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Le Web des Cheminots

likorn

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  1. En Suisse, l'essai dit d'efficacité des freins est à effectuer après une relève, le départ d'une gare initiale ou après toute modification de la charge remorquée. Dans l'idéal, on devrait le faire entre 60 et 80km/h, après les aiguilles (surtout en déviation) et dans tous les cas avant une pente/rampe ou un signal à l'avertissement. De plus, il est prescrit de refaire l'essai avant une forte pente, en cas de doute, ou de manière régulière en cas de chute de neige avec un train majoritairement équipé de freins à disque. Dans la mesure où l'essai du frein en Suisse ne demande aucune vérification physique de la continuité de la Conduite Générale (il n'est pas requis d'ouvrir le robinet en queue du train), cet essai est le seul moyen de constater que l'essai du frein fût mal fait; ce qui arrive. C'est aussi le seul essai qui permet d'éviter une mauvaise décélération par apport de neige sur les disques. C'est enfin la seule manière de découvrir que des freins indiquant "serrés" ne serrent en réalité pas. Bref,c'est un peu "l'ultime chance". Au delà, cela permet aussi de constater la réactivité du train. C'est-à-dire que cela permet de se dire "tient, ça freine étonnement bien", ou pas. En cas d'échec, le mécano doit arrêter son train le plus rapidement possible, faire un essai du frein complet et au sol, agir selon le résultat et repartir en faisant un nouvel essai d'efficacité. Cet essai ne fait pas tout, il y a quelques années un bouchon se baladait dans la CG d'une voiture. Le mauvais freinage constaté à Martigny ne l'a plus été juste après le départ (le mécano ayant correctement réagi, ayant un doute il a re-contrôlé l'efficacité dès le départ, qui fût déclarée par lui comme étant alors bonne). Suspicieux comme devrait l'être tout mécano, il a néanmoins fortement anticipé son freinage pour l'arrêt à Aigle. Seule la machine a alors freiné, le bouchon bloquant la CG. Après l'arrêt, obtenu quelques kilomètres plus loin grâce à la seule Re460, l'essai au sol fût bon, mais le mécano refusa d'aller plus loin soupçonnant justement un corps étranger dans la conduite. Une bonne dizaine d'essais du frein permirent de faire constater le problème. Cet incident à fait l'objet d'une enquête du service Suisse sur les accidents.
  2. En même temps, historiquement l'arrivée du "marché libre" en Chine ne laissa pas forcément un souvenir impérissable. Entre les guerres des Boxers, la révolte des Taiping, les traités inégaux, la chute de l'Empire puis les quelques décennies de guerre civile qui suivirent, s'il y a bien une chose que les chinois ne souhaitent pas revivre, c'est être en position de faiblesse. Car ils ont très vécu ce que le "libre échange" donne lorsqu'on le subit. L'approvisionnement en nourriture est un des axes qui permet d'assurer cette vision-là.
  3. Jamais eu de problème avec le QWERTZ lorsque je faisais de l'informatique (mon premier métier). En plus c'est très pratique en changeant de région linguistique, on garde le même clavier. Suffit juste de basculer la disposition de allemande (Suisse) à français (Suisse). Très pratique dans une entreprise œuvrant de part et d'autre du röstigraben.
  4. À titre de comparaison, Il n'y a pas grande différence avec ce que j'ai vécu. -Un chef-circulation qui a tout de suite indiqué qu'il prévenait le CLP-Prio (cadre d'astreinte), que je n'avais pas à descendre mais que cela serait sympa - de loin - d'indiquer si la voie adjacente était libre. -Une police très aimable, qui fit son possible pour prendre la déposition en cabine, toute en m'indiquant mille fois que je n'étais que témoin, voir victime, et m'empêcha de descendre afin de ne pas voir l'avant de mon train. J'ai un souvenir amusant de la demande du numéro de plaque. -Un CLP qui reprit mon train, me proposa d'appeler des proches en cabine arrière, m'offrit de me reconduire si besoin, me rappella le lendemain en me demandant simplement si j'avais besoin de quelque chose. -Une psychologue qui prit de mes nouvelles et m'indiqua comment faire pour obtenir un soutient, que je n'ai pas sollicité car pas eu besoin. -Une famille de la victime qui m'écrivit, mais je n'ai pas pris connaissance de la lettre. Mon chef m'a simplement indiqué que la famille me demandait de ne pas me sentir coupable et m'a déconseillé d'en lire plus, conseil que j'ai suivi. Pas de pompier chez nous, et jamais vu ni le médecin, ni le procureur. Jamais reçu d'information de la justice d'ailleurs, et tant mieux. À la reprise, je fus juste accompagné - sur ma demande - par mon chef. Dans le doute, sans raison réelle autre que l'inconnue de ma réaction en reconduisant.
  5. Je suis alors assez content de ne pas avoir pris connaissance de cette partie du référentiel. C'est l'avantage d'un référentiel délimité.
  6. Chez nous aussi on doit secourir. Mais aussi rester dans la cabine. Il y a la même dychotomie. C'est comme tout, un texte - surtout ceux-là - énonce une généralité : on doit secourir, mais on doit aussi se protéger. Chaque cas étant différent il y a de multiples façons de réagir, toutes différentes mais néanmoins appropriées. Moi je ne suis pas sorti, à 140km/h je ne voyais pas ce que je pouvais secourir. D'ailleurs je n'avais et n'ai toujours pas de formation et encore moins de matériel, mon secours le plus utile est d'appeller les services d'urgences. Après, une collègue entendait la victime hurler sous son train, là c'est différent et porter secours reprends son sens premier et actif, mais le prix en fût lourd. Ce qui me hérisse le poil, c'est cette vision lointaine, obtue, inhumaine et dramatique qui consisterait a dire que si l'on ne se rend pas sur place, auprès de l'accidenté, on le condamne potentiellement car il pourrait encore être sauvé par notre sainte et miraculeuse présence. En plus d'être dangereux, c'est complétement idiot. Chaque cas est différent, il faut juger de la situation, de son état et de ses moyens. Comme il n'y a que nous sur place, nous seul jugeons, aucun texte ne peut prévoir cela. Ça ne se fait pas en Suisse, mais en France la coutume semble être parfois autre (en même temps, vu le système juridique Français, ce ne serait pas si étonnant).
  7. Personne pour souligner qu'il regrette le manque de contrôleurs, la disparition des voitures TER et le yield? C'est quand même rigolo comme remarque. Surtout à propos du Yield. Il faudrait savoir si l'on veut un service libéralisé et soumis au marché ou public aux tarifs fixés. Cela dit, et n'en déplaise, il a quand même en partie raison. Tout n'est pas de la faute du Guillaume. Il y a aussi des manquements plus bas dans l'organigramme et une démotivation assez réel du personnel de terrain. Tout cela s'additionne et donne ce que vous affrontez chaque jour. Mais ceci s'explique notamment par une absence de moyen, pas particulièrement par une fainéantise innée. Après, je mentirai en disant que la réputation forcément générale et donc réductrice du "Français" n'est pas celle d'un amoureux transit du travail bien fait. Le "Français" a des qualités reconnues et méritée, mais pas celle-ci. Et ce n'est pas une critique, des amoureux transits j'en cotoie en suisse-allemande, je ne suis pas envieux. Je vous rassure, ce cliché est attribué également aux Romands au travers du fameux "le romand touchour rikole, chamais trafail", et ça ce ressent d'ailleurs un peu sur le terrain ferroviaire. Là aussi le manque d'investissement pendant 40 ans joue un rôle catalyseur et cela n'empêche pas ici comme chez vous de faire ce que l'on peut, mais pas forcément en allant jusqu'au sacrifice. Or le client aime le sacrifice qui lui apporte son petit confort, et c'est là tout le drame de la chose.
  8. Des humains feraient donc des erreurs? Enfin, des humains... des nantis milliardaires de cheminots, qui ont dans leurs lieux de découche des piscines remplies de champagne et des escort-girls (ou boys) de luxe fournies par l'entreprise.
  9. En suisse, les PN doivent être gardé et équipé de barrières au delà de 125km/h et surveillé au delà de 140km/h. Par gardé, on entend équipé de signaux lumineux et accoustiques avec fermeture automatique des barrières et contrôle de l'enclenchement de l'installation. Par surveillé, on entend la vérification de l'absence de véhicule coincé sur le PN. Cela se fait par exemple près de Zofingen avec un radar. À ma connaissance, il n'existe plus de PN en pleine voie gardés directement par des gardes, mais il existe des gares dans lesquels les chefs-circulations ou autres aiguilleurs assurent en plus cette fonction depuis le poste et au travers de l'enclenchement. C'est notamment le cas à Payerne, à Moudon ou à Glovelier. Une particularité du système des PN en Suisse est qu'en cas de marche à vue suite à un dérangement, tous les PN non contrôlésur place (donc surveillés par l'enclenchement et non par des installationa ou signaux dédiés) sont à considérer également et sans ordre suplémentaire comme étant également en dérangement.
  10. Bah en même temps il faut bien les vider non? C'est déjà fait par des humains, les mécanos en sont. Après oui, ça pue, ce n'est pas valorisant tout ça, mais bon fondamentalement je ne vois pas en quoi ce serait absolument scandaleux.
  11. De toutes façon ces centres d'exploitation, en ce qui concerne la gestion des événements et perturbations, sont souvent à la ramasse. Cas rigolo avec le (Paris-) Frasnes-Neuchâtel retardé. L'agent de train demande le maintient de diverses correspondances au vu des destinations de chacun. On lui répond qu'on lui dira dès que l'on sait. Le temps passe, on approche de Neuchâtel et le contrôleur commence à distribuer des bons taxis. Le centre l'a rappellé 30mn après sont éléphone, et 5 mon après l'arrivée. Toutes les correspondances étaient maintenues. Pour rien.
  12. C'est vraiment une nouvelle peu surprenante, enfin si, mais pas vraiment On verra chez nous avec nos Twindex machin, déjà quatre ans de retard et... bin... on jure encore que pour le 10 décembre ce sera homologué. C'est possible, mais ça n'est toujours pas fiable. Cela dit, c'est aussi de la faute des CFF, qui ont admirablement modifié le cahier des charges en cours de route.
  13. Si tu ne vas pas voir, tu attends la police. Il n'y pas d'interphone non plus; en tous cas pas avec nous. Parfois il y en a un qui établi un appel auprès de la police ferroviaire, qui ne parle que l'allemand. C'est un choix de l'entreprise, les passagers sont responsables d'eux même, y compris en ce qui concerne l'appel aux services de secours. Le frein d'alarme n'est théoriquement là "que" pour les dangers relatifs au transport ferroviaire : incendie, porte mal fermée, fumée, etc... Si on vient nous alerter d'une agression, on doit bien entendu alerter les services compétents, mais c'est tout. Notre première règle - officielle - est de rester éloigné d'une possible source de danger, et nous n'avons aucune formation en matière de premier secours. Après, une des rares fois où l'on a tiré le frein sur un de mes trains: -Comme je n'avais jamais vu le fonctionnement de la demande du frein d'alarme, j'ai regardé la grosse lampe rouge qui clignotait en me disant "tiens, c'est quoi ça?". -Comme ça clignotait, j'ai appuyé, en mode "gnuuuh ça clignote, c'est joli!". -Çà a arrêté de sonner, mais ça a continué de clignoter. Je me suis dit "Ahhhh mais c'est la demande de frein d'alarme dont on attend toujours le règlement". -J'étais très content de ma perspicacité. -Une connexion entre deux neurones s'est faite, et j'ai planté le train. Le chef de train n'a jamais trouvé ni le frein tiré, ni la personne qui l'aurait tiré. En fait, un autre collaborateur l'a réarmé sans rien dire, ni rien savoir de la raison de son utilisation, il est venu m'en parler à la gare d'arrêt suivante. Et une autre fois, je suis entré à quai, j'ai vu 6 ou 7 policiers en tenues anti-émeutes et un avec un bouclier. Un agent est venu me dire "qu'il m'ordonnait de ne pas repartir", ce qui était déjà rigolo, puis il m'a ordonné de lui montrer "où était l'individu suspect se baladant avec un couteau". Ça faisait très sérieux, mais je n'en savais foutre rien. Personne ne m'ayant rien dit. Ils ont passé 20 minutes à fouiller le train et ils n'ont rien trouvé. Ça faisait vraiment très, très sérieux... Et ils n'ont même pas pu voir les vidéos, elles ne sont accessibles qu'après demande auprès de la police ferroviaire. Bienvenue en Suisse.
  14. C'est rigolo ça. Nous n'avons aucun accès aux caméras installées dans les compartiments. Donc en cas de frein d'alarme, bah tu vas voir, ou pas selon l'ambiance ou l'heure. Notez que c'est une demande des mécanos. Nous ne sommes pas responsable de ce qui se passe derrière, et nous ne voulons pas l'être.
  15. De toute façon, il ne faut pas chercher midi à quatorze heure. Si tu as besoin d'une AD, tu attends qu'on te la donne. Si tu n'en as pas besoin, et si rien ne s'y oppose, tu te mets en marche à l'heure dite. Si quelque chose s'oppose à ta mise en marche, tu attends qu'il ne s'y oppose plus, mais tu n'as non plus pas besoin d'AD. C'est tout.
  16. C'est nous! EDIT Pour le poème "la Venoge", on l'apprend à l'école, contrairement à l'hymne national.
  17. Euh ... Bon c'est ta réglementation, c'est ton pays, et c'est ton métier. J'en suis conscient, ne vois donc pas dans mes propos une remise en question de tes connaissances mais juste un apport que j'ai grappillé lors d'un stage à Lyon auprès d'un agent du SE. Sans aiguille, le TECS est à l'entrée du Contre-Sens; et tu observes immédiatement à sa suite les signaux à droite. Si par contre tu es encore en sens normal au franchissement du TECS (donc normalement, à gauche), tu n'es pas en contre-sens dès le TECS, mais bien au franchissement de l'aiguille. Tu pénètres bien sur un parcours protégé par les installations de l'ICS, tu as la matérialisation de l'enclenchement de ce parcours par la présentation du TECS (ça sert aussi à ça apparement), mais tu n'es physiquement en Contre-Sens qu'à l'aiguille. Pas avant. C'est pourquoi des signaux peuvent encore être à gauche avant l'aiguille, d'ailleurs. C'est clair. Les circulations qui ne sont pas en sens normales sont un truc particulièrement compliqués en France. Et je ne parle pas de la V.U.T, son application côté CFF ayant toujours relevé du plus pure Vaudeville. Cela dit tu oublies un point, un signal peut être à droite pour des raisons de visibilités et lorsque aucun risque de confusion n'existe. C'est fréquent en simple voie, et dans les tunnels puisque là les signaux sont souvent tous placés au centre.
  18. Tu as raison. Ce que je voulais dire c'est que l'entrée effective en Contre-Sens n'est pas forcément au droit du TECS. Mais c'est impossible à vulgariser.
  19. Bah dans les Annexes*, tu as la liste des défauts critiques qui peuvent amener à un retrait du permis de circulation**. Et c'est quand même assez logique de se dire qu'en cas de défaillance du freinage, nous n'avons pas deux mois pour peut-être avoir un accident. Vu comme les gens s'occupent de leur véhicule, il faut être réaliste. C'est marrant cela dit, on dirait un copié-collé du système Suisse. Y a même l'amusante application laissé aux Etats, qui fait que dans selon les Cantons le contrôle est effectué soit par des fonctionnaires, soit par des garages agréés. *Globlement, c'est les freins, la direction, la visibilité (voir et être vu), le roulement (essieux, pneus, suspension), l'état mécanique et les dispositifs de sécurité (ceintures...). S'y ajoutent deux ou trois trucs comme le bruit, ou l'émission de gaz ou liquide toxique. -Annexe 1, chiffre 3. ** L’État membre ou l’autorité compétente peut décider que le véhicule en question ne peut plus circuler sur la voie publique et que l’autorisation de circuler doit être suspendue pendant une durée limitée, sans que cela n’entraîne une nouvelle procédure d’immatriculation, jusqu’à ce que les défaillances soient rectifiées et qu’un nouveau certificat de contrôle technique soit délivré, prouvant que le véhicule est en état de circuler. -Art. 9
  20. Tout à fait. De manière générale, à partir du moment où l'agent a l'assurance que le train est arrêté, il peut détruire et tracer un autre itinéraire. Après, il existe des installations qui imposent, par sécurité, une temporisation. C'est notamment le cas si la distance entre le signal et le point dangereux est très courte.
  21. À une personne qui ne serait pas du métier, je dirais : non, à en Contre-Sens, les signaux sont forcements à droite. À une personne qui voudrait faire joli sur sa maquette, ou toute autre reproduction, je dirais: en voie de sens normal, les signaux sont à gauche, et sur la voie en Contre-Sens, il sont à droite. À un type qui ferait un peu de roulement, je dirais: ce n'est pas le Tableau d'Entrée à Contre-Sens qui fait foi, mais bien l'aiguille d'entrée à Contre-Sens, aiguille certes annoncée par le Tableau d'Entrée à Contre-Sens. Le fait qu'il y ai un portique ne change rien à cette règle.
  22. Tiens ça me fait penser, une idée marrante le soir est d'aller à la cathédrale de Lausanne et d'écouter le guet. Il y en a encore un qui, chaque soir, hurle les heures de 22 à 2h du matin. Sinon, ça vaut la peine d'y monter en journée, même si ça coûte 10.- ... EDIT Oui enfin demain, ce sera le 1er août, c'est férié, donc monter à la tour sera impossible. Par contre le guetteur hurlera bien.
  23. Le pire, c'est pour les tessinois. Il n'y aucune Université ni aucune Haute Ecole en langue italienne. De même à l'armée, ils sont soit avec des alémaniques, soit des romands. Corolaire, eux sont vraiment tous de presque parfaits bilingues. Me souvient à l'armée de copains des balkans qui parlaient déjà un tessinois accentué, car appris a l'école, qui tombaient dans notre section romande elle même incorporée dans une unité de langue allemande. Très rigolo. Mais bref, dès que tu fais des études supérieure ou que tu habites un canton frontalier, il est courant de faire au moins une partie de sa formation dans une autre langue nationale. On me devient pas bilingue ainsi, mais on se demerde beaucoup mieux.
  24. De toutes façon ce sont des cas compliqués, que ces langues régionales. Jusqu'en 1999, si le Romanche était une langue nationale, ce n'était pas contre pas une langue officielle de la Suisse. En d'autres termes la Confédération ne traitait pas en Romanche. De même, le Suisse-allemand n'est ni langue officielle, ni nationale, c'est bien l'Allemand qui est indiqué alors qu'au Parlement la tendance est clairement au Suisse-allemand pour les conseillers, même si la traduction par contre se fera en Haut Allemand. Notons enfin un détail amusant. 21% de la population utilise, pour langue principale, une langue qui n'est pas nationale.
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