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Le Web des Cheminots

ADC01

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Messages publiés par ADC01

  1. Bien d'accord avec toi.

    Notre bon maire a tout fait pour compliquer la vie des méchants automobilistes sous la pression des écolos.

    Les automobilistes, pas fous, ont acheté des deux roues, zut alors, diabolisons les.

    Le changement de file irrégulier, ça me fait bien marrer d'attribuer ça aux seuls deux roues, c'est un sport national aussi bien des quatre roues.

    Il suffirait de verbaliser les manques de clignotants et autres fautes dangereuses mais c'est bien plus rentable de verbaliser uniquement la vitesses.

    De nos jours, la maréchaussée a un rôle réduit à celui de percepteur adjoint.

    Ceci dit, roulant en moto tous les jours en IDF, je dois rendre hommage à la majorité des automobilistes qui s'écartent pour nous laisser passer.

    Reste le distrait au mauvais moment et boum! Donc prudence, archi prudence quand on n'a pas de carrosserie.

    Je n'attendais pas d'autre réaction de toi Aldo.

  2. Même s'il est en baisse, le nombre de morts en deux-roues motorisés en région parisienne reste supérieur à la moyenne nationale.

    C'est le scénario typique de l'accident mortel de deux-roues dans la capitale: un jeune homme qui, le week-end, rentre fatigué d'une soirée un peu trop arrosée et perd le contrôle de son véhicule. Début novembre, dans le XVIe arrondissement, un motard de 24 ans a chuté et s'est tué vers 2 heures du matin, après avoir quitté une soirée en titubant. Un drame tristement banal. «Dans un tiers des cas mortels, il y a perte de contrôle du deux-roues sans qu'un autre véhicule soit impliqué», assure Françoise Hardy, chargée de la sécurité routière à la Préfecture de police.

    Actions de prévention

    Au cours de dix premiers mois de l'année, le nombre de personnes décédées a baissé à Paris. La part des motards dans le nombre de tués est de 35% (16 à ce jour) contre 39,5% l'an passé. Une tendance identique à celle de l'agglomération francilienne qui enregistre une baisse de 3%, alors que le trafic des deux-roues motorisés ne cesse de progresser en Île-de-France depuis 1996.

    On peut donc s'attendre dans la capitale à des données comparables à celles des deux années précédentes: 19 tués en 2009 et 17 en 2010. Les raisons de cette évolution, légèrement positive, ne sont pas liées aux actions plus répressives des forces de l'ordre, qui ont au contraire chuté de 27% au cours des neufs premiers mois. «Les actions de prévention que nous multiplions ont de toute évidence contribué à améliorer les comportements des usagers», estime Françoise Hardy. Régulièrement, en effet, des journées de sensibilisation sont mises en place dans le cadre de programmes alternatifs aux sanctions comme samedi dernier à la mairie du XVIIIearrondissement.

    Même si l'on s'achemine donc vers des chiffres plus encourageants, la situation reste quand même préoccupante: les pourcentages de tués en région parisienne (35%) restent bien supérieurs à la moyenne nationale, qui est de 24%. Les causes des accidents sont constantes. En tête, la vitesse excessive, à l'origine de 26% des collisions et des chutes. «Elle favorise la non-détection du deux-roues et aggrave les blessures», souligne Pierre Van Elslande, accidentologie au sein de l'Ifsttar (Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux) et à l'origine d'une récente étude nationale sur l'accidentalité des deux-roues motorisés. La deuxième cause est le changement de file irrégulier (12,35%). «L'usager du deux-roues a des comportements spécifiques sur la route. Il pratique la remontée de files ou effectue des manœuvres à droite. Des habitudes qui piègent l'automobiliste qui ne le voit pas», poursuit Pierre Van Elslande. Sujet délicat: la remontée de file, aujourd'hui interdite mais tolérée, pourrait être autorisée sous certaines conditions et à titre expérimental, comme l'a dernièrement indiqué le ministre de l'Intérieur.

    Concernant l'alcool, les résultats sont toutefois encourageants. Sur les six premiers mois de l'année, les accidents corporels liés à un taux illégal ont baissé de 13,4%. L'action répressive menée dans la capitale porte sans doute ses fruits. Les opérations de contrôle, au nombre de 3222 l'an passé, avaient augmenté de 17%

    Le Figaro.http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/20/01016-20111120ARTFIG00231-encore-trop-de-tues-a-moto-et-en-scooter-en-le-de-france.php

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