Arnaud68800

Je me suis posé la même question en passant à Villeneuve à bord d'un Ouigo classique. Il y a notamment beaucoup de voitures ex Basse-Normandie. A noter que les voitures du Ouigo classique dans lequel je voyageais étaient très probablement des ex Nantes - Bordeaux (aménagements intérieurs correspondants, cartouche de la gérance de Bordeaux sur les bas de caisse).

Franchement, mon constat aurait été identique avec des voitures couchettes flambant neuves. J'aurais sans doute eu une vision différente avec des voitures lit, mais le tarif aurait été à l'avenant (probablement pas inférieur de beaucoup à une solution dernier TGV de la veille + hôtel **) Quant à faire simple, ça veut dire pour moi voyager rapidement de jour et dormir dans une vraie chambre avec un vrai lit (chez soi, à l'hôtel, en location de tourisme...). On garde le voyage de nuit pour les cas où il n'y a pas le choix (aller à l'autre bout du monde).

Je n'ai emprunté qu'une fois un train de nuit (Nice - Paris en 2021), et il est assez probable que ça restera la seule. J'en ai gardé un bien mauvais souvenir. Bien qu'il s'agissait d'un compartiment de première classe, la promiscuité m'a gêné (les ronflements de la voisine d'en face et les odeurs de tabac froid du voisin d'au-dessus, c'est pas génial pour dormir). Partager la nuit avec 4 inconnus, c'est pas mon truc. En plus, il faisait très froid dans le compartiment, et la très mince couette fournie par SNCF n'a pas pu améliorer grand chose. Avoir un sommeil de qualité est impossible avec tous les brinquebalements du train : la journée du lendemain est fichue (ajoutons à cela l'impossibilité de prendre une douche, ce qui donne la mauvaise impression de ne pas être "frais"). Pour couronner le tout, la régularité a bien évidemment été à la hauteur de la réputation des trains de nuit, c'est à dire mauvaise (1h30 de retard, en raison de travaux terminés trop tardivement). C'est un avis perso qui n'engage que moi, mais je n'ai aucune envie de retenter. Je n'ai qu'un début de trentaine, mais je laisse ça aux plus jeunes que moi, qui accordent moins d'importance au confort. Peut-être qu'un compartiment privatif avec douche m'aurait satisfait, mais cela n'existe pas en France, et le prix risque d'être trop élevé par rapport au TGV (si j'ai le temps) ou à l'avion (si je suis pressé).

Il faut aussi tenir compte du confort. Personnellement, j'ai essayé une seule fois un train de nuit (Paris - Nice lors de son retour en 2021) : plus jamais. Et pourtant c'était en 1ère classe. La solution de ton ami lui a permis de gagner deux nuits chez lui, de voyager à des horaires décents (arriver à 6h du matin et repartir à 23h30 c'est vraiment pas terrible, d'autant plus s'agissant d'un déplacement pro) et de s'épargner le métro parisien.

On peut donc s'attendre à des levées d'option de TGV M supplémentaires si les Duplex 200 hors 262-289 et les Réseau sont destinées à être radiées à moyen terme. Et aussi les dernières Atlantiques à la même échéance sans doute.

Puis après les POS/RD, cela devrait logiquement être le tour des Néoduplex, mais on peut penser qu'un nouveau programme de rénovation sera lancé d'ici là. Reste le cas des Duplex première série affectées sur le Nord, qui n'ont pas été rénovées et qui ne le seront sans doute jamais... Vu que SNCF manque a priori de rames face à la forte demande (au point de réformer des Réseau à l'issue de l'opération POS/RD), j'ai du mal à croire qu'elles seraient radiées à court terme...

Je pense qu'ils ont essayé d'obtenir des garanties auprès Grand Est et Occitanie car ce sont les deux régions les plus "ferroviphiles", donc des proies faciles. Malgré le fiasco retentissant du fret sur son territoire, la seconde serait déjà tombée dans le piège...

Ouin ouin, les méchantes régions qui ne veulent pas se porter garantes... https://www.20minutes.fr/societe/4036716-20230512-railcoop-vise-aller-retour-lyon-bordeaux-jour-2024 Bravo à AuRA d'avoir refusé. J'espère que Nouvelle Aquitaine en fera autant. Je ne comprends pas ce qu'Occitanie (qui accepterait) et Grand Est (qui n'a pas encore pris de décision) viennent faire dans cette galère... Lyon - Bordeaux est loin de ces territoires, et ce n'est pas demain la veille que les Toulouse - Nantes et Thionville - Grenoble vont circuler...

Le projet de l'État passe par Le Mans et Angers, pas par Caen et Rennes. Ce qui est déjà moins loufoque quand on connaît les caractéristiques de la liaison ferrée entre ces deux dernières villes ; pas forcément en trop mauvais état depuis que le tronçon Avranches - Dol a bénéficié d'un RVB (avec mise en voie unique), mais peu performante et peu directe.

Je viens de lire sur un autre forum qu'ils seraient (au conditionnel) sur le point d'arrêter définitivement le fret. Info qui serait tirée de La Vie du Rail, si un lecteur de ce magazine pouvait confirmer... Si cela s'avérait exact, la fin est proche. Liquidation totale avant fermeture de la boutique.

Il y a 3 RD qui ont des motrices de Réseau tricourant (613, 614 et 615 d'après Trains du Sud-Ouest) sur un total qui était initialement de 19 rames : on peut donc en déduire que 16 Réseau, exclusivement bicourant, seront formées, dont la 560 (ex motrices 601 et remorques 4406), qui circule déjà depuis quelques mois.

Je dirais même terminé le billet unique TGV/IC + TER en France, car il me semble qu'Aura était avant le 01/04 la dernière région à ne pas appliquer la liberté tarifaire...

Tout à fait. D'ailleurs, les médias en ont beaucoup moins parlé que lors des grandes grèves "pré-Covid", lorsque le télétravail était marginal. Il est donc temps de savoir s'arrêter afin de se concentrer sur les grandes journées d'action pour se faire entendre (les syndicats de la RATP l'ont eux bien compris).

Ah ça je n'y crois pas une seule seconde. D'une part, à cause du fameux "cordon sanitaire" : ce n'est pas parce que Ciotti est tenant d'une ligne "dure" sur les sujets régaliens que ça le fait pour autant sauter... D'autre part, les programmes économiques de LR et du RN sont assez incompatibles (le RN de la fille n'est plus du tout le FN du père sur ce point). Enfin, l'électorat est assez différent : n'oublions pas que celui du RN est désormais composé en partie d'électeurs modestes qui votaient autrefois à gauche, mais que la gauche a complètement abandonné (hors PCF). Et chez LR, les tenants d'une droite sociale (qui pourraient potentiellement faire revenir à la maison la seconde composante de l'électorat du RN : la droite "populaire") sont minoritaires face aux libéraux : voir comment Bertrand s'est lamentablement planté à la fausse primaire fin 2021, et comment Pradié a été remercié des instances dirigeantes du parti récemment.

https://www.lefigaro.fr/lyon/le-bordeaux-lyon-de-railcoop-annonce-pour-l-ete-2024-20230302 Été 2024 désormais... Si certains sont encore assez crédules pour y croire, vu le nombre d'annonces tonitruantes de ce type auquel on a eu droit depuis quelques années... Si je me trompe, je promets de faire un voyage Lyon - Bordeaux où inverse de bout en bout à l'été 2024. Et sinon, on a la confirmation que ce sera bien aller un jour, retour le lendemain, et pas un AR par jour...

Cela signifie donc que la nouvelle desserte Nord Bourgogne sera mise en place à cette échéance ? Est-ce qu'IDF Mobilités disposera déjà des Regio2N nécessaires pour assurer les Paris - Montereau supplémentaires remplaçant les actuels TER Paris - Laroche-Migennes omnibus à partir de Melun, et BFC des Régiolis pour les nouveaux TER Montereau - Laroche-Migennes ?

Et pas de date pour l'A/R Bâle - Le Croisic ? 🤣

Plusieurs de ces rames sont habituellement utilisées sur l'Est en complément des 3UA. Le fait que ces deux séries ont le même aménagement intérieur les rend plus facilement interchangeables (pour les liaisons nationales et de/vers Luxembourg). Quant aux 3UA justement, nul besoin de les réaménager avant leur arrivée à mi-vie dans une optique d'homogénéisation, car elles sont affectées à des missions bien spécifiques (Est avec priorité sur l'international et Lyria). Celles de Lyria ont été très légèrement rénovées en 1ère classe (rehoussage des sièges en gris et encarts de moquette rouges au sol).

Depuis quelques années, tous les intersecteurs Rhin-Rhône empruntent la LN7 de bout en bout, de Mulhouse à Dijon. Il existait jusqu'en 2018 un AR qui quittait la LGV au raccordement de Besançon Est pour passer par l'itinéraire historique via le piémont jurassien. Il s'agissait d'une compensation offerte à Lons-le-Saunier et Bourg-en-Bresse, afin de conserver un lien direct (certes minimal) avec Strasbourg et Marseille. Ce train a été supprimé sous prétexte des travaux de construction de la voie L ou M (j'ai un doute sur le numéro) à Part-Dieu. Ceux-ci se sont récemment terminés, mais ce train n'est pas réapparu... Et le raccordement de Besançon Est ne sert plus à des trains commerciaux (ce qui est certes moins scandaleux que le raccordement Sud des Angles sur la LGV Méditerranée, car bien plus minimaliste, d'autant plus que ce raccordement de Besançon Est sert à accéder à la base de maintenance de la LN7).

D'une manière générale, tous les inOui intersecteurs desservent Part-Dieu, quelle que soit leur origine (Rhin-Rhône, Lille/Bruxelles, Rennes/Nantes, Le Havre). Aucun ne contourne Lyon. Il doit par contre y avoir des Ouigo (origine Lille ou Tourcoing) qui le font et desservent Saint-Exupéry. Du coup, comme cela a été dit précédemment, les intersecteurs origine Rhin-Rhône ne sont pas tracés par la LN1 entre Mâcon et Part-Dieu en situation normale (pas de travaux, à l'heure), mais restent sur ligne classique via Villefranche-sur-Saône. Le gain de temps serait trop faible au regard des contraintes engendrées par la bifurcation Nord de Mâcon, pas conçue pour être utilisée en service commercial (vitesse d'insertion à 80 km/h sur la LGV, donc très pénalisante au regard du trafic de la LN1, d'autant plus que cette bifurcation est située en amont de celle vers Bourg, donc on ne peut pas profiter d'un sillon laissé libre par un Paris - Genève)

Attention, ça part d'Austerlitz, pas de Montparnasse, et ça transite donc par la grande ceinture, avec arrêts commerciaux à Massy Palaiseau, Versailles Chantiers et Chartres... Ce qui explique les 2h40.

Comme Nancy et Metz auparavant : la première était déjà desservie par la ligne classique Paris - Strasbourg, la seconde par l'autoroute. Pour la LGV, afin d'éviter les jalousies, on tira "tout droit" entre les deux, pour aller directement sur Strasbourg, avec des raccordements pour dessertes en "arrête de poisson" pour les trains radiaux et "gare betteraves" pour les intersecteurs... Bon Metz est quand même un peu avantagée car sensiblement plus proche de la LGV (quelques min de temps de parcours en moins par rapport à Nancy pour les TGV radiaux et les cars vers la gare betterave). Pour Nantes et Rennes, il aurait fallu faire passer la LGV plus au sud, avec Y au bout (un peu comme la LGV Atlantique), mais cela aurait été au détriment d'Angers et Laval.

Oui pour les billets papier, mais les billets électroniques, en vente sur le site TER et SNCF Connect, n'ont pas besoin d'être compostés, d'où mon interrogation : "techniquement", il n'y a pas besoin de descendre du train à Chartres pour composter le billet.

Petite question qui me vient à l'esprit : peut-on être verbalisé si, pour aller d'une gare A à une gare C à bord d'un train desservant une gare B, on possède deux billets A>B + B>C au lieu d'un seul billet A>C ? Par exemple, pour les TER Paris - Le Mans, la carte Rémi Liberté accorde des réductions sur les billets IDF - Chartres et Chartres - Le Mans, mais pas sur les billets IDF - Le Mans. Donc il est tentant de segmenter le trajet. (Je sais, vous allez sans doute me dire qu'il vaut mieux prendre le TGV, mais habitant Rambouillet, gare desservie par les TER Paris - Le Mans, ça me paraît stupide de faire un crochet par Montparnasse...)

Cette option ne m'est pas proposée en simulant une réservation, quand sera-t-elle déployée ?