Aller au contenu
Le Web des Cheminots

IGS4

Membre
  • Compteur de contenus

    4 850
  • Inscription

Tout ce qui a été posté par IGS4

  1. Oloron Sainte-Marie - Bedous - Canfranc (57,900 km) Carte ferroviaire du département des Pyrénées-Atlantiques C'est le 11 juillet 1928, que le premier train français avec à sa tête une BB Midi série E 4000 entra en gare de Canfranc marquant ainsi l'ouverture de l'exploitation entre Bedous et Canfranc. 11 juillet 1928, le personnel de la gare pose devant le premier train français. Photo Francisco de las Heras. Le 18 juillet 1928, la gare internationale de Canfranc fut inaugurée en présence d'Alphonse XIII, roi d'Espagne, de Gaston Doumergue, président de la République française, du général Primo de Rivera et de Louis Barthou, l'enfant du pays. Aux Forges d'Abel, le 18ème régiment d'infanterie français défila devant les deux chefs d'Etat. Puis, le train inaugural franchit le tunnel du Somport et entra en gare de Canfranc où un un déjeuner de 275 couverts était servi. Les officiels français et espagnols le 18 juillet 1928. Photo Francisco de las Heras. Source (texte et illustrations)
  2. Firminy - Saint-Didier-La Séauve - Dunières (27,200 km) Mise en service par la Compagnie du PLM : le 1er septembre 1885. Fermeture au service voyageurs : le 7 juillet 1991. Fermeture au service fret : le 15 décembre 2003 (1). Mise en place d'une exploitation de vélorails sur 8 km au départ de Dunières : le 1er juillet 2011. (1) Fermeture annoncée comme "provisoire", le temps de mener à bien les travaux d'électrification de Firminy - Saint Etienne. Source Point culminant : gare de Saint-Pal-Saint-Romain (PK 19 + 700). Déclivités maximales des rampes et pentes : 22 ‰. A Dunières la ligne continuait vers Annonay, et Gare de Saint-Pal-Saint-Romain (PK 19 + 700) en mai 2010 Elle était située sur la commune de Saint-Pal-de-Mons. Photo : Stéphane Morin (Panoramio). Source (photo)
  3. Le chemin de fer fut au cours du XIXe siècle, et même jusqu’à la fin des années 1920, l’un des seuls moyens de transport sur moyennes et longues distances. De ce fait, des dizaines de milliers de kilomètres de lignes ont été construits à travers la France pour desservir villes et villages. Le réseau d’Intérêt Général qui reliait les principales villes des régions fut complété par un réseau d’Intérêt Local, très souvent construit à voie métrique, pour desservir les petites localités. Le 2 août 1869, les voyageurs découvrirent la ligne de "Saint Rambert d’albon à Annonay". Suite du texte Gare de Saint-Marcel-lès-Annonay (PK 58) à l'époque de la Compagnie du PLM Source (illustration et texte) Au départ de la ligne desservait : Riotord (+ 5,900 km), Saint-Sauveur-en-Rue (+ 15 km), Bourg-Argental (+ 24,500 km), Burdignes (+25,800 km), Saint-Marcel-lès-Annonay (+ 30,800 km), Boulieu-lès-Annonay (+ 34,400 km), Annonay (+ 37,700 km), Vernosc-les-Annonay (+ 43 km), Peyraud (+ 55 km) et Saint-Rambert-d’Albon (+ 57,100 km). Photos d'anciennes circulations de Bourg-Argental à Peyraud via Annonay sur le forum des trains de l'histoire.
  4. Au départ de Dunières la ligne desservait : Riotord (+ 5,900 km), Saint-Sauveur-en-Rue (+ 15 km), Bourg-Argental (+ 24,500 km), Burdignes (+25,800 km), Saint-Marcel-lès-Annonay (+ 30,800 km), Boulieu-lès-Annonay (+ 34,400 km), Annonay (+ 37,700 km), Vernosc-les-Annonay (+ 43 km), Peyraud (+ 55 km) et Saint-Rambert-d’Albon (+ 57,100 km). Gare Riotord (km 33 + 100) à l'époque de la Compagnie du PLM Horaires des trains en 1938 Train 3881 - Annonay 4.55 - Peyraud 5.18/5.26 Saint-Rambert-d’Albon 5.29 - Quotidien Train 3883 - Bourg-Argental 6.59 Annonay 7.19/7.25 Peyraud 7.48/8.00 Saint-Rambert-d’Albon 8.00 - Quotidien Train 3903 - Saint-Etienne 6.50 Firminy 7.21/7.27 - Dunières 8.24 Bourg-Argental 9.03 - Quotidien Train 3905 - Saint-Etienne 7.17 Firminy 7.48/7.51 Dunières 8.55 Bourg-Argental 9.36 Annonay 956/10.32 Peyraud 10.55/10.57 Saint-Rambert-d’Albon 11.00 - Quotidien Train 3885 - Annonay 12.05 Peyraud 12.28/12.37 Saint-Rambert-d’Albon 12.40 - Quotidien Train 3909 - Saint-Etienne 10.55 Firminy 11.26/11.35 Dunières 12.48 Bourg-Argental 13.35 Annonay 13.55/14.54 Peyraud 15.17/15.28 Saint-Rambert-d’Albon 15.31 - Quotidien Train 3911 - Saint-Etienne 13.27 Firminy 13.56/13.59 Dunières 14.56 Bourg-Argental 15.36 Annonay 15.56/16.18 Peyraud 16.41/16.49 Saint-Rambert-d’Albon 16.52 - Quotidien Train 3895 - Annonay 18.30 Peyraud 18.53/18.56 Saint-Rambert-d’Albon 18.59 - Quotidien Train 3817 - Saint-Etienne 17.35 Firminy 18.05/18.09 Dunières 19.11 Bourg-Argental 19.11 Annonay 19.55 - Quotidien Train 3919 - Saint-Etienne 19.03 Firminy 19.31/19.35 Dunières 20.32 Bourg-Argental 21.00 - Quotidien Train 3897 - Annonay 21.45 Peyraud 22.07/22.10 Saint-Rambert-d’Albon 22.13 - Dimanches et fêtes Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF.
  5. Carte ferroviaire du département de la Haute-Loire Dunières - Bourg-Argental (Loire) - Saint-Marcel-lès-Annonay (Ardèche) Longueur : 30,800 km, dont 9 km dans la Haute-Loire, 16 km dans la Loire, et 5,800 km en Ardèche. Limite Haute-Loire/Loire au niveau du Tunnel du Tracol (2395 mètres) situé entre Riotord (PK 33 + 200) et Saint-Sauveur-en-Rue (PK 42 + 200). Point culminant : PK 36 situé aux abords de l'entrée (PK 36 + 200) du Tunnel du Tracol (côté Firminy). Déclivités maximales des rampes et pentes : 30 ‰ entre la sortie du Tunnel du Tracol (PK 38 + 600) et Saint-Sauveur-en-Rue (PK 42 + 200). Mise en service par la Compagnie du PLM : le 1er septembre 1885. Fermeture au service voyageurs : le 19 février 1940. La ligne continuait vers Gare de Dunières (PK 27 + 200) Le quartier de la gare en 1909. A gauche la gare de la Compagnie des chemins de fer départementaux (CFD). A droite la gare de la Compagnie du PLM vers Firminy et Saint-Etienne. Un autorail caravelle X 4625 en 1991 (Photo René Gibiat - Le Rail Ussellois). Un autorail X 2202 et un autorail X 2800 en été 1991. Au loin un autorail Billard des VFV (Voies ferrées du Velay). Dunières - Bourg-Argental (Loire) - Saint-Marcel-lès-Annonay (Ardèche) Petit rappel historique . . . Le bassin industriel d’Annonay était un important consommateur de houille stéphanoise Peu après sa création en 1869, la Chambre de commerce d’Annonay tente de susciter la construction d’une voie ferrée qui relierait Annonay à Firminy, via Bourg-Argental et Dunières. Celle-ci permettrait de faire baisser le coût du charbon de près de 30 %. Mais la guerre de 1870 est déclenchée et le projet remis dans un tiroir. Pas pour longtemps cependant, en 1872, le ministère de la Guerre déclare ce projet d’intérêt stratégique. Il doit permettre de conduire rapidement les mobilisés aux frontières. Outre les intérêts industriels et commerciaux, cette ligne devait permettre en temps de guerre, d'acheminer rapidement les armes fabriquées à Saint-Étienne vers la vallée du Rhône.
  6. Carte ferroviaire du département de l'Ardèche Saint-Marcel-lès-Annonay - Annonay - Peyraud (24,300 km) Point culminant : Saint-Marcel-lès-Annonay (altitude : 430 mètres). Déclivités maximales des rampes et pentes : 22 ‰ entre Saint-Marcel-lès-Annonay (PK 58) et Annonay (PK 64 + 900). Section : Saint-Marcel-lès-Annonay - Annonay (6,900 km) Mise en service par la Compagnie du PLM : le 1er septembre 1885. Fermeture au service voyageurs : le 19 février 1940. Fermeture au service du fret : le 6 novembre 1987. Section : Annonay - Vernosc-lès-Annonay - Peyraud (17,400 km) Mise en service par la Compagnie du PLM : le 2 août 1869. Fermeture au service voyageurs : le 1er juin 1958. Fermeture au service du fret : le 6 novembre 1987. Gare d'Annonay (PK 64 + 900) Gare d'Annonay à l'époque de la Compagnie du PLM (avant 1939). Cette carte postale représente la gare d’Annonay. Au fond, à droite, on voit la gare de voyageurs. Le bâtiment du premier plan, à droite, est un local technique. Sur la voie de droite, on voit une fosse qui permettait de contrôler ou faire de petites interventions au dessous des wagons ou des locomotives. Sur le quai, à droite, une potence permettait de remplir le réservoir d’eau des locomotives à vapeur. Le quai est encombré de chariots permettant de transporter les bagages ou les marchandises. Au fond, on distingue une passerelle métallique permettant aux piétons de traverser au-dessus des voies. C’est à l’entrée de cette gare qu’a eu lieu le combat le 4 août 1944 entre les résistants et les Allemands encadrant le train de déportés détourné. Auteurs : Jean Sauvageon et Robert Serre. Source (CPA et texte) L'autorail Picasso X 3989 au dépôt d'Annonay. C'est l'une des nombreuses sections de la ligne : Firminy - Saint-Rambert-d'Albon via Dunières (Haute-Loire), Bourg-Argental (Loire), Annonay et Peyraud. Petit rappel historique . . . Le bassin industriel d’Annonay était un important consommateur de houille stéphanoise Peu après sa création en 1869, la Chambre de commerce d’Annonay tente de susciter la construction d’une voie ferrée qui relierait Annonay à Firminy, via Bourg-Argental et Dunières. Celle-ci permettrait de faire baisser le coût du charbon de près de 30 %. Mais la guerre de 1870 est déclenchée et le projet remis dans un tiroir. Pas pour longtemps cependant, en 1872, le ministère de la Guerre déclare ce projet d’intérêt stratégique. Il doit permettre de conduire rapidement les mobilisés aux frontières. Outre les intérêts industriels et commerciaux, cette ligne devait permettre en temps de guerre, d'acheminer rapidement les armes fabriquées à Saint-Étienne vers la vallée du Rhône
  7. Annecy - Dingy-Parmelan - Thônes (22 km) C'est le 11 septembre 1898 que fut inaugurée la ligne du tramway à vapeur d'Annecy à Thônes, par la vallée du Fier, dans le massif des Bornes, en Haute-Savoie. Son point de départ se situant à Annecy (altitude 448 m) très proche de l'actuelle gare SNCF. La ligne desservait la ville puis se dirigeait sur le bourg d'Annecy-le-Vieux. Elle s'engageait ensuite dans le défilé de Dingy, voie naturelle formée par le lit du Fier, torrent impétueux, bien connu des pécheurs de truites, en épousant étroitement le tracé de la route. A chaque courbe de la voie apparaissaient des cimes célèbres et longtemps enneigées, telles que Le Parmelan (1835 m), la Dent de Lanfon (1813 m), la Dent du Cruet (1833 m), etc. A voie métrique, elle avait 22 kilomètres de long. Thônes, le terminus, à 626 m d'altitude, était atteint par des rampes de l'ordre de 6 %. Source (texte) La gare terminus des tramways à Thônes
  8. Gare d'Ugine (PK 36 + 200) à l'époque de la Compagnie du PLM Une locomotive 030 de type "Bourbonnais" en 1910. L'ancienne gare d'Ugine abrite à présent l'Office de tourisme. Une belle reconversion pour cette ancienne gare. Crédit photo : Office de tourisme d'Ugine.
  9. Au départ de Firminy la ligne desservait : Fraisses-Unieux (+ 2,200 km) Saint-Victor-sur-Loire (+ 9 km) Saint-Rambert-sur-Loire (+ 16 km) et Saint-Just-sur-Loire (+ 18,600 km) Horaires des trains et tarifs en 1913 Firminy - Fraisses-Unieux - Saint-Just-sur-Loire Firminy 5.58 Fraisses-Unieux 6.05 Saint-Victor-sur-Loire 6.16 Saint-Rambert-sur-Loire 6.29 Saint-Just-sur-Loire 6.34 - Quotidien. Firminy 9.07 Fraisses-Unieux 9.15 Saint-Victor-sur-Loire 9.30 Saint-Rambert-sur-Loire 10.03 Saint-Just-sur-Loire 10.09 - Quotidien. Firminy 13.30 Fraisses-Unieux 13.36 Saint-Victor-sur-Loire 13.47 Saint-Rambert-sur-Loire 13.59 Saint-Just-sur-Loire 14.04 - Quotidien. Firminy 17.21 Fraisses-Unieux 17.28 Saint-Victor sur Loire 17.39 Saint-Rambert sur Loire 17.52 Saint-Just-sur-Loire 17.57 - Quotidien. Train supplémentaire des dimanches et fêtes à l'intention des nombreux stéphanois et stéphanoises qui venaient prendre "un bol d'air" sur la plage de Saint-Victor-sur-Loire : Saint-Victor-sur-Loire 20.12 Saint-Rambert-sur-Loire 20.27 Saint-Just-sur-Loire 20.32. Saint-Just-sur-Loire - Fraisses-Unieux - Firminy Saint-Just-sur-Loire 7.32 Saint-Rambert-sur-Loire 7.47 Saint-Victor-sur-Loire 8.04 Fraisses-Unieux 8.30 Firminy 8.36 - Quotidien. Saint-Just-sur-Loire 11.32 Saint-Rambert-sur-Loire 11.38 Saint-Victor-sur-Loire 11.51 Fraisses-Unieux 12.05 Firminy 12.11 - Quotidien. Saint-Just-sur-Loire 18.44 Saint-Rambert-sur-Loire 18.50 Saint-Victor-sur-Loire 19.03 Fraisses-Unieux 19.17 Firminy 19.23 - Quotidien. Prix en anciens francs d'un aller simple Firminy - Saint-Just-sur-Loire : 1ère classe : 2,15 2ème classe : 1,45 3ème classe : 0,95 Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF. Un centime d'euro = 6,56 francs de l'époque.
  10. La Hutte-Coulombiers - Les Mées - Mamers (24,600 km) - Fascicule 3-33-2 Mise en service par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : le 30 août 1880. Reprise de l'exploitation par les chemins de fer de l'Etat : en 1909. En gare de La Hutte-Coulombiers cette ancienne ligne avait son origine côté Le Mans (à proximité de l'actuel Poste 2). Point culminant : PK 17 + 800 situé entre Saint-Rémy-du-Plain (PK 15 + 300) et Villaines-Vezot (PK 18 + 300). Cette ancienne ligne est la continuité de l'ancienne ligne : Sillé-le-Guillaume - Segrie-Vernie - Fresnay-sur-Sarthe - La Hutte-Coulombiers mise en service le 8 mai 1881. Gare de Chérancé (PK 6) en mai 2012 A gauche la direction de Mamers et Mortagne-au-Perche. A droite la direction de La Hutte-Coulombiers et Sillé-le-Guillaume. L'ancienne halle à marchandises.
  11. Le département de la Loire est "incontestablement" le berceau du rail français ! ! ! Carte ferroviaire du département de la Loire Firminy - Saint-Victor-sur-Loire - Saint-Just-sur-Loire (16,400 km) Côté Firminy, cette ancienne ligne à voie unique avait son origine en gare de Fraisses-Unieux (bifur vers Le-Puy-en-Velay et Saint-Georges-d'Aurac). Cette ancienne ligne d'intérêt général utilisée de nos jours comme routes et chemins avait une trajectoire rectiligne au fond des gorges de la Loire. Elle possédait de nombreux ponts, viaducs et tunnels dont certains sont encore visibles de nos jours notamment l'imposant viaduc du Pertuiset. La mise en service de cette ligne développa l'attrait touristique du Pertuiset et de Saint-Victor-sur-Loire. Certains ouvrages d'art et certaines sections de la ligne sont à présent engloutie par le barrage de Grangent dont la mise en haut a eu lieu en 1957. C'est notamment le cas du viaduc de Saint-Victor-sur-Loire situé au pied de la tour de Chambles et du château d'Essalois. Le viaduc de Saint-Victor-sur-Loire à l'époque de la Compagnie du PLM Saint-Victor-sur-Loire et sa base nautique Le port de plaisance est l'un des ports en eaux intérieures les plus importants de France, avec plus de 300 bateaux amarrés à l'année. Il est installé sur un plan d'eau de 365 hectares de la retenue d'une longueur de 23 kilomètres de long. Une plage de sable appelé "la plage des Stéphanois" est aménagée pour la baignade et les activités nautiques, elle est surveillée en juillet et août. Plusieurs activités sont proposées : aviron (sport), canoë, planche à voile, ski nautique. Le port de plaisance de Saint-Victor-sur-Loire Source (texte et photo)
  12. Carte ferroviaire du département du Loiret Les Aubrais-Orléans - Pithiviers - Malesherbes (61,700 km) Les Aubrais-Orléans (Bifur) - Pithiviers - Malesherbes (Bifur de Filay) = 57,700 km. Observations : PK décroissants des Aubrais-Orléans (PK 118 + 928) à la bifur de Pithiviers (PK 117 + 517) = 1,411 km, puis PK croissants vers Malesherbes. Point culminant (PK 134 + 500) situé entre Loury-Rebréchien (PK 131 + 869) et Neuville-aux-Bois (PK 140 + 080). Déclivités maximales des rampes et pentes : 8 ‰ entre Pithiviers (PK 159 + 173) et Marsainvilliers (PK 164 + 568). Source (précisions des PK) Aux Aubrais-Orléans cette ancienne ligne avait son origine à hauteur du Poste B. De la bifur de Beaune-la-Rolande (ex. Poste C) à Pithiviers elle était en tronc commun avec l'ancienne ligne : Bellegarde-Quiers - Beaune-la-Rolande - Pithiviers. En gare de Pithiviers elle croisait à niveau l'ancienne ligne : Bellegarde-Quiers Beaune-la-Rolande - Etampes. Côté Malesherbes elle arrivait côté Sud (Montargis) à hauteur de l'ancien Poste 3 de la bifur du raccordement de Filay. A la bifur de Filay un raccordement direct permettait une liaison entre Montargis et l'ancienne ligne vers Bourron-Marlotte-Grez sans être obliger de rebrousser en gare de Malesherbes. Gare de Pithiviers à l'époque de la Compagnie du PO Gare de Pithiviers (le 22 juin 1974) Commentaire photo : Sur fond de sucrerie, ce train spécial, remorqué par la 230 G 353, veut faire oublier que la desserte voyageurs a cessé depuis cinq ans déjà, en 1969, sur toutes les branches de l'"X" pithivérien. La réouverture de celle reliant la préfecture du Loiret à sa sous-préfecture beauceronne est un rêve qui vient épisodiquement crever la profonde houle de l'océan des blés. La direction d'Orléans, ville natale de Charles Péguy, est à droite. Crédit photo : Dieudonné Michel COSTES. Source (photo et commentaires) : Massif central ferroviaire. Gare de Pithiviers en mai 2012 Source
  13. Carte ferroviaire du département de la Sarthe Sillé-le-Guillaume - Loué - Brûlon - Juigné-sur-Sarthe (45,400 km) A Sillé-le-Guillaume, cette ancienne ligne à voie unique avait son origine à proximité de l'ex. Poste 2 (côté Laval). Côté Sablé-sur-Sarthe, la bifur était située à 400 mètres en amont de Juigné-sur-Sarthe (côté Le Mans). Son point culminant (PK 27) se situait entre Chemiré-en-Charnie (PK 28 + 300) et Joué-en-Charnie (PK 23 + 600). Déclivités maximales des rampes et pentes : 15 ‰. Mise en service par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : le 26 mai 1884. Reprise de l'exploitation par la Compagnie des chemins de fer de l'État : le 1er janvier 1909. Le service voyageurs cessera le 15 mai 1938. Gare de Chemiré-en-Charnie (PK 28 + 800) à l'époque de la Compagnie de l'Etat Gare de Brûlon (PK 13 + 600) à l'époque de la Compagnie de l'Etat Gare de Brûlon en été 2010 Brûlon est la ville natale de Claude Chappe l'inventeur du télégraphe. Le Lycée Professionnel d'Arnage (banlieue du Mans) porte son nom.
  14. Bonjour, Actuellement, concernant le convoyage d'ordures depuis Chevry jusqu'à l'usine de traitement Sidefage de Bellegarde, je ne saurais te dire. Des "locaux" pourront peut-ëtre nous en dire plus ? Fin juin 2011 : (sur notre forum). Gare de Collonges-Fort-l'Ecluse Arrivée de la desserte Chevry - Bellegarde en avril 2011. Source (photo) : Wikipédia.
  15. Carte ferroviaire du département de la Haute-Savoie Ligne 898 : Annecy - Ugine - Albertville (45,300 km) A Annecy, cette ancienne ligne avait son origine à proximité de l'actuel Poste 1 situé côté Aix-les-Bains - Le Revard. Son point culminant se situait en gare de Faverges (506 mètres). Déclivités maximales des rampes et pentes : 20 ‰ entre Faverges (PK 25 + 300) et Marlens (PK 29 + 500). Mise en service par le PLM : le 3 juin 1901. Fermeture au service voyageurs : le 05 Mai 1938. Un train ouvrier, non accessible au public, continua de circuler entre Albertville et Ugine jusqu'en 1953. Gare d'Annecy à l'époque de la Compagnie du PLM Elle a été mise en service en juillet 1866. Dans le fond le massif du Parmelan (1832 mètres). Gare d'Annecy et ses installations ferroviaires Sur ce plan de la région SNCF de Chambéry (situation 2000) en bas à gauche, le début de la VU vers Ugine et Albertville. Source : Rail Passion Hors-série de l'été 2000 : "Alpes : La prodigieuse épopée du rail". Au départ d'Annecy la ligne desservait : Sévrier (+ 6,400 km) Saint-Jorioz (+ 9,900 km) Duingt (+ 12,800 km) Lathuile (+ 16,900 km) Doussard (+ 19,100 km) Giez (+ 21,900 km) Faverges (+ 25,300 km) Marlens (+ 29,500 km) Ugine (+ 36,200 km) Marthod (+ 39,600 km) et Albertville (+ 45,300 km). Gare de Sevrier (km 6 + 400)
  16. Carte ferroviaire du département de l'Ain Ligne 891 - Collonges-Fort-l'Ecluse - Gex - Divonne-les-Bains (37,900 km) Cette ancienne ligne a été mise en service par le PLM le 1er juin 1899 dans le but de desservir les principales localités du Pays de Gex. Malgré l'opposition du Conseil Général de l'Ain, la SNCF cessera le service voyageurs par fer entre Bellegarde et Divonne-les-Bains le 31 mai 1980. Son point culminant se situait en gare de Gex (PK 172 + 300). Déclivités maximales des rampes et pentes : 23 ‰ entre Collonges-Fort-l'Ecluse (PK 142 + 500) et Paradis (PK 146). Un autorail Picasso en gare de Chevry (PK 165 + 800) Source : La Vie du Rail. Gare de Gex (PK 172 + 300) à l'époque de la Compagnie du PLM
  17. Gare de Bedous (PK 275 + 300) Bedous était une gare majeure sur la ligne Pau-Canfranc, ouvert en 1914 elle fut un terminus jusqu’en 1928 avant l’ouverture de la ligne vers Canfranc. La gare fut un relais de traction, les convois se voyaient adjoindre une seconde locomotive pour gravir les fortes pentes en direction de Canfranc. Après l’accident de 1970, la gare fut à nouveau un terminus, en 1980 le trafic voyageur fut arrêté, 1985 pour le trafic marchandise. Source (photo et légende de la photo) Gare de Bedous à l'époque de la Compagnie du Midi.
  18. Carte ferroviaire des Pyrénées-Atlantiques C'est le 11 juillet 1928, que le premier train français avec à sa tête une BB Midi série E 4000 entra en gare de Canfranc marquant ainsi l'ouverture de l'exploitation entre Bedous et Canfranc. 11 juillet 1928, le personnel de la gare pose devant le premier train français. Photo Francisco de las Heras Le 18 juillet 1928, la gare internationale de Canfranc fut inaugurée en présence d'Alphonse XIII, roi d'Espagne, de Gaston Doumergue, président de la République française, du général Primo de Rivera et de Louis Barthou, l'enfant du pays. Aux Forges d'Abel, le 18ème régiment d'infanterie français défila devant les deux chefs d'Etat. Puis, le train inaugural franchit le tunnel du Somport et entra en gare de Canfranc où un un déjeuner de 275 couverts était servi. Les officiels français et espagnols le 18 juillet 1928. Photo Francisco de las Heras. Source (textes et illustrations) Tunnel du Somport (7874 mètres) Entrée du tunnel du Somport côté français. Source des deux photos Entrée du tunnel du Somport côté espagnol.
  19. Bonsoir Jackv, Les pancartes Z et R sont bien implantées uniquement dans le sens Canfranc - Pau. Les déclivités sont de 6 ‰ en amont et de 9 ‰ en aval (vers Pau) de cette ancienne gare. Ceci explique peut-être cela ? Bonne fin de soirée. Amicalement. Alexis. Gare de Gurmençon (PK 255 + 300) Source (photo)
  20. Section : Bedous - Urdos - Les Forges-d'Abel - Canfranc (33,200 km) France : 28 km - Espagne 5,200 km Mise en service par la Compagnie du Midi : le 11 juillet 1928. Son point culminant (1211 mètres) se situe (en Espagne) à l'intérieur du Tunnel du Somport (7874 mètres). Portail côté France : PK 300 + 100 Frontière franco-espagnole : PK 303 + 300 - Portail côté Canfranc (PK 308 + 500) : PK 308. Déclivités maximales des rampes et pentes : 43 ‰ entre Etsaut (PK 286 + 400) et Les Forges-d'Abel (PK 299 + 700). Cependant on atteint un pic de 55 ‰ sur un faible parcours (PK 291 + 500) à la traversée du Tunnel de Lagaüde (165 mètres) situé entre Urdos (PK 290 + 400) et Les Forges-d'Abel. La dérive du pont de l'Estanguet (27 mars 1970) Le vendredi 27 mars 1970, un train de 9 wagons chargés de maïs quitte la gare de Pau à destination de Canfranc. Il est tracté par deux BB Midi : la 4227 et la 4235. Le convoi dépasse la gare de Lescun-Cette-Eygun et attaque une rampe à 35 mm/m. Mais ce matin là, il fait froid dans la vallée d’Aspe et la sous-station d'Urdos ne fonctionne pas, entraînant des chutes de tension entre les deux sous-stations de Bedous et les Forges d'Abel au milieu des plus fortes pentes de la ligne. A 6h45, peu après la sortie du tunnel de Sens, le couplage patine sur les rails couverts de givre. Impossible de sabler les rails, les sablières des deux locomotives sont vides ! Les deux mécaniciens, après avoir placé la rame sous freinage rhéostatique, descendent pour mettre des cailloux du ballast sous les roues. En les écrasant la rame pourrait retrouver son adhérence et repartir. C'est une bonne idée mais la sous-station des Forges d’Abel disjoncte et, privée de freinage, la rame part en dérive. Les deux agents n’y peuvent rien. Le convoi dévale la ligne. Il repasse devant la gare de Lescun-Cette-Eygun, aborde à plus de 100 km/h le passage à niveau automatique de la route de Lescun qui n’a pas le temps de se fermer et finit sa course dans le gave d’Aspe au pont de l’Estanguet au km 280,683. Déséquilibré par la vitesse, un wagon accroche la cage de ce pont métallique construit en courbe serrée. Dans un fracas de tôles pliées, l’ouvrage s’effondre avec l’ensemble du convoi. Les dégâts matériels sont spectaculaires mais l’accident n’a pas fait de victimes. Source (suite du texte et illustrations) Les vestiges du pont de l'Estanguet en août 2001 Le pont de l'Estanguet et les deux BB Midi après l'accident.
  21. Section : Oloron-Sainte-Marie - Escot - Bedous (24,700 km) Son point culminant se situe à Bedous (PK 275 + 300). Déclivités maximales des rampes et pentes : 18 ‰ entre Escot (PK 265 + 800) et Sarrance (PK 268 + 900). Mise en service par la Compagnie du Midi : le 21 avril 1914. Fermeture au service voyageurs : le 31 mai 1980. Fermeture au service du fret : en 1985. Gare de Gurmençon (PK 255 + 300) Source (photo) Gare de Gurmençon en août 2008. Source (photo)
  22. Section : Pau - Buzy-en-Béarn - Oloron-Sainte-Marie (34,900 km) Carte ferroviaire des Pyrénées-Atlantiques Son point culminant (PK 233 + 500) se situe au Tunnel de Bélair (570 mètres) situé entre Haut-de-Gan (PK PK 231 + 200) et Buzy-en-Béarn (PK 235 + 300). Déclivités maximales des rampes et pentes : 20 ‰ entre Gan et le tunnel de Bélair. Exploitation : CAPI (Cantonnement assisté par informatique). Mise en service par la Compagnie du Midi : - section Pau - La Croix-du-Prince - Gan - Buzy-en-Béarn (19,600 km) : le 30 juin 1883. - section Buzy-en-Béarn - Oloron-Sainte-Marie (15,300 km) : le 1er septembre 1883. Gare de Gan (PK 223 + 200) Source (photo) Gare de Buzy-en-Béarn (PK 235 + 300) Source (photos) Janvier 2005, une Z2 Pau - Oloron-Sainte-Marie au niveau de la bifurcation vers Arudy (Laruns-Eaux-Bonnes). (Photo J. Pagès).
  23. Horaires des trains en été 1968 Source : Chaix de l'été 1968. Train 3701 - Le Mans 6.35 La Suze-sur-Sarthe 6.50 Malicorne-sur-Sarthe 7.07 La Flèche 7.32 (Saumur 8.41) - Quotidien Train 3705 - Le Mans 11.17 La Suze-sur-Sarthe 11.31 Malicorne-sur-Sarthe 11.48 La Flèche 12.11 (Saumur 13.15) - Quotidien Train 3709 - Le Mans 20.37 Saint-Georges-Etival 20.45 Voivres 20.49 La Suze-sur-Sarthe 20.57 Malicorne-sur-Sarthe 21.14 La Flèche 21.36 (Saumur 22.47) - Quotidien Train 3700 - (Saumur 7.14) La Flèche 8.26 Malicorne-sur-Sarthe 8.50 La Suze-sur-Sarthe 9.06 Le Mans 9.24 - Quotidien Train 3704 - (Saumur 13.35) La Flèche 14.47 Malicorne-sur-Sarthe 15.10 La Suze-sur-Sarthe 15.29 Le Mans 15.47 - Quotidien Train 3708 - (Saumur 17.23) La Flèche 18.34 Malicorne-sur-Sarthe 18.56 La Suze-sur-Sarthe 19.13 Le Mans 19.28 - Quotidien Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF. Gare de Malicorne-sur-Sarthe (km 344 + 800) Un train en provenance du Mans et de La Suze-sur-Sarthe. Gare de Malicorne-sur-Sarthe en 1906. Un train en partance pour La Suze-sur-Sarthe et Le Mans.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.