Sarkozy nous resserre la même soupe avec les méchants "assistés" et les gentils "travailleurs". Tout au long du quinquenat, il a été question de fustiger une partie de la population. On avait même l'impression que le bouc émissaire était tiré au sort...
Tour à tour immigrés, roms, fonctionnaires, enseignants, cheminots, hospitaliers, malades, retraités, chômeurs, magistrats,... se sont retrouvés sous le feu des projecteurs. Les ministres avaient bien appris leur texte et la recette fonctionnait plutôt bien. Aucun gouvernement n'avait utilisé pareille stratégie pour parvenir à ses fins. Je ne dis pas qu'il ne fallait aucune réforme nulle part mais il est carrément indécent de crier victoire au vu du nombre de gens restés sur le bord de la route.
J'ose espérer que les électeurs utiliseront leur arme dimanche...