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Le Web des Cheminots

likorn

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Messages publiés par likorn

  1. Le tube ouest restera fermé plusieurs mois.

    Les dégâts sont bien plus important que prévu, huit kilomètres de voie ont été endommagés et doivent être réhabilités, ce qui implique le remplacement de plus de 20'000 traverses bétons. Le socle de voie lui-même est fortement endommagé dans la zone de la diagonale d'échange de Faido.

    Les CFF espèrent idéalement rouvrir le tube ouest le 23 août, pour le trafic marchandise.
    Actuellement, si le trafic international est perturbé car environ 70% n'arrive pas a être absorbé par le tunnel du Lötschberg, le trafic intérieur est lui pleinement assuré et l'approvisionnement du Tessin garanti.

    Aucune échéance n'est pour l'heure prévue pour le trafic voyageur, l'OFT et les CFF considérant qu'il est nécessaire que l'autre tube soit fonctionnel pour garantir les possibilités d'évacuation et donc la sécurité des voyageurs.

    Causes de l'accident

    Citation

    Le train accidenté était composé de 30 wagons de marchandises provenant de cinq points de départ en Italie. Ces wagons ont été contrôlés à leur arrivée à Chiasso. Après leur prise en charge, CFF Cargo a composé un nouveau train avec ces wagons. Ce processus comprend également un contrôle opérationnel et technique des wagons et du train. Aucune irrégularité n’a alors été constatée.

    Dans le sud du Tessin, avant l’accident, un mécanicien de locomotive arrivant en sens inverse a signalé un dégagement de fumée sur le train. Lors du contrôle qui a suivi à Bellinzone, un frein serré a été repéré sur un wagon, puis desserré. Il ne s’agit pas du wagon qui aurait déraillé en premier. Après la levée de ce dérangement, le train a été autorisé à poursuivre sa route. Le train a passé les dispositifs de contrôle automatique entre Bellinzone et le tunnel. Ceux-ci n’ont pas déclenché d’alarme.

    Le déroulement et la cause de l’accident seront tirés au clair par le Service suisse d’enquête de sécurité (SESE) et le Ministère public du canton du Tessin.

    https://news.sbb.ch/fr/article/124073/retardement-de-la-mise-en-service-de-la-voie-unique-dans-le-tunnel-de-base-du-saint-gothard

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  2. Les CFF sont en train de mettre à jour l'entier de la signalisation aux voyageurs présent sur les téléafficheurs.

    Concrètement, la mise en page est totalement revue, à gauche en haut se maintiendra l'heure de départ et la destination finale, sur la partie de droite les arrêts importants et en dessous la composition complète du train (classe, accès handicapé, vélos et espaces enfants, restaurants...) et l'emplacement de l'afficheur par rapport à celui-ci.

    Les trains avec des tranches à destinations multiples sont plus visiblement annoncés, la destination de chaque partie étant ajoutée en jaune, et un texte en clair affiché par intermittence à la place des arrêts intermédiaires.

    En cas d'événements, par exemple de suppression, la partie droite de l'écran n'affichera plus les arrêts intermédiaires mais un explicatif sur les moyens de substitution.

    L'indicateur général, ainsi que les indicateurs d'accès, sont également entièrement revus.

    Et pour finir, un mauvais jour à Zurich.
    ("Ausfall" = Suppression, "unb. Verspätung" = Retard indéterminé).

    15336978-v1-20190522-173851.jpg?imwidth=

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    • Etonné 1
  3. Le tunnel de base restera fermé plus longtemps que prévu, les CFF communiqueront de manière plus précise demain mercredi sur la durée de la fermeture imposée par le déraillement d'un train dans le tube Sud->Nord.

    L'analyse de la cause de l'accident étant toujours en cours, les travaux de remise en état du tube non-endommagé (en dehors de la porte de séparation à la diagonale d'échange de Faido) n'ont pas encore débuté. Dans le tunnel endommagé, deux aiguillages ont été arraché du sol bétonné.

    État du trafic.

    Le trafic voyageur passe par la ligne sommital, avec un retard sur l'horaire allant de 60 à 120 mn. Le nombre de places est réduit d'environ 30%, les trais à deux étages ne pouvant pas circuler par l'ancienne ligne.

    Le trafic marchandise est légèrement impacté car le trafic combiné doit être détourné par le Lötschberg à voie unique pour des raisons de profil. Le trafic intérieur est en très large majorité assuré par la ligne sommitale, une petite partie étant renvoyé sur la route, depuis lundi 14 l'entier des capacités de garages en Suisse et en Italie est utilisé.

    L'Allemagne puis l'Italie ont dépêché des ingénieurs en Suisse pour épauler CFF Infrastructure dans les opérations de réparations du tunnel.

    D'une manière général, le Tessin se félicite du choix défendu il y a quelques années de maintenir la ligne sommitale.

    https://news.sbb.ch/fr/article/124073/retardement-de-la-mise-en-service-de-la-voie-unique-dans-le-tunnel-de-base-du-saint-gothard

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  4. Je te prie d'aller relire le rapport (et pas les recommandations), ou à défaut de tenir compte du résumé que j'en fait et que je recopie ici sur ce point précis.

    Citation

    Aucun échange n'a eu lieu entre le transporteur et SNCF Réseau alors que celle-ci avait, dans l'autorisation de circulation, demandé que " le franchissement des passages à niveau n° 17 et n° 19 de Rumigny situés sur la RD 27, soit réalisée de jour, en présence d’un agent SNCF, sous couvert d’une interdiction de circulation
    […] ». ferroviaire, et d’une consignation électrique de la caténaire.

    Une autorisation pour ce TE existait et exigeait un contact avec le GI. Cette exigence est édictée directement par le GI, qui est consulté avant que l'autorisation ne soit donnée pour au TE.

    Dans le rapport, le BEA-TT mentionne clairement que selon ce même GI, moins de 10% des entreprises qui sollicitent et obtiennent une autorisation avec demande de contact pour interdiction de circulation ferroviaire à un PN le font réellement.

    En général et y compris dans ce cas, l'autorisation du TE est donnée, le TE passe, et personne n'a jamais rien demandé au GI malgré l'obligation faite.

    • J'aime 2
  5. il y a 45 minutes, Laroche a dit :

    Fort bien, mais il y a un trou dans la raquette. L'organisateur du TE ne s'annonce pas, il franchit le PN en milieu de nuit, je ne comprends pas bien comment le gestionnaire du réseau aura connaissance de cet événement ?

    Et bien parce qu'il a donné une autorisation de franchissement de l'installation, notamment, le gestionnaire d'infra peut donc s'imaginer qu'à un moment ou un autre ledit franchissement finisse par s'être produit.

  6. il y a 4 minutes, Laroche a dit :

    Bah, sans prise de contact, pas facile d'avoir connaissance du passage du TE.

    Et pourquoi pas de contrôle des FDO. Une allergie ? !

    Ledit TE est soumis à l'obligation d'annoncer son passage, non? On peut admettre qu'il est possible qu'il soit passé, après un certain délai, sans s'annoncer. Et justement en informer les autorités compétentes, pour qu'elles enquêtes.

    Non, aucune allergie, mais je ne conçois pas très bien ce besoin de vouloir un policier par route quand la simple transmission d'une demande à l'autorité judiciaire arriverait au même résultat.

    il y a 2 minutes, CGO a dit :

    Tu aurais du préciser corps législatif Suisse

    Ce n'ai pas la même chose, en France on délègue notre souveraineté à un type, et il fait ce qu'il veut sans nous demander notre avis, donc très différent de la Suisse...

    Ah bon? Donc en France la Justice a l'initiative des lois? Intéressant.

    • J'aime 1
  7. Et pourquoi la police? SNCF Réseau indique qu'elle autorise le passage du PN à condition de l'aviser pour mesure de sécurité.

    Bah sans prise de contact dans un délai quelconque, transmission à la justice pour enquête, et dénonciation si transport hors-la-loi.

    Me fait toujours marrer cette notion de la "culture" de la dénonciation, qui n'a rien à voir. Ce n'est pas parce qu'entre 39 et 45 la France s'est retrouvée dans le top des pays adorant l'écriture qu'aujourd'hui il faudrait systématiquement ne rien dire et considérer que tout repose sur la seule et unique police qui devrait être partout, omnisciente.

    Après 39-45, pas besoin de faire 1984 en plus.

    Une entreprise a aussi un devoir de protection de ses employés, et comme personne morale doit (ou devrait devoir) agir pour faire diminuer l'irrespect des mesures de sécurité qu'elle entend imposer pour protéger ses biens et son personnel. Cela passe notamment par l'actionnement de la justice, et pas seulement l'attente tranquille et facile qu'elle fasse son travail après un drame.

    Cela n'a rien, mais alors rien du tout en commun avec une dénonciation anonyme à une autorité soumise à une occupation.

    • J'aime 1
  8. Il y a 1 heure, CGO a dit :

    C'est plutôt une compétence de l'Assemblée Nationale suivant les recommandations du BEA-TT, et aussi l'analyse des jugements...

    Non mais tu le fais exprès? J'ai bien dit "demander de modifier la loi".

    Le corps législatif n'analyse pas les jugements pour y trouver des recommendations, cela ne fonctionne pas comme cela (et comme je suis élu dans un corps législatif, pour le coup, je sais de quoi je parle).

    • J'aime 1
  9. Ce n'est pas exactement ce que j'ai dis? Qu'il faudrait que la loi soit appliquée et que le 90% des transporteurs qui ne prennent pas contact malgré l'obligation faite soit poursuivi? (Et que SNCF Réseau dénonce les cas plutôt que d'attendre les morts? Le cas échéant, demander de prévoir que SNCF Réseau puisse dénoncer les cas si cela ne lui est pas aujourd'hui possible dans la loi)

  10. On va ressortir les points principaux.

    Le convoi avait le droit d'être présent sur cet axe, il disposait d'une autorisation préfectorale, même si encore une fois la complexité de la réglementation des TE est démontrée par le cafouillis de textes applicables. Le PN ne présentait rien de notable en terme de dangerosité intrinsèque.

    Le collègue mécano a très clairement failli y rester, et compte tenu de son état s'est brillamment comporté.

    Citation

    Le train a déraillé. À l’intérieur du poste de conduite, le conducteur a subi les
    conséquences du choc et, au moins une fois, a été frôlé par un extincteur. Celui-ci, sous
    la violence du choc, a été projeté à l’intérieur de la cabine de conduite malgré son
    système d’attache.

    Éjecté de la motrice par la fenêtre latérale gauche brisée, le conducteur s’est retrouvé
    allongé dans un petit espace entre le ballast et la motrice au-dessus de lui.

    Bien que blessé, il est remonté dans la motrice par la fenêtre latérale détruite et a essayé
    de lancer les alertes radio et lumineuse, sans succès.

    l a pris ses agrès de sécurité, rangés dans une armoire fermée derrière son poste de
    conduite, et est parti à la distance de couverture d’obstacle pour éviter un sur-accident. Il
    n’a pas pu emmener la barre de court-circuit qui était située dans un couloir derrière le
    poste de conduite, car la porte de communication était bloquée.

    Il a cheminé sur la voie 2 et n’est pas arrivé à allumer la torche à flamme rouge, compte
    tenu de son état de choc et de stress.

    Il est passé devant un premier téléphone d’alerte, mais l’appel n’a pas abouti. De même,
    il a essayé d’appeler via un téléphone situé au pied d’un signal ferroviaire, sans succès.
    Il a constaté en se retournant qu’un feu de signalisation concernant la voie 2
    (NDLR : voie opposée à celle de son train) était au rouge, il en a conclu que son train
    déraillé était protégé par la signalisation ferroviaire contre un sur-accident. Il a posé le
    drapeau rouge8 sur la voie ferrée et est retourné à la motrice.

    Le moteur de celle-ci fonctionnait toujours. Il est remonté dans la cabine pour l’arrêter et a
    essayé d’activer l’avertisseur sonore du train pour se faire repérer des secours, sans
    succès.

    Finalement, les sapeurs-pompiers lui ont porté secours alors qu’il était allongé sur la voie
    devant son train. À ce moment, il leur a indiqué que dans la cabine de conduite était
    présente une fiche avec la composition du train. Il connaissait le type de produit et les
    quantités transportées, mais il ne connaissait pas les caractéristiques et les risques
    associés à ce produit.

    Contrairement à ce que certains pensaient, le conducteur n'est pas "de l'est", enfin si, mais il est allemand. Il ne parle ni ne comprend le français. Il faisait confiance à ses accompagnateurs. Il a étudié le PN sur place avant de le franchir et, notamment, avait relevé la remorque au maximum. Contrairement à ce qu'il a pensé, cela n'a pas suffit et le TE s'est retrouvé bloqué.

    L'accompagnateur de tête, lui aussi, ne parle que l'allemand. Il est expérimenté, employé depuis 2007 dans la même entreprise. Ce n'est pas lui qui a mis en place l'itinéraire, mais son entreprise. Il n'était pas chef de convoi, personne n'ayant été désigné à ce rôle. Le Road Book lui a été envoyé après l'accident.

    L'accompagnateur affirme avoir tenté d’appeler par le téléphone de secours du PN.

    Citation

    Compte tenu de l’échec de la manœuvre, il a essayé d’utiliser un téléphone d’alerte du
    PN mais sans succès, aucune tonalité n’a été entendue.

    L'accompagnateur arrière, âgé de 76 ans, n'est pas employé. Il s'agit du père du gérant qui était là pour aider son fils. Il comprend difficilement le français. C'est lui qui possédait les autorisations de circulation du TE. Pour lui le PN ne présentait pas de difficulté particulière au regard de ce qu'il avait lu de l'autorisation.

    Citation

     Pour nous c’était clair, ça va aller. Si l’on regarde la feuille de
    route, l’on peut voir qu’il faut demander l’avis à la SNCF pour les convois d’une longueur
    supérieure de 30 m et ou de hauteur supérieure à 4,70 m.
    Le camion faisait entre 24 et 24,50 m de long et en hauteur 4,65 m.

    En conclusion.

    • Le convoi a circulé de nuit, alors que cela lui était interdit par l'arrêté préfectoral du département.
    • Le convoi n'avait pas de chef de convoi désigné, en tout était de cause un tel chef devait parler le français alors qu'aucun intervenant n'en était capable.
    • Le convoi (enfin, sa marchandise) était plus large que ce qui lui était autorisé.
    • Le BEA-TT considère très probablement que le convoi était plus haut qu'autorisé (le yacht ayant été détruit cela n'est pas une certitude).
    • La destination finale du convoi n'était pas celle figurant sur l'autorisation de circuler (Antibes au lieu de Port-St-Louis du Rhône).
    • L'accompagnateur arrière n'est pas employé par la société de transport ou de pilotage.
    • Aucune reconnaissance n'a été faite par l'entreprise de pilotage pour s'assurer que le franchissement du PN 17 se passerait dans les 7 secondes prévues par l'arrêté préfectoral. La société a indiqué avoir déjà dans l'année 2021 franchi ledit PN avait un bateau de plus petite taille et considéré ce franchissement comme une reconnaissance. Aucun retour d'expérience de ce franchissement ne permet d'accréditer cette affirmation.
    • Aucun échange n'a eu lieu entre le transporteur et SNCF Réseau alors que celle-ci avait, dans l'autorisation de circulation, demandé que " le franchissement des passages à niveau n° 17 et n° 19 de Rumigny situés sur la RD 27, soit réalisée de jour, en présence d’un agent SNCF, sous couvert d’une interdiction de circulation
      […] ». ferroviaire, et d’une consignation électrique de la caténaire.
    • Il apparait probable que, par méconnaissance du français, la tentative d'appel depuis le téléphone du PN n'a pas abouti suite à une mauvaise manipulation du téléphone.

    Le BEA-TT apporte plusieurs recommandations.

    1. Désigner par défaut, en l'absence de désignation formelle, un chef de convoi.
    2. Clarifier le statut des documents d'autorisation de circuler, qui sont complexes et qui en pratique ne débouche - lorsqu'un contact entre le transporteur et SNCF Réseau est demandé, sur à peine 10% de prise de contact et donc de respect de cette obligation.
    3. Fournir par les GEI dans une base de données publique les données de profils en long des PN routiers, y compris pour les PN non classés comme dangereux, de manière à permettre d'établir un système cartographique dynamique qui tienne compte de ces paramètres.
    4. Standardiser les systèmes d'attache des extincteurs en cabine (qui s'est détaché dans le cas présent et à failli tuer le conducteur en le frôlant).
    5. Améliorer le partage et l'accessibilité par la préfecture des données relatives aux PNs, tant leurs profils que leurs difficultés éventuelles, le tout dans une base de données accessible.

    Je trouve quand même épatant que personne ne songe à dire dire qu'un tel degré d'irrespect de la loi doit aussi ouvrir la porte à une modification des conséquences pénales et civiles. Un franchissement sans respect de l'autorisation de circuler et sans prise de contact doit être dénoncé et poursuivi, rien ne sert d'avoir des lois inappliquées en pratique.

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  11. C'est toute la différence, ce point de vue, entre un Etat centralisé et un Etat fédéral.

    Parce que pour la région (Le Canton) concernée, c'est un axe majeur. Ça lui permet d'avoir une industrie efficace et mondialisée, car reliée aux aéroports et à Paris. Et ce n'est pas une vue de l'esprit, un commercial/investisseur chinois prendra volontiers le train comme un agrément s'il est avec son homologue et qu'au passage on lui propose une bonne brasserie parisienne pour discuter, des amis pratiquent ainsi.

    Par ailleurs, ça reste une vision d'Etat centralisé que de dire que les Lander bénéficient d'une autonomie, ils ne l'ont jamais cédé, c'est l'Etat allemand qui bénéfice de moins de prérogative (c'est subtil, mais ça change tout).

    Mais je te rejoins sur le fait que BFC, même si elle en avait les moyens, ne paierait pas cette offre ferroviaire. Il est pour le moins maladroit de la part du Jura de soumettre un tel projet de façon quasiement non-négociable, à la limite de l'ingérence.

    À mon sens, proposer de jouer le jeu de l'appel d'offre, avec changement de personnel roulant à la frontière potentiellement, aurait été plus jouable, avec moins de trains évidemment car non désiré par BFC (et ça ce comprend, l'utilité est pour le Jura).

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  12. Il y a 3 heures, TER200 a dit :

    En quoi penses-tu que l'Etat ait quelque chose à fo*tre des TER à Meroux ?

    Il donne un budget à la région et elle se démerde, j'ai jamais vu quelconque intervention de l'Etat là-dedans.

    Quand à la SNCF, elle n'a été bonne qu'à donner deux noms différents à une seule et même gare.

     L'intérêt de l'électrification c'est de pouvoir y déployer des rames de grande capacité sens s'embêter avec le bimode (coûteux et forcément à un seul niveau).

    Mouais... quelles conséquences ?

    La fréquence est restée à peu près la même, et les omnibus ont été intégrés au nœud de cadencement de Mulhouse.

     

    La rupture de charge à Bâle n'est pas pratique, surtout pour se rendre à Pratteln ou a Muttenz, qui emploient dans la chimie pas mal de frontaliers.

    La conséquence, c'est encore et toujours une très forte séparation des systèmes de transport publics.

    On retombera sur le même problème dans le futur d'ailleurs avec le Herzstuck. Tant en Allemagne qu'en Suisse les financements sont quasi-assurés, y compris au niveau fédéral, alors qu'en France la région Grand Est doit se débrouiller seule, et ne semble vraiment pas pressée.

  13. Il y a 3 heures, TER200 a dit :

    En quoi penses-tu que l'Etat ait quelque chose à fo*tre des TER à Meroux ?

    Il donne un budget à la région et elle se démerde, j'ai jamais vu quelconque intervention de l'Etat là-dedans.

    Quand à la SNCF, elle n'a été bonne qu'à donner deux noms différents à une seule et même gare.

     L'intérêt de l'électrification c'est de pouvoir y déployer des rames de grande capacité sens s'embêter avec le bimode (coûteux et forcément à un seul niveau).

    Mouais... quelles conséquences ?

    La fréquence est restée à peu près la même, et les omnibus ont été intégrés au nœud de cadencement de Mulhouse.

     

    Deux choses.

    Ma première intervention etait largement motivée par mon incompréhension de la décision, incompréhension qui s'est largement dissipée depuis, en creusant le sujet, et pas forcément au dépend de la partie française.

    Dans mon vocabulaire de Suisse, l'Etat n'est pas la Republique Française. L'Etat, en Suisse, désigne le Canton. Dans le cas d'espèce, c'est une erreur, j'aurais du écrire "La Région".

    Cela dit, pas sûr qu'à Dijon ils en aient à foutre quelque chose réellement, mais je reconnais que le Jura n'a pas été très intéressé non plus à faire autre chose que de vouloir imposer son idée aux frais de la Région, et sans tenir compte du coût d'exploitation, probablement en centaine de miliers de francs (encore non chiffrés).

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  14. Politiquement, j'aime particulièrement le positionnement du Canton du Jura.

    "Nos trains, notre personnel, nos horaires, mais vous (Région BFC) payez".

    C'est dans l'interview au 19:30 de David Eray, Ministre des Transports.

    https://www.rts.ch/info/regions/jura/14214800-consternation-dans-le-jura-la-nouvelle-ligne-biennedellebelfort-sera-coupee-a-la-frontiere-des-2025.html

    On peut quand même admettre que la Région ne soit pas entièrement d'accord avec cette idée.

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  15. Il y a 2 heures, capelanbrest a dit :

    L'avantage de l'Allemagne sur la France c'est l'importance de ses métropoles et donc de leur tissus urbains/habitants et ce aux 4 coins du pays.

    au delà du tarif avantageux, quand il s'agit de desservir En france en grandes majorités des zones rurales avec des villes comprises au max entre 5 et 10 000 habitants, vivant essentiellement de la terre et/ou de l'agroalimentaire tu peux mailler el réseau comme tu veux, tu ne rempliras pas.

    au final un tarif à 49 € profiterait toujours aux mêmes : ceux habitant les zones denses et qui sont ceux qui voyagent ....(exemple la population d'Ile de france pressée de s'échapper dés qu'elle le peut....

    l'agriculteur du Massif Central, des alpes du plateau limousin ou de la bretagne n' a pas besoin de s'enfuir....juste pour un Week end un viaduc et lorsqu'il le fait c 'est avec armes et bagages dans le "Picasso familial''

    l'agriculteur, le smicard des usines agro alimentaires, ne voyagent pas....soit par manque de moyens soit parceque culturellement c'est pas dans les habitudes.

    arrêtons avec ces besoins de mobilité absolue, alors qu'au final ça concerne peu de monde sorti des région zone ultra urbanisée....(qui sont au final assez rares en France contrairement à nos amis Allemands..... pour ne prendre qu'eux).

    Je disais justement que la tarification proposée n'aidait pas le chemin de fer, je ne prétends pas et n'ai jamais prétendu que la mobilité devait être absolue, de fait elle ne l'est jamais et c'est logique.

    N'importe qui qui est un jour allé à Hoyerswerda sait que là-bas ce tarif de 9 ou 49€ ne résout rien.

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  16. Le 05/08/2023 à 07:23, l'aunis a dit :

    j ai fait part ici de mon experience j ai profité pendant 15 jours d un forfait pour faire le tour de l allemagne en velo et en train, je dis bravo , par contre pour l acquisition du forfait, l année derniere c etait 9 euros qu on pouvait acquerir sur les distributeurs de billets les demarches pour acheter le forfait cette année sur internet ne sont plus de mon age, je voulais simplement savoir si d autres personnes avaient eu la même mesaventure que moi

    C'est un problème récurrent, de plus en plus de choses ne sont disponibles que sur Internet. Et cela ne vas pas aller en s'améliorant.

    Donc j'imagine, sans vérification, que tout acquéreur du forfait depuis l'étranger n'a pu le faire que depuis internet.

    Quant au prix, c'est un choix politique de l’État fédéral allemand.

    Le 05/08/2023 à 08:46, l'aunis a dit :

    je me permets de revenir sur le sujet; je n ai utilisé les trains regionaux allemands que pendant 15 jours; cependant, j ai constaté des fermetures de lignes (pas moyen de rejoindre garmish parten kirchen dans le sud, ni lubeck dans le nord) des annonces au dernier moment de changements de quais, ce qui entraine des mouvements de panique de la part des voyageurs, des trains souvent en retard, beaucoup etaient blindés; certains materiels hors d age (entre chemnitz et leipzig, voitures années soixante dix fenêtres ouvertes par temps de canicule, quant à la ligne de sylt, signalisation et materiels sont hors d age)

    par contre, le reseau est toujours aussi dense, en general un train toutes les heures, et beaucoup de places pour les velos

    j ai enchainé a mon retour en france 7 ter entre strasbourg et poitiers; c est sûr le materiel est moderne, mais les circulations sont rares , les trains sont loin d être complets, et à ma connaissance, aucun forfait pour l ete n'a été proposé

    Le rail allemand est confronté au même problème que le français : un manque chronique d'investissement. Mais, contrairement au rail français, la fréquentation en Allemagne du réseau dit classique reste importante. Et avec la tarification proposée, qui attire encore plus de voyageurs sans permettre les investissements nécessaires, un réseau surchargé et vieillissant devient vite chaotique et dépassé.

    Et ce n'est pas moi qui le dit.

     

  17. C'est chou ces DAMM. Il y a 30 ans on a crée exactement la même chose (Signal annonciateur de voie libre), pour répondre au même problème (répéter l'ouverture du signal à l'adresse du mécano suite à la suppression de l'accompagnement systématique des trains et de la fermeture au service des gares), sous exactement la même forme (allumé=ouvert, éteint=fermé).

    Ça a donné Granges-Marnand et sa collision frontale entre deux trains.

    Depuis, on n'en installe plus, on met des signaux répétiteurs. C'est plus cher mais ça ne tue pas.

     

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  18. Il y a 6 heures, bertrand a dit :

    Bonjour,

    Une simple et rapide recherche sur Internet permet de comprendre le pourquoi de cette info : la convention TER actuelle se termine début 2026 et le marché des trains régionaux en BFC sera ouvert à la concurrence pour des circulation à compter du SA 2025 / 2026, donc à compter de décembre 2025.

    Une simple recherche sur Internet permet de comprendre que c'est en vue de cet appel d'offre que le Canton du Jura voulait développer l'offre transfrontalière.

    BFC l'a refusé car la proposition implique une exploitation Suisse des CFF jusqu'à Belfort, la Région s'y refuse car elle veut que la SNCF puisse faire une contre-offre, chose impossible vu qu'elle n'a pas le matériel adéquat.

    Cela aurait immanquablement imposé des déplacements (suppression) de poste au pôle de Belfort.

    • J'aime 1
  19. Le second virement a été annulé donc? Cela se termine correctement, non?

    Il est par contre malheureux qu'en 2023 on n'aie toujours pas un système européen de vente de billets, au moins équivalent au système aérien. Ça ne marche même pas avec Lyria (c'est un système de quota, pas une vente directe) alors qu'il s'agit d'une co-entreprise. Alors entre "concurents", je doute que cela change rapidement.

  20. J'ai enfin trouvé ce que je soupçonnais.

    "Mais pour réaliser ce projet de ligne directe, "nous nous sommes rendus compte que la seule solution aurait été de confier aux CFF [la compagnie Chemins de fer fédéraux suisses] l'intégralité des dessertes de cette ligne", explique de son côté Michel Neugnot, premier vice-président en charge des mobilités à la Région Bourgogne-Franche-Comté. Cela aurait voulu dire que la SNCF serait tout bonnement "éjectée" de l'exploitation de cette ligne, "sans pourvoir faire à aucun moment de comparatif de proposition de desserte ou de tarification", selon lui."

    https://www.francebleu.fr/infos/transports/fin-2025-il-n-y-aura-plus-de-train-direct-entre-belfort-et-delemont-en-suisse-2368901

    Sachant, il est vrai, que côté Suisse on ne veut pas d'ADC français (notamment à cause de la différence salariale), il y a une certaine logique à protéger des emplois à Belfort et pas au Jura (Suisse).

    Mais c'est dommage pour le rail.

    • J'aime 3
  21. Il y a 14 heures, NEMO94 a dit :

    N'étant pas du coin il m'a fallu du temps avant de comprendre que ce surnon affectueux est donné à un certain Mr Neugnot

     

    Beau gâchis, il était à ce point politiquement incorrect de voir du matériel suisse rouler jusqu'à Belfort ???

    Alors non, on s'arrête à la gare TGV. Pour aller à Belfort il faut prendre un TER SNCF.

    Donc il y a 16 trains/jour pour relier la Suisse au TGV, mais beaucoup moins pour faire les 5km restant jusqu'à Belfort.

    Et dès 2025, la rupture de charge sera à Delle au lieu de la gare TGV de Belfort. Pratique avec les valises.

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