Aller au contenu
Le Web des Cheminots

ADC01

Membre SNCF
  • Compteur de contenus

    39 380
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages publiés par ADC01

  1. Des échauffourées en gare d’Alençon après l’incident de Beaumont-sur-Sarthe

    Un train peut en cacher un autre. Un incident également. Une voiture vide a dévalé une pente, mardi soir en gare de Vivoin-Beaumont. Elle a percuté les barrières du passage à niveau avant de heurter la fin du TER Le Mans-Alençon. Il n’y a pas eu de blessé et le conducteur du train n’a rien ressenti. Mais l’incident a entraîné du retard en gare d’Alençon. Certains passagers ont perdu leur calme.

    Une claque au gendarme

    Une femme de 43 ans s’en est prise au chef de gare. Un gendarme de la Sarthe, venu pour entendre le conducteur du train et constater l’ampleur des dégâts, a tenté de la calmer. Il s’est fait insulter et a pris une claque. Alors qu’il allait l’interpeller, un voyageur de 31 ans s’est interposé. Et il a frappé le gendarme. La police a été appelée en renfort. Policiers et gendarmes ont interpellé le voyageur et la voyageuse.

    La nuit au commissariat de police

    Tous les deux ont été placés en garde à vue au commissariat de police d’Alençon où ils ont passé la nuit. Ils en sont ressortis ce mercredi après-midi. Ils comparaîtront devant le tribunal correctionnel. Le trentenaire pour violences aggravées, la quadragénaire pour outrages et violences aggravées.

    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Des-echauffourees-en-gare-d-Alencon-apres-l-incident-de-Beaumont-sur-Sarthe_6346-2002603-fils-tous_filDMA.Htm

    :Smiley_48: Cela va peut-être en faire réfléchir quelques un(e)s à l'avenir

  2. Des nouvelles de l'accueil-embarquement dans le Figaro, oui je sais c'est un torchon.

    Sécurité: la SNCF expérimente les contrôles sur le quai

    L'expérimentation à Rennes où la fraude a progressé de 25% depuis 2010, a vocation à être généralisée.

    L'entreprise veut empêcher les fraudeurs de monter à bord des trains: ils sont à l'origine de 60% des agressions sur les contrôleurs et les passagers.

    Des contrôles sur le quai pour éviter les agressions à bord du train. A partir de janvier prochain, sur la ligne TGV Rennes-Paris, le contrôle des titres de transport se fera avant d'embarquer. Ce nouveau dispositif est l'une des principales mesures expérimentées par la SNCF pour renforcer la sécurité de ses contrôleurs après l'agression violente de l'agent de la SNCF le 6 octobre sur la ligne Lyon-Strasbourg.

    « Il s'agit d'une expérimentation prévue sur huit semaines mais qui a vocation à être généralisée si elle donne des résultats positifs », explique Thierry Quéré, le directeur délégué de TGV Bretagne. L'objectif de la SNCF est double : réduire les abus et renforcer la sécurité de ses contrôleurs ainsi que celle des passagers.

    60% des agressions sont le fait des fraudeurs

    Sur la seule région Bretagne, la fraude a progressé de +25% entre 2010 et 2011. « Il s'agit d'une accélération préoccupante », reconnaît la SNCF. Chiffrée sur le plan national à plusieurs dizaines de millions d'euros chaque année, la fraude constitue également un facteur générateur de violence: 60% des actes d'incivilité ou des agressions sur des contrôleurs sont imputées aux fraudeurs. « Notre public souhaite effectuer son voyage en toute sérénité, avec des contrôleurs disponibles et non pas monopolisés par quelques personnes », explique Thierry Quéré.

    Ce nouveau type de contrôle est également expérimenté depuis le début de l'année à la gare Saint-Charles de Marseille. Sa mise en œuvre à Rennes va être plus complexe : dotée de cinq entrées différentes, avec des accès par ascenseur, escalators, escaliers et souterrains, la gare bretonne n'est pas un terminus. Résultat : la vingtaine de TGV qui relie chaque jour la ville à Paris s'arrête à quai entre trois et cinq minutes. Monter sans payer est un jeu d'enfant pour les fraudeurs. « Sur le quai, nos agents se limiteront à constater que le passager dispose d'un titre de transport. En revanche, les justificatifs relatifs aux différentes cartes de réduction seront contrôlés pendant le voyage », précise Thierry Quéré.

  3. Bonjour, j'entre en alternance dans un des technicentres de la SNCF mais je suis aujourd'hui en période école.

    Durant ma période passée en entreprise, j'ai eu beaucoup de mal à saisir toutes les abréviations utilisées ainsi que le travail de l'équipe à laquelle j'ai été affecté.

    - Tout d'abord j'aimerais savoir en quoi consistent les ATS EMN +2 (à quoi correspnd le "+2" ?), ATS RX, ATS Mesure ... ?

    - A peine débarqué.. on m'a tout de suite parlé de shuntage de rail, d'essieux, de bogies moteurs, patins, fluage... alors que je n'ai AUCUNE expérience dans le domaine.

    Savez-vous où est-ce que je peux trouver un livre ou un article concernant les composants et organes d'un train ? J'ai cherché mais n'ai rien trouvé à ce sujet...

    - Avez vous quelques connaissances dans le domaine de la e-maintenance ? J'aimerais bien en discuter..

    Merci.

    Envoie un MP à Technicentre.

  4. David Azéma, le directeur des finances et de la stratégie de la SNCF, monte en grade. Le président Guillaume Pepy vient de le nommer directeur général délégué du groupe, ce qui le positionne, de fait, comme son bras droit.

    Pour les observateurs, David Azéma, directeur des finances et de la stratégie de la SNCF, est devenu la tête pensante du groupe. Tandis que Pepy joue les VRP de luxe devant les caméras des JT pour les 30 ans du TGV - c'était le 24 septembre -, Azéma prépare l'avenir du rail, au 12e étage du siège situé à la gare Montparnasse. Lundi 17 octobre, sa montée en puissance a été officialisée par sa nomination comme directeur général délégué du groupe. En clair, le voilà propulsé numéro 2 de la SNCF.

    "David possède un QI à quatre chiffres. J'envie son intelligence." Quand il parle de son numéro deux - ce qui est assez fréquent -, Guillaume Pepy, patron de la SNCF, ne tarit pas d'éloges.

    Face à ces compliments, David Azéma fait le modeste. "Guillaume n'a pas besoin de moi pour savoir ce qu'il veut", répond-il derrière ses lunettes d'intello, les traits encore juvéniles malgré ses 50 ans.

    Pour une réunification de la SNCF et de RFF

    Azéma joue sa plus grosse partie lors des Assises du Ferroviaire, qui vont durer encore trois mois sous la houlette de la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. L'enjeu ? Sauver le chemin de fer, rien que ça...

    Le constat est unanime : il manque près de 1,5 milliard d'euros par an pour financer la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), le propriétaire du réseau. De nombreux acteurs appellent à une plus grande ouverture à la concurrence pour baisser les coûts du système - seuls le fret et le transport international de voyageurs étant aujourd'hui accessibles au privé.

    Azéma plaide, lui, pour une réunification de la SNCF et de RFF afin de diminuer leurs frais de fonctionnement. Cet été, ce brillant énarque a peaufiné ses arguments avec une équipe commando de huit personnes. Tous sont maintenant chargés de porter la bonne parole aux Assises.

    "La référence de la direction"

    Fils unique d'un géologue et d'une palynologue (spécialiste de l'étude des pollens), David Azéma a beau être qualifié de "théoricien qui plane un peu" par un dirigeant de la SNCF, il a le rail dans le sang. "Mon arrière-grand-père était employé de la compagnie Paris- Orléans, qui fut absorbée par la SNCF en 1938", raconte-t-il, arborant au poignet la montre Oméga de son bisaïeul.

    Cet atavisme l'a conduit à rejoindre la SNCF dès 1993. Quatre ans plus tard, dans une note écrite anonymement pour la Fondation Saint-Simon et intitulée "Le présent d'une illusion", il analysait les maux du rail. "C'est devenu la référence de la direction", se souvient François Roussely, alors secrétaire général. Ironie de l'histoire, c'est Azéma qui, dans cette brochure, avait imaginé la création de RFF afin d'y transférer la dette de la SNCF.

    "La Bataille du rail"

    Ses liens avec Guillaume Pepy expliquent aussi sa fidélité à l'ex-monopole public. Parti chez Vinci Concessions, David Azéma est revenu en 2008 quand son ami de vingt ans - ils se sont rencontrés au cabinet de Martine Aubry - lui a proposé de devenir son bras droit.

    Ce cinéphile, père de deux filles, a alors accroché face à son bureau une affiche d'époque de "la Bataille du rail", de René Clément (1946). "Cela me rappelle qu'il faut viser la victoire", dit-il.

    Le nouvel Observateur.

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.