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Messages publiés par IGS4

  1. Déraillement du train Corail reliant Paris-Austerlitz à Cahors, le vendredi

    3 juillet 2009 à 20h40, à Boisseuil, au sud de Limoges (Haute-Vienne).

    Le Populaire

    Déraillement du Paris-Cahors: la Sncf devant la justice le 16 novembre

    La Sncf est convoquée devant le tribunal correctionnel de Limoges le 16 novembre.

    Citée par les parties civiles sans être mise en examen dans cette affaire, elle devra

    répondre d'éventuelles responsabilités vis-à-vis des victimes, avant une autre audience,

    dont la date n'est pas encore connue, dans laquelle la Sncf sera à son tour partie civile.

    Il s'agira là d'établir les responsabilités pénales dans ce dossier, plus de trois ans après

    les faits. Le 3 juillet 2009, une remorque de foin était tombée sur la voie quelques

    minutes avant le passage du Paris-Cahors, qui avait déraillé.

    Treize passagers avaient été blessés dans cet accident, dont trois grièvement.

    Archives - Pascal Lachenaud

  2. Ouest-France

    Ligne Paris - Cherbourg : un bilan « calamiteux »

    L'Union des usagers du Paris¯Cherbourg a effectué son bilan de l'été 2012. « Sur la régularité tout d'abord, la

    période a été calamiteuse. Des travaux d'entretien des voies entre Bueil et Bréval ont entraîné de nombreux

    retards en début de période, la SNCF se rendant compte au dernier moment que la période de ralentissement

    nécessaire était plus longue que prévue... Ces travaux ont aussi pénalisé les premiers utilisateurs de la journée,

    les voies étant parfois rendues par les entreprises de travaux plus tard que prévues.

    Au bout du compte, plus de la moitié des trains sont arrivés en retard pendant la période de travaux, alors même

    que la durée du transport a été allongée et les prix augmentés au 1er juillet... La seule nouveauté sur la ligne est

    la réservation obligatoire ¯ ou plutôt systématique ¯ de façon très discrète et limitée sur des trains à destination

    de Deauville les week-ends. La SNCF n'a pas renoncé à ce projet, qu'elle tentera à nouveau dans les mois à venir

    de systématiser à l'ensemble de la ligne. »

  3. L'Alsace

    En 1882, une catastrophe ferroviaire sur la ligne Fribourg-Colmar

    La catastrophe de Hugstetten fut l’accident ferroviaire le plus meurtrier de l’histoire allemande. DR

    Il y a 130 ans, le 3 septembre 1882, la catastrophe ferroviaire de Hugstetten coûtait la vie à 64 personnes

    sur la ligne Fribourg-Colmar.

    Dimanche 3 septembre 1882, avec cinq minutes de retard sur l’horaire prévu, à 20 h 15, le train, dit « du plaisir »

    (lire ci-dessous), quitte la gare de Fribourg, direction Colmar avec à son bord près de 1 200 Alsaciens tout à la joie

    d’avoir passé une agréable journée dans la capitale du Brisgau.

    Mais peu après le départ, c’est le drame : une effroyable secousse, un fracas indescriptible, le train vient de dérailler

    dans un pré marécageux près de la commune de Hugstetten. Il fait nuit noire, il pleut à torrent et un profond silence

    pétrifie un témoin qui avait pris place dans l’un des derniers wagons. Ce n’est que quelques minutes plus tard, qu’il

    perçoit les premiers gémissements des blessés et les appels des survivants.

    C’est un désastre. La locomotive, après avoir tracé un profond sillon de près de dix mètres de long, est envasée jusqu’aux

    moyeux dans la prairie que l’eau recouvre par endroits. Derrière la locomotive, des wagons ont été précipités d’un remblai

    et sont broyés. C’est un amoncellement indescriptible de roues enchevêtrées, de wagons éventrés, de rails tordus, de

    planches dispersées, de verre pulvérisé. Miraculeusement, derrière ce chaos, un wagon, en travers de la voie, en a sauvé

    huit autres accrochés en queue du train.

    Les habitants de Hugstetten sont les premiers arrivés sur le lieu de l’accident. Le maire et le chef de gare, constatant la

    rupture du fil télégraphique de Hugstetten à Fribourg, décident de donner l’alerte en sonnant les cloches. Mais l’alarme,

    bien qu’entendue à Fribourg, n’est pas suivie d’effet. Quelques blessés sont donc évacués sur Hugstetten, les plus

    sérieusement atteints installés dans des wagons et les morts déposés dans le bois voisin.

    Grâce à la présence d’esprit d’un garde-barrière qui agite sa lanterne rouge devant un train arrivant de Fribourg, un second

    malheur est évité de justesse. Le convoi rebrousse chemin, puis revient avec à son bord un inspecteur de l’administration

    des chemins de fer. Devant l’ampleur de la catastrophe, celui-ci retourne en hâte chercher de l’aide à Fribourg.

    Les premiers secours sont sur les lieux à 23 h, soit trois heures après l’accident… Des médecins arrivent en voitures pour

    prodiguer les premiers soins aux blessés. Toute la nuit les secouristes s’activent, dans l’eau et la boue. Au lever du jour,

    toutes les victimes sont en lieu sûr. On déplore cependant 64 décès. Parmi les 115 blessés, cinq décéderont un peu plus tard.

    Ce train était parti avec cinq minutes de retard, le conducteur a peut-être dépassé la vitesse habituelle (plus de… 40 km/h)

    et il pleut beaucoup depuis la fin de l’après-midi. On pense qu’à l’endroit du drame, les rails se seraient enfoncés dans le sol

    marécageux et pentu. Enfin, le train composé de 26 wagons lourdement chargés était tracté par une locomotive mal adaptée

    et équipée d’un système de freinage insuffisant. Il est aussi question d’un poteau télégraphique tombé sur la voie. En effet,

    les premiers secours ont constaté que la ligne entre Fribourg et Hugstetten était coupée, mais la chute de ce poteau est-elle

    la cause ou la conséquence du déraillement ?

    D’autres pensent encore que le wagon à bagages, non chargé, donc très léger, attaché derrière le tender, a été soulevé par

    le poids énorme des 25 voitures remplies de passagers et aurait été projeté hors des rails provoquant le déraillement. Cinq

    employés de la ligne dont le conducteur du train furent inculpés et jugés à Fribourg, mais aucune charge n’a été retenue

    contre eux et les circonstances exactes de la catastrophe ne seront jamais établies.

    Quelles qu’en soient les causes, cet événement dramatique sur la ligne Fribourg-Breisach, ouverte le 14 septembre 1871

    et étendue à Colmar en 1878, plongea dans la douleur les régions de Colmar et Munster. Ce fut l’accident ferroviaire le

    plus meurtrier de l’histoire allemande. Les morts furent tous transportés à la Universitäts-Anatomie où, couchés les uns

    à côté des autres, les hommes à gauche, les femmes à droite, ils étaient inscrits sous un numéro d’ordre et portaient des

    objets pouvant aider à leur identification.

    Le mercredi 6 septembre 1882, un cortège de plus de 3 000 personnes accompagna de la gare de Colmar jusqu’au cimetière

    du Ladhof les 26 cercueils des victimes de la catastrophe. 18 fosses avaient été creusées côté catholique et huit côté protestant.

    Un seul discours fut prononcé dans l’enceinte du cimetière, celui du pasteur Schaeffer, président du consistoire. L’enterrement

    des victimes non identifiées eut lieu le même jour à 18 h à Fribourg devant une immense assistance.

    Ce drame endeuilla de nombreuses familles. En 1885, une croix fut érigée à proximité du lieu de la catastrophe et

    la rue attenante s’appelle « Elsaesser-Strasse ». Au cimetière du Ladhof, la stèle catholique est encore bien

    visible, malheureusement les deux plaques qui portaient les noms des victimes ont disparu. À Munster, en revanche,

    plus aucune trace… On est vite oublié !

    SOURCES - Les Affiches Alsaciennes-Journal de Colmar n° 72 du 7 septembre 1882 et suivants ; « L’accident

    ferroviaire de Hugstetten le 3 septembre 1882 » par Gérard Leser, Annuaire 1988 de la Société d’histoire du val

    et de la ville de Munster, p. 99-106. La locomotive (de type Xc, nommée « Kniebis »), impliquée dans l’accident ne

    fut que très légèrement endommagée et fut réparée. Mais de nombreux passagers, refusèrent de monter à bord de

    ses voitures et certains propriétaires lui interdirent le passage sur leurs terres.

    • J'adore 4
  4. Détresse du train 5793 Paris-Austerlitz - Briançon à Saint-Martin-de-Queyrières (Hautes-Alpes).

    Le Dauphiné Libéré

    Le train de nuit tombe en panne entre deux tunnels

    Pendant plus de trois heures, les six wagons-lits et le wagon à sièges inclinables sont restés bloqués entre

    deux tunnels à Saint-Martin-de-Queyrières, cinq kilomètres seulement avant la gare d’arrivée.

    Le train de nuit Paris-Briançon était attendu pour 8h30 ce mercredi matin. Il n’est parvenu qu’à 12 heures à

    son terminus, voie C. Pendant plus de trois heures, les six wagons-lits et le wagon à sièges inclinables sont

    restés bloqués entre deux tunnels à Saint-Martin-de-Queyrières (Hautes-Alpes), cinq kilomètres seulement

    avant la gare d’arrivée. A l’arrêt forcé pour une panne mécanique le train Intercités Corail Lunéa parti de

    Paris-Austerlitz mardi soir à 21h20 a été dépanné par deux locomotives de remorquage en fin de matinée.

    A leur entrée en gare de Briançon, les passagers ont été pris en charge par le personnel de la SNCF afin de

    leur expliquer les modalités de remboursement du billet.

    Le train est resté bloqué plus de deux heures. Photo DL.

  5. Poitou-charentes.france3 du mardi 28 août.

    Des engins du chantier de la LGV incendiés

    Deux camions et un tractopelle du chantier de la LGV ont été

    brûlés ce matin au rond-point de la Folie à Poitiers.

    L'incendie s'est produit vers 6h30 ce mardi matin au rond-point

    de la Folie au nord de Poitiers (86) . Une enquête en cours pour

    déterminer s'il sagit d'une affaire criminelle. Liséa-Cosea, la société

    de gestion et de construction de la Ligne ferroviaire à Grande

    Vitesse a décidé de porter plainte.

    Les engins incendiés sur le chantier de la LGV à Poitiers (86).

  6. Jonction : Virgule de Sablé-sur-Sarthe - Ligne Le Mans - Sablé-sur-Sarthe - Angers

    Réalisation du raccordement provisoire de la base travaux d'Auvers-le-Hamon (PK 5).

    Réalisation du saut-de-mouton de Juigné-sur-Sarthe.

    Réalisation du raccordement de Juigné-sur-Sarthe.

    Ouest-France

    Virgule de Sablé : les travaux ont débuté à Juigné

    Réseau ferré de France réalise une jonction provisoire, un ouvrage d'art et une liaison

    entre la virgule et le réseau existant à Juigné. Les travaux ont commencé début juin.

    « Les inquiétudes, la détresse, la révolte des personnes touchées par le projet de Ligne

    à grande vitesse (LGV), on les a vécues au jour le jour, témoigne Daniel Chevalier, maire

    de Juigné-sur-Sarthe. L'implantation de la virgule de Sablé donne une logique intra et

    extra-régionale à l'ouvrage.

    Bien sûr, il y a le regret de voir son cadre de vie modifié. Espérons que les opérations

    d'aménagements fonciers effacent ce trouble qui reste dans les esprits de quelques-uns.

    Le temps des réalisations est enfin arrivé. Cette étape, nous l'attendions avec impatience. »

    Trois zones de travaux

    La commune de Juigné est particulièrement touchée par ces travaux ferroviaires. La virgule

    de Sablé rejoignant, dans cette zone, la ligne existante. Si Eiffage, assure la maîtrise d'oeuvre

    sur la quasi-intégralité de la ligne, y compris la virgule, c'est Réseau ferré de France (RFF) qui

    travaille ici.

    « Nous ne faisons que ce qui est très proche du réseau existant », explique Alain Ducreau,

    responsable RFF des opérations en Sarthe. Les travaux ont débuté depuis juin à Juigné. Et

    «RFF intervient sur trois zones : la jonction provisoire du réseau à la base travaux, la

    réalisation d'un ouvrage d'art passant au-dessus de la ligne Le Mans-Angers et la pose de

    la base de communication ferroviaire entre la virgule et le réseau existant. »

    La grande majorité des travaux se fait de nuit, « pour limiter au maximum les risques. »

    La ligne Le Mans-Angers continuant de fonctionner. Chantier prioritaire car il permet

    l'acheminement des matériaux de construction par voie ferroviaire, l'accès provisoire à

    la base travaux d'Eiffage « sera effectif en juin 2013 ».

    L'ouvrage d'art, un pont de type « saut-de-mouton », prendra plus de temps. Il sera réalisé

    au sol, de jour et la nuit « nous procéderons aux opérations de poussage et de lançage. »

    Tous les travaux de jonction devant se terminer en décembre 2014.

    Une ligne qui profitera aux locaux

    Les Juignéens devront attendre mai 2017, date de la mise en service commerciale de la LGV,

    pour bénéficier de la ligne. « C'est là une évolution dans la conception de la LGV à la française.

    Ce n'est pas une desserte de métropole à métropole. On combine la grande vitesse à grande

    distance et la desserte de villes à échelle plus réduite », précise Hubert Dumesnil, président

    de RFF. « Les liaisons se font dans un cadre régional, nous obligeant à un maillage plus sophistiqué

    sortant du cadre technocratique de la SNCF. » Remerciant au passage « la Fédération nationale

    des usagers du transport et ceux qui ont imaginé la virgule. »

    « Il ne suffit pas de s'intéresser aux deux bouts, conclut Jacques Auxiette, président du conseil

    régional. Il faut prendre en compte l'aménagement du territoire. »

    • J'adore 1
  7. Section : Coutras - Libourne

    Charente Libre

    Des enfants armés perturbent le trafic

    Grosses perturbations hier soir à la gare d’Angoulême. Quelques trains sont arrivés en retard.

    La SNCF n’a pas tardé à donner une explication précise: dans l’après-midi, trois enfants ou

    adolescents ont été aperçus sur le bord de la voie ferrée, entre Coutras et Libourne.

    L’un d’eux a été observé, allongé sur le sol, une carabine à la main, le canon pointé vers un train.

    Par mesure de sécurité donc, la SNCF a fait stopper la circulation dans les deux sens dans ce

    secteur. Les gendarmes ont été prévenus. On ne sait pas s’ils ont repéré les enfants et si la

    carabine observée était une arme ou un jouet. Les trains sont repartis

  8. Département des Hautes-Alpes.

    Projet de suppression du PN 7 de Montmaur, du PN 10 de La Roche-des-Arnauds et du PN 58 de Laragne.

    Le Dauphiné Libéré

    Trois passages à niveau pourraient être supprimés

    C’est sur ce passage à niveau qu’un train et une voiture se sont percutés mercredi. Le maire souhaite plus de sécurité.

    Ce n’est pas la première fois qu’un accident se produit au passage à niveau 51, sur la commune de Saint-Martin-de-Queyrières

    (notre édition d’hier). Ce n’est la première fois, non plus, qu’une voiture et un train entrent en collision. On se souvient du “carrefour

    des miracles” au Bersac, l’avenue du commandant-Dumont, à Gap, quartier du Boutariq, à Veynes, Mison et Manosque, dans les

    Alpes-de-Haute-Provence.

    Pourtant, selon Réseau ferré de France (RFF), aucun passage à niveau, dans le département des Hautes-Alpes, n’est

    considéré comme “dangereux”, selon un classement établi suivant une règle définie par le ministère des Transports.

    Sur un total de 77 passages à niveau dans le département, 19 ne sont pas équipés de barrière, ni de signal lumineux.

    Tous ne disparaîtront pas. « Mais l’idée est d’en regrouper certains qui sont proches, pour en supprimer, précise Marc Svetchine,

    le directeur régional de Réseau ferré de France en Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

    Dans les Hautes-Alpes, trois passages à niveau pourraient être supprimés : Montmaur (passage n°7), La Roche-des-Arnauds

    (n°10) et Laragne (n°58). À Mison, RFF travaille à améliorer le carrefour, en attendant sa suppression, qui sera coûteuse. À

    Manosque, des études sont en cours.

    “Sécuriser les carrefours où la route est parallèle et proche de la voie ferrée”

    Concernant les carrefours avec barrière, « à Gap, par exemple, le passage se situe en ville, on ne peut rien faire. Je ne vois pas

    comment on pourrait supprimer ça, estime Marc Svetchine. Il n’y a pas de danger considérable. Le train arrive ou sort de la gare. ».

    Quant au passage à niveau où s’est produit l’accident, mercredi, à Saint-Martin-de-Queyrières, « il y a du relief, la fin de la route

    n’est pas goudronnée, constate le directeur régional de RFF. La partie sur la voie ferrée est une dalle en béton, bien aménagée.

    Il ne dessert que deux maisons et ne présente pas un grand danger, pas plus qu’un carrefour entre deux routes, avec un “stop”.

    Les habitants ont l’habitude. Il faudrait investir des millions pour le supprimer, alors que ce n’est pas une priorité ».

    Cependant, RFF tente d’améliorer régulièrement la sécurité des passages à niveau. Le maire de Saint-Martin-de-Queyrières, Pierre

    Denis, souhaiterait sécuriser ce passage. « Le locataire de la maison s’apprête à l’acheter. Pour rentrer chez lui, il faut qu’il traverse

    la voie ferrée. Nous devons trouver une solution, voir les possibilités de financement. Pourquoi ne pas installer un flash clignotant ? »

    Du côté de RFF, « nous devons en discuter. Mais pourquoi pas, si la commune le souhaite. La difficulté, dans les Hautes-Alpes,

    c’est de sécuriser les carrefours où la route est parallèle et proche de la voie ferrée, poursuit Marc Svetchine. On voit parfois

    des configurations où une voiture attend sur les rails que le passage se libère, ou un chargement de véhicule arrêté qui déborde sur

    les rails Il y en a quelques-uns dans le Buëch et entre entre Veynes et La Freissinouse. On travaille avec le conseil général

    pour les améliorer et créer des aménagements routiers plus vastes. »

  9. Europe 1

    Vol de cuivre SNCF: 6 hommes arrêtés

    Six jeunes hommes ont été interpellés jeudi à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, soupçonnés d'avoir volé

    150 kg de câbles de cuivre à la SNCF, a annoncé vendredi la préfecture de police de Paris.

    Les six voleurs présumés, de nationalité roumaine, sont âgés de 17 à 25 ans. Ils ont été interpellés jeudi vers 20H30,

    après que des policiers de Stains ont repéré deux d'entre eux avec des gros sacs au niveau d'un passage à niveau.

    Ils ont ensuite été rejoints par quatre autres hommes qui sortaient d'une voie de chemin de fer.

    Ils ont tenté de prendre la fuite, mais ont été interpellés, en possession de quatre sacs et d'une valise remplis d'environ

    150 kg de câbles de cuivre. Ils étaient toujours en garde à vue vendredi.

  10. Maritima.info

    Le contrôleur agressé à Ensuès porte plainte

    Le contrôleur, menacé avec un couteau, hier, dans un TER au niveau d'Ensuès-la-Redonne, dans le

    sens Marseille-Miramas, a porté plainte. La victime n'a pas été blessée mais choquée.

    C'est lorsque le contrôleur s'est approché d'un groupe de deux jeunes gens que l'un d'entre eux a

    sorti un couteau à cran d'arrêt, en guise de provocation, avant de sortir du train à la la gare de la

    Redonne. C'est la gendarmerie de Carry-le-Rouet qui est chargée de l'enquête.

    Des recherches ont été déclenchées à l'aide du signalement précis donné par le contrôleur et de

    l'exploitation du système de vidéo protection. Un délit aggravé par le fait de "possession d'une arme"

    et d'une agression contre une personne "en charge d'une mission publique". L'individu risque 5 ans

    d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

    Le train a été immobilisé durant un peu moins d'une heure, le temps de remplacer le contrôleur. Une

    immobilisation qui a occasionné de nombreuses perturbations sur la ligne avec quelques retards

    jusqu'en début de soirée sur le trafic TER entre Marseille et Miramas.

  11. Le Progrès

    Gare d'Arvant : le voyageur irascible "péte les plombs"

    Les faits se sont produits mercredi en milieu d’après-midi vers 15 h 43 dans le Brivadois.

    Un individu visiblement très excité s’est soudainement présenté en gare d’Arvant, avec un

    scooter et un chien, et a rapidement fait savoir qu’il souhaitait prendre le train sans payer.

    Une idée qui a rapidement tourné court, car aussitôt, l’accès au train lui aurait été refusé.

    C’est alors que l’homme a littéralement « pété les plombs », entrant dans une sorte de crise

    de démence destructrice.Il a commencé à détruire les vitres de l’abri SNCF avant de jeter

    carrément son scooter sur les rails de circulation du chemin de fer, occasionnant au passage

    un sérieux retard dans le départ du train.

    Devant la tournure que prenaient les événements, les gendarmes de la brigade de Sainte-Florine

    sont intervenus en urgence sur les lieux où ils ont appréhendé l’individu en question, qui a été

    conduit manu militari dans les locaux de la brigade pour répondre des faits reprochés. Le chef de

    gare a porté plainte suite aux faits.

    Gare de bifurcation d'Arvant

  12. Le Dauphiné Libéré

    Collision voiture contre train: la conductrice miraculée

    Un terrible accident s'est produit ce mercredi après-midi vers 17 heures au passage à niveau

    numéro 51 sur la commune de Saint-Martin-de-Queyrières. Une voiture et le train qui venait

    de partir de Briançon en direction de Veynes sont entrés en collision à cet endroit.

    Le passage à niveau n'est pas équipé de barrières. Déjà en 1993, deux personnes avaient trouvé

    la mort à cet endroit dans des circonstances similaires. Cette fois heureusement, la conductrice

    de la voiture n'est que blessée. Un miracle.

    Une voiture et un train sont entrés en collision ce mercredi en fin d'après-midi au passage à niveau

    numéro 51 sur la commune de Saint-Martin-de-Queyrières. photo Le DL / Olivier BUTEUX

  13. Le Progrès

    Après le viol d’une contrôleuse de TER : «En tant que femme, on est exposées»

    Ligne Saint-Etienne - Firminy. Les contrôleurs SNCF ne sont guère surpris de l’agression ayant eu

    lieu jeudi dernier, «au vu des conditions de travail».

    Hier après-midi, sur la ligne TER entre Saint-Etienne et Firminy, les contrôleurs rencontrés ne sont,

    à l’unanimité, guère surpris par le viol subi jeudi dernier par une contrôleuse SNCF. « Ce qui est arrivé

    jeudi dernier, c’est inadmissible » s’insurge une jeune contrôleuse en emploi saisonnier rattachée au

    dépôt de Saint-Etienne, qui se déclare « choquée » par le viol subi par sa collègue.

    « Nous sommes formés deux semaines (une semaine de théorie, une autre de pratique), sans être

    préparés à affronter ce type de conflits. Nous ne savons absolument pas comment réagir, car on ne

    nous a rien dit. Moi, j’ai appris sur le tas, en discutant avec des collègues plus expérimentés. L’autre

    jour, j’ai fini ma journée à une 1h30 du matin. J’ai fini par obtenir la présence de la police après être

    passée par des délègues syndicaux. »

    Aujourd’hui, la jeune femme déclare ne pas vouloir travailler à la SNCF pour un été supplémentaire.

    « Mon contrat se termine à la fin du mois et je dois dire que j’ai hâte, vu comment ça se passe. Je savais

    que ça pouvait arriver, mais depuis jeudi, je ne prends plus aucun risque pour ma sécurité » conclut-elle.

    Pour certains titulaires, être contrôleur à la SNCF est « de plus en plus difficile ». « Les gens sont de plus

    en plus agressifs à l’encontre du personnel. » témoigne un jeune contrôleur. Ce dernier estime ne pas

    être surpris par l’agression sexuelle dont a été victime la jeune contrôleuse en emploi saisonnier.

    Et il n’est pas le seul. Pour un autre agent SNCF, rattaché au dépôt de Lyon, le fait même de confier la

    sécurité d’un train entier à un seul agent apparaît difficilement gérable.

    « En tant que contrôleur, même en tant qu’homme, on constate tous les jours que le comportement de

    certaines personnes n’a rien d’irréprochable. Quand on est une femme, de surcroît, on peut aisément

    imaginer que ça ne doit pas être évident… ».

    Les premières intéressées confirment : être seule à bord d’un train, c’est prendre un risque. « L’agression

    sexuelle de jeudi dernier n’a rien de surprenant », confie une contrôleuse rattachée au dépôt de Saint-Etienne.

    « En tant que femme, on est quotidiennement exposées. Et ce, peut importe la ligne. Mais les têtes pensantes

    de l’entreprise préfèrent prendre des risques, plutôt que de perdre de l’argent. Alors, imaginer mettre deux agents

    dans un train régional est tout bonnement utopique ».Car, au même titre que jeudi dernier, les contrôleurs de la

    SNCF sont le plus souvent un par train, faute de moyens. Cette règle est aussi valable pour les emplois saisonniers.

  14. Le Dauphiné Libéré (avec une vidéo de sa chanson)

    Le chanteur Scott McKenzie, interprète de la chanson “San Francisco”, est mort

    Scott McKenzie, figure de la contre-culture américaine des années 60, est décédé samedi 18 août à Los Angeles

    à l'âge de 73 ans. Il était l'interprète de "San Francisco", qui connut immense succès à sa sortie en 1967, avant de

    devenir un hymne hippie aux Etats-Unis, et l'étendard du festival Summer of Love de San Francisco la même année.

  15. Le Progrès

    L’homme suspecté du viol de la contrôleuse SNCF écroué

    Cet homme de 54 ans était jusqu’alors inconnu de la justice. Son geste est pour l’heure inexpliqué.

    Présenté hier après-midi au parquet de Saint-Etienne, l’homme suspecté du viol d’une contrôleuse SNCF,

    jeudi après-midi, a été mis en examen et écroué. Agé de 54 ans, il était jusqu’alors inconnu de la justice.

    Et, a priori, il n’était pas non plus suivi pour des troubles psychologiques. Selon une source proche de

    l’enquête, « lui-même ne s’explique pas son geste ».

    Un geste qui l’a tout de même conduit à agresser sexuellement une jeune femme, alors qu’il se trouvait seul

    avec elle, dans un wagon du train reliant Saint-Etienne au Puy-en-Velay. La victime, une contrôleuse de la

    SNCF qui effectue un remplacement saisonnier, venait de lui demander son ticket, et il lui avait naturellement

    présenté son abonnement. Puis, pour cette raison qui reste encore inexpliquée, il l’a suivi dans le local réservé

    aux contrôleurs en bout du wagon. Il l’a plaqué au mur et a tenté de la déshabiller. Ses mains ont parcouru

    son corps, jusqu’à des pénétrations digitales.

    Les faits n’ont duré que quelques minutes, entre les arrêts aux gares du Chambon-Feugerolles et de Firminy,

    où il est descendu du train.

    En l’absence d’autres passagers dans le wagon, les policiers ont eu beaucoup de mal à recueillir des témoignages

    permettant de retrouver le suspect. En revanche, ils ont rapidement pu disposer des images de vidéosurveillance

    du wagon. C’est ce qui a permis d’identifier l’homme dès le lendemain, et de l’interpeller vendredi après-midi.

    L’homme a reconnu les faits durant sa garde à vue. Désormais placé en détention provisoire, l’enquête n’est pas

    terminée pour autant. Il va falloir maintenant établir ce qui l’a poussé à commettre ce crime. De ce point de vue,

    les expertises psychiatriques seront sans doute déterminantes. L’homme encourt jusqu’à quinze ans de prison.

  16. Le Dauphiné Libéré

    Le viol d’une contrôleuse perturbe le trafic SNCF

    Le trafic SNCF en Auvergne a été perturbé vendredi en raison d’un mouvement de solidarité à l’égard d’une

    contrôleuse qui a été violée jeudi soir sur la ligne TER reliant le Puy-en-Velay à Saint-Etienne, a-t-on appris

    de source judiciaire, confirmant une information du site de La Montagne. Une contrôleuse a été victime jeudi

    en fin d’après-midi, sur la ligne TER Puy-en-Velay/Saint-Etienne d’un viol, selon la source judiciaire. Selon la

    SNCF, l’agression a été commise à hauteur de Firminy (Loire).

    Très choquée, la victime a été immédiatement prise en charge.

    L’agresseur, âgé de 54 ans, s’en est pris «sans raison apparente» à la jeune femme jeudi vers 18H00. Inconnu

    de la police ou de la justice avant ces faits, il a été interpellé vendredi en début d’après-midi grâce au système

    de vidéosurveillance du train, et a reconnu les faits.

    Placé en garde à vue à Saint-Etienne (Loire), il sera déféré sous 48 heures au parquet et devrait être mis en

    examen pour viol, a-t-on ajouté de source judiciaire.

    Selon la SNCF la jeune femme avait contrôlé cet homme qui lui avait donné sa carte d’abonné.

    Après cette agression, les contrôleurs de la région ont immédiatement cessé le travail en signe de solidarité avec

    leur collègue. Ce mouvement provoquait des perturbations sur le trafic, mais selon la SNCF des cars de substitutions

    ont été mis en place.

    Une table ronde entre la direction et les représentants des organisations syndicales était en cours vendredi en fin

    d’après-midi et le mouvement de grève devrait durer jusqu’à samedi matin, a-t-on ajouté.

    Le Progrès

    Viol d'une contrôleuse SNCF sur la ligne Le Puy-St-Etienne

    Les faits se sont déroulés jeudi en fin d'après midi, au niveau de Firminy, dans le TER reliant le Puy-en-Velay

    à Saint-Etienne. Un passager de 54 ans a violé une contrôleuse SNCF. Il a été arrêté. Le trafic a été perturbé

    en raison d’un mouvement de solidarité avec la contrôleuse.

    L’agresseur s’en est pris «sans raison apparente» à la jeune femme jeudi vers 18h. Inconnu de la police ou de la

    justice avant ces faits, il a été interpellé vendredi en début d’après-midi grâce au système de vidéosurveillance

    du train, et a reconnu les faits. Placé en garde à vue à Saint-Etienne, il sera déféré sous 48 heures au parquet

    et devrait être mis en examen pour viol. Selon la SNCF la jeune femme avait contrôlé cet homme qui lui avait

    donné sa carte d’abonné.

    La contrôleuse étant rattachée à la région Auvergne, l'agression a provoqué des perturbations ce vendredi sur la ligne

    Le Puy-Clermont-Ferrand, des agents exerçant leur droit de retrait . Ce mouvement a provoqué des perturbations sur

    le trafic, mais selon la SNCF des cars de substitutions ont été mis en place. Une table ronde entre la direction et les

    représentants des organisations syndicales était en cours vendredi en fin d’après-midi. Le mouvement de grève devrait

    durer jusqu’à samedi matin

  17. Le Dauphiné Libéré

    14 août 1962 - 14 août 2012 : il y a tout juste 50 ans aujourd'hui !

    Le 14 août 1962 à 11 h 30, Français et Italiens se rejoignent

    Devant lui, Robert, comme pour se remettre dans le bain, a posé deux casques de mineur commémorant

    le chantier du tunnel du Mont-Blanc et une carotte de protogine extraite à peu près deux mille mètres

    sous l’Aiguille du midi. Quelques notes techniques aussi. “Tu comprends, à 79 ans, je risque de ne pas

    me souvenir de tout…” Baliverne, Robert Etellin a une mémoire d’éléphant, capable de se souvenir de la

    marque des forets utilisés par les mineurs.

    “J’ai été embauché le 2 mai 1959, avec le numéro 42. En réalité, je devais être dans les 20, parce que

    certains ont démissionné quand ils ont su qu’ils devraient être commandés par des Italiens ou des Algériens !”

    Charpentier-coffreur, telle était sa spécialité sur le gigantesque chantier du tunnel du Mont-Blanc. “Au début,

    on bûcheronnait, on consolidait des ponts. Rien de plus. On préparait le terrain, quoi. On a aussi renforcé le

    pont sur lequel le fameux Jumbo devait passer, en pièces détachées.” Le jumbo était la pièce maîtresse de ce

    chantier. Une triple plateforme avançant sur rails et supportant les équipes chargées de percer les quelque

    130 trous nécessaires pour faire exploser la roche, à chaque avancée de quatre mètres.

    Contrebande… deux douaniers veillaient

    “Nous vivions au rythme des explosions et nous travaillions de 10 à parfois 15 heures par jour. Le directeur

    du chantier, André Gervais, avait même dû négocier une dérogation à l’Inspection du travail !” Fin août 1959,

    les mineurs étaient à 26 mètres, le mois suivant à 105, fin octobre à 195 et en décembre à 428 mètres de

    profondeur. Robert, avec les autres menuisiers, coffrait les secteurs les plus fragiles de la nouvelle voûte.

    Il s’occupait aussi d’équiper les quelques visiteurs officiels voulant découvrir le chantier.

    “Au début, ils n’étaient pas bien nombreux, mais plus on s’enfonçait, plus ils venaient nombreux assister à ce

    travail de fourmi. À la fin du chantier, j’avais équipé 15 000 officiels !“

    Début août 1962, les ouvriers français et leurs homologues italiens savaient qu’ils allaient bientôt se rejoindre.

    Un premier trou de foreuse d’un diamètre de 20 centimètres avait déjà été percé. Mais quand tout le monde se

    réjouissait, l’État français, prosaïque, a fait poster jour et nuit deux douaniers pour empêcher toute contrebande

    entre les deux équipes !

    Les quatre derniers mètres…

    “Nous savions que les Italiens étaient à quatre mètres, derrière la roche, mais ce que nous ne savions pas, c’est

    qu’étant en retard parce qu’ils avaient fait le choix d’équipes légères et de moins de matériel de percement, ils

    avaient choisi de ne percer que la partie supérieure du tube (celle où l’on circule aujourd’hui/ndlr) et laissé pour

    plus tard le bas de la galerie technique !”

    Le mardi 14 août 1962 au petit matin, tous savaient que c’était le grand jour. Et pour ceux qui doutaient encore,

    le défilé de voitures officielles effaça rapidement toute incertitude. “Oh oui, je me souviens bien de ce jour-là, tu

    penses ! Il était 11 h 30. On attendait tous derrière le Jumbo qui avait reculé des cent mètres réglementaires.

    Les explosifs ont pété, la poussière s’est dissipée et tout le monde s’est approché. Quand on a vu les Italiens, en

    face, ça a été de la folie. Tout le monde applaudissait, s’embrassait, criait de joie ! On a fait la fête pendant 24

    heures tellement on était heureux.”

    Le tunnel était enfin percé, mais il a encore fallu travailler jusqu’au 19 juillet 1965 pour que la première voiture

    l’emprunte officiellement.

    Lorsque les équipes françaises et italiennes se sont enfin rejointes, le 14 août 1962 à 11 h 30 au kilomètre 5,8

    (depuis la plateforme française), une noria incessante d‘officiels passait en wagonnets dans cette nouvelle galerie

    transfrontalière, sous les regards amusés des ouvriers. En 1965, les présidents de la République français et italien,

    Charles de Gaulle et Giuseppe Saragat, inauguraient le tunnel. Photo d’archives/ DL et AFP

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  18. Limousin.france3.fr

    Eymoutiers : le voyage en locomotive des années 30 tombe à l'eau

    Qui tombe à l'eau, façon de parler. Qui manque d'eau plutôt. Le train à vapeur a été stoppé durant quatre

    heures en raison d'un manque d'eau dans sa chaudière.

    Le train touristique à vapeur, reliant Limoges à Eymoutiers, devait permettre aux visiteurs de profiter d'un

    voyage dans le temps à bord d'une véritable locomotive. Cette dernière emprunte la voie ferrée de montagne

    Limoges-Ussel qui fut construite de 1876 à 1883 et exploitée par la Compagnie des Chemins de Fer de l'Etat.

    Seulement, les choses ne se sont pas passées comme prévues. Une panne est survenue à cause d'un manque

    d'eau dans la chaudière de l'engin, immobilisant les voyageurs durant 4 heures.

    Cette fameuse locomotive, actuellement en panne, fait partie d'une série de 42 locomotives commandées en

    1932 par la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est à la Société Française de Construction Mécanique de Denain.

    Affectées au dépôt de la Villette et de Vaires, elles assuraient la desserte au départ de Paris-Est des trains de

    banlieue pour Meaux, Château Thierry, Gargan, Longueville.

  19. Le Dauphiné Libéré

    Le train du Montenvers à côté de ses rails !

    Mardi à midi, les visiteurs de l’un des plus célèbres points de France ont pu être surpris de ne pas voir

    le train entrer en gare. Et pour cause. Celui-ci a “sauté” l’aiguillage pour retomber à côté de la voie.

    Heureusement pour la Compagnie du Mont-Blanc, il s’agissait du deuxième train.

    Le premier était sur la partie amont et le troisième en gare aval. De ce fait, les passagers ont pu monter

    et descendre, mais en changeant de train au niveau du déraillement. Ambiance pour la suite du trajet !

    À 14 heures, le train avait repris sa place sur les rails et l’affaire pouvait tourner rondement.

  20. La Nouvelle République

    LGV-SEA : le déçu du lot 8

    Sauzé-Vaussais accueille deux plateformes logistiques pour la construction de la future

    ligne LGV. Mais le maire espérait davantage de retombées.

    Ça aurait pu être quelque chose de bien. Mais on va passer à côté…

    Le maire de Sauzé-Vaussais, Michel Eprinchard, ressent ces derniers temps l'amertume des espoirs déçus.

    Il y a quelques mois, le chantier pour la future « ligne à grande vitesse Sud-Ouest-Atlantique », la LGV-SEA,

    est venu poser cabanes et engins aux portes du bourg. La société Coséa a implanté sur la zone artisanale de

    la Plaine de Limage une cinquantaine de baraques de chantier, créant ex nihilo 735 m2 de bureaux pour

    accueillir environ soixante-dix personnes.

    " Ces gens pensent que la déclaration d'utilité publique leur donne tous les droits "

    Côté route de Civray, c'est le groupe Razel-Bec qui prenait ses quartiers, alignant derrière ses préfabriqués

    la flotte d'engins nécessaires à la réalisation du lot n° 8 : la création de vingt et un kilomètres de voie ferrée

    entre Chaunay et Villefagnan.

    Pratiquement zéro

    Entre ces deux plateformes, le maire de Sauzé-Vaussais se frottait les mains : soixante-dix personnes côté

    Coséa-Vinci, au moins cent cinquante côté Razel-Bec, voilà qui garantissait pour les deux ans à venir les

    retombées économiques promises par les porteurs du projet. Mais, aujourd'hui, il déchante. « Pour l'économie

    locale, c'est pratiquement zéro, peste-t-il, plus déçu qu'en colère. Ils ont embauché quelques personnes pour

    travailler dans leurs bureaux. Des femmes de ménage, aussi… Mais il n'y a pas dix habitants de chez nous qui

    travaillent pour eux. Ils sont arrivés avec tout leur personnel, voilà. »

    Vingt-cinq caravanes

    Et il n'a pas le sentiment que ces entreprises et leurs dizaines d'employés dépenseront leur argent chez ses

    administrés. « Déjà, ils viennent peu dans nos restaurants. Bon, c'est vrai, on n'est pas forcément très bien

    doté – on a une petite pizzeria, un kebab et Le Clovis – mais quand même… » Le maire soupçonne la concurrence

    de « la prime au panier » : « Je suis sûr que Super U s'en tire mieux. » « Bon, si, se reprend-il, le garagiste a

    décroché l'entretien de leur flotte de Peugeot. Et ce qui a pas mal marché, c'est l'hébergement. Surtout le camping.

    On l'a rénové avant leur arrivée, parce qu'il était hors de question qu'ils s'installent n'importe où. On a vingt-cinq

    caravanes, nos deux mobil-homes sont loués. La difficulté, c'est qu'ils cherchaient beaucoup de studios ; nous, ici,

    on n'en a pas presque pas. Quelques familles se sont installées dans les T4, c'est tout. »

    Passage en force

    Mais ce qui scandalise vraiment le maire de Sauzé-Vaussais, c'est « le passage en force systématique » : « C'est

    simple, ils font ce qu'ils veulent, s'insurge Michel Eprinchard. Par exemple, ils sont censés ne circuler que sur l'emprise

    du chantier, pourtant certaines voies communales sont déjà complètement défoncées. Et comme l'état des lieux

    d'arrivée a été fait en juin, six mois après leur arrivée, vous verrez qu'ils repartiront en nous laissant tout comme ça !

    Autre exemple : Coséa a installé ses bureaux sans déposer de permis de construire, je leur ai dit, ils m'ont répondu

    qu'ils ont la bénédiction de l'administration ! En attendant, la commune ne touche ni la taxe foncière ni la taxe locale

    d'aménagement… »

    Lettre au préfet

    « Depuis deux ans, on passe tout notre temps à régler ce genre de dossiers… Le TGV, on n'est pas contre, on prend le

    train nous aussi. Mais il faudrait que ça se fasse dans la concertation. » Michel Eprinchard a décidé de s'en remettre

    au préfet, pour obtenir « un peu plus d'écoute de la part de Coséa et Razel-Bec ». Mais il ne se fait guère d'illusion.

    « Le problème, soupire-t-il, c'est que ces gens pensent que la déclaration d'utilité publique leur donne tous les droits ! »

  21. Viaduc de Saint-Marcellin (Isère)

    Le Dauphiné Libéré

    Une femme se jette du viaduc SNCF

    Une femme âgée de 44 ans s’est postée ce samedi en fin d’après-midi sur le viaduc SNCF sur

    lequel passe la ligne Grenoble-Valence peu après la gare de Saint-Marcellin en direction de

    Grenoble et s’est approchée dangereusement du vide, menaçant de sauter.

    Huit trains bloqués

    Alertés peu après 17 heures, les sapeurs-pompiers et les gendarmes se sont rendus sur place

    pour l’en dissuader et le trafic ferroviaire a évidemment été interrompu. Malheureusement, les

    négociations entreprises avec elle pour la ramener à de meilleures intentions ont échoué et la

    quadragénaire s’est jetée du haut du pont, haut de plus de 20 mètres, vers 19 heures. Elle n’a

    pas survécu à sa chute. Huit trains ont été bloqués dans les deux sens de circulation pendant

    plus de deux heures.

  22. "Respecter ce panneau, il peut sauver une vie"

    Euh... je ne comprends pas trop son utilité, pour une simple personne qui passerait à côté.

    C'est peut être démesuré comme slogan, non ?

    Quant à son utilité.....???

    Ce panneau et la mention située en bas ont une utilité au niveau du chantier de la LGV.

    Les PR (Points de Rencontre) sont surtout là dans un but de prévention et de sécurité.

    Leurs emplacements ont été définis avec les différents SDIS (Service départemental d'incendie

    et de secours) pour permettre une intervention rapide des secours en cas d'accidents sur le chantier.

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