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Le Web des Cheminots

likorn

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Messages publiés par likorn

  1. Je ne crois pas que cela soit uniquement lié à la forme de l'Etat, mais aussi et surtout à l'idéologie. Et il faut bien laisser à l'Etat français la marque de la pensée des Lumières, ce paternalisme étatique. Dans cet idéal, le philosophe au sens de l'homme de science, de l'homme qui sait, est sensé éclairer (instruire et gouverner) par la raison (et non la tyrannie) ses concitoyens. Donc, des gens persuadés de leur qualité se retrouvent à imposer leur vision du bien est du mal, ceci se retrouve aussi fortement aux U.S et principalement dans le parti Democrate.

    Cette vision est aussi à l'origine de la Suisse moderne, au sens de la Suisse constitutionnelle. Mais l'arrivée des outils de démocratie directe, bien plus que la forme de fédération, a permis le maintient fort d'un lien entre le gouvernant et les gouvernés, puisque chaque acte du premier est révocable. L'intention d'éclairer reste donc une constante, la simple explication n'étant pas fondamentalement de nature à convaincre le citoyen-votant.

    Notons quand même que le parc automobile suisse est très polluant. Les véhicules sont récents, mais très gros.

    Pour en revenir à la vignette, je précise quand même en citant que non la vignette n'est pas obligatoire sur l'ensemble du territoire. "Le certificat est obligatoire seulement dans certaines zones. Il peut également permettre de bénéficier de certains avantages instaurés par les collectivités. " C'est indiqué sur https://www.certificat-air.gouv.fr/

    Par ailleurs, ce qui me casse les pieds n'est pas ledit certificat mais son mode d'émission soit le fait qu'il ne soit possible de l'obtenir qu'en ligne.
    Dans le monde entier (Allemagne, Autriche, Hongrie, Roumanie, pour ne citer que ces exemples), quand tu dois obtenir une vignette, tu peux passer physiquement auprès d'un office de police, d'une poste, d'une station service, d'un bureau de douane, peu importe. Pas en France. En France, il faut la commander par internet pour la recevoir par courrier.

    C'est ça que je ne comprends pas. Pas l'idée, pas même la norme, mais ses modalités d'application.

    Par ailleurs je rejoins bibloc sur la partialité des normes Euro. Mais comme le dirait un bon copain suisse-allemand "c'est comme ça", ce qui est bien dommage.

    (Vous en faites pas, ma solution serait d'interdire les véhicules automobiles, c'est simple, efficace, liberticide certes).

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  2. Non mais la vignette crit'Air, c'est un peu comme votre 80 en fait.

    C'est hyper compliqué, et tout ça pour au final arriver a quelques applications locales (Paris, Lyon, Grenoble) que même mon pays décentralisé à outrance ne s'autorise pas.

    C'est vraiment un pays qui devient kafkaïen la France. Entre les gilets, les éthylomètres, les limitations, les vignettes, vous cumulez quand même sacrément les pires solutions existantes.

    Ce qui est bien, c'est que tout le monde s'en fout. Je comprends de mieux en mieux le réflexe "comment frauder" de mes amis français.

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  3. Allez, je me cite pour recentrer.

    Citation

    Cela peut paraitre hors-sujet, mais je ne crois pas que cela le soit. Le problème des PN's est entièrement centré autour de cette notion de risque, de maitrise de celui-ci et donc aussi d'acceptation de ses limites. Par exemple, il est assez tragique de voir une situation s'immobiliser parce que le but recherché est absolu. Ce qui devient alors totalement contre-productif : au lieu d'améliorer la situation, celle-ci reste figée dans une situation qui a déjà démontré ses failles mais à propos desquelles personnes ne veut prendre la responsabilité de n'avoir résolu que partiellement le problème. Pire : la crainte du dédommagement civile ou de la perte d'image pousse parfois à une certaine négation de failles clairement démontrées par l'expérience.

    Ce qui, de mon point de vue et de mes très nombreux collègues, est tout à fait applicable aux PN dit "locaux",  pour lesquels il n'existe aucune boucle de rattrapage tant en cas de raté de fermeture que de véhicules coincés ou encore de franchissement illégal.

    Or, sans tout résoudre, sans devoir équiper entièrement tout le réseau en une nuit, il est relativement facile d'améliorer la situation et de réduire ces risques, pas à pas, point par point, sans investir autant que dans un pont-route, sans fermer toutes les lignes ferrées, sans s'arc-bouter sur la responsabilité individuelle.

    Mais des accidents, il y en aura encore, quoi que l'on fasse. C'est absolument certain. Simplement, il y en aura moins si l'on fait quelque chose.

     

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  4. Ah bon? Mon chlore, il roule à 100, tous les soirs,.

    Y a par contre (enfin, je l'applique par habitude. J'avoue ne pas avoir suivi si c'est toujours valable) un abaissement de vitesse à 30 sur les aiguilles à 40, mais là il y a une réelle logique au vu de l'accident de 1994.

    https://www.rts.ch/archives/tv/information/tele-journal/6744608-accident-ferroviaire.html

    (Contrairement à ce qui est dit, le déraillement est survenu suite à un chevauchement de tampon. D'où les très nombreuses règles relatives à l’utilisation du frein électrique sur les aiguilles en déviation ainsi que la visite obligatoire du train consécutive à serrage à fond sur celles-ci).

    Bref, tout ça pour dire que nos classements en zone dangereuse ne provoquent pas de réponse systématique ni forcément de zone d'exclusion, mais des zones de risque. Le but n'est pas d'avoir un risque inexistant mais maitrisable. Par ailleurs, l'industrie chimique ou pharmaceutique impose par son existence le transport, la manutention ou l'entreposage de substances dangereuses; viser l'extinction du risque reviendrait simplement à le délocaliser et cela n'est en soi pas plus acceptable tant économiquement qu'humainement (faire fabrique nos merdes en Inde m'indispose). Ainsi, l'idée de relocaliser le chlore en Valais est pour l'instant peu soutenue parce qu'il n'est pas prouvé que cela soit moins dangereux qu'un transport par le rail, ce qui est dangereux étant l'activité elle-même.

    Cela peut paraitre hors-sujet, mais je ne crois pas que cela le soit. Le problème des PN's est entièrement centré autour de cette notion de risque, de maitrise de celui-ci et donc aussi d'acceptation de ses limites. Par exemple, il est assez tragique de voir une situation s'immobiliser parce que le but recherché est absolu. Ce qui devient alors totalement contre-productif : au lieu d'améliorer la situation, celle-ci reste figée dans une situation qui a déjà démontré ses failles mais à propos desquelles personnes ne veut prendre la responsabilité de n'avoir résolu que partiellement le problème. Pire : la crainte du dédommagement civile ou de la perte d'image pousse parfois à une certaine négation de failles clairement démontrées par l'expérience.

    Ce qui, de mon point de vue et de mes très nombreux collègues, est tout à fait applicable aux PN dit "locaux",  pour lesquels il n'existe aucune boucle de rattrapage tant en cas de raté de fermeture que de véhicules coincés ou encore de franchissement illégal.

    Or, sans tout résoudre, sans devoir équiper entièrement tout le réseau en une nuit, il est relativement facile d'améliorer la situation et de réduire ces risques, pas à pas, point par point, sans investir autant que dans un pont-route, sans fermer toutes les lignes ferrées, sans s'arc-bouter sur la responsabilité individuelle.

    Mais des accidents, il y en aura encore, quoi que l'on fasse. C'est absolument certain. Simplement, il y en aura moins si l'on fait quelque chose.

  5. Parce que Muttenz ne dépend pas de la directive SEVESO mais de l'Ordonnance sur les accidents majeurs.

    D'ailleurs, quasiement toutes les principales voies ferrées suisses sont soumis à l'OFAM, c'est le cas de l'axe (Mulhouse)-Bâle-Olten-Lucerne-Gotthard-Chiasso. D'où les trains d'extinction des CFF. Nous sommes un immense site de risque chimique selon la loi.

    Il est d'ailleurs faux de dire que tout peut être construit dans un périmètre proche des sites concernés, c'est simplement une compétence Cantonale. Par exemple, si le chlore ne transite plus par Genève-La Praille c'est justement pour satisfaire à l'application genevoises de l'aménagement du territoire qui sinon aurait continué de limiter l'urbanisation de la gare de triage. C'est le cas de Bâle RB, y a plein de trucs mais pas d'habitations à proximité immédiate (sauf droit acquis).

    Nous sommes un petit pays, ne rien construire à 1500m de chaque zone de risque rendrait le pays invivable. Donc le travail porte sur la réduction du risque, puis son combat, mais sans imposer un systématique éloignement dans le texte. L'éloignement n'intervient qu'en cas de risque majeur et difficilement maitrisable selon l'application locale du droit. (C'est un principe Suisse, on applique localement car la souveraineté est locale.)

    Ce n'est pas pour rien non plus qu'on teste nos sirènes chaque année.

    https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19910033/index.html

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  6. Il y a 18 heures, jackv a dit :

    les pn c'est devenu discutable .. .pour qui ?

     et si c'est discutable et qu'il y a des risques de non fonctionnement ,c'est TOUS les pn qu'il faut fermer..

    Il y a un risque, tu le sais très bien. Il y a même un article réglementaire à ce sujet : raté de fermeture.

    Alors, on ferme tout?

    Ou on améliore le système, datant quand même des années 60? Y a que le chemin de fer qui se permet un tel immobilisme.

  7. Ça fait quand même plaisir de lire quelqu'un qui trouve aussi, l'air de rien, que techniquement ce PN à SAL aujourd'hui, est d'une robustesse, quant à son fonctionnement sécuritaire, qui pose question.

    Au final, la ligne n'est pas réouverte aussi et surtout parce que le "petit juge", il ne se limite pas à dire que le PN marche bien.

    Et qu'il n'y ai aucune preuve pour l'affirmer, cette certitude du bon fonctionnement, la SNCF mais aussi l'Etat y sont pour quelque chose, et évidemment que dans ce cadre la justice peut vite devenir politique.

    On n'a pas fermé l'espace aérien de l'océan indien car l'accident est isolé. Les PN, c'est devenu plus discutable.

  8. Certains ici manquent de reconnaissance du second degré.

    Je maintiens donc qu'il est évident qu'a chaque accident on interdise l'utilisation de l'infastructure concernée pendant au moins 3 ans. C'est très proportionné et très courant.

    Par exemple, tout l'espace aérien de l'océan indien est toujours fermé depuis la disparition de Malaysian 370.

    Non?

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  9. Je n'ai jamais dit que c'était bien. J'anticipe juste le monde merveilleux que va nous offrir l'automatisation.

    Comme informaticien de gestion avec spécialisation dans le droit du travail, et comme syndicaliste, j'ai une excellente idée de ce que cela impliquera et de l'immensité du boulversement que nous commençons à vivre.

    Mais je trouve toujours amusant ces decisionnaires qui pensent que la décision restera hors du champs d'application de l'informatique alors que justement toute la recherche pratique s'articule autours de ce thème, avec des résultats rapides, prometteurs.

    Conceptuellement et philosophiquement, c'est d'ailleurs passionnant. Mais c'est bien là le seul avantage.

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  10. Moi je pense que le télétravaille sera bien plus efficace pour offrir le meilleur monde de demain possible. Pas de transport, pas de perte de temps, pas de fatigue, pas de financement d'infrastructure inutile pour les seules heures de pointe.

    Ah, et l'automatisation de la direction et de la gestion est aussi à valoriser, on sait déjà qu'un juge est moins bon qu'un logiciel ad-hoc.

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  11. Il n'y a évidemment aucune solution parfaite.

    Mais empêcher un diplômé de faire de l'éxecution, ça crée automatiquement une stratification qui empêche aussi fortement les non-diplômés de progresser par l'expérience.

    Ça empêche aussi des diplômés quelconque de vivre d'un travail. Tous les linguistes ne trouvent pas forcément de quoi en vivre, je ne dis pas ça dans le vide d'ailleurs.

    Il est par contre bien entendu qu'un diplômé n'a pas a prendre la place de celui qui n'en a pas dans un métier où cela n'est pas nécessaire. Mais voilà, c'est le rôle de ceux qui recrutent et à priori les bons employés ne sont pas ceux qui sembaient les plus aptes, les meilleures cadres ne sont pas les plus diplômés, les bons dirigeants n'ont pas tous un diplôme de bon dirigeant non plus.

    Et si des gens démissionnent parfois, c'est la vie. Tout le monde ne fait pas 40 ans dans le même métier, tout le monde n'est pas obligé de le faire.

    Bref, l'amour de la hiérarchie a encore de beaux jours devant elle avec un M.Macron qui parle de premier de cordée, comme si son élection était une preuve de son inteligence.

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  12. Nous avions le cas entre Genève et La plaine avant 2014. Enclenchement par BM de type suisse Intégra vertical mais assuré par la signalisation française.

    Donc en sortie de gare, des signaux qui ne pouvaient pas présenter autre chose que Voie Libre, Rappel Ralentissement 30 parfois, ou Carré.

    Aucun de ces signaux de sortie n'avaient de cro', d'où l'utilité de la lampe SF sous LSSF.

    L'installation datait de 1956 pour la petite histoire.

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  13. il y a 25 minutes, ccbo66 a dit :

    Le BEA-TT est gentil en précisant  "Même si l'analyse du BEA-TT privilégie la position abaissée de la barrière au moment où l'autocar s'engage sur le PN25, le bien-fondé de cette hypothèse ne peut être prouvé avec certitude, faute de pouvoir disposer d'informations de l'état réel de cet équipement au moment de l'accident."

    A partir du moment où les témoins ont confirmés s'être arrêtés devant les barrières fermées, il semble difficilement concevable que dans le sens opposé ce ne soit pas le même cas !!!

    Ce ne doit même pas être possible techniquement, sauf acte de malveillance ou autre qui pourrait empêcher le barrière de descendre ???

    Donc c'est possible qu'elle ne s'abaisse pas. On parle de droit pénal là, on condamne sur des faits, pas des suppositions.

    Par ailleurs, les témoignages ne sont pas unanimes sur les barrières, et aucun élément technique (contrôle de fermeture, dispositif d'enregistrement, etc...) ne permet de s'assurer de leur réels états.

    Il faut vraiment en tenir compte, le rapport du BEA-TT ne vise pas à déterminer les responsabilités. Il n'a pas a être gentil, il analyse un scénario en tenant compte de causes certaines ou possibles, à des fins de prévention.

    En aparté, je pense que tout a bien fonctionné et que la conductrice est totalement responsable, mais je n'en ai pas la certitude absolue. Le juge, il aura devant lui un être humain - avec ses défauts mais ses qualités - il aura a déterminer si oui ou non cette pensée semble pouvoir être considérée comme une certitude. Moi en tout cas, je serai emmerdé, après tout ce que l'on pense n'est pas forcément vérité et la peinture bleue - le seul indice - peut ne pas dater du jour même, avoir été déposée lors du choc d'avec le train (ce que suppose d'ailleurs le BEA), etc....

     

  14. Il y a 9 heures, Renaud a dit :

    Certes, mais si le prix des wagons ne permet pas de rentabiliser le transport l'entreprise préfère peut être perdre un marché que perdre de l'argent.
    Je ne suis pas certain que les routiers acceptent n'importe quel transport.

    Ah si. Bien sûr que si. Pour un qui dit non, t'en a dix qui disent oui.

    De l'est (moins cher), mais ils disent oui.

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  15. Moui, enfin bon la, le consommateur il est aussi un peu responsable, et le politicien qui maintient l'économie uniquement sur la consommation, également. L'entreprise, elle a un cadre, elle fait avec, s'il est mal foutu beh...

    Je vous avais dit d'ailleurs que la Suisse négocie un accord cadre avec l'UE pour simplifier les relations? Savez-vous où ça coince? Au niveau de la protection des salaires.

    C'est désespérant, j'ai toujours été un européen convaincu, mais je ne pourrais jamais voter oui à ce genre de deal (puisqu'on votera, c'est constitutionnel) et on filera droit à la catastrophe anglaise .... Le gouvernement ne s'y trompe pas, puisqu'il a décidé de ne pas décider.

    https://www.rts.ch/info/suisse/10052163-l-accord-institutionnel-entre-la-suisse-et-l-ue-devoile-par-le-conseil-federal.html

    Je regardais un reportage d'Arte sur le brexit il y a quelques jours, et je voyais Michel Barnier dire qu'il savait qu'il y avait des problèmes dans l'UE, mais qu'elle réagirait après le désastre anglais. Eh bien, ma soeur Anne, je ne vois rien venir alors que le temps presse, la maison brûle, le nationalisme est partout. Des fossoyeurs, voilà ce qu'ils sont.

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  16. Ce qui est sûr, c'est que même avec d'importants efforts, l'objectif ne peut être atteint sans politique de développement européen. Or le rail, en dehors de sa privatisation, ne bénéficie ni de budget ni de développement coordonné, et encore moins d'une réelle politique de coordination de l'exploitation.

    Et du coups, il devient totalement dépassé dans un monde capitaliste et libéral qui ne prend en compte que le résultat immédiat.

    "Il apparaît aujourd’hui qu’il sera impossible d’atteindre cet objectif, mais grâce à l’introduction de la redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations (RPLP) et à d’autres mesures, le rail a pu ces dernières années gagner des parts de marché par rapport à la route. Le nombre de courses de camions a nettement baissé, passant de 1,4 million en 2001 à 941'000 en 2018. "
    https://www.uvek.admin.ch/uvek/fr/home/transports/transfert-du-trafic.html

    Le coût pour le personnel par contre est lourd même pour n'arriver que partiellement aux objectifs assignés : automatisation à marche forcée, réduction continue des compensations, augmentation de la productivité, disparition de la responsabilité sociale de l'entreprise, caisse de pension en forte difficulté imposant des baisses de pension, augmentation de l'âge de départ et cotisations exceptionnelles.

    https://www.letemps.ch/suisse/cff-cargo-pourrait-supprimer-jusqua-760-emplois
    https://www.uvek.admin.ch/dam/uvek/fr/dokumente/dasuvek/SBB Kurzbericht Erreichung der der strategischen Ziele 2018.pdf.download.pdf/20190322 Kurzbericht SBB FR.pdf

    Faut pas rêver, le monde n'est pas marrant et aujourd'hui, ceux qui tiennent le couteau, ce sont les développeurs, pas les mineurs ni les cheminots.

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