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IGS4

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Messages publiés par IGS4

  1. Lundi 7 mai.
     
    Allemagne : une collision entre deux trains fait deux morts
     
    L'accident, qui a fait deux morts et 14 blessés, s'est produit à quelques centaines de mètres de la gare de Aichach, en Bavière.
    Deux personnes ont été tuées et 14 autres blessées, selon la police fédérale allemande, dans une collision entre deux trains, lundi soir, en Bavière, dans le sud du pays.
     
    Les deux personnes tuées dans cet accident sont un conducteur et une passagère, a précisé un porte-parole de la police fédérale. Parmi les personnes blessées, trois souffrent de blessures graves ou moyennement graves. Le conducteur du train de marchandises est indemne, selon la même source.
     
    La suite dans Le Dauphiné Libéré de ce jour.
     
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    On ignore pour l'heure les circonstances de l'accident. Photo Christof STACHE / AFP.
  2.  
    Il y a 137 ans aujourd'hui.
     
    Le 8 mai 1881, mise en service, par la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest, de la ligne :
    Sillé-le-Guillaume - Ségrie-Vernie - Fresnay-sur-Sarthe - La Hutte-Coulombiers (25,300 km).
    Reprise de l'exploitation par l'Administration des Chemins de fer de l'État : le 1er janvier 1909 .
    Fermeture au service voyageurs : le 15 mai 1938.
     
    Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF.
     
    Cette ancienne ligne avait son origine côté Le Mans, au niveau de l'ancienne
    bifur de La Roche, située à 2,200 km de la gare de Sillé-le-Guillaume.
     
    La bifur de Sillé-le-Guillaume, était située à 1,100 km de La Hutte-Coulombiers (côté Le Mans).
     
    Longueur : 25,300 km. Son point culminant se situait au niveau de la bifur
    de La Roche (PK 2,2). Déclivités maximales des rampes et pentes : 12 ‰.
     
    Au départ de Sillé-le-Guillaume, la ligne desservait :
     
    Pezé-le-Robert (+ 5,700 km), Ségrie-Vernie (+ 12,300 km), Saint-Christophe-Moitron
    (+ 16,700 km), Fresnay-sur-Sarthe (+ 22 km) et La Hutte-Coulombiers (+ 28,600 km).
     
    Dans les années 80, cette ancienne ligne était encore exploitée sous le régime
    de la VUTR (Voie unique à trafic restreint). Un TOM (Train omnibus marchandises)
    circulait jusqu'à Fresnay-sur-Sarthe pour assurer notamment un trafic :
    - de citernes d'alcools à destination de la gare de Ségrie-Vernie, pour l'ancienne
    distillerie de la S.I.A.O. (Société Industrielle des Alcools de l'Ouest) de Vernie;
    - d'engrais pour la C.A.D.S. (Coopérative Agricole Départementale de la Sarthe) de Fresnay-sur-Sarthe.
     
    Gare de Sillé-le-Guillaume
     
    L'intérieur de la gare à l'époque de l'Administration des Chemins de fer de l'État.
     
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    L'intérieur de la gare à l'époque de l'Administration des Chemins de fer de l'État.
     
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    La place de la gare à l'époque de l'Administration des Chemins de fer de l'État.
     
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    Gare de Pezé-le-Robert (PK 5,7)
     
    La gare à l'époque de l'Administration des Chemins de fer de l'État.
     
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    La gare côté place, en mai 2013.
     
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    La gare côté voies, en mai 2013.
     
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  3. Ville de Quimper (Finistère)
     
    EN IMAGES. Mai 68, ouvriers et paysans dans les rues de Quimper
     
    Mai 68 a eu un écho bien particulier dans le Finistère. Retour sur une journée de manifestation quimpéroise très observée par les autorités.
     
    Entretien avec Christian Bougeard, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université de Brest. Il édite une note sur la manifestation du 8 mai 1968 à Quimper (Finistère) « L’Ouest veut vivre ».
     
    Il y a cinquante ans, mai 68. Que s’est-il passé le 8 mai dans l’Ouest ?
     
    Une manifestation interrégionale, comme il y eut également à Brest ou Lorient, avec pour mot d’ordre : « L’Ouest veut vivre ».
     
    En quoi la manifestation de Quimper était particulière ?
     
    Elle était très observée par les autorités. Frappés par une baisse des prix agricoles et des revenus, inférieurs à la moyenne nationale, les éleveurs bretons manifestent à plusieurs reprises en 1967. Le 2 octobre, une grande manifestation paysanne tourne à l’émeute. 12 000 à 15 000 personnes convergent à Quimper. La permanence du député Marc Bécam est saccagée. Devant la préfecture, les forces de l’ordre doivent se replier. On dépave des rues, des vitrines sont brisées. Des véhicules sont brûlés. C’est l’expression d’une colère et d’un certain désespoir. Les paysans bas-bretons ont anticipé les manifestations étudiantes parisiennes.
     
    La suite dans Ouest-France de ce jour (avec d'autres images d'archives).
     
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    Entre 8 000 et 16 000 personnes convergent à Quimper. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
     
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    Les Bigoudènes sont du cortège. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
     
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    La Bretagne se sent depuis longtemps délaissée par l'Etat. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
     
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    CGT et CFDT ont appelé à la manifestation. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
     
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    La manifestation reste pacifique, malgré les craintes et le souvenir des saccages de celle d'octobre 1967. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
     
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    Un quart des manifestants sont des agriculteurs. C'est exceptionnel. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
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  4. Mai-68 au jour le jour : le 7 mai, la longue marche des étudiants
     
    Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 7 mai, la déambulation pacifique des étudiants dans Paris, de Denfert-Rochereau à la place de l'Étoile.
     
    À l'appel de l'Unef, des milliers d'étudiants se sont rassemblés à Paris.
     
    Au lendemain d'une nuit de violents accrochages avec la police, un cortège de 30 000 personnes s'ébranle, vers le Quartier latin.
     
    C'est le début d'une longue marche dans Paris, qui d'est en ouest, mènera les étudiants jusqu'à la place de l'Étoile, au pied des Champs-Élysées.
     
    Des enseignants se sont joints au rassemblement. Des étudiants ont chanté l'Internationale devant la tombe du Soldat inconnu. Tout s'est déroulé dans le calme.
     
    En parallèle, toutefois, des escarmouches ont lieu au Quartier latin. Des discrètes négociations ont lieu entre les autorités et les leaders étudiants...
     
    La suite dans Le Progrès de ce jour.
     
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    La place Denfert-Rochereau à Paris, où des milliers d'étudiants se sont rassemblés. Photo d'archives AFP.
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  5. Il y a 11 heures, IGS4 a dit :
     
    Ligne de Lyon-Perrache à Genève.
     
    Il y a 161 ans aujourd'hui.
     
    Le 7 mai 1857, mise en service, par la Compagnie du PLM, de la section :
    Ambérieu-en-Bugey - Tenay-Hauteville - Culoz - Seyssel-Corbonod (65 km).
     
    Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF.
     
    Gare de Torcieu (PK 57,2)
     
    L'ancienne gare de Torcieu, à l'époque de la Compagnie du PLM.
     
    Dans le fond, la direction d'Ambérieu-en-Bugey.
     
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    Gare de Saint-Rambert-en-Bugey (PK 62,7)
     
    L'ancienne gare de Saint-Rambert-en-Bugey, à l'époque de la Compagnie du PLM.
     
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    Gare d'Artemare-Saint-Martin (PK 93,4)
     
    L'ancienne gare d'Artemare - Saint-Martin, à l'époque de la Compagnie du PLM.
     
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    Gare de Culoz  (PK 101,4)
     
    La gare à l'époque de la Compagnie du PLM.
     
     
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    Gare de Seyssel-Corbonod (PK 116,2)
     
    La gare à l'époque de la Compagnie du PLM.
     
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  6.  
    Citation
    Mai-68 à Paris : le 7 mai, les manifestations se multiplient et les premiers magnétoscopes arrivent à la Samaritaine
     
    Avec "Mai-68 à Paris", France Bleu raconte, 50 ans après, la révolte étudiante et ouvrière et la vie quotidienne de l'époque dans la capitale. Le 7 mai, les jeunes manifestent à coups de cocktails Molotov et des cinéastes tentent de faire annuler le festival de Cannes.
     
    En ce 7 mai, Paris est groggy. La capitale ne reconnaît plus ses enfants, qui ont abandonné les juke-box et les scoubidous pour les gourdins et les cocktails Molotov.
     
    "Le Palais Bourbon ne représente plus rien"
     
    Ce 7 mai, malgré un calme relatif, des manifestations ont lieu place Denfert-Rochereau, aux Invalides, à l’Etoile et au quartier Latin. Les manifestants ne mènent aucune action à l’Assemblée nationale, à Matignon ou à l’Elysée. C'est assez révélateur : "Le palais Bourbon ne représente plus rien pour nous, c'est du théâtre, du cinéma", dit l'un d'entre eux. "Quant à l'Elysée, n'en parlons pas!"
     
    Le festival de Cannes menacé
     
    Dans quelques jours, le festival de Cannes aura lieu. Mais c’est à Paris que se joue l’avenir de la 21ème édition. Pour l’instant, le festival est maintenu, mais la jeune garde du cinéma français est sur le qui-vive, Truffaut et Godard en tête. L’affaire de la cinémathèque et l’éviction d’Henri Langlois ont laissé des traces. On dit même que c’est un des déclencheurs de Mai-68.
     
    La suite dans France Bleu de ce jour.
     
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    Une manifestation rue Saint-Jacques à paris, en mai 1968. © AFP.
     
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    jean-Luc Godard filme les manifestations étudiantes en 1968. © AFP.
     
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  7.  
    Ligne de Lyon-Perrache à Genève.
     
    Il y a 161 ans aujourd'hui.
     
    Le 7 mai 1857, mise en service, par la Compagnie du PLM, de la section :
    Ambérieu-en-Bugey - Tenay-Hauteville - Culoz - Seyssel-Corbonod (65 km).
     
    Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF.
     
    Gare d'Ambérieu-en-Bugey (PK 51,4)
     
    La gare à l'époque de la Compagnie du PLM.
     
     
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    La rotonde des machines à l'époque du PLM.
     
     
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  8. Siemens présente la Smartron

    Siemens a présenté le 1er mars 2018 sa nouvelle locomotive électrique dénommée « Smartron », dérivée des Vectron et destinée à la remorque de trains de fret, pour l’instant uniquement sur le réseau allemand, où elle est déjà homologuée. De type Bo’Bo’, monocourant 15 kV 16 2/3 Hz, elle développe une puissance maximale de 5 600 kW et est apte à 140 km/h. D’une masse en ordre de marche est de 83 t, les Smartron sont équipées des systèmes de sécurité PZB et LZB.

    Leur équipement de l’ETCS niveau 2, qui devrait être largement déployé en Allemagne dans les prochaines années, ne nécessitera que quelques heures de transformation. Les Smartron sont numérotées dans la série 192, et arborent à leur sortie d’usine une livrée bleu Capri. Cette série répond au nouveau concept de Siemens, le « Smartes Konzept » (le contrat « impeccable »), qui con­siste à proposer très rapidement aux opérateurs une locomotive standard, homologuée, suivant un contrat standard et un prix fixé.

    La suite dans Rail Passion de ce jour.

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    La première Smartron de Siemens, une locomotive dérivée de la Vectron et destinée au fret (1er mars 2018).

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  9. Département de l'Isère.

    Ville de Vif (Canton du Pont-de-Claix).

    Les Archives du Dauphiné Libéré

    Une image insolite, une scène de la vie quotidienne, une célébrité de passage dans nos départements... tous les jours, découvrez une photo sortie de nos archives.

    La suite dans Le Dauphiné Libéré de ce jour.

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    1er mai 1960 : à Vif, une maman de 38 ans baptise son 15ème enfant. Le préfet de l’Isère assiste à la cérémonie au nom du général De Gaulle, parrain de l’enfant. Photo Archives Le DL.

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  10. Citation

    Les Archives du Dauphiné Libéré : 6 mai 1968, les étudiants dans la rue à Grenoble

    Une image insolite, une scène de la vie quotidienne, une célébrité de passage dans nos départements... tous les jours, découvrez une photo sortie de nos archives.

    La suite dans Le Dauphiné Libéré de ce jour.

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    6 mai 1968 : les étudiants descendent dans la rue à Grenoble. Photo Archives Le DL.

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  11.  
     
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    Mai-68 au jour le jour : le 6 mai, convocation des "enragés de Nanterre" 

    Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 6 mai, les "enragés de Nanterre", menés par le trublion Cohn-Bendit passaient en conseil de discipline. Des milliers de camarades étaient là pour les soutenir.

    "Libérez nos camarades ! Libérez nos camarades !"
     
    Ce lundi 6 mai, des milliers d'étudiants entourent la Sorbonne. Huit de leurs "camarades" sont convoqués devant le conseil de discipline de l'Université de Paris. Parmi eux, Daniel Cohn-Bendit, le jeune leader du Mouvement du 22 mars. Ils risquent l'exclusion.
     
    Pour soutenir les "enragés de Nanterre", deux manifestations vont se succéder. La première, le matin. La seconde, l'après-midi, à l'appel de l'Unef. Sur place, le préfet de police Maurice Grimaud tente d'apaiser la situation. Il dit aux étudiants : "Un jour, l'un de vous sera peut-être préfet de police..."
     
    Boulevard Saint-Germain, début de soirée. Ambiance bien plus tendue. Des milliers d'étudiants sont rassemblés. Les pavés volent. Les CRS répondent avec une violence jugée disproportionnée par nombre de riverains... Non seulement la répression peine à obtenir des résultats face aux émeutiers, mais elle attire la sympathie de l'opinion aux mutins.
     
    Bilan : 422 arrestations, 345 policiers blessés.
     
    La suite dans Le Progrès de ce jour.
     
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    À son arrivée à la Sorbonne, Daniel Cohn-Bendit chante l'Internationale. Photo archives AFP
     
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  12. Il y a 18 heures, IGS4 a dit :
    Il y a 175 ans aujourd'hui.
     
    Le 5 mai 1843, mise en service, par la Compagnie du PO, de la section :
    Juvisy - Brétigny - Étampes - Toury - Les Aubrais - Orléans (102 km).
     
    Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF.

    Carte ferroviaire du département du Loiret

    Gare de Chevilly (PK 107,6)

    Pendant la guerre, Chevilly accueille des réfugiés du Nord de la France, mais aussi de Belgique. Les restrictions alimentaires sont imposées aux habitants de la commune, de même que des réquisitions (logements, bétail, …). La circulation des personnes et des véhicules n’est autorisée dans certaines zones que sous délivrance d’une carte.

    Par ailleurs, des soldats blessés sont envoyés en convalescence à Chevilly, qui sert d’hôpital de campagne à l’arrière du front. Enfin, un détachement du 113ème Régiment d’Infanterie est stationné à Chevilly (repos, permissions ?).

    Militaires descendant du train pour venir en convalescence à Chevilly.

    Source (Texte et photo)

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    Gare de Cercottes (PK 112,1)

    La gare à l'époque de la Compagnie du PO.

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    Gare des Aubrais-Orléans (PK 118,9)

    La gare à l'époque de la Compagnie du PO.

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  13. Mai-68 au jour le jour : le 5 mai, prison ferme pour des manifestants

    Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 5 mai, le tribunal prononçait des peines d'une exceptionnelle fermeté contre des manifestants. Dissuasif? Au contraire...

    En ce premier dimanche de mai, la dixième chambre correctionnelle de Paris ne chôme pas.

    Il faut dire que deux jours seulement après l'insurrection étudiante, il s'agit de faire des exemples. Pour rappel, vendredi 3 mai, l'entrée de la police dans le sanctuaire qu'était la Sorbonne a poussé le Quartier Latin à l'émeute. Barricades, pavés, affrontements... Résultat, 596 arrestations, 27 gardés à vue. Samedi, sept condamnations à des personnes avec sursis. Ce dimanche, rebelote.

    Cette fois, ils sont sept à la barre. Des étudiants, mais aussi un pâtissier, Daniel Legros, qui a eu le malheur d'être arrêté avec un couteau à la poche ("Je m'en servais à la cantine", se défendra-t-il), et un aide-chimiste, Marc Lemaire. Des gros bonnets ? "Des lampistes", rétorquent leurs avocats. De pauvres bougres qui ont eu le malheur de passer - et de courir - au mauvais moment.

    La suite dans Le Dauphiné Libéré de ce jour.

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    Quelques heures après les condamnations, nouvelles émeutes au Quartier latin. Photo archives AFP.

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  14. Ville de Voiron (Isère).
     
    Un passage créé sous la voie ferrée
     
    La semaine prochaine, des travaux spectaculaires auront lieu à Voiron. Un passage sous la voie ferrée va être créé. Conséquence : la ligne de trains Lyon/Grenoble sera coupée du 7 au 12 mai.
     
    Concrètement, sur l’ancienne friche de l’usine Rossignol, le Pays voironnais a lancé un grand projet d’aménagement. Il est prévu 650 logements, des commerces, des espaces paysagers… et donc, un franchissement de la voie de chemin de fer. Le but est de désenclaver ce nouveau quartier et d’améliorer la circulation.
     
    Un ouvrage “glissé” sous le chemin de fer
     
    Un ouvrage, qui viendra soutenir la voie ferrée, a été fabriqué juste devant celle-ci. Il va maintenant être inséré, ou “glissé” dessous, la semaine prochaine. Ce pont ferroviaire permettra d‘aménager deux voies routières de circulation et un trottoir pour les piétons.
     
    La maîtrise d’ouvrage est assurée par SNCF Réseau, le financement par le Pays voironnais (entre 3,8 et 4,1 M€). Si l’ouvrage sera en place le week-end prochain, le passage ne sera ouvert à la circulation que mi-2019, une fois les voiries du quartier terminées.
     
    La suite dans Le Dauphiné Libéré de ce jour.
     
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    L’ouvrage a été fabriqué juste devant le chemin de fer.
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  15. Il y a 175 ans aujourd'hui.
     
    Le 5 mai 1843, mise en service, par la Compagnie du PO, de la section :
    Juvisy - Brétigny - Étampes - Toury - Les Aubrais - Orléans (102 km).
     
    Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF.
     
    Gare d'Étampes (PK 55,9)
     
    Le train et la marquise de la gare (côté Nord) à l'époque de la Compagnie du PO.
     
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    Gare de Boisseaux (PK 80,9)
     
    Intérieur de la gare vers 1950.
     
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    Gare de Toury (PK 88,3)
     
    Elle était gare de bifurcation de l'ancienne ligne à voie unique :
    Toury - Trancrainville - Ymonville - Voves (30 km).
     
    Mise en service par l'Administration des Chemins de fer de l'État : le 31 mai 1896.
    Fin du service voyageurs : le 7 novembre 1938.
     
    Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF.
     
    Elle était gare de contact de l'ancienne ligne à voie unique (voie étroite : 600 mm) :
    Toury - Outarville - Châtillon-le-Roi - Pithiviers (33 km).
     
    Réseau exploité successivement par :
    Société d'exploitation des Etablissements Decauville Ainé.
    Régie départementale du Tramway de Pithiviers à Toury.
     
     
     
    Locomotive 030 T Decauville n° 3-4 en 1952.
     
    Photo : Jacques BAZIN.
     
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  16. Insolite !
     
     
    Citation
    Achères : 60 clés de locomotives dérobées à la gare de triage
     
    Les circonstances et les motivations de cet acte incongru sont pour l’heure inconnues.
     
    C’est un fait inédit. Soixante clés de locomotives ont été dérobées à la gare de triage d’Achères. C’est dans la nuit de lundi à mardi, vers 4 h 15, qu’un employé de ce site situé en plein cœur de la forêt de Saint-Germain-en-Laye a découvert que les clés avaient disparu et qu’une trentaine d’engins avaient été ouverts et fouillés. Mais aucun objet n’a été volé à l’intérieur.
     
    Un salarié des chemins de fer est venu déposer plainte jeudi après-midi au commissariat de Sartrouville. Il assure que le vol a été commis, entre minuit et quatre heures du matin. Mais pour l’heure, les circonstances et les motivations de cet acte incongru sont pour l’heure inconnus.
     
    La suite dans Le Parisien de ce jour.
     
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    Achères. Soixante clés de locomotives ont été dérobées dans la nuit. LP/JC.
     
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  17. Jeudi 3 mai.
     
     
    Citation
    Accident de train en Bohême du Sud : la société privée GW Train mise en cause
     
    Deux trains de la compagnie GW Train sont entrés en collision jeudi matin sur la ligne reliant České Budějovice et Volary en Bohême du Sud, un accident qui a fait quatorze blessés, dont quatre graves. La Fédération des conducteurs de locomotive met en cause la société, qui aurait négligé l’équipement technique de l’un des deux trains.
     
    En République tchèque, le processus d’ouverture à la concurrence du rail est plus avancé qu’en France, où c’est tout l’enjeu d’une réforme qui fait actuellement l’objet d’une forte contestation. C’est l’une des sociétés privées qui profitent de cette libéralisation qui déplore l’accident survenu jeudi.
     
    La collision est survenue vers 8h45 du matin près du village de Křemže, à mi-chemin entre České Budějovice et Český Krumlov. Quatorze personnes ont donc été blessées, dont trois enfants. Les dégâts sont évalués à un montant minimum de 6 millions de couronnes, environ 230 000 euros.
     
    Des enquêteurs de la police et de l’Inspection des chemins de fer sont au travail pour tenter de déterminer les circonstances du télescopage mais la Fédération des conducteurs de locomotive a visiblement déjà une petite idée sur le sujet. Selon cette organisation, le dispositif de sécurité de la station de Boršov a émis un signal aux trains pour qu’ils s’arrêtent, mais un seul des véhicules aurait réagi, l’autre ne disposant pas du matériel radio lui permettant de recevoir le message.
     
     
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    Deux trains de la compagnie GW Train sont entrés en collision, photo: ČTK.
     
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  18. Ligne de Nice-Ville à Ventimiglia (Vintimille).
     
    Roquebrune-Cap-Martin (Canton de Menton).
     
    Le 10 mars 1886, sur la ligne de Marseille à Vintimille, le chef de gare de Roquebrune laisse par erreur
    partir sur la voie unique un train pour Nice, alors que celui de Monte-Carlo a déjà lancé en sens contraire
    un train pour Vintimille. La collision des deux convois a lieu vers 16h00 dans une courbe surplombant la
    mer. Derrière les deux locomotives qui se heurtent de front, dix voitures se télescopent et se disloquent,
    quatre tombent au pied de la corniche. L'accident fera 3 morts et 23 blessés.
     
     
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  19.  
     
     
    Mai-68 au jour le jour : le 4 mai, l'Unef appelle à la grève
     
    Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 4 mai, une réunion cruciale à l'École normale supérieure va lancer définitivement le mouvement...
     
    Dans la nuit du 3 au 4 mai, la plupart des émeutiers de la veille sont relâchés. Seules 27 gardes à vue sont maintenues, 12 inculpations seront prononcées.
     
    À peine libérés, les leaders des différents groupuscules étudiants se réunissent à l'École normale supérieure. Parmi eux, des représentants de l'Union nationale des étudiants de France (Unef), du Mouvement du 22 mars, de la Jeunesse communiste révolutionnaire, du Comité de liaison des étudiants révolutionnaires...
     
    Les dirigeants de ces mouvements, Daniel-Cohn-Bendit (22-Mars), Alain Geismar (SNESup) Jacques Sauvageot (Unef) vont être les figures de proue du mouvement.
     
    Tous appellent à manifester le lundi suivant.
     
    La suite dans Le Progrès de ce jour.
     
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    Jacques Sauvageot, vice-président de l'UNEF, un des leaders du mouvement. Photo archives AFP.
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  20. Mai-68 au jour le jour : le 3 mai, les premiers pavés fusent
     
    Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 3 mai, la police évacue la Sorbonne. C'est le coup d'envoi de ce qui allait devenir Mai-68.
     
    Vendredi 3 mai, meeting dans la cour de la Sorbonne.
     
    Les étudiants de l'Unef et du Mouvement du 22 mars, dirigé par Daniel Cohn-Bendit, sont à la manœuvre. Ce matin-là, dans l'Humanité, Georges Marchais, l'étoile montante du Parti communiste dénonce l'activisme de cet "anarchiste allemand" faux révolutionnaire...
     
    Pourtant, la "révolution" de Mai-68 n'a pas encore commencé. C'est justement pour ce vendredi...
     
    Devant la Sorbonne, un cortège du groupuscule d'extrême droite Occident s'approche. Un certain Alain Madelin est en tête du cortège...
     
    À l'intérieur du bâtiment, les "enragés" sont prêts à en découdre : maoïstes de l’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes (UJCML), trotskistes de la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR) et du Centre de liaison des étudiants révolutionnaires (CLER)...
     
    Le recteur Roche demande - par écrit - à la police d'intervenir...
     
    La suite dans Le Progrès du jeudi 3 mai.
     
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    Les policiers investissent la Sorbonne, plus prestigieuse université de France. Photo archives AFP.
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  21.  
    Citation
    Mai-68 au jour le jour : le 2 mai, la faculté de Nanterre est fermée
     
    Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 2 mai, la faculté de Nanterre était fermée.
     
    Jeudi 2 mai. Prémices de ce qui allait devenir Mai-68.
     
    Ce matin-là, un drame est évité. Vers 7h45, incendie dans un local étudiant, celui de la FGEL, à l'Université de la Sorbonne, à Paris. L'alerte est donnée par une femme de ménage. Heureusement, car le logement juste au-dessus est occupé...
     
    La rumeur court : ce serait l’œuvre du groupuscule nationaliste et raciste Occident (Alain Madelin, Gérard Longuet, Patrick Devedjian...). Occident a beau nier par communiqué, la tension est à son comble dans la matinée.
     
    Un peu plus tard, Occident menace de venir "rétablir l'ordre" prochainement à Nanterre. La faculté est en pleine effervescence depuis plusieurs semaines...
     
    En réaction, les étudiants de Nanterre s'organisent, barricadent les bâtiments, s'arment de gourdin. Plusieurs cours sont annulés, dans celui de René Rémond, qui tente en vain de chasser lui-même les occupants...
     
    Le recteur de Nanterre, Pierre Grappin, conscient du risque d'affrontements, décide la fermeture "sine die" de Nanterre, à partir du lundi 6 mai.
     
    La suite dans Le Progrès du mercredi 2 mai.
     
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    Affrontements au Quartier Latin. Photo archives AFP
     
     
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  22. Lot-et-Garonne : les gares davantage fermées
     
    A partir du 1er juin, les gares de Port-Sainte-Marie, Aiguillon et Monsempron verront leurs horaires et jours d’ouverture réduits. À partir du 1er juin, trois gares du département vont subir une réduction d’amplitude horaire, soit "un recul des services publics", comme l’indique la CGT Cheminot 47.
     
    La SNCF fermera la gare d’Aiguillon trois jours par semaine, celle de Port-Sainte-Marie deux jours par semaine, quand celle de Monsempron sera fermée le week-end et aura des horaires réduits en semaine. Les syndicalistes informent également que les gares régionales de Tonneins et Marmande devraient également connaître le même sort avec des réductions d’horaires d’ouverture à prévoir.
     
    La suite dans Sud-Ouest de ce jour.
     
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    La gare d'Aiguillon sera fermée plus souvent dans la semaine.Ramaioli Gérard.
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