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Le Web des Cheminots

likorn

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Messages publiés par likorn

  1. L'allemand est éliminatoire, oui. L'anglais ne sert à rien dans ce métier.

    Les papiers ne font pas tout, encore, dans le monde professionnel suisse. P.exemple, ils ne donnent pas droit a un salaire plus élevé qu'un type avec un bap (CFC en Suisse) quand le CFC suffit. Donc avec ton bts(maturité en suisse) tu remplis les conditions pour le poste X, et tu seras pris aux conditions du poste X. Le "+2" n'a aucune signification pour nous.

    L'évolution est possible, la concurence devient serrée néanmoins. Il n'y a pas de déroulement contrairement à la sncf.

    Les avantages ne sont pas forcément impressionnant :

    •une allocation repas journalière de 19chf (sachant que le moindre plat du jour en Suisse rurale coûte 15chf sans boisson)

    •une caisse de retraite qui bat de l'aile (de 2008 à 2012 nous payions 2% de notre salaire en plus des cotisations normales)

    •115 jours libres par an, plus 25 jours de vacances (une semaine de vacance coûtant deux jours libres pour arriver a 7 jours d'absence). Pas de RTT ni autres congés.

    •formation continue sur jour libre. Compte au moins 2 jours par an. Sans compter que tu repasses l'examen final tous les 5 ans.

    • pas de découche, mais des repos de 12h, réductible à 10h une fois entre deux jours libres. Et le 13h de moyenne est devenu courrant.

    •pas de mutuelle, d'ailleurs ça n'existe pas en Suisse.

    • allocation familialles certes, mais à la naissance seulement.

    •6 FIP et un AG (inutile en France) mais imposé comme part salarial.

    • Un emploi protégé contre les licenciements économiques, et la protection repose sur l'obligation de fournir un autre poste, à Coire ou au Tessin par exemple (cas réels).

    • temps de travail de 8h12 par jour en moyenne, sans compter le travail de formation continue annuel à la maison et en sachant que ces 8h12 sont quasiement effectives. Les suppléments de temps, y a plus que la base légale fédérale. En 15 ans, mon temps de travail a augmenté de 50mn de plus par jour (disparition des pauses de plus de 30mn, des indemnités pour pause extérieure, des indemnités de nuit dite "2", des indemnités pour train non-accompagné, d'un jour de vacance, et passage de 40 à 41h/semaine).

    •retraite officielle à 65 ans. Possible dès 60 avec réduction de rente.

    •vrai point positif, on sait encore te faire confiance, et tu gères ton train comme un grand.sans que tout soit contrôlés.

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  2. En même temps l'allemand est désormais un réel acquis requis par l'OFT.

    Les horaires irréguliers sont devenus extrêmes, le tour de l'horloge chaque semaine.

    Le besoin d'habiter près est une manière polie de signifier que les frontaliers posent problèment, ne serait-ce que leur mentalité/culture du travail.

    La formation étant très largement dématèralisée, des compétences en auto-apprentissage et en informatique sont devenues nécessaires.

    Enfin, avec le Covid, il y a foule de personnes en provenance de l'aérien, du monde de la banque/assurance et de la vente.

    L'idée, c'est donc d'avoir du personnel qui tiendrait plus que les 5-6ans actuels pour les formations post-2010.

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  3. Le 16/09/2020 à 17:57, aldo500 a dit :

    je te parle de l'âge des patients en réanimation, pas des décès ni du pourcentage de cas graves.

    Comme tu peux le voir et si je sais lire, les gens de moins de 60 ans représentent à peu près 30% en réanimation.

    En sachant que plus les patients sont âgés, plus ils meurent vite ce qui modifie le pourcentage au temps T

    Ce que j'essaye de t'expliquer, c'est que quand les réanimations sont saturées par des patients Covid, ceux de moins de 60 ans y ont autant leur place que toutes les autres pathologies de moins de 60 ans.

    Tu remarqueras aussi que les moins de 39 ans en réa, ça existe aussi.

    En temps normal, les services de réanimations sont bien remplis, les lits supplémentaires occupés par des Covid ne correspondent pas à des médecins ou des infirmières supplémentaires, ils correspondent à un nombre énorme d'heures supplémentaires et à des ressources d'autres services temporairement détournées de leur fonction.

    Donc pas de quoi s'affoler pour le COVID? Si tu as besoin d'une place en rea ou dans n'importe quel autre service quel que soit ton âge, là tu comprendras l'énorme problème de santé publique que pose le Covid. Ca concerne toutes les pathologies et tous les âges.

    Autre exemple, les anésthésistes;

    Si ta femme accouche et qu'il n'y en a pas de disponible par surcharge du système, tu risque de faire la gueule s'il y a un pépin.

    Donc 90% de cas bénins, on s'en fout, nous les jeunes? 90% de combien, ça fait combien.

    D

    Le 17/09/2020 à 16:03, jackv a dit :

    et bien sur ,

    100% des Français sont des spécialistes du covid..

    ce n'est pas parce que 52 personnes disent la même co...ie que cela devient une parole intelligente

     

    et en décembre

    54% des Français affirment ne pas soutenir le mouvement de grève des salariés de la SNCF et de la RAPT, (ce sont peut être les mêmes )..

     

    onc la situation, si elle est calme en réa sur le plan du Covid ne veut pas dire que les réanimateurs se tournent les pouces.

    La marge est très étroite.

    Quant aux gens que j'ai envoyé en réa (je ne parle pas du Covid), le plus jeune infarctus avait 27 ans. Je ne ferai pas la liste, elle est bien trop longue.

    Quand Bruno passera par là il t'expliquera ce que c'est d'attendre dans ton camion avec ton patient jeune, un place en réa en priant pour que tu arrives à l'empêcher de mourir avant de l'avoir trouvée.

    Donc arrêter de vous focaliser sur les vieux, c'est binaire. Le problème du Covid est global.

    J'arrête de participer à ce fil de discussion, j'en ai vraiment ras le bol, c'est sans fin.

     

    Capture d’écran 2020-09-16 à 17.36.16.jpg

    Ce serait dommage Aldo, parce que justement ce genre de point de vue est trop rare dans la cacophonie médiatique du moment. Des chiffres, il y en a plein, et il y a une forte tendance à ne parler que des cas, a peine du taux de positivité. Et c'est donc précieux que d'avoir justement une vision réelle, pas une interprétation personnelle.

    Je ne suis clairement pas spécialiste su Covid, la médecine est un art dont j'ignore tout. Ce que je suis, c'est simplement un citoyen qui s'étonne de mesures liberticides, dictatoriales hors-contexte, possiblement totalitaires dans leur concept. Et cette interrogation n'est que celle-là, mais elle est fondamentale car elle touche justement nos droits humains, celui de la vie, celui de la famille, celui de la réuniom.

    Du coups, dans cette jungle de chiffres, d'articles, de prises de parole et autres tribunes, il est essentiel que des gens comme toi apportent de la nuance et de la précision. Et je t'en remercie.

    Je continue néanmoins à penser qu'il est hautement problèmatique que pour des raisons de saturation des services de santé, sans doute par absence de moyens, on soit obligé de prendre les mesures actuellement en vigueur. La politique sanitaire actuelle me semble être face à son échec au vu - au fond - de la relative dangerosité de la maladie. Je parle bien de la politique, pas de la médecine.

    Concernant le débat médical et la prise en charge ou le choix du traitement, ce n'est ni mon questionnement, ni même mon intérêt. Dr Gus ou Professeur sait-des-trucs sont médecins, moi pas et je ne tiens pas à ce que des traitements soient choisis par autre chose que des toubibs.À eux de se démerder là dessus.

    Surtout qu'il y a plus grave, en Suisse, les hôpitaux ont une peine folle à se faire payer les traitements contre le Covid par les assurances, car cela est hors protocole, et ça me semble aussi extrêmement grave que des assureurs (privés, ici) soient les garants de la "bonne médecine".

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  4. Je rebondis, en écoutant le président du Conseil scientifique sur le COVID-19, M. J-F Delfraissy, lors de son audition d’hier par une commission du sénat, celui-ci rappel à la 50 minutes que le Covid est relativement bénin dans 90-92% des cas. Je ne comprends donc toujours pas où tu as pu pêcher ces trente pour-cent de cas graves pour les jeunes, chiffre qui serait en effet plus qu’inquiétant.

     

     

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  5. Il y a 20 heures, aldo500 a dit :

    C'est surtout l'intolérance aux vieux, semble-t-il. Méfies toi, ça vient vite. 70 ans de nos jours, c'est loin d'être vieux.

    On commence à les tuer à quel âge, alors?

    Et tu ne parles que de mortalité mais des gens jeunes en réanimation, il y en a un certain nombre avec le Covid. 30% d'après les chiffres.

    L'encombrement du système de santé, c'est donc aussi des jeunes.

    L'avis de tes parents?

    Et tu sembles penser que tous les vieux terminent en EHPAD, c'est une petite minorité.

    Tu confonds individualisme et liberté, comme beaucoup.

     

    Ce n'est pas parce que je dis que mourir vieux et normal qu'il faut fixer un âge d'arrêt des soins. Une vision bien plus pragmatique consiste à remplir ses dispositions anticipées. Et je te retourne la question, quel passeport faut-il pour qu'une crise le devienne? Que plein de syriens, irakiens et autres non-humains crèvent à nos frontières ou disparaissent dans nos pays doit provoquer la même réaction, il n'y a aucune raison non plus de ne pas s'attaquer à la pollution qui tue largement plus que le Covid, etc...

    Ne me fais pas non plus dire ce que je n'ai pas dit. Faire sous-entendre que j'appelle à tuer les vieux n'est pas exactement constructif, ni respectueux. Ce que je dis, et que je maintiens, c'est que s'alarmer de voir des gens mourir à plus de 80 ans (médiane de 86) et discutable voir irrationnel, sachant qu'en Suisse le Covid n'a tué personne de moins de 30 ans, il y a 54 morts de moins de 59 ans. Et 1187 morts sur 1647 ont plus de 80 ans. Par ailleurs il n'y a aucune baisse notable de l'espérance de vie.

    Je ne dis pas qu'il n'y a rien, je dis que ce n'est pas apocalyptique ni même dramatique.

    J'attends ta source pour les 30% de jeunes en réanimation, je n'ai pas ces chiffres. Ce jour, sur 315 nouveaux cas, il y a 18 nouvelles hospitalisations (tout age confondu, sorties non-déduites), ça ne fait déjà pas 30 pourcent.

    Mes parents, indépendants et en bonne santé, ont déjà remplis leurs dispositions anticipées.

    Tous les vieux ne terminent pas en Ehpad, mais ça change vite. C'est un marché porteur. Et le suicide-assisté est légal chez nous.

     

    Pour terminer, cette crise tue aussi par dépression, par crainte, elle tue par accident des jeunes qui vont faire des raves dans la forêt (il y a encore eu un cas ce weekend) parce que oui faire la fête est un besoin (renseignes-toi sur la vie nocturne de Sarajevo durant le siège) , et dans une politique de santé publique cela doit aussi être pris en considération. Note que je ne suis par exemple absolument pas contre le masque, ce que je questionne, c'est le retour au confinement et l'intrusion de la médecine dans nos contacts familiaux et privés.

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  6. Le 13/09/2020 à 14:37, aldo500 a dit :

    « Faute d’éléments nouveau », bien sûr. 
    Un élément pas nouveau mais qui n’a pas de raison de changer. Ce que la plupart d’entre vous n’ont pas vu mais alors pas du tout, c’est la saturation du système de santé avev un accès aux soins. drastiquement réduit pour toutes la population et toutes les pathologies. 
    Vous ne voyez absolument pas ce qu’il y a derrière les chiffres. 
    Le mémoire est courte. 
    Le rappel risque de tomber avant longtemps. 
    on a bien compris, sur ce forum personne n’a peur, c’est beau, c’est grand. 
    Mais ne venez pas hurler si dans trois mois, vous avez un problème de santé et personne n’ayant la possibilité de vous prendre en charge. Vous serez moins fiers. 

    Bien sûr que je le vois, j'habite en face d'un hôpital et mes voisins sont qui médecins, qui ambulanciers ou qui directeur-médical.

    Le gros problème du moment, en terme d'accès aux soins, c'est la quarantaine pour le personnel de santé. La moitié des médecins sont à la maison, c'est bien mal pratique.

    En dehors de ça, et pour l'heure, la situation reste très largement satisfaisante en terme de places disponibles.

    Enfin, je suis vraiment désolé de le rappeler mais ce n'est pas aux médecins de diriger un pays.

    Les mesures prises - par juste et raisonnable précaution - au printemps furent des mesures proprement liberticides. Enfermer les gens chez eux et les empêcher de se voir est absolument grave. Ce ne sont pas des mesures anecdotiques et encore moins la façon française, policière et très violente de les faire appliquer.

    Fondamentalement, ces mesures qui confondent les espaces publics, privés et intimes sont totalitaires, relisez Hannah Arendt. Si vous voir condamner à l'enfermement à domicile pour raison sanitaire et statiatique, sans possibilité d'un débat réel et je ne parle même pas de consultation populaire, ne vous fait pas peur, alors je ne vois pas ce qu'il y a à craindre des Le Pen, tout aura été fait, ils seront dans la copie.

    Ces mesures dénotent aussi d'une révolution des mentalités. Bon sang! 90% des morts avec les Covid ont plus de 70 ans, et oui au delà de 70 ans il est -commun- et très -prévisible- que l'ont meurt.

    Mes parents ont 70 ans, et je les aurais peut-êtrs un jour, mais nous ne sommes pas immortels et je m'attends à ne plus les voir encore 50 ans à mes côtés. Et ce sera encore plus prévisible dans leur dernière demeure, en Ehpad. Ils ne tiennent d'ailleurs pas a m'y voir mourrir en m'y survivant par excès de soin.

    Cette crise, à mon sens, démontre surtout notre intolérance absolue à la mort, et partant à ce qu'est la vie. Et elle dénote aussi d'une certainr perversion, que des milliers de bronzés se noient en méditerrannée ne provoque aucune réaction, mais que nous toussions* et que meurent nos ainés et le monde devrait arrêter de tourner.

    C'est délirant d'égoïsme.

    *Ma copine, ses parents et sa grand-mère, ainsi que pas mal d'amis, ont eu le Covid. C'était pas marrant, bon, oui, mais nous mourrons tous et je l'espère pas du suicide-assisté (qui devient un peu le but de vie actuellement, c'est réjouissant non?)

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  7. Le 27/08/2020 à 13:54, jg45 a dit :

    Oui effectivement, il y a eu des cas déjà comme cela. C'est ce qui rappelle que la garantie de l'intégrité n'est pas facile.

    A la limite, en ETCS2 avec des automoteurs, on pourrait imaginer que les éléments menés envoient également un rapport de position, pour que l'on sache où tout le monde est, mais il reste les rames tractées, où l'on a pas sous la main de solution évidente et pas compliquée. C'est là que le bas blesse, mais comme c'est un problème commun à tous les pays, on trouvera sans doute quelque chose, mais on n'en est pas encore là.

    Les cabines en mode SB (stand by, mené) donnent déjà leur position, c'est d'ailleurs pourquoi on peut techniquement partir en FS (Full Supervision) lors d'un rebroussement. On part en SR (Staff Responsible) par choix, parce qu'on estime qu'on ne peut garantir d'un point de vue compteur d'essieu la présence d'un véhicule coupé(décroché, de manière voulue et assumée) entre la cabine et la première balise (qui avant même le compteur détectera une présence).

    Pour les rames tractées, le niveau 2 opère en compteur d'essieu. La garantie d'intégrité existe y compris une accroche en queue mal planifiée et non détectée par le personnel du train.

    Mais effectivement dana le cas des rames tractées la longueur réelle dépend de valeurs entrées par le mécano, données donc non-garanties, et là le bâts blesse encore.

  8. Bon ça semble compliqué mais, en Suisse (si si), les plus grandes boites  sont  souvent des Coopératives.

    Prenez la grande distribution, Migros et Coop sont des coopératives.

    Prenez La Mobilière, première assurance du pays dans le domaine des biens, c'est une coopérative.

    Idem avec La Raiffeisen, troisième banque du pays, qui a deux millions de sociétaire (pour huit millions d'habitants).

    Donc si, ça marche.

    Mais ce qui est important, c'est le risque. Or la rail, pardon, mais ça ne rapporte déjà pas grand chose de base, alors en plus avec un nouveau venu sans matèriel...

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  9. Le 21/08/2020 à 10:34, assouan a dit :

    Ce n'est pas courant à ma connaissance :

    "Parmain : le maire impose l’ouverture du passage à niveau

    Alors que deux chantiers auraient dû bloquer l’accès à au quartier du Val-d’Oise pendant un mois, la SNCF a été contrainte de garder la voie libre pour les habitants et les secours."

    https://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/parmain-le-maire-impose-l-ouverture-du-passage-a-niveau-20-08-2020-8370465.php

    Certes, mais c'est assez fou d'avoir si peu d'anticipation et de coordination.

    Enclaver un quartier, faut le faire, et ce n'est pas la SNCF que je critique mais bien le pouvoir politique, c'est a lui de remarquer ce leger problème, et pas à sa population.

  10. Il y a 2 heures, jackv a dit :

    Ça existe encore des boîtes chaudes qui vont jusqu'à la rupture, au 21ème siècle 

    Bien sûr.

    On a éventré des wagons d'acide sulfurique, d'acide chlorhydrique, de soude caustique et de méthylènedianiline, à Daillens y a 4-5 ans suite à ça.

    Je m'en souviens bien, j'habitais à moins de 1km du lieu de l'accident, et je faisais partie des pompiers.

    Je me souviens encore mieux de la tête du Syndic (le maire en terre vaudoise) quans la protection civile l'a reveillé pour se préparer à évacuer le village.

    Parce que y avait un doute sur la présence de chlore... hum... c'était 50% de mort dans un rayon de 3km selon le plan Cantonal.

    La boite d'essieu, ça reste un point faible. C'est toujours grave et urgent.

  11. Le 17/08/2020 à 19:24, Florent PRI SP ESSAIS a dit :

    Au Japon il me semble qu'ils experimentaient un système avec un quadrillage infrarouge qui jouait sur la signalisation... avec de supers résultats compte tenu du fait qu'ils sont de base, beaucoup plus respectueux des règles.

    On a aussi ça. Laser de détection, s'il y a un obstacle le signal reste fermé, ça marche très bien. Et comme on a des barrières complètes bin y a pas de franchissement...

    Mais oui, ça dure 3mn du coups, voir 5.

  12. Les freins à air ne sont pas des moyens d'immobilisation.

    Donc si la rame est freinée, sans personnel à bord, uniquement par des moyens dépendant de l'air, le risque de dérive augmente rapidement.

    On peut très bien avoir une Cg à 0 bar, et des freins desserrés, suffit d'être patient ou d'avoir une fuite suffisament importante au cylindre ou au réservoir auxiliaire.

    Et je ne parle même pas du frein direct, encore moins sûr en terme d'immobilisation.

    À la rigueur, et c'est encore arrivé y a quelques temps chez nous, tu peux partir en dérive après une activation de la VA.

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  13. Il y a 19 heures, Florent PRI SP ESSAIS a dit :

    Ils mettent en place un fil en coupure sèche qui permet de contrôler le bris de barrière. Beaucoup de dérangements et de ratés de fermeture à  cause de fils mal passés qui bloquaient la fermeture de la barrière.

    Certains infrapoles n'en veulent plus (je pense à IPSE) mais les DEX les mettent tjs dans leurs schémas.

    Normalement cela ne joue pas surla sig mais envoie une alarme à la supervision via la TSV.

    Ah bah c'est intéressant ça. Et tu as la moindre idée de la raison qui pousse à ne pas jouer sur la signalisation?

    Parce que c'est, depuis de nombreuses années, quelque chose que je trouve très peu sensé dans le système des PN SNCF.

    Si, en plus, ils sont cablés et controlés...

    J'veux dire, à quoi ça sert de faire les choses à moitiés? Surtout que lier les PN aux conditions d'établissement du block, ça se fait dans le monde germanique depuis 50 ans.

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  14. Il y a 14 heures, Florent PRI SP ESSAIS a dit :

    Les IPCS sont moins coûteuses que de banaliser 2 voies. En termes de signaux à implanter (cantonnement classique avec des longueurs largement moins importantes qu'en IPCS), en termes d'exploitation du Poste, cela peut être fait à la demande des EIC si les moyens financiers et techniques le permettent j'imagine.

    [...]

    En termes d'enclenchement j'ai déjà répondu.

    Tu parles de la DES? Ça se trouve où?

  15. il y a 18 minutes, assouan a dit :

    Il me semble que l’implantation des signaux est une donnée importante (en Ipcs ils sont à droite alors qu’en bana ils sont à gauche ?).  Mais on va attendre les pros :)

    PS : ah merde tu parles des enclenchements... ok je me rendors... 

    Ouais, parce que doit bien y avoir une raison pour faire un tel schmilblic.

  16. Il y a 17 heures, Florent PRI SP ESSAIS a dit :

    La plaque PR t'indique que le block vers lequel tu te diriges est à Permissivité Réstreinte. Ce qui implique que les cantons de Block font des longueurs pouvant atteindre 15 km (voir plus, en région parisienne on en a pas donc j'ai un peu oublié ). Ainsi, un signal de BAPR fermé à S implique un arrêt de 15 min devant le Signal, s'il reste à S, la marche à vue est à entreprendre sur toute la longueur du canton ce qui est très long... pour le reste je ne connais pas ce principe de signalo... désolé 

    Ce n'est pas mon questionnement.

    Mon questionnement, c'est - d'un point de vue de la technique d'enclenchement - qu'est-ce qui différencie une ICS en block permissif (BAL et plaque F) d'avec une banalisation (Toujours en BAL et plaque F)

  17. Il y a 21 heures, Tophe a dit :

    L’exemple de St Malo ne m’avait jamais frappé tu vois, mais c’est vrai qu’on se demande à quoi sert la plaque PR vers...

    Pour l’exemple d’ICS en BAL, la partie Le Mans -> bif. de Connerré est aussi équipée en BAL en contre sens. Ça surprend quand on n’est pas habitué, et on s’y fait très bien, ça permet surtout d’avoir un débit plus important qu’une ICS classique en block absolu.

    Ça m’a juste éviter de passer pour un con quand j’ai discuté avec l’AC et qu’on en avait parlé (je ne sais plus comment on en était arrivé là, ça date d’il y a bien 15 ans) lorsqu’il m’avait remis les ordres et bulletins de franchissement nécessaires. Le seul truc à ne pas oublier dans le secours sur ICS, c’est la marche à vue jusqu’au 1er signal de cantonnement en cas de retour à contre sens sur ICS, c’est marqué dans le mémento, mais encore faut il le lire, et bien le lire.

    Mis à part ça, non. Comme indiqué ailleurs, je roule à peu près 60km en France, et n'y fréquente que cinq établissements.

    (Mais on a des formateurs très pointilleux, et du coups on nous a parlé de cette possibilité sans pouvoir bien sûr en fournir un seul exemple, et surtout sans pouvoir en fournir la raison).

  18. il y a 30 minutes, Florent PRI SP ESSAIS a dit :

    Bah s'il arrive à appuyer à temps, le Signal de DAA se ferme et le Signal amont l'annonce. Mais tout dépend du moment de l'appui. Il se peut que le mécano puisse arriver directement sur le carré fermé. 

    Je rebondis là dessus justement, sur le Signal évoqué au début du post, lorsque le Signal de DAA se trouve en amont d'un PN, on met en place une rétention par carré fermé. On crée ce qu'on appelle une ZAP PN (Zone approche du PN qui est en réalité une zone d'approche du signal Carré de DAA), qui démarre 500 m en amont du 1 er signal d'annonce (si préannonce par (A) ou (VL) on prend donc ce signal en point de référence et la zone située 500 m en amont de ce dernier). Ainsi, 3 cas de figure :

    1) le train n'est pas dans la ZAP "PN" et L'AC constate un défaut sur la circulation, il actionne son bouton de DAA qui ferme directement le Signal. Le train étant hors zap, il a donc le temps de constater la présence du A au signal N-1 et donc, il est en mesure de s'arrêter au signal de DAA à Carré fermé. Lors de son passage, il déclenche un enregistrement d'annonce, non propagé au PN qui reste ouvert, de par la rétention établie. Le mécano suit alors la consigne inscrite sur la plaque du signal, fait le tour de son train, si tout est ok, il appuie sur le bouton de A.DAA (annulation du DAA). Électriquement, cet appui va effacer la condition de rétention par carré fermé, et donc l'enregistrement est alors propagé au relais d'annonce du PN, qui se ferme (après le préavis etc...). Le signal ne s'ouvre alors qu'avec le KBrF qui assure que les barrières d'entrée (et de sortie éventuellement) sont fermées. Le signal d'ouvre alors à une indication de block autre que S ou C.

    2) imaginons que le train soit déjà dans la ZAP "PN" lors de l'appui sur le bouton de DAA par L'AC, nous ne sommes par sûr que le mécano ait pu voir l'avertissement, ou soit en mesure de s'arrêter en amont du signal de DAA présentant carré fermé. Ainsi, les textes réglementaires indiquent qu'une minuterie doit être mise en place, à hauteur d'une minute par tranche de 500 m et reprenant donc la distance totale de la ZAP. Ainsi, une ZAP de 2000m génèrera une minuterie de 4 min.

    Cette minuterie sert à quoi? Elle sert à réaliser la rétention de l'enregistrement à l'issue d'un délais "moral" qui permet de s'assurer que le train ait pu s'arrêter devant le Signal carré fermé mais de façon théorique uniquement. Ainsi, si le mécano arrive quand même à s'arrêter devant le carré fermé, l'enregistrement est tout de même propagé au PN qui va se fermer. Le train s'arrête devant le Signal, le PN est fermé, à l'issue de cette minuterie, l'enregistrement n'est plus propagé au relais d'annonce du PN mais retentionné (enregistrement reste tjs actif), le PN se rouvre et le mécano procède comme dans le cas n°1.

    3) même début que le cas n°2, sauf que le mécano n'arrive pas à s'arrêter devant le carré de DAA fermé , l'enregistrement est propagé au PN , le PN se ferme et le train franchit le carré de DAA fermé, avec le PN fermé. Le réarmement de l'engistrement s'effectue via l'occupation puis la libération  de la ZC, le PN se rouvre alors et le train s'arrête en aval du PN. Tant pis pour l'annulation du DAA via le bouton installé au panneau...

    J'espere avoir étéassez clair. Je sais plus quelle DES en parle mais c'est une petite usine. Il en est de même pour les carrés de protection caténaire.

    Eh bah tu vois, je n'ai bien-sûr pas la science infuse lol. J'avais crû ça en formation mais j'ai dû être déformé depuis le temps entre toutes les spécificités des postes. Merci :)

    Merci. C'est très clair. Donc il est possible de faire "chuter" le signal dans ce cas. C'est donc différent de notre procédure, la notion d'arrêt immédiat passant toujours par un appel GSM-R ou par le maintient en position fermée des signaux avals. Mais cela s'explique par la couverture radio/GSM-R toute relative du RFN.

  19. il y a 6 minutes, Florent PRI SP ESSAIS a dit :

    La banalisation comme tu dis est l'IPCS riche. Ceci implique une signalisation beaucoup plus rapproché (cantonnement classique avec des signaux à plaque F) que sur des cantons D'IPCS (cantonnement par Carré en block absolu Avec des cantons longs).

    Concernant l'IPCS, les conditions de prise de sens sont : Sens inverse non pris, itinéraire depuis le Signal origine formé, dernier transit de sens inverse en amont du signal origine libéré, l'intervalle doit être libre. En tant qu'intervalle j'entends la partie de voie banalisée entre 2 postes ou aucune manoeuvre ne peut etre réalisée. Cela est assez lourd...

    En banalisation, les conditions de prise de sens sont que le dernier transit de sens inverse avant le Signal origine soit libéré et l'itinéraire formé. 

    Oui, mais ce qui m'intrigue est le cas de l'ICS permissif, avec du BAL à plaque F comme indiqué plus haut dans ce fil. Parce que dans ce cas là, on ne forme pas d'itinéraire depuis le signal origine. Seul est pertinent le passage du dernier transit en sens normal pour libération du signal origine.
    Ou alors, la différence est que justement, l'itinéraire, découpé en canton de BAL, se forme jusqu'à la fin de l'intervalle malgré la présence d'un convoi déjà en sens-contraire sur celui-ci? (Dans le cas d'un compteur d'essieu, on empilerait les essieux de même sens sur tout l'intervalle, le BAL se chargeant du distancement).

  20. Il y a 8 heures, Florent PRI SP ESSAIS a dit :

    Exactement. La preuve plus haut dans les messages.

    Bah c'est partout pareil.

    Les croisement amusant entre nos PCT (=référentiel, mais qui dépend déjà de l'Etat) et les RTE (vos IN, IG, etc...) sont toujours amusants. Il y a quelques années, ont s'est bien emmerdé avec un annonciateur de voie libre sur une aiguille, entre son coeur et sa pointe, visible depuis le talon.

    Il ne s'allumait qu'en venant depuis la gauche. Or, nos PCT prévoient "de s'attendre à ce que le signal suivant soit fermé", et ne précise rien quant à la validité d'un tel annonciateur. Les RTE, elles, indiquent bien qu'il n'est valable que pour une seule voie. Mais nous ne le savions pas et IS (Installation de Sécurité, notre SE) disait que nous n'avions qu'appliquer les règles :)

    Quel cirque...

    Depuis, Grandes-Marnand est passé par là et on démonte les annonciateurs de voie libre.

    Pour en revenir aux ICS, il est donc possible d'avoir une ICS en block permissif. Bon, dans ce cas, est-ce encore "réellement", au sens de la technique d'enclenchement, une ICS ou ne serait-ce pas déjà une banalisation, éventuellement allégée? (Ça peut paraitre con comme question, mais comme nous n'avons que du bock absolu, ça m'intrique comme principe).

  21. Le 13/08/2020 à 22:08, zoom 45 a dit :

    Tu n'as rien lu de ce que j'ai écris...:Smiley_41:

     

    Le RR30, c'est pour l'aiguille prise en pointe située après le viaduc, direction Felletin.

    Les aiguilles au niveau du signal de la photo sont prises à 40.

    Ah.. Donc une aiguille en déviation est une aiguille prise en pointe? Ou c'est la mention "aiguilles correspondantes" qui s'applique ici, et donc la connaissance de ligne?

    (j'approche gentiment de mon examen périodique SNCF, faut bien remettre des choses en place).

  22. Chez nous, la procédure est automatisée. On parle d'installation ICT (Installation de contrôle des trains), qui sont composées de radars, de détecteurs de charge et de chaleurs et de caméras automatiques. En cas d'anomalie, le Chef-Circulation (AC) reçoit une alarme, et selon l'anomalie signalée il agit en arrêtant de suite le train, ou l'appel pour ordonner une vitesse réduite et l'arrêter au premier endroit approprié.

    Comme tous nos signaux sont à pieds d’œuvre, pas besoin de signal spécifique.

    Les ICT peuvent, mais ce n'est pas du tout nécessaire, être accompagnées de Détecteur de Boite Chaude (DBF).

    Dans tous les cas, une fois le train arrêté, la patate est refilée à la Centrale ICT d'Erstfeld, qui a l'immense avantage de ne parler que l'uranais, éventuellement le schwytzois (Non je rigole, en général on arrive comme toujours à très mal se comprendre, mais ça suffit). Elle, elle a accès aux données précises qu'elle croise avec le Contrôle au Départ/CIS/CERES, ce qui permet de savoir exactement quel essieu, quel wagon et quelle marchandise est concernée et surtout quelle anomalie est détectée, soit:
    -Boite Chaude/Très chaude.
    -Frein Serré.
    -Rapport de charge par roue.
    -Profil et antennes.
    -Gaz Inflammable chaud (qui consiste en gros à assurer le train et à se mettre à l'abri).

    https://bahninfrastruktur.sbb.ch/fr/le-chemin-de-fer-numerique/zke.html

    La plupart des ICT sont situées proches de points frontières, ou des tunnels de base.

    Pour en revenir à ce carré et sa consigne, c'est marrant, faut repartir en MàV et en marche prudente :) Encore un sandwich SNCF (très compréhensible cela dit).

    Et si je comprends bien, le carré se ferme sur simple appui, il n'est pas forcément précédé d'un avertissement fermé, si?

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