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Le Web des Cheminots

likorn

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Messages publiés par likorn

  1. Le 06/08/2022 à 09:18, Laroche a dit :

    Je ne doute pas de la règle, mais reste étonné par les délais d'application, surtout sur une section de ligne qui, pour une fois, est bien équipée et à proximité immédiate d'un nœud ferroviaire, qui a bien perdu de sa superbe, mais reste actif et avec quelques ressources. ☹️

    Je ne pense pas qu'il faille surestimer les ressources en personnel. En machines doit y en avoir une ou deux, mais des agents en réserve ça ne se fait plus trop.

    Autre solution, qui coûte évidemment, avoir des trains de secours et sauvetage un peu partout (en théorie à 15mn des tunnels importants), avec des pompiers professionnels encasernés exprès, et les faire intervenir pour tout train (de voyageurs) immobilisé en pleine ligne.

    Je ne dis pas que c'est mieux, c'est plus rapide (c'est exceptionnel qu'un train reste plus de 2h00 en rade avec ses voyageurs) mais le prix du billet n'est pas le même...

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  2. Il y a 2 heures, CGO a dit :

    Attention on ne parle pas ici de capitalisme  "normal" (loi du marché et respect des règles sous la supervision de l'Etat), mais du capitalisme de connivence : les marchés sont attribués à des copains et les règles sont modifiées en leur faveur...

    Le capitalisme ne présuppose certainement pas un marché supervisé par les règles étatiques. Absolument pas. Ca, c'est du capitalisme rhénan, dans la grande famille des économies mixtes.

    Le capitalisme est défini en général comme un "Système économique et social qui se caractérise par la propriété privée des moyens de production et d'échange et par la recherche du profit". Point (Et c'est ainsi que je l'ai appris aussi en cours d'économie).

    Le capitalisme permet absolument la connivence, suffit qu'il y a consentement du possédant privé et du copain exécutant.

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  3. Ho pas qu'au chemin de fer, particulièrement ici, mais pas que là.

    J'étais par exemple épaté par le nombre d'heures que passent les profs à faire la même chose, du reporting.

    Ma foi, nous avons vaincu l'URSS, sans concurrence le système capitaliste se meurt.

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  4. Le 21/07/2022 à 21:14, Ant50000 a dit :

    Bonjour à tous, utilisateur passif du forum à la recherche d'informations sur le recrutement dans les CFF suisse, je me permets de m'inscrire aujourd'hui pour participer à la discussion après avoir parcouru les 20 et quelques pages . :)

    Actuellement technicien dans une entreprise nucléaire en France, en horaires décalés (cela n'a rien à voir avec le métier de pilote de locomotive je vous l'accorde) je souhaite faire une reconversion professionnelle dans le ferroviaire, comme pilote de locomotive (un métier mêlant rigueur, technicité et service au public)  

    Je possède le bac (il me semble que c'est l'équivalence de la maturité en suisse ?) et un diplôme universitaire en apprentissage (2 ans d'études après le bac en France, est ce que cela corresponds à un brevet fédéral en suisse ? je n'ai pas trouvé d'infos officielles à ce sujet)

    Je souhaite m'inscrire à la formation qui débutera en 2023 d'après le site des CFF, le 1er mars précisément, à La Chaux-de-Fonds. 

    Est ce que certains ici ont eu une expérience similaire et souhaitent me faire part de quelques conseils dans ma démarche ?

    Je ne compte pas être frontalier, si les CFF me laissaient l'opportunité d'intégrer la formation je compte m'installer en suisse et m'adapter aux us et coutumes du Canton de mon affectation :) 

    Par ailleurs, je suis en train de démarrer l'apprentissage de l'allemand, y a t'il un test d'allemand ou une certification à obtenir pré formation ? Ou l'évaluation de la seconde langue se fait lors de l'examen final de formation ?

    Enfin, j'ai cru comprendre que l'emploi en suisse favorisait les locaux dans certains cantons (ce qui n'est pas du tout une critique de ma part, juste un humble constat), est ce que cette règle s'applique pour les CFF ? Et si c'est le cas, je suppose qu'un français qui n'a pas d'expérience dans le ferroviaire voit ses chances d'être recruté baisser de façon significative, non ?

     

    Je vous remercie par avance pour votre retour, et de prendre le temps de me lire :) Bien sûr, je suis prêt à échanger respectueusement avec les personnes qui souhaitent en savoir plus/m'aiguiller (sans mauvais jeu de mots) dans ma démarche.

    A bientôt :)

    Bonjour.

    Concernant la rigueur, je suis au regret de devoir remarquer que cela se perd. Non pas forcément à la conduite, mais de manière générale. Il est devenu normal, face à une problématique, de simplement édicter une règle potentiellement contradictoire avec une autre règle. Il n'est plus recherché la sécurité, mais l'absence de responsabilité pénale, ce qui n'est pas pareil. Au niveau de la technicité, les systèmes étant de plus en plus externalisés, il devient très difficile d'avoir une compréhension fine et complète de ceux-ci, on se focalise plutôt sur la peur de l'infraction réglementaire, voir le rejet du savoir vu comme une rébellion contre l'autorité, plutôt que de la maitrise complète de l'outil. Le pire exemple étant très clairement l'ETCS, système absolument non pertinent, cher, peu intuitif et en plus dangereux, mais qui est la norme du futur. Je précise quand même qu'étant dev' de formation, j'ai la compétence de reconnaitre un programme à chier, et l'ETCS en est un.
    (Par contre y a des trucs super, comme notre ADL - Régulation Adaptative. Ça c'est bien, ça c'est le futur, c'est aussi une étape pour l'automatisation, mais c'est porteur, vraiment).

    Le transport public n'est pas forcément un service publique en Suisse. Plusieurs compagnies coexistent et se partagent le marché. D'une manière général chaque Canton a une forte tendance à confier le trafic régional à sa propre entité, et le trafic national est soumis à des concessions distribuées par l'OFT entre "les grandes compagnies" que sont les CFF, le BLS et le SOB.

    La maturité est en effet l'équivalent du bac. À ceci près que la maturité suisse n'est divisée qu'en deux : maturité académique ou professionnelle, la première orientant vers l'Université (et la recherche), là ou la seconde oriente vers les Hautes Ecoles (et l’ingénierie). Une matu' n'a aucune valeur en Suisse, en tant que telle. J'en ai une, mon chef pas.

    Je suis étonné qu'une formation soit proposée à La T'chaux, il n'y a que huit agents actuellement et le dépôt est très fortement menacé par TransN, la compagnie du Canton de Neuchâtel qui a repris l'ensemble du Réseau Neuchâtelois en 2018. Notons que l'avantage, c'est que les horaires sont assez sympa, le logement pas cher, et qu'il y a une chouette ambiance. Petit bémol, le titre de l'annonce n'est pas contractuel, le risque de finir à Bienne existe.

    Pour l'allemand, il faut obtenir un A1, avant le terme de la formation. Peut importe qui donne le certificat, faut qu'il soit harmonisé, c'est tout. Le A1+, soit le vocabulaire ferroviaire, peut se faire auprès d'un chef de dépôt agréé dans l'année qui suit l'examen. Dans le standard actuel il s'agit d'une situation d'urgence en conduite, avec 4 à 5 phrases/échanges à assurer, sans besoin d'être exact mais en comprenant et en étant compris, ainsi que d'un vocabulaire. D'une manière générale l'allemand scolaire est suffisant.

    La préférence aux gens du coin est réelle, je viens de lire une annonce des RH avec la mention "personnel habitant la région", ce qui est révélateur. En même temps, il faut l'admettre, l'abnégation n'est pas la même face aux horaires sur appel et décalés lorsque l'on a 2 heures de route, ou 15 mn de marche.
    Je ne pense pas, par contre, que la nationalité joue un rôle, ni même l'absence de connaissance du domaine. Déjà parce qu'il y a forte pénurie de main d'oeuvre mais aussi et surtout parce que ce ne sont pas mes croix blanches dans mon petit sang pur qui jouent un rôle, c'est simplement ma proximité géographique. Il existe tout un tas de franc-comtois qui bossent aux CFF, voir qui sont en formation, et certains sont dans la classe avec mention "personnel de la région".
    Par ailleurs les francs-comtois ou habitants de Gex détestent aussi "les frontaliers", sobriquet qui désigne le type aux dents longues venu de loin pour l'oseille et qui construit sa piscine avec son premier salaire, c'est ça qui commence a vouloir être évité par les employeurs helvète, pas le français mais "le frontalier".
    D'une certaine manière, tout sera là. Non pas avec le passeport, mais bien avec ta motivation.

    Néanmoins, ne soyons pas naïf, une classe avec plus de 50% d'étrangers, de résidents étrangers j'entends, c'est politiquement dangereux. Nous avons eu notre Brexit à nous en 2014, avec une votation populaire - acceptée - qui demandait de nouveau des contingents pour les travailleurs étrangers, UE comprise. Heureusement qu'il s'agissait d'un simple principe constitutionnel...

    Je dis ça comme ça, mais le nucléaire existe aussi en Suisse. Évidemment, en allemand.

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  5. Si jamais, en page 97 (48 en format pdf) du dernier loco-folio, il y a bon comparatif entre les diverses compagnies suisses.

    https://www.vslf.com/files/images/info/locofolio/2022/lofo221_f.pdf

    Il y a quelques imprécisions de traduction et des notions absconses pour un néophyte, comme la LDT (AZG en allemand) qui est la Loi fédérale sur le Temps de Travail qui s’applique aux chemins de fer, mais c’est un bon résumé trop rarement disponible.

    (Pis bon en dehors de ça pour ceux que ça intéressent il y a une attaque en règle contre le système ETCS, au moins 30 pages)

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  6. Il y a 2 heures, fabrice a dit :

    Euh, Le ZUB s'est juste pour la déco ??? ou pour embeter les conducteurs français ?

    C'est pour les guignols d'après ce que je comprends, les autres -l'élite triée sur le volet qui constitue la caste divine du rail - ne le remarquent jamais et le voient comme une atteinte à leur art.

    (Je précise, vu que cela semble t'échapper, que je faisais de l'ironie).

    Il y a 2 heures, Colargol a dit :

    Haha mais quel humour. Sauf que le permis conducteur de train, on le donne pas à n'importe qui, mais à des personnes triées sur le volet, contrairement à la route. Donc c'est une remarque bien ridicule, digne d'un guignol. Et si la route est aussi dangereuse c'est justement parce qu'il n'y a aucun système pour rattraper les boulettes, donc les automobilistes se doivent d'être d'autant plus irréprochables sur le respect des indications et avoir une morale, surtout qu'ils engagent la sécurité des autres en plus de la leur.

    Et il y a une différence entre installer des systèmes qui forcent à maintenir rigueur et vigilance ainsi que des feuilles de procédures strictes, et simplement baisser les exigences. Ce qui d'ailleurs se passe aussi pour les recrutements SNCF, ils sont tellement aux abois qu'on laisse passer beaucoup plus de choses qu'avant sinon c'est les trois quarts des candidats qui valseraient. Sauf que derrière ça se ressent en opérationnel, comme un/une collègue qui fait rouler un train sur une voie préalablement interceptée, forçant les collègues de la brigade voie à sauter dans l'entrevoie au dernier moment (c'est du vécu). 

    Donc vous pouvez rigoler comme des bossus, il n'empêche que ça reste un fait. Et je vous souhaite juste de ne pas faire les frais un jour de cette politique, bien que ça vous ouvrirait peut-être les yeux.

    Le guignol, il sait qu'il est failible, lui. Il sait que les erreurs, ça arrive, que c'est humain et que c'est pour ça que la sécurité ne peut jamais reposer sur la simple observation d'un seul individu, sans réelle boucle de rattrapage. Le guignol justement il sait et remarque que parfois il se trompe. Mais sûrement que cela ne t'arrive jamais, infallible conducteur de ligne que tu es, élite de l'élite et glorieux baron du rail auréolé qui n'a jamais manqué le moindre panneau routier.

    Néanmoins, tu dis tout est son contraire dans ton argumentaire, soi disant que le rail serait conposé de personnel compétent, mais au final non car si toi tu es un seigneur, maintenant, la piétaille qui est engagée serait incapable et bien moins compétente, au fond tout ne serait pas si bien trié que cela quoi, comme sur la route.

    Et justement, au vu du nombre d'automobilistes ainsi que de l'absence de professionnalisation de ce transport, la posture qui consiste à s'attendre à ce que l'automobiliste soit irreprochable est absolument risible d'irréalisme. Sauf que ça tue, et ce n'est pas glorieux pour un milieu composé de gens "trié sur le volet".

    Ou alors on peut aussi dire qu'on manque de moyens pour améliorer un système (les PN à SAL donc) qui dans sa conception date quand même de 60 ans, et que ça fait partie de la vie que d'avoir des accidents. À tout prendre ce serait plus honnête que ces cris d'orfrai devant l'humanité de l'humain.

    Quant à ton écart sur les AC qui font rouler des trains sur des voies neutralisées, ils ne fait que me donner raison, l'humain se plante. Il envoya même des trains l'un contre l'autre sur des VU, alors qu'il suffisait de ne pas le faire.

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  7. Moi je trouve que le KVB ou le DAAT, c'est tirer vers le bas. Ça démontre la rigueur légendaire des conducteurs de trains même pas fichu d'observer la signalisation à demeure.

    Dire qu'il suffirait d'insister plus lourdement sur les dangers de la conduite pour se passer de ces couteux et inutiles appareils.

    Et je ne parle même pas du mémento, quelle insulte au savoir.

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  8. Citation

    La dégradation orageuse de mercredi , très contrastée, a entraîné un rafraîchissement très inégal selon les régions. Le nord du Jura, l'Ajoie ainsi que les Alpes ont été copieusement arrosés de pluie et même par endroits de grêlons d'une taille considérable, tandis que l'ouest romand est resté au sec. En Valais, les cumuls de pluie localement canalisés par le relief ont causé des inondations, éboulements .

    Toujours https://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=alarm

    Mais les animations sont toujours à l'échelle de l'Europe centrale, avec la France entièrement visible.

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  9. Citation

    Le train 8 585 (TGV), en provenance de Tarbes et à destination de Paris, circule en
    direction de Pau. Son agent de conduite à l’approche du passage à niveau voit l’autocar
    arrêté sur les voies, déclenche le freinage d’urgence du train et lance les alertes. Il
    constate à ce moment-là qu’une lisse de la barrière est abaissée sur l’autocar.

    Par chance le train circulant sur la voie libre franchit le PN sans heurter le véhicule et
    s’arrête quelques centaines de mètres en aval.

    Tiens, vous savez que ... enfin ... comment dire... non mais bref, on va attendre encore quelques morts et surtout les traditionnels "quand même, il n'a qu'a respecter la signalisation, rhalala!"

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  10. Il y a 5 heures, CGO a dit :

    Je vais t'en donner des arguments politiques :
    - sur ce forum, j'ai bien l'impression qu'au moins 95 % des contributeurs , sont par principe, hostiles à de tels projets et ce, qu'il y ait ou non pertinence technique et économique, le problème n'est pas là :ils n'en veulent pas point barre (et il me semble que toi aussi tu n'en veux pas 😉)
    - si on faisait un micro trottoir dans la population on aurait probablement des chiffres voisins
    - et chez les élus, pareil !

    Ce qui me rassure ce sont mes souvenirs de discussions sur les métro automatiques où on avait exactement la même répulsion et les mêmes arguments (ça marchera pas, ça créera du chômage, les gens refuseront d'y voyager, ça coûtera trop cher,etc, etc)
    Aujourd'hui les mêmes qui t'affirmaient que jamais ils n'accepteraient de voyager en métro automatique, l'ont oublié et te disent que c'est super et qu'ils ont toujours été pour !

    Donc ça sert à rien de se battre contre des moulins à vent et d'essayer d'argumenter, alors que des organismes comme l'INRIA à St Cyr ont été des pionniers dans la recherche dans ce domaine et ont défriché le terrain, tours leurs travaux, sont passés au crible par les Chinois et ce sont probablement eux qui vont lancer les premières exploitations opérationnelles.


    La télé Française fera alors des reportages sur la révolution du transport en Chine, et là et seulement là, tu auras des hommes politiques qui proposeront une solution à la Chinoise dans tel ou tel cas !

    Évidemment que je suis pas pour supprimer mon emploi ;)

    Mais je maintien surtout qu’un véhicule autonome, en zone de campagne au moins, c’est sur la route - ouverte - qu’il aura de l’avenir. Pas sûr le rail.

    Et ça, ça arrivera pour 2035, à priori pas après.

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  11. Le 17/07/2022 à 10:35, CGO a dit :

    Likorn :"Mais à la question : Je dois faire rouler une dizaine d'AR par jour de véhicules d'une vingtaine de places, sur une infra dédiée dois je le faire sur une chaussée de type routier ou sur une voie ferrée ?" Je répondrais quand même que cela n'existe pas*, car on ne fait justement pas d'infra dédiée dans ce cas là et pour cause justement de coût; c'est un joli sophisme que cet énoncé."
    Je répondais au message de Likorn qui déclarait qu'on n' a pas à se poser la question du rail ou de la technique routière pour une infra dédiée à un véhicule autonome léger, au motif que celà n'existerait pas !
    Eh bien si cela existe, l'exemple de Rotterdam le prouve.
    Depuis 25 ans de petits véhicules autonomes circulent sur une voie dédiée et non équipée de clôtures lourdes style VAL.
    Le fait que le roulement soit sur pneus ou rails est pour moi anecdotique, ces véhicules pourraient tout à fait rouler sur une voie de type tramway avec rails légers.
    Chère Assouan, tu mets le focus sur le coût d'investissement, je suppose que tu penses que le frein au développement d'un tel véhicule (sur route dédiée ou sur voie ferrée) c'est le coût.

    Je pense que le problème n'est pas là !
    Selon moi, le problème est purement politique : quand bien même le coût d'établissement et de fonctionnement serait acceptable ( ce qui semble être le cas à Rotterdam), je pense qu'actuellement tu ne trouveras aucun élu local ou régional pour défendre un tel projet en France, car pour un élu il n'y a que des coups à prendre et qu'un échec électoral à espérer au bout du compte !


    Un bon indicateur semble être les réactions passionnées et ,semble t il hostiles, de la majorité des contributeurs de ce forum, je me trompe peut être, mais défendre la circulation de petits véhicules autonomes, semble particulièrement impopulaire.
    On peut rêver ,mais si par exemple un mécène, membre du forum offrait un repas au contributeur défendant la solution innovante la plus sympa, je n'aurais aucune chance en défendant le véhicule autonome sur route ou rail !


    Si je voulais vraiment gagner ce repas, j'aurais sans doute plus de chances en proposant l'autorail léger à circulation fréquente, avec conducteur, aide-conducteur, contrôleur et pourquoi pas agent d'accueil et de médiation...
     

    Il y avait une astérisque, qui renvoyait à une note, que je recopie "*Bon je parie qu'il y a au moins 2/3 exceptions, mais j'aimerais alors bien connaitre leur réelle utilité et leur rentabilité pour qu'ils s'agissent uniquement d'exceptions. "

    On peut mettre Rotterdam comme exception, mais je ne savais pas qu'il s'agissait d'un village. Et ça reste une exception.

    Et surprise, je finissais ensuite mon message suivant ainsi

    Citation

    "Et crois bien que j'aimerais que cela soit l'inverse, mais cela ne l'est pas. Le chemin de fer est a ses avantages, mais il est plus cher par utilisateur dans le cas de petite population, on tombe donc sur un choix politique et plus sur de la pure logique économique. "

    C'est super, nous sommes d'accord. Le transport public, avant d'être un choix économique, est donc un choix politique.

    Alors maintenant, j'attends des arguments politiques pour investir dans un transport autonome sur voie ferrée âgée (ce qui coutera quand même quelque chose en plus), roulant à priori à 50km/h (ce qui est lent), sur une seule ligne (ce qui en fait une exception sur un seul trajet).
    Parce qu'encore une fois, le prix du rail est malgré tout plus élevé que la route, par personne transportée, c'est un simple fait qui se démontre à chaque étude d'opportunité. La question n'est donc pas là mais dans l'utilité, l'avantage perçu.

    Parce que là, on a un système sympa peut-être car on aime le rail, mais dès qu'on voudra le faire aller plus loin que la voie ferrée, ça n'ira plus, et pour cause. Alors qu'un bête bus à accumulateur, lui, il est flexible, il peut faire un réel maillage du territoire sur infra existante et déjà entretenue, "suffit" juste de poser les bornes de recharge. C'est déjà pratiqué dans au moins trois villes en Suisse depuis 4-5 ans (enfin Fribourg c'est plutôt 20 ans), ça marche super bien, et on peut développer rapidement le réseau pour capter le potentiel.

    Là, on ne le captera que sur la ligne, ce qui est déjà en soit limitant car tout le monde sait qu'on ne fait pas que des trajets sur une ligne, et en imaginant qu'un jour les rames soient pleines on sera emmerdé par la capacité, tant de l'Infra que des véhicules.

    En fait, ça cumule les désavantages des deux modèles, y a pas de flexibilité, y a des coûts d'investissements, y a des coûts d'infra supplémentaires, y a des véhicules à usage restreint, y a le risque du prototype.

    Je rebondis sur ton final, oui le train à desserte fréquente, c'est bien, c'est efficace (pas rentable, efficace), faut juste avoir un réseau dense pour que sa grande capacité de transport soit suffisante pour justifier son existence. Et pour atteindre cette capacité, vaut mieux des fréquences hautes, qui ramènent vers l'axe fort, et là le bus fait très bien le boulot.

    On en revient toujours à un truc simple, une voie ferrée c'est limitant lorsqu'on veut modifier deux centimètres de tracés, et pour une desserte fine c'est forcément un peu contradictoire.

    Par exemple, quand on explique à quel point la Suisse c'est merveilleux, on oublie toujours que :
    -Le réseau de bus interurbain, rural ou de montagne est aussi cadencé, en correspondance, avec une très haute fréquence.
    -La tarification est unifiée au niveau nationale, avec un horaire accessible en deux clics pour l'ensemble des systèmes.
    -L'aménagement du territoire est conçu pour densifier les zones de gare, puis les zones proches des arrêts, interdisant dans l'ensemble du pays les constructions éloignées des dessertes des transports publics.
    -Les villes sont de plus en plus hermétiques au traffic routier, obligeant de fait à s'y rendre en transport public.

    Ça, c'est un moyen de maintenir le rail. Parce que ça maintient logique l'utilisation de celui-ci, on structure le territoire autour du transport public, et pas l'inverse. Pas besoin de Flexy ou de Daisy pour cela.

     

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  12. Le 16/07/2022 à 20:59, capelanbrest a dit :

    Oui enfin il ya dette et dette...

    une dette lorsque 'lon a les moyens de la payer ça n'est pas un problème  : c 'est sans doute le cas de nombreux pères de famille pour qui la dette permet juste d'anticiper la jouissance d'un bien, d'un service....

    mon allusions concernaient les pères de famille qui n'ont pas cette latitude...

    soit ils vont chercher avec les dents les pistes d'économies lorsque c 'est encore possible (et là encore les pistes sont toutes relatives car chacun a une définition de ce qui peut être indispensable ou pas)

    soit ils se retrouvent en banqueroute, faillite personnelle (appelle cela comme tu voudras) et alors adieu barraque bagnole vacances et souvent dans la foulée femmes et enfants.... Bienvenu dans le monde de la précarité...après avoir été au pinacle on se trouve au fond....et selon la banque de france, les cas sont légions....en France.

    mais ça n'est guère mieux chez nos voisins européens...et de cela on parle peu...

    Bien sûr que si, surtout lorsque le moyen de payer ladite dette est un salaire.

    Le perdre, ou le voir réduit (ne serait-ce que par l'inflation) est rapidement grave, dramatique. Une dette est toujours un risque, contrairement à une épargne. Anticiper la jouissance d'un bien, notamment d'une maison, c'est compréhensible, ça reste risqué.

    Et c'est exactement ce qui est arrivé en 2008 aux U.S, il y a justement de fortes chances que cela recommencer vu le taux d'endettement moyen du ménage normal de la plupart des pays européens.  Je suis toujours épaté d'ailleurs la légéreté avec laquelle une dette est vue aujourd'hui, ce serait normal, un simple moyen de posséder (alors que non) quelque chose que l'on ne peut encore pas posséder (et que de fait on ne possède pas), le tout souvent en tenant compte de la situation financière du moment T sans prendre en compte une probable augmentation du coût de la vie au moment T+.

    Je ne fais pas exception, je suis endetté à plus d'un demi-millions de francs par une dette hypothécaire*. Imaginons que la crise se prolonge, que mon pouvoir d'achat diminue parallèlement à une augmentation des taux, et bien je finirai simplement par perdre ma maison. Et ce sera coton pour la vendre dans une situation économique pareille. Evidemment, j'ai quand même fait mes petits calculs et il faudrait que les taux atteignent 6-7% pour que je sois aux portes de ce risque (ce qui est arrivé au milieu des années 90'), mais il existe, et il existera aussi au moment de prendre ma retraite.

    *Ce qui n'est pas beaucoup pour un bien immobilier suisse. Aujourd'hui, même un appartement vaut ce prix. Et non, on ne rembourse jamais une telle dette, on meurt avec. Et on transmet la dette au propriétaire suivant.

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  13. Le 16/07/2022 à 00:03, capelanbrest a dit :

    eh bien on s'arrête à Cerbere et puis c'est tout  c'est pas plus con que de s'arrêter à Menton, comme ce fût le cas autrefois...en période troublée.

    Une compagnie de car fera le joint pour ceux qui souhaitaient poursuivre à Port Bou et là trouverons le matériel espagnol qui va bien... si on raisonne par l'absurde ça ne devrait pas être la mer à boire pour les voyageurs à destination de l'Espagne....

    bon plus sérieusement : tout cela trouvera vite arrangement, dés lors qu'il y aura un intérêt économique....pour l'opérateur effectuant une liaison transfrontalière....quand on cherche on trouve...

    à moins effectivement que B1 soit la solution et hélas tant pis pour ceux qui ne voudront pas s'y mettre.

    (y a bien une petite filiale existante ou en cours de création qui saura y remédier....en cherchant un peu).

    Le problème, c'est qu'un B1 c'est du travail. Faut le payer, et l'entretenir.

    Àlors que le chauffeur de car...

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  14. Il y a 4 heures, CGO a dit :

    [...]


    Il parait logique que le coût d'entretien dépende du tonnage circulé et non de la technologie (route ou fer)
    En gros la départementale avec un 40 t toutes les dix minutes revient sans doute plus cher à maintenir en état que la voie ferrée avec 10 AR/jour d'autorails légers...
     

    Si évidemment le poid a une influence, désolé de te faire remarquer que les technologies n'ont rien à voir, les méthodes de construction et d'entretien non plus. Ce n'est dans le cas précis pas le tonnage mais l'utilisation, enfin le ratio utilisateur/coût qui va compter et Amsterdam n'est pas un (joli) bout de campagne en terme de densité.

    Enfin, franchement, pourquoi est-ce que le rail se meurt dans le massif central? À cause du coût du personnel roulant ou parce que le renouvelement des voies coûte trop chère par rapport au nombres de passagers? Y a pas dix trains par jour hein, et ils ne sont pas lourds.

    Et crois bien que j'aimerais que cela soit l'inverse, mais cela ne l'est pas. Le chemin de fer est a ses avantages, mais il est plus cher par utilisateur dans le cas de petite population, on tombe donc sur un choix politique et plus sur de la pure logique économique.

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  15. D'accord, alors c'était mal compris de ma part.

    Mais à la question : Je dois faire rouler une dizaine d'AR par jour de véhicules d'une vingtaine de places, sur une infra dédiée dois je le faire sur une chaussée de type routier ou sur une voie ferrée ?" Je répondrais quand même que cela n'existe pas*, car on ne fait justement pas d'infra dédiée dans ce cas là et pour cause justement de coût; c'est un joli sophisme que cet énoncé.

    *Bon je parie qu'il y a au moins 2/3 exceptions, mais j'aimerais alors bien connaitre leur réelle utilité et leur rentabilité pour qu'ils s'agissent uniquement d'exceptions.

  16. il y a 58 minutes, Laroche a dit :

    Oui si on fait l'impasse sur l'infrastructure. C'est juste un petit détail à quelques millions d'euros le km.

    Absolument. Il avait été imaginé d'automatiser le LEX Genève-Annemasse. Le prix de construction (tout compris) était juste doublé, celui de l'exploitation était aussi supérieur*, sinon ça allait.

    *Il y a plus d'entretien, et le personnel certes en nombre inférieur est largement plus qualifié. Les moyens d'entretien de la voie sont également augmentés.

    il y a 32 minutes, CGO a dit :

    Oui, eh bien  ce n'est pas ce que disent les bénévoles qui gèrent les infra de trains touristiques !

    Pour l'entretien d'une voie circulée à vitesse relativement basse par des engins légers, on ne parle pas" de millions d'euros le km !" mais beaucoup moins et heureusement !
    La voie d'un "draisy" autonome pourrait tout à fait être entretenue  au niveau du département ou de la commune par les mêmes agents  qui procèdent au fauchage des bas cotés et à l'entretien  des  routes départementales...

    Euh... faisant partie du DFB, ce n'est pas ce qu'on lit à l'AG. Et ce n'est pas ce qu'on voit dans la réalité, les voies des touristiques, souvent, c'est juste de la survie prolongée, y a trois circulations par semaines, et ça tient 20 ans, mais si on fait 3 circulations par jour (ce qui est peu), ça n'en tient plus que 3.

    EDIT
    J'ai retrouvé le rapport 2020 (2021 je ne l'ai pas encore) du DFB (Dampf Furka Bergstrecke)

    Citation

    Die DFB AG kann den jährlichen Aufwand für den Grossunterhalt an der Strecke von
    CHF 700000 bis CHF 800000 selber nicht finanzieren. Der VFB und die Stiftung soll-
    ten die Lasten übernehmen

    Donc rien que 700 à 800'000 .- juste en entretiende la voie, pour 18 km hein. 

    Il y a deux millions qui doivent sortir pour les murs de soutenement le long de la Reuss. Et les frais du tunnel de faît (et des autres en fait) sont comptés à part, d'ailleurs les Cantons d'Uri et du Valais y contribuent car ni la Fondation ni le DFB n'ont les moyens de le maintenir seul.
    Par ailleurs, une partie du travail est fait par les bénévoles, dire que l'Infra ne coûte rien est juste faux.

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  17. Il y a 13 heures, capelanbrest a dit :

    Pour sure on dirait que chez les teutons le quoi qu'il en coute ne va pas durer aussi longtemps que les impôts...

    ça à au moins l'avantage d'être clair et net dés le départ.(même si au final ça n'aura pas fait avancer le smilblick....(à moyen et long terme). 

    Pour ce qui est du financement tout est possible suffit juste de chiffer, budgéter sans doute en rognant sur autres choses, le tout étant de trouver sur quoi rogner, sans ce mettre à dos son électorat.

    un bon père de famille le ferait (moins de vacances, moins de forfait portable, report d'achat d'un véhicule plus  récent, etc etc).

    un gouvernement (qui plus est de coalition) ne prendra aucun risque durant des mois...Ce sont là les limites d'une coalition qui reste sur le fil...

    Non, ça aura permis de démontrer que le prix du billet est essentiel dans les objectifs gouvernementaux actuels, à savoir réduire l'utilisation de la voiture et les coûts de déplacement. On a la preuve absolue qu'en dégageant des fonds on peut largement inciter les gens à prendre les transports publiques. C'est bête mais c'était et c'est toujours aprêment discuté dans les parlements (en Suisse aussi, l'idéal de droite c'est que les gens ne veulent pas prendre les Tp parce que c'est en commun, et que c'est donc nul alors que la voiture c'est recherché, parce que t'es seul, et que c'est bien).

    Évidemment que pour subventionner faudra rogner, ou inventer de nouvelles taxes. Bon, c'est le boulot amusant d'un corps législatif. Par exemple, on peut baisser les investissements dans la route, c'est ce qu'on a fait en Suisse pendant 30 ans, et on a créé une nouvelle taxe sur l'essence pour améliorer les Tp, je sais que c'est fou, ce fût même accepté en référendum.

    De ce point de vue là, un gouvernement de coalition n'est pas un problème du tout. Tout dépend de l'entente de ladite coalition, et du fonctionnement du système en général. Dans le monde allemand, la coalition n'est pas une calamité mais un phénomène normale de la Démocratie parlementaire. On fait exploser le gouvernement quand vraiment on ne se comprend plus, mais pas par principe de nuisance ou de gouvernance (selon qui ne veut plus comprendre l'autre).

    Cela dit, à ma connaissance, il n'y a jamais eu de "quoi qu'il en coûte" en allemagne, uniquement des mesures ponctuelles et présentées comme telles dès le début.

    On peut même avoir des gouvernements qui ne sont pas susceptibles d'être menacé par leur parlement, c'est le cas en Suisse. C'est pratique. En échange l'exécutif est "faible", il n'a aucun moyen de contourner le parlement.
    Évidement, c'est très lent, il n'y a pour l'instant absolument aucune mesure économique en Suisse, et je doute qu'il y en ai avant cet hiver.

    Par contre, en ce qui concerne le "bon père de famille", dans un monde qui s'organise entièrement autour du crédit, je peux t'assurer que c'est utopique. Les bons pères et les bonnes mères de familles (parce qu'elles savent aussi compter, en fait) sont devenus plutôt rares. De mémoire, alors que les suisses sont sensés être des gens traditionnellement prudents et économes, 40% des ménages avaient au moins une dette (hors dette hypothécaire) en 2021.

    Autant dire que l'inflation est un problème au final moins grave que la remontée des taux d'intérêts, jusqu'à ce que de toute manière les dettes deviennent insupportables et limite la consommation, avec tout ce que cela signifie. On y arrivera vu notre politique économique actuelle.

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  18. Petit extrait de - selon moi - l'excellent blog de vulgarisation de l'Office Fédéral de Météorologie.

    Citation

    Le terme « dôme de chaleur », traduit directement de l’anglais « heat dome » s’est rapidement popularisé au cours des deux dernières années. Ce terme indique tout simplement une situation de haute pression (dôme) alimenté par un afflux d’air chaud (chaleur). Sous la haute pression, l’absence de nuages permet un ensoleillement maximum de 13 à 14 heures en été. De plus, une dépression stationnaire est fréquemment présente au large de la péninsule Ibérique qui entraîne de l’air chaud dans la haute pression. Les effets de compression dans la haute pression (subsidence) contribuent aussi à réchauffer la masse d’air, notamment en altitude. Cette mécanique permet la formation d’un « dôme de chaleur ».

    On notera que dès le 8 juillet le blog traitait d'un probable (+50%) épisode de chaleur, mentionnant le terme de canicule éventuelle. Au fil du temps il est apparu plus clair que l'épisode devrait être d'une durée relativement brève pour la Suisse, de l'ordre de 4 à 5 jours, ce qui n'est toujours pas certain mais n'a pas encore été démenti par une évolution différente.

    Du point de vue de l'Office, le "problème" météorologique actuel n'est d'ailleurs pas la chaleur mais l'absence de pluie. Et la bise qui souffle depuis maintenant une semaine a considérablement aggravé le phénomène en accélérant fortement  l'évaporation de l'eau du sol. À ce sujet, les données du 9 juillet et les prévisions du jour ne sont toujours pas optimiste, si les vacances d'été s'annoncent belles, d'un point de vue de l'agriculture et des lacs tout actuellement semble nous diriger vers une situation de stress hydrique intense pour l'ensemble du pays.

    Personnellement, mon seul vrai problème est que j'ai épuisé ma réserve d'eau de pluie. Et je n'aime pas du tout arroser à l'eau potable. On verra si je décide ou non d'intervenir, mais à priori je ne vais pas pouvoir tenir la "récolte" sans recharger mes oyas.

    Pour finir, petit rappel de l'immense avantage (actuel) de vivre sur un plateau dont l'altitude moyenne est de 400-500m, c'est qu'il n'y a jamais de température au delà de 40°. Le record de Genève est de 39.7 le 7 juillet 2015, et en 100 ans il n'a eu "que" 76 occurrences de température supérieure à 35°

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  19. Le 05/07/2022 à 12:03, fabrice a dit :

    On a le même genre de soucis ici, un accord pour ne pas que les CFL ne débauchent des gars du TER. Juste les gars du TER, ben, ils tapent dans le fret et ca marche ( 2 CTT viennent de faire le pas 😯)

    Incroyable ce personnel ingrat qui se met à faire jouer la concurrence. Pour un peu ils se mettraient à voter et à réclamer des droits politiques ces gens-là.

    (Même chose aux CFF, tu n'obtiens pas ton dépôt? Tu n'obtiens pas de temps partiel ou de contrat avec des plages horaires? Cargo te l'offre).

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  20. Il y a 8 heures, Laroche a dit :

    Mais comme tu le dis, ce n'est qu'une proposition. Donc chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.

    C'est vrai. On devrait d'ailleurs fermer la frontière, ce sera bien plus pratique, chacun chez soi, et devenons auto-suffisant.

     

    Il y a 2 heures, Lenoir a dit :

    et si l'on envisage que "il est fortement proposé que ce soit le gestionnaire d’infrastructure qui s’adapte ?

    Avec des dérogations ou des agents circulation maîtrisant les langues, plutôt que les conducteurs : autrement dit dit, vu que ça coûte trop cher aux entreprises ferroviaires d’avoir des conducteurs maîtrisant un niveau B1 c’est le GI qui va devoir investir dans la formation de ses agents.

     on passe en partie de la doctrine "le mecanicien est seul responsable sur son train" a autre chose.

    pourtant chez nous les français circulaient bien avec notre réglementation  bilangue de feignies a quevy ( 5km belges 5km francais) il avait un petit réglement adapté a ce parcour

    Le mécano n'a jamais été seul responsable sur son train, il y a des chefs de trains et surtout des agents de la circulation qui manoeuvrent des signaux. C'est pratique de pouvoir quand même comprendre ce qu'ils racontent quand ils nous ordonnent des choses.

     

    Il y a 17 heures, assouan a dit :

    Sauf que… dans les recherches de solution il est fortement proposé que ce soit le gestionnaire d’infrastructure qui s’adapte ?

    Avec des dérogations ou des agents circulation maîtrisant les langues, plutôt que les conducteurs : autrement dit dit, vu que ça coûte trop cher aux entreprises ferroviaires d’avoir des conducteurs maîtrisant un niveau B1 c’est le GI qui va devoir investir dans la formation de ses agents ?

    On va éviter toute comparaison avec l’aérien pour ne pas se faire du mal. Quand on veut noyer son chien, la rage, tout ça tout ça…

    Bon, on même temps faut être pragmatique. Je pratique mon allemand dans le domaine ferroviaire tous les ... 6 mois, en étant généreux? Le reste du temps la signalisation se suffit à-elle même. Et dans des réseaux télécommandés, il y a 1 agent-C pour des dizaines de mécanos. Donc bon.

    Par ailleurs le tunnel du Gotthard est au niveau de l'Infra entièrement bilingue. Beaucoup plus inoficiel mais Bienne/Biel aussi, c'est théoriquement allemand et je ne l'ai jamais parlé là-bas (sauf avec les agents de manoeuvre, c'est plutôt des germanophones, alors que la circulation est purement francophone...).

    Bref, au lieu d'être européen, on ferait mieux d'être pragmatique.

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  21. Il y a 11 heures, zoreglube a dit :

    Le Tour de France lors du parcours de ce jour, longe une bonne partie de la ligne des Hirondelles , mais il n'en est pas fait mention dans la présentation de cette étape n°8 , dommage ou allons tout de même apercevoir les viaducs aux abords de Morez !

    Patrimoine - Étape 8 - Dole > Lausanne - Tour de France 2022 (letour.fr)

     

    Et comme il est passé à l'Isle, Cossonay et Echandens, il est nécessaire d'écouter la Venoge, poème de Gilles (qui écrivit une chanson de Piaf, bon pas la meilleure mais voila).

     

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  22. Le 04/07/2022 à 17:40, ADC01 a dit :

    C'est bien ça justement que je reproche à gayssot, d'avoir changer d'avis

    Oui mais en même temps depuis 1974 les chemins de fer de tous les Etats européens perdaient et des parts de marché, et de l'argent.

    Il y avait aussi un vers dans le fruit à l'époque et un élément tangible réel démontrant que les structures publiques devenaient improductives. La chute de l'URSS n'en étant qu'un exemple patent.

    En 1997, un ministre ancien delégué CGT et membre du bureau politique du PCF, il devait forcément un peu changer d'avis vis-à-vis de son idéologie, tout dans la réalité du moment lui donnait tort.

    Le 04/07/2022 à 20:45, capelanbrest a dit :

    sauf que les  ministres de nos jours ne sont que les sbires de la présidence et de Bercy.

    Donc soit ils font peu ou prou ce qu'on leur demande, soit ils giclent...(en espérant pour eux qu'ils aient un bon réseau pour retrouver autres choses).

    il en va de même pour les PDG des grandes boites publiques (Sncf EDF AREVA etc etc...).

    L'Etat actionnaire majoritaire fait et défait ses petits rois (les ministres et les Pdg des boites publiques) et ce quelques soient les résultats obtenus.

    La différence avec les boites privées dignes de ce nom, c 'est qu'Is ne sont actionnaires de rien du tout, juste de leur carrière, selon leurs appétences personnelles.

    Au final c'est comme les politiques, ils ne sont comptables de rien...

    Impensable dans une boite à capitaux propres ! 

    Je ne suis pas entièrement d'accord. Qu'est devenue NKM? Bah elle a émigrée vu l'echec de son parcours politique. Je ne dis pas qu'elle a tout perdu, clairement pas, mais la politique ne rend pas autant riche ou puissant qu'une carrière dans le privé. Un homme politique qui réussi est un entrepreneur raté, ça ce dit. Le risque personnel dans les hautes sphères privées est inexistant, les parachutes dorés de Goldman Sachs, tout ça...

    C'est d'autant plus vrai dans les pays qui, comme le mien, n'ont pas de système de retraite pour la politique, ni de droit au chômage, ni de rente.

    Et évidemment, en conclusion, il n'y a que des membres de conseil d'administration qui sont élus (ou des fonctionnaires); pour un ouvrier ou une ouvrière le risque est beaucoup trop grand.

    Quand j'étais élu, je donnais mes jetons de présence a une camarade, qui élevait seul ses enfants avec un boulot au centre d'équarissage du coin. Son siège était vital pour elle, pas pour le patron du centre lui aussi élu.

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  23. Je suis tombé sur cette publication du Haut Représentant ... enfin l'environ ministre des affaires étrangères de l'UE quoi.

    Citation

    Extrait

    Contrairement à ce que nous pensions avec une certaine naïveté il y a quelques années encore, l’interdépendance économique n’implique pas mécaniquement une pacification des relations internationales. C’est pourquoi le passage à une Europe-puissance, que j’appelle de mes vœux depuis le début de mon mandat, est un impératif.

    Bon.

    Dans le principe, je suis d'accord. C'est toujours assez facile un principe. Parce que le problème, il est là

    Citation

    Nouvel extrait

    La vraie réponse aux difficultés rencontrées sur les marchés mondiaux de l’énergie et de l’alimentation, c’est la fin de la guerre. Celle-ci ne peut pas passer par l’acceptation du diktat russe mais par le retrait de la Russie d’Ukraine. Le respect de l’intégrité territoriale des Etats et le non-recours à la force ne sont pas des principes occidentaux ou européens. Ils sont au fondement de tout le droit international. La Russie les piétine allègrement. Accepter une telle violation ouvrirait la porte à la loi de la jungle à l’échelle mondiale.

    Il est très peu probable que la Russie cesse la guerre, à vrai dire sauf en cas de changement de régime, il n'y a à mon sens aucune chance que le pouvoir russe ne quitte l'Ukraine à court ou à moyen terme. Sans parler du fait que sur le terrain, militairement, c'est quand même elle qui occupe le territoire, la Russie n'est actuellement pas revenu ni aux années 90', ni à la période stalinienne. Donc il y a encore pas mal de marge avant que de réels problèmes intérieurs ne deviennent menaçant.

    Par ailleurs, j'aimerais bien quand même qu'on m'explique réellement qui depuis 1990 passe son temps à intervenir militairement, et plusieurs fois sans l'accord de l'ONU, dans des états souverains. Je me souviens bien entendu de la Tchétchénie et de la Géorgie (qui n'ont pas empêché l'Europe de faire comme si cela était absolument normal), mais il y a aussi l'Irak, ou la tentation iranienne, ou encore celle du Vénézuéla... Et là, je n'ai souvenir que cela fût une agressivité russe qui s'exprimât. C'est embêtant parce que du coups se parer de vertu n'a aucune valeur, alors que l'on fait appelle à elles dans nos discours (contrairement à la Russie ou à la Chine qui jouent la carte du pragmatisme cynique certes, mais pas irréaliste).

    Donc tout ceci est bien mignon, il n'est pas forcément en soi inopportun de se défaire de notre grande dépendance énergétique envers la la Russie - qui se rêve bêtement à nouveau impériale. Mais si in fine l'UE emplace les anglais de Blair dans le rôle de petits ventriloques amusants de l'Oncle Sam, en remplaçant un fournisseur omnipotent par un autre, je ne pense pas que l'on puisse dire qu'il s’agisse d'une "Europe de Puissance".

    Donc va falloir devenir indépendant énergétiquement parlant, enfin moins dépendant. Vivant dans un pays qui a subit très violemment les effets de la 1ère guerre mondiale en matière d'approvisionnement, au point que toute une structuration de la politique et du pays soit encore calqué dessus, j'ai bien l'impression qu'on est trop tard, trop dogmatique, et surtout beaucoup trop mal habitué à se restreindre.

    Du coups, je trouve cette période particulièrement passionnante. J'ai creusé un (petit) puits au fond de ma cave, comme ça mes bières sont au frais pour regarder le match se jouer. Je sens que cela va être passionnant.

    Le 30/06/2022 à 19:03, capelanbrest a dit :

    je n'attendais pas de réponse à cette question ô combien tabou...

    chacun en pensera ce qu'il veut...mais indubitablement ça reste une question clef à laquelle il faudra bien répondre un jour ou l'autre.... 🤔

    Cela à un nom. On appelle cela du clientélisme. Ce n'est pas nouveau, du pain et des jeux dépeignait déjà la même réalité. Et au fond tant le Capitalisme de marché que le Communisme tentent de répondre à cette même question : comment biberonner la source du pouvoir (en démocratie libérale comme communiste, on dit que c'est Le Peuple) tout en ayant des humains qui triment quand même dans leur métier.

    Si cet hiver le jus est coupé, on aura tout le temps d'y réflechir. Cela ne serait d'ailleurs peut être pas un mal plutôt que de se balader sur TikTok ou de regarder la télé.

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