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Le Web des Cheminots

ADC01

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Messages publiés par ADC01

  1. Bonjour,

    Bien sûr que si qu'il y a des P.N sur les lignes à V > 160 km/h. Ce sont les SAL qui sont interdits sur ces sections de ligne.

    Donc du coup, on y trouve des P.N gardés, comme le dit PAZ dans un message déjà assez ancien.

    Il y en a quatre entre Les Aubrais et Vierzon (1 au nord de Nouan-le-Fuzelier, l'autre à proximité de l'établissement PL côté Les Aubrais, et deux de part et d'autre de l'établissement PL de Theillay).

    Ils sont manoeuvrés par treuil (manivelle).

    Bien sûr, ils ont la totale, à savoir commutateur "normal / danger" pour l'allumage de torches électriques et feux de préavis en plus du ou des feux de position.

    Ensuite, au sud de Vierzon, sur V = 160 km/h, il y en a deux au nord d' Issoudun (P.N 167 et 168 ouverts à la demande et manoeuvrés par treuil).

    Certains P.N de ce genre ont pu ne pas avoir de manivelle, à savoir que le treuil était motorisé électriquement.

    Exact, mais les PN de tous types sont interdit pour rouler au dessus de 200.

  2. J'ai vécu ce genre de "risque du métier".

    Dans mon cas personnel cela s'est passé à merveille avec la Gendarmerie (notez le Grand G respectueux, sans malice aucune), que ce soit au moment des faits qu'au moment de l'instruction initiale. Pour la suite, parce que bien entendu la cupidité humaine fit qu'il y eut une suite, je tiens à remercier les gendarmes qui ont eu à rouvrir le dossier... deux ans après! Malgré la nullité de certains responsables de mon UP qui ont tout fait pour saboter (volontairement ou pas) ma seconde audition (dans le cadre du service) , je n'ai rencontré aucune animosité à mon égard de la part des gendarmes qui m'ont interrogés. Dans mon cas personnel, j'ai bien encaissé le coup, même après que l'affaire ne revienne sur le tapis longtemps après... mais imaginez un peu les dégâts que cela peut causer chez une personne qui arrive à peine à surmonter la blessure psychique!

    Il faut reconnaître que le premier traumatisme lié à l'accident lui même se trouve très nettement amplifié , dans certains cas, par l'acharnement inapproprié de certains OPJ doublé du manque de soutien de certains responsables hiérarchiques... et parfois, comme dans mon cas par l'appât du gain d'un certain entourage des victimes. Pas mal de conducteurs, après un accident déjà traumatisant, se sont vus traités en criminels par les autorités judiciaires!

    Pour ma part, j'ai eu la "chance" de ne connaître ce genre de chose qu'une fois, hormis un autre accident de personne qui s'était finalement terminé sans dégâts corporels définitifs pour la personne impliquée.

    Pour avoir vécu ce traumatisme plusieurs fois depuis le début de ma carrière, à chaque fois la Gendarmerie s'est trés bien comporté avec moi à chaque fois et le risque de réouverture de dossier est une épée de Damoclès que les ADC ont pendant 30 ans aprés les faits au dessus de la tête.

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