent l'exploitation de la
    partie française à la Compagnie du Midi. Le percement du tunnel international débuta en octobre 1908.

    Quatre ans plus tard, le 13 octobre 1912, les deux équipes de forage se rejoignaient. Le tunnel du Somport, pièce
    maîtresse de la ligne, était achevé, mais les travaux de construction de la ligne étaient loin d'être terminés et il
    fallait encore construire l'immense gare internationale de Canfranc. La disposition des voies et des édifices fut établie
    en décembre 1910. Trois mois après en septembre, les travaux de terrassement commençaient à Los Arañones. Le rio
    Aragón fut dévié et endigué, les travaux de nivellement de l'emplacement de la gare pouvaient débuter.

    Source

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  14. On disait autrefois "on trouve tout à la Samaritaine".

    Je peux dire que sur ce forum, il en est de même pour les renseignements les

    plus pointus grâce à la collaboration de nos amis cheminots et historiens du rail

    Ils peuvent d'ailleurs posséder plusieurs casquettes à la fois mdrmdr

    Soit cheminots actifs et historiens du rail

    Soit cheminots retraités et historiens du rail

    En fait c'est souvent les mêmes !

  15. Pau - Buzy-en-Béarn - Oloron Sainte-Marie - Bedous - Canfranc (92.800 km)

    De l'idée d'une ligne transpyrénéenne par le Somport, en 1853, à sa réalisation complète en 1928, jusqu'à
    son abandon en 1970, on peut dire que l'histoire de ce transpyrénéen aura été mouvementée.

    1853 - 1904 : un demi-siècle d'incertitudes

    En 1853, diverses voix s'élevèrent en Aragon pour réclamer une voie ferrée entre l'Espagne et la France à
    travers les Pyrénées centrales. Mais, la France était plus intéressée par d'autres liaisons internationales : la
    voie côtière par Hendaye et Irun, par exemple, qui sera achevée en 1864. A la fin de 1864, le gouvernement
    de Madrid envoya en France une commission d'ingénieurs pour étudier la question du tracé des liaisons
    transpyrénéennes. Le 27 mars 1865, le ministre des Travaux Publics créa le " Service spécial d'étude des
    chemins de fer pyrénéens ". Les premières études établirent un large éventail de tracés possibles.

    Finalement, sur le plan international, les deux pays reprirent leurs discussions en créant une commission internationale
    avec à sa tête les ingénieurs Decomble et Page. Cette commission proposa une douzaine d'itinéraires :
    - de Saint-Étienne-de-Baïgorry à Pampelune, par les Aldudes,
    - de Mauléon à Roncal par le Port de Larrau ou celui d'Urdayte,
    - d'Oloron à Jaca par le Somport,
    - de Lourdes à Lérida par Luz et Gavarnie,
    - de Lannemezan à Lérida par les vallées d'Aure et de la Cinca,
    - de Luchon à Lérida par Benasque,
    - de Montréjeau à Lérida par le val d'Aran,
    - d'Ax-les-Thermes à Ripoll par le Puymorens et la Cerdagne,
    - de Prades à Puigcerda par le col de la Perche et la Cerdagne.

    Source (et suite)

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  16. Ligne Clermont-Ferrand - Ussel - Brive la Gaillarde

    Royat Chamalières (la preuve en image)

    Entre les deux photos le mobilier des quais (sièges/bancs) a été modernisé

    Je laisse quelqu'un d'autre faire une nouvelle proposition mdrmdr

    Section Clermont-Ferrand - Volvic - Laqueuille - Eygurande-Merlines mise en

    service le 6 juin 1881 par l'ancienne compagnie des chemins de fer de l'Etat

  17. Les sabotages de Moult-Argences

    Dans la nuit du 15 au 16 avril 1942, le train quotidien Maastricht-Cherbourg transportant

    des permissionnaires de la Wehrmacht déraille à 17 kilomètres de Caen, à l'est de la gare de

    Moult-Argence, à la hauteur du village d'Airan, suite au déboulonnement d'un rail par un groupe

    de résistance. On compte 28 morts et 19 blessés allemands.

    L'armée d'occupation met en œuvre des mesures de représailles importantes, prévoyant des

    exécutions massives d'otages et des déportations. Le préfet du Calvados obtient un sursis en

    attendant les conclusions de l'enquête de police. Mais, faute de résultats, 24 otages choisis

    comme Juifs et/ou communistes sont fusillés le 30 avril, dont deux à Caen.

    Dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1942, un deuxième déraillement a lieu, au même

    endroit et par le même procédé. Un rapport allemand signale 10 morts et 22 blessés parmi

    les soldats. Ces deux déraillements sont au nombre des actions les plus meurtrières commises

    en France contre l'armée d'occupation.

    Une illustration du premier déraillement et la suite du texte ci-dessus (premier astérisque rouge)

  18. Il me semble pendant la guerre sur la ligne Paris-Caen vers le PK 222 au niveau du

    passage d'une petite rivière(Muance) les résistants avaient fait dérailler un convoi

    militaire allemand. Je me suis toujours demandé si le film venait de cette histoire.

    Bonjour,

    Le km 222 se situe entre Mézidon (215 + 516) et Moult-Argences (224 +899)

    Au km 222 + 025 . . .

    Trois heures trente du matin. Dans la nuit profonde de ce 16 avril 1942,

    le train Maastricht-Cherbourg vient de traverser la gare de Mézidon et s'engage sur la

    longue ligne droite qui mène vers Caen. Donnant toute sa puissance, la locomotive

    fonce à plus de 90 km heure, tirant derrière elle dix wagons bondés de soldats de la

    Wehrmacht revenant de permission. Les hommes somnolent paisiblement, bercés

    par le rythme régulier des bogies.

    Ouézy, Cesny-aux-Vignes... Airan ! Brusquement la lourde machine à vapeur vacille,

    quitte la voie, laboure furieusement le ballast sur près de 60 mètres avant de s'immobiliser,

    entraînant dans sa course folle le tender et les premiers wagons qui se télescopent dans

    un fracas épouvantable.

    Le choc est terrible, le bruit hallucinant. Puis le silence retombe brutalement sur la campagne

    normande, bientôt rompu par des cris et des gémissements. Des hommes sortent en titubant

    des voitures, les yeux hagards. Des corps gisent sur le talus ; des blessés râlent.

    Le premier moment de stupeur passé, les secours s'organisent à la lueur des lampes.

    Alerté à 3 h 55, le chef de gare de Moult-Argences, avertit immédiatement la gendarmerie

    de la commune, distante de quelques kilomètres seulement de l'endroit du déraillement.

    La brigade est rapidement à pied d'œuvre pour aider les soldats allemands à dégager les victimes.

    La suite

    • J'adore 1
  19. Merci beaucoup pour ce sujet sur la signalisation ancienne

    0 St Pierre des Corps, dans les faisceaux, il y a des panneaux circulaires blancs

    à bords noirs comportant deux traits horizontaux ou obliques, il semble qu'il y ait

    leur équivalent en lumineux, y a t'il y rapport avec ces voyants de correspondance ?

    En fait tu doit avoir raison lapleunicheuse

    Ca me revient, il me semble l'avoir vu sur le forum des trains du Sud-Ouest ?

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