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Le Web des Cheminots

gdem

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Messages publiés par gdem

  1. On ne peut pas dire que la politique de SUD-Rail ait beaucoup aidé à la mobilisation dans ce conflit,.....

    ......de ce type vont se multiplier. Nous sommes un certain nombre à pousser dans ce sens dans bon nombre de régions où ca a pas encore pris. Les chances sont minimes ... la reprise de PACA complique la donne ... mais elles existent. De ce point de vue, ce weekend, la journée de lundi vont être déterminants pour la suite (ou pas) du mouvement.

    Bon courage à tous, pour ma part, je rentre dans mon 11ème jour de grève et a on RDV lundi en AG pour déterminer les suites.

    vu de province, nous nous doutions que si Paris ne partait pas , c'était à cause de la guerre entre Le Reste et SUD-RAIL et de la proximité des deux fédérations.

    par chez moi SUD est parti de suite avec la CGT. Je ne te cache pas que nous nous sommes posés beaucoup de questions.

    quelle mouche a piqué Le Reste? depuis des mois, nous voyons l'arrivée de la fin du statut sans que la cgt ne bronche. Pire les 24h carrée, servaient de grève soupape.

    la grève de février devait être le dernier des dernier des.. des avertissements. résultat le 23 mars encore une 24h carrée. mais les syndicats régionaux de SUD ont dit à leur fédé que c'était soit du reconductible soit rien du tout. MARRE des grèves soupapes. SUD savait que cela ne partirait pas le 23 Mars, mais il fallait marquer le coup.

    La fédé CGT a alors pris ce fait pour écarter SUD.

    puis cette même fédé a voulu partir en reconductible , comme l'envie de pisser, avec la CFDT (et sa filiale fgaac) et l'UNSA. Deux syndicats vachement guerriers, comme tout le monde le constate depuis 2007. d'ailleurs au moment de partir, nous avons vu à quelle vitesse certains quittaient toujours le navire.

    je comprends tout à fait que la Base de SUD en ile de France ait eu des doutes et des envies de voir la cgt se planter, mais par chez moi, nous avons estimé que nous n'avions plus le temps à cela. les gué-guerres et autres règlements de comptes de conflits du passé seraient soldés bien plus tard et si nécessaire.

    qui est responsable de cette guerre et du retard à l'allumage de ce conflit? j'en ai bien une petite idée, mais ce n'est franchement pas le moment.

    autre question que je me pose, sachant comment à si mal démarré ce conflit, comment en sort-on? deux solutions sont possibles: stigmatiser SUD-RAIL ou bien utiliser le bordel du volcan islandais. prédiction perso 95/5.

    je te confirme qu'il existe des bases cgt et sud qui travaillent ensemble pour réussir cette action. Je préfère me focaliser que sur cela, même si je ne suis pas dupe.

    pour finir je dirai ATTENTION à la BASE. Parfois c'est elle qui décide.

  2. A verifier, mais il me semble qu'ORFEA Marseille dépend d'Orféa Nimes.

    qu'ils dépendent ou non de nîmes n'est pas le problème.

    si nous autre roulants en roulement devons nous retrouver de nouveau à l'hôtel, à quoi bon construire une résidence ORFEA qui plus est dans une ville où le mètre carré est hors de pris.

    à loger nos cadres en séminaires?cestachier

  3. Monsieur Le Baron n'aura pas votre mansuétude : QUE TOUT CE BEAU MONDE SE DEMMERDE ! Il suffit ! Assez de la posture du maso ! Ces mêmes gens crachent sur le secteur public à longueur de temps, et là il faudrait venir leur sauver les fesses ? Que nenni... Pour les pleurnicheries, c'est la porte à côté. Ici, c'est la guerre !

    l'ami Jean-Louis m'a prévenu que quand Mr Le Baron est en colère, AUSTERLITZ n'est qu'une simple réprimande pour les armées du tsar.

    Mr Le Baron me semble en colère.lotrelacestachier

    courage votre seignerie.

  4. le débat lancé par 2D2 est très intéressant.

    j'en suis à me demander si ce volcan ne sera pas la porte de sortie de Le Reste face à Pepy. lotrela

    ben oui c'est tordu, très tordu, mais imaginez: la CGT annonce aux médiats qu'elle suspend le mouvement afin d'assurer le transport de tous ces voyageurs aériens en détresse.

    elle sortirait du conflit officiellement sans perdre la face.

    elle se débarrasserait de SUD.

    pour le fret et les autres restructurations: circulez y rien à voir.:Smiley_44:

    montreuil va t-il y penser? cestachier

    la suite au prochain numéro nonmais

  5. ce qui me paraît dommageable pour les cheminots, c'est cette guerre entre les fédérations SUD et CGT. lotrela

    où en serions nous si elles s'étaient entendues comme le font nombres de leurs militants sur le terrain.

    sur Bordeaux quelques Neron du secteur CGT ont voulu distribuer les fameux tracts. Mal leur en à pris car leurs militants n'ont pas du tout apprécié. Les tracts ont fini à la poubelle. Ce fut le cas aux ateliers et à l'ect.

    Ici les jeunes ADC ont fermement indiqué à touts les délégués qu'ils en avaient marre des guerres syndicales. Ils ne voulent pas revivre 2007.

    si Paris n'est pas parti, c'est à mon avis à cause de cette guerre. cette dernière vu du Sud-Ouest nous semble complètement déplacé car nous n'avons plus le temps pour ces chamailleries.

    pour ma part, j'en suis à mon 8éme jour de grève. " ALEA JACTA EST" nonmais

  6. Lisez bien ce tract toute la stratégie des jours à venir y est détaillée en filigrane. Une sucette à l'anis à celui qui le premier décrypte le scénario de la fédé CGT !

    Je suis dans les starts pour vous lire

    au dépôt de Bordeaux, ce type de tract est passé sous silence.

    Ici c'est l'entente cordiale et l'union sacré (pour le moment du moins). Donc les délégués CGT filtrent les conneries de Montreuil. lotrela

    vu que c'est le troisième tract au moins qui charge SUD, il y a de quoi se poser des questions.

    SUD ne riposte pas pour le moment, mais si ce conflit se termine mal, les 2 OS devront rendre des comptes. Nous verrons laquelle des 2 aura le plus menti.

    Le Reste joue un jeu malsain. ce n'est pas comme ça qu'il arrêtera l'hémorragie dans son syndicat. Il va même renforcer SUD.

    ce qui est sûre c'est que LeReste et Pepy ont fait leur crise et se sont mis dans le caca. Stigmatiser SUD pour s'en sortir, c'est prendre les gens pour des idiots. attention au retour de bâton.

  7. Monsieur Le Baron vous en prie, appelez le "Son Excellence" ou "Monseigneur", point de chichi entre nous.

    Monsieur Le Baron se doutait bien que sa gouaille n'aurait su déplaire à un bordelais, n'est-ce pas l'Ami Jean-Louis ?

    Faites fi de la piétaille, des fanfarons, et des cuistres, rejoignez donc notre fine noblesse : Monsieur Le Baron vous promet l'adoubement.

    cher Baron

    l'ami Jean louis me connait mais il ne m'a pas encore reconnu sur ce forum : controleursncf

    j'aime taquiner l'ami jean-louis.

    mes respects Monsieur Le Baron

  8. Monsieur Le Baron vous remercie de votre discrétion exemplaire sur l'électorat de droite qui fait bien pire dans le genre (chasseurs, vignerons, agriculteurs, restaurateurs, etc...).

    Monsieur Le Baron pense que défendre son cul, çà vaut bien la flambée de quelque fauteuils Louis XV...

    Monsieur Le Baron,

    puis-je me permettre de vous affirmer que votre sens de la répartie est mordant à souhait.;)

    et quelle justesse sur le fond!:Smiley_09:

    recevez, cher Baron, mes très sincères salutations.

  9. pour ceux qui pensent que cette grève va définitivement faire basculer l'opinion public pour la privatisation, je leur conseille d'aller étudier les directives européennes sur la privatisation des chemins de fer et les étapes à mettre en application pour cela. :Smiley_74:

    ce train là est déjà lancé à pleine vitesse. :Smiley_49:

    quand aux bisounours pensant que la SNCF va se faire pulvériser, ils se trompent lourdement :Smiley_69:. La SNCF est déjà prête. exemple:

    pour le fret: elle a toutes ses filiales: navilande cargo, VFLI

    pour le TER: Kéolis qui tire déjà des trains en allemagne et ailleurs dans le monde.

    pour la grande vitesse: eurostar, thalys, et peut-être bientôt rail-team pourquoi pas.

    bref nos dirigeants ont déjà prévu le changement. D'ailleurs je vous propose que la SNCF devienne la SMCFF (Société Multinationale des Chemins de Fer Français) car dans les faits c'est déjà le cas. Demandez à nos concurrents.:Smiley_55:

    par-contre ,nous, simples exécutants, c'est la filiale qui nous attend si nous ne sommes pas revendus à la concurrence. un rapport du sénat doit faire des propositions sur ce dernier sujet pour fin avril cartonrouge. Ne parlons pas des régressions sociales à venir.

    donc les retraites, cela sera façon privé.

    à ceux qui pensent que nous devons nous réserver pour les retraites, je les invite à analyser avec du recul le scénario de 2007. ils découvrirons que 80% des syndicats étaient acquis à cette réforme. J'ai bien dit des syndicats pas des cheminots.

    Qui va nous défendre pour 2010? THIBAUT? CHEREQUE? DUCHEMIN? ben j'suis pas dans la M.... moi. :Smiley_11:

    pour autant, peut-être par utopie, j'entame mon deuxième week-end de grève. sans doute que ça échouera, mais j'aurai essayé. :Smiley_09:

    et quand le vent tournera, tous ceux qui avaient les meilleurs raisons du monde pour ne pas se battre pourront aller pleurer où ils voudront ;), mais cela ne sera pas sur moi.

  10. On a était racheté par le groupe Eurotunnel et rebaptisé Europorte France, avec le même statut et les même avantages et pleins de retraités SNCF embauchés !

    bon courage avec ces revoltages de retraités SNCF.

    bons nombres d'entre eux nous donnaient des leçons quand nous sommes rentrés à la SNCF. Faîtes ce que je dit pas ce que je fais.cartonrouge

    prenez du recul par rapport à leurs dire, même s'ils ne disent pas que des conneries.

  11. pour une grève qui ne devait durer que deux jours, elle s'éternise.

    certains dirigeants (direction+OS) ont sous estimé le ras le bol général ambiant.revoltages

    personnellement je pensais reprendre dès le premier week-end. BEN! NON!cartonrouge

    il me semble que dans cette histoire il y a eu un énorme poker menteur.

    Le Reste (cgt) et PEPY ne peuvent plus se sentir depuis des mois. et tous deux n'aiment pas SUD-RAIL.

    depuis le conflit avorté chez les ASCT et les ADC en décembre, la cgt est prise à partie par sa base quand cette dernière ne rejoint pas SUD-RAIL.

    résultat la CGT a décidé de défier PEPY, avec l'UNSA et la CFDT. Ce dernier, ayant peur des 2 autres syndicats :Smiley_59:, a dit chiche.

    mais ils ont oublié plusieurs choses:

    1/ SUD-RAIL: la cgt partant en reconductible, chiche aussi.:Smiley_09:

    2/ dans le grand SUD les cheminots SUD/CGT conscients que c'est la der des der avant filialisation , ont décidé de s'unir et de converger ensemble ( pour le moment du moins) afin de tenter d'arrêter cette future vente à la découpe.:Smiley_47:

    résultat: Pepy ne veut pas négocier tant qu'il y a grève, ne veut pas négocier avec SUD tout court. La CGT à Montreil ne veut pas de SUD, ne peut pas sortir n'importe comment du confit à cause de SUD, et ne veut pas perdre la face devant la direction. SUD (fédération) veut en découdre avec Pepy et attend didier le Reste . mais beaucoup de cheminots CGT/SUD veulent l'union sacrée et le font comprendre à leurs fédé respectives

    revoltages je sais c'est compliqué.

    du coup c'est un joyeux bordel, avec des arroseurs arrosés. Mais comment va t'on en sortir?helpsoso

    je ne sais pas.

    sur Bx la grève s'installe. les jeunes sont en première ligne. Les fouteurs de m.. et autre diviseurs se sont faits remettre en place par les AG. tout le monde se dit que si au pire rien n'est obtenu, nous aurons au moins tenté.

    par contre, les lendemains de grèves vont être sportifs surtout pour une OS :Smiley_67: qui dit défendre les adc.

    au train où ils nous défendent, il ne nous restera plus rien.

    peut-être est-ce une tactique pour revivre dans des filiales privées.:Smiley_57:

    en tout cas ici dans le sud-ouest, même si à titre perso je reste perplexe, on y va et advienne que pourra.:Smiley_47:

  12. il est possible que la SNCF et LA DB aient décidé de ne pas s'attaquer.Le bilan du FRET y est peu être pour quelquechose. à ce faire la guerre, ces deux compagnies n'ont gagné que des déficits.

    par contre, si elles s'entendent, elles se partageront tout le ferroviaire de l'europe de l'ouest.

    pour leurs employés, en revanche, rien de bon à signaler. que du dumping social.revoltages

  13. CITATION(cohiba @ 03/04/2010 01:17) Quoique fasse l'un ou l'autre ça parle toujours de manigances en vue des prochaines élections, arrêtez de relayer ces conneries, là l'heure est à la mobilisation et quand cela se terminera chacun pèsera les patates dans son coin et sera bien capable de voir où sont les felons

    Oui il faut arrêter ces histoires de compétition électorale, ce n'est ABSOLUMENT pas un objectif du quotidien des OS. Certes la compétition existe, mais pour autant aucune OS digne de ce nom n'agit en fonction de cela. Ce qui guide ses choix et ses actions ce sont ces textes de congrès, puis les évènements qui se succèdent à la SNCF qui enclenchent sa réaction en fonction de l'ampleur de l'attaque, de l'avis de ses adhérents et des remontés du terrain.

    Oui les conséquences de leurs choix et de leurs actions ont un impact à terme sur leur capital électoral, mais ce n'est pas un objectif en soit. Une OS qui n'aurait que les élections comme objectif verrait son capital de sympathie décroitre. Le travail du quotidien ne serait pas fait, les positions prises seraient trop soumises à l'air du temps. le manque de cohérence apparaitrait vite rédhibitoire pour ses listes aux élections.

    Dans le conflit à venir ce qu'il faut analyser ce sont les enjeux et les comportement propres à chaque OS sur un temps suffisamment long pour voir la continuité d'action et la cohérence de celles-ci, puis les décisions prises pour la grève à venir. Ces décisions sont elles en adéquations avec les objectifs à atteindre et s'inscrivent-elles dans une continuité d'action cohérente avec les décisions d'actions prises depuis quelques temps ?

    Allez petite analyse des forces en place :

    UNSA, accompagne toutes les restructurations tout simplement parce que l'appareil ex FMC est bien intégré à la structure de direction SNCF. Bien sur tout ne leur plait pas, et ils souhaiteraient sans doute des modifications mais leur capacité à construire un rapport de force étant quasi nulle ils privilégient les négociations informelles.

    CFDT, ne conçoit totalement son rôle que dans les contraintes imposées par le politique. N'étant pas en capacité de peser par elle même sur les décisions prises elle joue sa partition réformiste en négociant sa signature ou son retrait lors des conflits. Toutes ses actions s'entendent dans un objectif de limiter la casse dans un contexte économique défavorable sans jamais remettre en cause ce système économique. L'intégration de la FGAAC à renforcé son côté " donnez moi quelque chose pour que je me retire du conflit". Le pragmatisme prend le pas sur le principe.

    SUD, déroule son syndicalisme de lutte et de transformation sociale par rapport à ses principes sur le service public ferroviaire et l'entreprise intégrée. Ne tient pas compte du contexte en tant que tel, la défense du principe impose une position de principe. Cherche un affrontement dur sur le principe à chaque fois, même s'il n'est pas en capacité de le mener seul, les compensations et négociations ne sont pas considéré comme un objectif en soit, c'est un passage obligé et acceptable que si le rapport de force à été construit en leur faveur. Cela peut paraitre comme une position jusqu'au boutiste et comme un syndicalisme politique, mais il est difficile de transiger avec les principes qui sont le socle de son syndicalisme sans perdre son âme.

    CGT, l'analyse est difficile car il y a une vraie dichotomie entre les équipes de terrain et les équipes dirigeantes. La volonté de représenter un cheminot sur deux à conduit à ratisser large avec l'UFCM. la volonté de construire un syndicalisme de masse à détourné l'acte d'adhésion consécutif à l'émancipation vers une politique d'adhésion basée sur la quantitatif par rapport aux besoins de l'organisation. Extrait de la "tribune des cheminots" de mars n°878 :"Avec près de 5 000 élus et mandatés, nous avons des camarades disponibles et reconnus par les cheminots.

    Si chacun d'entre eux, dans le cadre de son mandat, réalisait une adhésion, nous pourrions faire exploser le nombre d'adhésions à la Fédération. Il n'est pas utopique de penser que cela est possible si chacun est convaincu que le succès revendicatif est indissociable du renforcement de la CGT. Mais oui, c'est possible ! Car quel que soit le mandat, DP, CHSCT, CE, CA, CCE, il est d'abord au service de l'action, de la CGT pour son renforcement."

    L'action est donc au service de la structure et non des principes, ceux-ci restent la base de fond servant la mobilisation mais ils ne conduisent pas la stratégie mise en place. La stratégie est ajustée en fonction des besoins de la structure et de la capacité à mobiliser sur le terrain. Les objectifs consécutifs à l'action sont revus en fonction de ces deux critères. La volonté de préserver la structure conduit toujours finalement à des choix en demi teinte. Jamais en dehors de l'action et jamais totalement dedans, c'est aussi sans doute le reflet de la grande diversité des adhérents. Tenir compte de son électorat c'est aussi mettre en œuvre le tryptique : proposition, action et négociation, mais quand la mobilisation n'est pas au rendez vous on assiste à des contorsions particulièrement compliquées pour faire accepter les négociations à une partie de sa base. C'est à ce moment là que l'écart entre les principes qui ont conduit à la mobilisation et la réalité des actions entreprises est le plus grand. La clarification du discours en fonction de l'action conduirait sans doute à trop de perte en terme d'adhésion, que ce soit du côté de la fraction "raisonnable" si la CGT basculait dans l'affrontement pur et dur comme pour la fraction "pur et dur" si la CGT basculait dans le réformisme assumé. Mais tenir le grand écart avec l'immobilisme qu'il impose est aussi une forme de réformisme puisque la transformation sociale n'est jamais au rendez vous dans ce cas là.

    SUR L'ACTION RECONDUCTIBLE A VENIR

    L'UNSA à joué le jeu des 24h carré, des DCI unitaire mais pas de l'action après le 23. C'est donc que pour elle l'affaire de la restructuration de la SNCF par activité est plié. Il n'y a donc pas urgence de mobiliser pour négocier les ajustements tant que l'on ne voit pas ou l'on va en avoir besoin. Les ET et ECT étant les derniers établissement à faire exploser sont implantation dans ces unités étant quasi uniquement dans l'encadrement acquis aux objectif de l'entreprise et qui sert bien souvent de briseur de grève, elle n'a rien à perdre à ne pas être dans l'action.

    La CFDT et son syndicat de roulant sont aussi cohérents, dépassé sans doute par la précipitation de la relance de l'action. Ils ont cantonnés leurs préavis sur les 3 établissements les plus significatifs, Fret pour les problématiques de fillialisation et ET et ECT pour la séparation par activité à venir. L'intention devait être dès le début d'obtenir la plus grosse contrepartie possible de leur retrait d'un mouvement qu'il jugent sans doute impossible à mener à la victoire sur le principe du retour de l'unicité de l'entreprise et de la fin de la gestion par activité. Leur cheval de bataille à venir va sans doute être la négociation de la convention collective nationale du secteur ferroviaire. Nous somme toujours dans la pratique du "c'est mieux que rien" et dans l'abandon du champ de bataille avant le début du combat.

    SUD cohérent aussi, demande depuis très longtemps un mouvement reconductible dur contre la déstructuration de l'entreprise, veux un affrontement qui clarifie les choses et positionne tout le monde. A joué le jeu de l'unité avant de se faire exclure pour des questions de modalités de préavis sur la journée du 23 mars. Depuis à déposé sa DCI pour pouvoir agir. Son préavis reconductible tous service est conforme à la défense des principes qui la guide. Bon aurait certainement préféré que cette action se passe dans d'autres conditions, mais tente toute occasion qui se présente.

    La CGT encore une fois c'est plus dur à comprendre, il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu. La difficulté de garder l'équilibre interne impose de satisfaire une base qui en a plus qu'assez des 24h. L'obligation d'obtenir des résultats contre la désintégration de la SNCF, l'obligation d'obtenir de meilleures propositions sur les négociations salariales (ou du moins de faire retirer par la direction l'obligation de signature majoritaire pour l'application des propositions). Le retour des informations sur la mobilisation terrain. Avec tout cela il fallait donner une suite au mouvement du 23, qui n'a rien donné, pousser la direction à plus de concession sans donner l'impression de donner raison à SUD. D'ou cette stratégie d'inter fédérale à 3, de DCI commune par métiers et de préavis par métiers. Mais rien que la fait de faire 7 préavis différents avec des modalités différentes montrent qu'ils ne croient pas à une victoire d'une reconductible globale et qu'ils s'appuient plus sur un glissement vers deux grèves métiers ET et ECT. Les préavis reconductible fret et EEX sont plus là pour couvrir ceux du fret qui veulent en découdre et ceux des EEX qui n'ont pas été encore explosés en établissements d'activité. les autres n'ayant le droit qu'à une 24h sont considérés donc comme non mobilisables.

    Mon analyse: maintenant que la CGT est à la fois abandonné par la CFDT et l'UNSA et rejoint par SUD qu'elle avait tout fait pour écarter. Que la direction qui ne peux lâcher sur les négociations salariales sans perdre tout crédit et sur le fond des restructurations à tenté le coup de la division dans la fermeté dans la partie de poker menteur en cours. Qu'elle semble en position de force puisqu'elle à réussi à ne laisser que 2 OS dans l'action à venir. Peut être est ce même l'anticipation de ce qui allait venir (l'abandon de la CFDT et la rentrée dans l'action de SUD) qui à fait précipité le mouvement reconductible par la CGT. Elle satisfait ainsi sa base sans se donner le moyen de gagner tout en essayant de dévaloriser l'action reconductible prônée par SUD (j'imagine même pas ce qui aurait été dit si SUD n'avait pas rejoint le mouvement). Elle espère aussi sans doute gagner de quoi sortir la tête haute dans les conflits des ET et ECT. Reste maintenant une inconnue comment vont se comporter les cheminots et les AG

    Comme qui ne tente rien n'a rien, bonne AG !

    je trouve ton analyse tout à fait pertinente.revoltages

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