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Le Web des Cheminots

likorn

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Tout ce qui a été posté par likorn

  1. Moi ce qui me fait bizarre, c'est de franchir vos sémaphores de BAL comme ça, paf, juste pour voir si y a un train en face. Chacun son problème (D'ailleurs, de manière générale, on attend bien 5 minutes avant de le faire, et toujours en se posant mille fois la question : mais le BP-FC, je dois appuyer dessus là?).
  2. Le signal avancé était bien entendu ouvert. Le principal l'était également, le temps que je contrôle ma vitesse et relève la tête, il s'était fermé. Ça n'empêche pas le petit doute...
  3. Non alors ça d'accord. Je parlais du franchissement sur erreur du mécano, le reste est un peu frappant la 1ère fois mais ça passe très très vite. J'ai aussi eu droit à ma chute de signal, sur une ligne de détournement que je faisais pour la 1ère fois. Alors bien sur que quand tu vois le joli rouge, que tu franchis le tout à 120km/h et que la lampe rouge du Signum s'allume, t'es un peu blême. Surtout que tu franchis des aiguilles vu qu'il s'agissait d'un signal d'entrée et qu'au loin tu vois des gilets oranges des travaux qui s'éparpillent... Le pire moment fut sans doute lors du coup de téléphone à Soleure, en suisse-allemand, pour demander au chef-circulation la suite (pour rappel, en Suisse, c'est reprise de la marche sur ordre verbal. Sauf si le franchissement est lié à une erreur du mécano, là c'est demande de relève): -Oui alors j'ai franchi fermé le signal machin truc là, il a chuté? J'ai pas fait de connerie? -Alors je ne sais pas si tu as fait une bêtise mais il a chuté, tu peux continuer. Là j'avoue que lors du début de la phrase, j'étais un peu tendu... Mais je n'en ai pas rêvé, et je ne psychose pas sur le fait d'en rater un une fois. Me semble que cela n'est pas nécessaire.
  4. Alors bon, déjà qu'ils ne verbalisent pratiquement pas ceux qui téléphonent, je rigole doucement.
  5. Bon moi le carré, je connais à peine hein... Y en a cinq au total sur les lignes que je fais ^^. Mais ne pas réussir à m'arrêter devant un rouge, j'en ai déjà rêvé oui. Une fois. Mais bon, j'ai aussi rêvé de chute libre notamment après mon premier saut à l’élastique, et c'était autrement plus prenant (ce qui m'a d'ailleurs convaincu que pour mon inconscient, ça avait été quelque chose de traumatisant, ce premier saut). S'il est vrai que franchir son rouge reste LA faute, la seule qui te sort directement du roulement et t'empêche d'y retourner sans tout un fatras de mesures chiantes (cours et accompagnement), elle n'est pas pour autant - selon moi - à la base d'une anxiété particulière. Les pilotes, ainsi, doivent aussi sans doute une fois rêver de ne pouvoir récupérer leur avion, et pourtant je suis persuadé qu'ils ne font pas toute une psychose autour de l'accident. Il me semble que c'est pareil ici. Quant à franchir plusieurs rouges, bah là y en à pas tant que ça. Parce que c'est la solution pratique pour ne plus être mécano que d'avoir deux casseroles. Sinon, franchir un rouge pour des raisons réglementaires, je fais ça chaque jour ne serait-ce que pour manœuvrer, et je ne vois pas le problème. J'entends, y a rien de particulier, c'est simplement faire son job. Pour finir, avec une anecdote, le seul truc que j'ai fait de bizarre une fois, c'est de saluer un signal. Les réflexes, parfois, ça merde un peu...
  6. Bah les espadrilles, si c'est dangereux. Pas souvent, mais de temps à autre, quand elles se bloquent. Et pas grand monde n'a fait exprès... Sinon ce fil montre bien l'évolution des mœurs: -en 1970, grosse discussion de famille avec toute l'ironie sur l'intelligence de l'auteur de l'acte. -en 2015, un article de presse, parce que bon c'est de l'excès de zêle! Pour rappel, boire ou manger, en roulant, c'est aussi interdit. De même que toute activité qui peut déconcentrer, y compris régler sa radio. Et à toute fin utile, si de nuit tu roules en Suisse avec tes feux de croisement et qu'il y a quelqu'un sur l'autoroute, ça peut être un homicide par négligence vu qu'on doit adapter sa vitesse aux conditions. Faut pas l'oublier, l'automobiliste à toujours tort, ne serait-ce que parce qu'il est là. La résponsabilité causale me semble, un sacré chapitre en tout cas. Alors on peut gueuler, mais c'est comme ça, et ça ne va pas changer de sitôt...
  7. un seul train Brig - (Lausanne) - Genève, mais assuré par deux rames: 1) La rame de réserve de Lausanne, nommé Dispozug, faisant Brig-Lausanne avec le numéro 71844. 2) La rame prévue initialement faisant Lausanne-Genève avec le numéro 1844. Mais, pour cette dernière, personne n'avait été prévu pour l'amener depuis le faisceau de garage jusqu'au quai. Alors j'ai pris la décision de continuer avec la rame de réserve, le Dispozug. Normalement, le type que j'avais au bout du fil, il devait saisir de suite et prendre cette décision lui aussi, c'est son métier. Mais le savoir-faire en étant là où il en est, on fait le boulot des autres.
  8. Pas plus tard que y a quelques jours -1735* ? -Oui, c'est la régulation des mécanos Lausanne. Dis, à Brig, après ta pause, t'as pas besoin de gérer le 1085, la rame reste à quai. -La rame du 1085 reste à quai et je n'ai pas besoin de m'en occuper donc? -Non, tu peux rester en pause. -Ok, tu comprends de quoi tu parles là, en fait? - ... Euh... -1085 c'est une navette qui descend de Bâle par le Loetschberg. Théoriquement, elle repart comme ça pour cette même ville. Ca m'étonnerais fortement que je redescende sur Genève avec une navette et qu'on envoie une loc et compo sur Bâle. Donc moi ce que j'imagine de ton truc, c'est qu'il y a échange de loc:, on va couper la machine du 1085, la rame va rester à quai en attendant une autre machine, et avec la loc' arrivée avec 1085 j'irais sur la compo du 1744 qui est mon train de retour... -... Euh... -Mais si tu préfères, je reste en pause, pas de soucis. -Non, non, tu as raisons je crois... -Sérieusement... et oublie pas de regarder si tu as bien prévu quelqu'un pour venir avec l'autre loc sur le 1086 qui repartira sur Bâle. -Ok, merci. -De rien, mais franchement, je ne ferai pas ton boulot à chaque fois! *Numéro connu de la rédaction ------------------------------------------------------------------------------------------------- -Salut, c'est Likorn, dis la gare vient de m'appeler sur le portable, y a personne sur la loc en Trait-blanc pour monter le 1844 à quai. -Ah, et il vient d'où ce 1844? -... Bin de Trait-blanc, c'est une rame, une loc, qui attendent, et y a personne. -Ok, mais ça à fait quoi comme train avant? -... Euh, on s'en fout, c'est une rame qui a été sortie vers 14h, parce que la machine posait problème avec l'appareil d'arrêt automatique, et c'est le DispoZug qui a assuré la prestation Lausanne-Brig et retour, et là, le Dispo, il arrive voie 6 puis il va aller être remisé, et sur la 7 y devrait y avoir cette rame qui traine en Trait-blanc pour finir la prestation Lausanne-Genève, sauf que y a personne pour la monter vu que moi je suis à là, sur le quai 7! -Je comprends pas, c'est pénible. -Le dispozug arrive de Brig comme 71844. Il fini à Lausanne. Y a une rame qui traine sur le faisceau Trait-blanc, qui devrait être montée sur voie 7 et continuer jusqu'à Genève comme 1844! Mais y a personne sur cette rame en Trait-blanc! -Hein? -... Pinaise! Bon, écoute, tu vas appeler l'OCP Berne, tu lui dis que 71844 qui arrive de Brig continue - avec la rame du Dispozug de Lausanne - jusqu'à Genève, parce que y a personne sur la machine du 1844 qui est encore au faisceau Trait-Blanc, et que si le Dispo ne continue pas, y aura suppression vu que j'en ai au moins pour 25 minutes à ramener ladite rame de Trait-blanc, surtout qu'il faut faire le frein encore. -Euh... quoi? -Laisse tomber, je vais prendre des initiatives, mais c'est bien parce que c'est mon train pour rentrer!
  9. Ce n'est pas rien, ça. C'est une restructuration de la dette, encore impensable il y a 7 jours. C'est une aide supplémentaire de 35 milliards d'euro pour le développement et la croissance, soit la fin de l'austerité voulue par l’Allemagne. C'est maintenir une TVA réduite dans le domaine de la santé, les produits de base et les hôtels. 300 millions de moins pour l'armée, au lieu des 400 exigés par l'UE (et avec la Turquie à côté, ce n'est pas une question anodine même pour un gouvernement de gauche). Et il faut bien se rendre compte que son parlement, il n'est absolument pas sûr qu'il accepte l'accord. Certains ministre n'ont déjà même pas accepté de signer ces propositions.
  10. Concernant les votations Je ne suis pas d'accord avec toi, puisque je m'occupe moi même de ma voiture et tente au maximum de m'occuper de ma machine. Et lorsque je ne comprends pas quelque chose, si je demande bien de l'aide, cela ne m'empêche pas de donner mon avis sur la solution présentée. Ça m'amuse toujours, ce paradoxe du peuple introuvable que tout le monde voit dès qu'on parle de votation : la démocratie c'est le pouvoir du peuple mais les dirigeants (et toi) n'y voient que l'expression brouillonne d'une populace. Et elle les emmerdes, "elle n'a pas de sens politique", "elle se trompe", "elle n'a pas de réelle volonté", ce sont des visions qui reviennent souvent et depuis Voltaire déjà. Alors que , en effet, il est parfois imprévisible, ce peuple, très souvent buté, peu enclin aux évolutions rapide, certes. Mais si on le consulte régulièrement, il ne transforme pas le référendum en arme de contestation; souvent même il ne vote finalement qu'avec parcimonie (c'est à dire que ne se déplacent que ceux qui se sentent réellement concernés, et quelques idéalistes). Quand le référendum est devenu possible en Suisse à la fin du 19ème siècle, nombreux étaient les votants qui savaient à peine lire, et pourtant ça n'a pas empêché la construction d'un état moderne. Le nombre de votant n'est pas si important que ça, au contraire, il relativiste les éventuels extrêmes. D'ailleurs, c'est très simple, le seul sujet (en Suisse) où le gouvernement a énormément de peine à imposer ses vues, c'est celui où on n'arrête pas de dire qu'aucune marge de discussion n'existe : l'Union Européenne et les traités y relatifs. A force de refuser ne serait-ce que je dialoguer suite au vote du 9 février 2014 (retour des contingents, une décisions de rejet celle-ci), plus personne ne jure que cette populace avec qui l'on refuse même de parler ne tranche finalement pas le nœud gordien en annulant les bilatérales. D'ailleurs, politiquement, plus aucun soutient n'existe à l'UE, tant à droite qu'à gauche. Il n'y a plus qu'un pragmatisme de la droite économique, qui affirme avec raison qu'économiquement on perdrait beaucoup - énormément - à claquer la porte. Ce serait dur pour la Suisse, très dur, et à mon avis une grosse erreur. Mais il y a une telle désillusion, un tel sentiment de se faire marcher sur la figure, et aussi une réelle confiance en eux des gens qui se disent "on travaillera encore plus, ce sera dur, mais ce sera notre décision". Et ça, je l'entends même de petites gens, de l'agent de manœuvre couvert de graisse noir, qui simplifie beaucoup, parle mal le français, mais n'est pas d'accord au nom du bien commun de devoir se taire et n'avoir aucune influence sur la société dans laquelle il vit. Parce qu'il est humain. Parce qu'il est digne. Concernant les élections européennes Sinon, bien sûr qu'il faut un gouvernement européen élu (même par le parlement), un parlement réellement doté de pouvoirs, c'est l'évidence. C'est le minimum pour donner de la légitimité à l'UE et faire apparaitre un vague sentiment d'appartenance aux décisions communes. Enfin non, le problème de l'enregistrement des décisions de l'UE par les parlements n'est pas purement français. De nombreuses décisions communautaires nécessitent l'aval du pouvoir législatif des États, sauf qu'il n'y a en général pas le choix puisque le droit communautaire supplante le droit national. Ainsi le parlement doit donner son accord à une décision devant de toutes façons être appliquée, ce qui est au mieux a-démocratique. Ce problème se retrouve dans tous les pays de l'UE, et ce n'est pas exactement pour rien que les anglais ne sont pas très europhiles, par exemple. Le seul pays qui n'est pas concerné actuellement, c'est l’Allemagne. Pays suffisamment puissant pour que les vues populaires allemandes puissent être imposées à l'Europe, ce qui n'est en soit pas juste non plus. Parce que ce qu'impose Merkel actuellement, c'est ce qu'elle a promis à son électorat national, rien de plus. Alors que bon, les décisions de l'UE devraient être discutées par le parlement de l'UE, et les décisions nationales par leurs parlements respectifs. Sinon, aucune légitimité, jamais, n'en émanera. Et je suis persuadé que nous ne sommes pas hors-sujet par rapport à la Grèce, j'ai même le sentiment que le problème actuel se tient aussi et surtout là; le divorce des peuples d'avec des institutions communautaires qui ne les écoutent pas, qui fait que la volonté nationale est en train de détruire la cohésion européenne puisqu'elle est la seule forme d'expression populaire possible. Ainsi l’Allemagne ne veut pas payer pour la Grèce, et la Grèce ne veut pas souffrir pour l’Allemagne, et comme aucun de ces pays ne peut parler d'une même voix puisque aucune institution légitime ne le leur permet...
  11. J'ai toujours (enfin, autant loin que je me souvienne) aimé voyager. En même temps j'ai eu la chance d'avoir une maman qui avait la bougeotte et n'hésitait pas à m'emmener partout où elle allait, quitte à abandonner mon très casanier de père. Comme elle n'avait pas un radis, j'ai assez vite découvert les auberges de jeunesse, la tente, les nuits chez l'habitant... Et ça m'a permis de partir au moins une fois par an à l'étranger, et de visiter des pays ou des régions aujourd'hui inaccessibles (la Libye ou l'Ukraine par exemple). Elle n'a pas changé d'ailleurs, elle a beau avoir des problèmes de santé assez impressionnant, elle est partie faire de l'équitation au tadjikistan, à passé 60 ans... (Je n'ai jamais su si c'était de la folie, mais en tout cas elle s'amuse, et c'est tant mieux). Me concernant, j'ai donc aussi un petit virus de la bougeotte. Moins marqué qu'elle, mais quand même. Ainsi, j'ai découvert l'hiver passé le Cambodge et la Birmanie : j'ai adoré, tout particulièrement les birmans d'ailleurs (pas leur gouvernement, mais bien les gens). De manière générale, ne travaillant pas à 100%, j'arrive à me prévoir 10 à 12 semaines de vacances par an. N'ayant pas d'enfant, c'est assez pratique. Ainsi cette année je me suis prévu (et ai déjà en partie effectué): -trois semaines différentes de moto, deux dans la région des Grison et du Tessin, la dernière dans le Jura français. Et pour ce qui est des Grisons et du Tessin, ça vaut toujours la peine! Entre la beauté des cols (ahhh le San Bernardino....), la chaleurs des grotos tessinois et la beauté des paysages alpins, je ne me sens pas loin du paradis. -une semaine en Toscane, avec des amis. -un éventuel voyage en Iran cet automne (c'est une idée, il y a encore un léger problème financier). -une semaine de ski juste avant les vacances scolaire de Noël, dans la vallée d'Aoste : une région magnifique avec de superbes pistes, une industrie touristique d'hivers à visage humain qui prend encore le temps de t'offrir le génépi, et la meilleure pension familiale de la galaxie (au moins). -au début 2016, trois semaines en Ethiopie (et un passage éclaire à Djibouti), avec une attention toute particulière vouée au volcanisme du rift africain: son lac de lave permanent et son très unique et particulier volcan d'acide. -en 2017, je rêve de Chine, mais rien de concret encore. Je sais, ça donne l'impression que je bosse décidément pas souvent, et ce n'est pas tout à fait faux.
  12. Tout le contenu du réel problème posé par le référendum est dans ces phrases, cette aversion totale pour le peuple et ses opinions fouillis, cette condescendance, ce terrible mépris envers la volonté populaire. Cette grise grec, c'est surtout cela qu'elle révèle. S'il y a des lobbys partout à Bruxelles, il en manque un, oublié, rangé au placard: le peuple. Et bien si très cher, il y a bien 19 peuples qui luttent les uns contre les autres, libre à vous de ne pas vouloir l'admettre. En refusant la parole à un peuple, celui de l'Europe, vous ne pouviez que renforcer les sentiments de ces peuples nationaux, obligés de ne s'exprimer que par leurs élus transformés en parlementaires enregistreurs de décisions consensuelles, certes politiques mais pas populaires. En empêchant le peuple européen - comme un tout - de s'exprimer, vous empêchiez sa constitution et aujourd'hui il n'existe pas car il n'a jamais pu apparaitre puisque vous avez tout fait pour l'en empêcher, tout simplement. Ce que nous vivons aujourd'hui est une nouvelle forme de guerre: les promesses électorales d'une Merkel contre celle de Tsipras, le positionnement d'un Sarkozy en vue de la présidentielle française contre celle d'un Hollande pris en flagrant délit de contradiction suite au référendum de 2005 et du soutient alors apporté au traité de Lisbonne, des agendas nationaux qui s'affrontent en fracas loin d'une volonté commune de bonheur et de paix. Tous ceci fait qu'aujourd'hui, il n'y a pas de peuple européen, il n'y a que des peuples nationaux, qui n'attendent qu'une chose, pouvoir se faire entendre quitte à tuer l'Union Européenne et tout l'idéal qu'elle a - il y a longtemps - porté en son sein. L'UE peut mourir me concernant, vivre dans une Tyrannie au nom de la paix et de l'économie, je n'aime que très moyennement. Mais c'est terrible, absolument terrible, que d'en arriver là.
  13. Heureusement, nous avons par contre des tests d'intelligence !
  14. Je crois avoir suffisamment dit que Syria ne valait pas mieux que les autres pour ne pas avoir encore à le répéter. Quand "l'élite" fraude et s'arrange avec de jolies lois qui vont dans son sens, le citoyen le suit, et fraude tout ce qu'il peut. "L'élite" à le pouvoir et l'argent; si elle peut tricher les autres le pourront aussi; et surtout mis à part voter pour les mêmes (l'alternance n'étant pas synonyme d'alternative), la populace ne peut rien faire. Surtout que l'UE ne va pas dans le sens de taxer la richesse... "[la troïka] a effacé toute possibilité de taxer un peu plus les profits les plus élevés (supérieurs à 500 000 euros), en hommage à la sinistre théorie du trickle down, du «ruissellement», selon laquelle enrichir les plus riches profite à tout le monde !" Enfin, tu éludes la responsabilité du préteur. Accepter dans l'euro (et lui prêter de prêter de pareil sommes) un pays infoutu de faire ne serait-ce qu'un cadastre, faut être sacrément utopique! Je signal au passage qu'en France, c'est aussi un sport national que de ne pas payer ses impôts, y a qu'à voir le nombre de fond qui se trouvent* en Suisse (et qui ne sont même pas poursuivis après une affaire aussi retentissante que Swissleaks puisque c'est à l'administration fiscale - au ministère - de choisir ce qu'elle transmet au parquet). Si un jours tu devais payer cette dette française, alors tu me rediras que mon constat était simpliste. Ce que je dis, c'est que la Grèce n'avait pas grand chose à faire dans l'EuroZone, on a accepté un pays qui n'était pas prêt en lui disant de changer "après"; qui va changer son système quand tout va bien et que l'argent coule à flot? Et aujourd'hui on essaie de faire croire aux grecs (le peuple, celui qui vote une fois de temps à autre) qu'ils sont les seuls responsables? Que les banques privées qui ont prêtées à la Grèce (en se faisant pas mal de rond sur les intérêts) seraient tous blanc comme neige, les pauvres? Que les grecs seraient maintenant responsables de l'étatisation de la dette alors qu'on ne leur a rien demandé? Alors laissons les faire défaut et restructurer, être dans la merde certes, mais avoir leur destin en main. S'ils arrivent à changer le système, tant mieux, sinon au moins ils ne pourriront plus l'Euro. En gros, pour être très clair, je te dis que c'est aux grecs de se démerder, la solution ne peut venir que d'eux. Ceux qui ont écrit cet article comme les autres, qu'ils prennent en main leur destin, qu'ils avancent dans un sens ou l'autre, ou qu'ils n'avancent pas. Parce que les gouvernements grecs, ils sont incapables, certes, mais qu'a fait l'UE mis à part aggraver la situation en provoquant l'austérité, en s'arc-boutant sur l'idéal selon lequel la Grèce paierait avec une économie dévastée? *Ne vous en faites pas, notre sport national c'est de trouver des solutions à ça. Y a de très bons établissements suisses à Singapour ou dans les îles.
  15. Euh... Bien notamment le fait qu'au début, la dette grec était presque exclusivement établis auprès de banques et fonds privés en bons du trésor et qu'elle a été étatisée, ce qui permet aujourd'hui à Bruxelles de dire " les méchants grecs ne veulent par rembourser l'argent du contribuable européen". Alors que non, c'est Bruxelles qui prêté ledit argent public pour permettre à Athène de rembourser des créanciers privés. Parce qu'on oublie un peu que le secteur bancaire privé en 2011, soit il voyait la Grèce faire défaut, soit il perdait quelques plumes mais refilait le reste de la patate chaude au secteur public et pouvait donc éviter de passer par la case "perte sèche" puisque les titres grecs ont été racheté aux prix de manière à éviter l'effondrement de leurs cours. Je rappel qu'il y a une responsabilité du préteur, l'air de rien. Alors je ne nie pas que le monde politico-financier grec (Syriza compris) est corrompu, clientéliste et très peu enclin à payer ses impôts, mais on le savait depuis longtemps et on a fait comme si tout allait bien. Et ceux qui paient ça, aujourd'hui, ce ne sont pas les politiciens , les armateurs et autres nababs, ce sont les petits de la rue, ceux qui n'ont aucun poids dans le système mais qui sont tellement plus facile à pressurer. Et bientôt, ce sera en plus le contribuable européen. Qu'il y ai défaut ou pas, pour la grèce, les temps auraient été dur. Mais s'il y avait eu défaut, ça aurait permis d'éviter de perdre 6 ans et surtout, comme d'hab', d'étatiser les pertes.
  16. C'est vrai, il est d'ailleurs frappant de constater à quel point notre monde ressemble de plus en plus à celui de la fin du 19ème siècle, avec une classe de riche, et les pauvres qui s’étripe à la plus grande joie de ceux qui s'en foutent (plein les fouilles). On retrouve même le débat sur le suffrage censitaire. Pour rappel, actuellement, les 10% les plus riches aux U.S.A gagnent environ 44% du revenu total du pays, le même chiffre que dans les années 1920, alors que de la seconde guerre jusqu'en 1980, ils ne gagnaient "plus" que 32%. (Le capitale au XXIème siècle, Thomas Piketty, ISBN 978-2021082289) Sachant que le plus important, de nos jour, c'est le patrimoine. Et c'est une problématique plus importante même dans un monde capitaliste puisqu'un patrimoine est un stock, alors que le revenu est un flux. (La concentration des richesses s'est accrue depuis 2004, Le figaro - basé sur l'Insee, 24.11.2011)
  17. C'est très typique de l'Europe ça. A chaque fois qu'on (en Suisse) vote sur un sujet, celui-ci est détourné au profit d'un "vous êtes avec ou contre nous". Dernier exemple, l'initiative "Contre l'immigration de masse" qui voudrait remettre en place des contingents pour les étrangers. Le débat, qui portait donc sur ça et puait un peu il faut l'admettre, fut très vite impacté par l'Europe venant dire "non mais en fait vous allez voter sur votre isolement ou pas de l'UE parce que si vous dites oui, on ne sait pas ce qui va se passer mais ça va pas être drôle". Toute ressemblance avec les menaces actuelles en cas de oui au référendum grec ne devant bien sur être que fortuite. Indépendamment du fait que j'étais contre cette initiative et le suis toujours; le ton de l'UE m'a presque fait voter oui. Et j'ai pas mal de connaissance qui ont changé d'avis "juste" parce que ce n'est pas à une institution, quel qu’elle soit, de venir menacer de représailles un peuple s'exprimant démocratiquement. Lesquelles bien sur ont eu lieux, vu que l'initiative est passée (et en partie grâce à cette même UE, j'en suis convaincu): notamment, suspension des accords de recherches, du programme Erasmus ainsi que des négociations concernant l'accès au marché de l'électricité. Là on est dans du manichéisme . Soit tu es notre ami et tu fermes ta gueule, soit tu es notre ennemi. Et je vous rassure, l'UE refuse simplement de négocier. Soit on ne change rien, soit on rompt les accords bilatéraux. Après, l'EU vient la bouche en cœur parler de démocratie, d'amitié entre les peuples et autres phrase suaves et toutes faites. Le coups de balai, oui, c'est certain qu'il faudrait le faire. Dans un monde devenant entre autre grâce à Internet de plus en plus horizontal, une institution autant verticale que l'UE ne peut que disparaitre, ou devenir une réelle dictature.
  18. Ouais, et après il reste la manœuvre de pleine voie... Soit une manœuvre qui sort de la gare pour aller sur un embranchement, sans que l'enclenchement ne puisse fonctionner puisqu'il ne va pas à la gare suivante. Ou un train qui va en secourir un autre. Ou tout mouvement qui pour une raison X ou Y doit sortir d'une gare mais sans pouvoir le faire en dépendance avec les signaux (hors cas de dérangement). On roule à 60km/h, 40 sur les aiguilles. On ne respecte pas les signaux principaux ni les signaux de manœuvre; sauf les signaux nains et les barrages puisque ceux-ci protègent des zones enclenchées (aiguilles), des sabots dérailleurs ou des PN. On considère les PN comme étant en dérangement (puisqu'ils sont liés au block), sauf mention contraire du chef-circulation, ou sauf s'ils sont dans la gare d'origine car là ils seront sensés être fermé. On doit franchir notre équivalent BP-FC à chaque signal principal, ceci sans nécessiter de marquer l'arrêt mais à 40km/h max. L'ordre d'aller du point A au point B est oral (Quand j'ai commencé, un point kilomètre suffisait pour annoncer le but, ce qui était assez "sympa"). Dans certains cas, la mise à voie libre du signal d'entrée (ou des nains) de la gare peut-être considérée comme un assentiment pour y rentrer (donc on s'affranchit d'un ordre oral). Mais normalement pas. Sauf si c'est marqué quelque part dans les prescriptions locales et précisé avant le mouvement.. Et enfin, on peut donner un "assentiment partiel", c'est à dire "Oui tu peux aller en direction de l'embranchement Holcim, mais pas tout à fait, faut d'abord t'arrêter au signal/ à l'aiguille/sur la voie XY". Comme dirait l'autre : yolooo! J'aime rouler sans enclenchement... Mais un peu quand même!
  19. Oui mais non. Ce n'est pas à moi de rembourser à des préteurs (les banques essentiellement) qui ont prêté à n'importe qui, n'importe comment, pour n'importe quelle raison. Hors de question, on m'a déjà fait le coups en 2008. Et on vous le refait, la dette grecque passant des compte des banques à celui des états et de leurs contribuables; chose qu'on oublie un peu ces temps. Au passage, un article que je trouve excellent sur ce qui est en soit dramatique dans la crise grecque.
  20. Le seul soucis dans ce théâtre de la fin du monde, c'est que pratiquement un Etat peut faire défaut s'il le souhaite et effacer ces dettes. Et cette petite crise est en train de rappeler ce détail : un état qui ne voudrait pas payer, il peut le faire; il va avoir quelque problèmes économiques certes, mais quand il les traverses déjà... Il ne s'agit pas ici de mettre aux poursuites monsieur Michouille. C'est un peu plus risqué pour les créanciers un défaut de paiement étatique. Et Syriza le sait très bien.
  21. T'en fais pas mon JL, on le sait. Tiens, juste pour te mettre du baume au cœur, toi qui me semble si dépité. https://www.dailymotion.com/video/x2qygtn_les-jeunes-la-generation-y_news Tout n'est pas perdu, rien ne l'est jamais, et on sait bien qu'on se fout de notre gueule. On sait juste pas encore comment y répondre, à ça.
  22. Nous on a eu ça y a quelques jours. Pas de blessé, juste des dommages. C'était en Valais, sur la ligne (Lausanne-)Martigny-Sion(-Brig).
  23. Que Syriza ne soit pas un parti messianique, annonçant une nouvelle ère de solidarité, çe me semble assez logique. Qu'il n'ai pas la volonté de réformer la Grèce, cela se vérifie partiellement (ou plus sincèrement, son projet n'est pas dans l'UE). Mais pour que la Grèce se réforme, il faut aussi que son peuple le veuille. Syriza n'est qu'une émanation - théoriquement - de la volonté populaire. Il faudrait aussi se souvenir de cela. Si les grecs disent non, et bien c'est qu'au final la solution qui effraie tant l'Europe sera la leur. Le divorce peut être demandé par l'un ou l'autre parti non? Pourquoi pas par les Grecs? D'ailleurs le problème de fond, c'est que personne n'envisage le "oui" des Grecs lors de ce référendum, ce qui montre très bien que plus personne ne souhaite parler de Démocratie quand elle ne va pas, en bon ordre de marche et au pas, dans la direction imposée. Une décision populaire n'est pas juste ni bonne, mais indiscutable et ce quelque soit son résultat. Alors laissons les choisir. C'est quand même beaucoup mieux que d'avoir un premier ministre qui décide seul (mais démocratiquement, si si). [EDIT : grosse précision] En fait, je suis assez interloqué par ce catastrophisme à l'idée d'une votation. Premièrement, rien ne dit que les Grecs refusent l'accord (et il faudrait déjà qu'il y en ai un vu que l'UE s'est dépêchée de dire qu'il n'y avait plus rien sur la table), deuxièmement, même si mardi passe, il reste 30 jours à Mme Lagarde pour annoncer le défaut de paiement de la Grèce, et uniquement face au FMI. Contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, il ne reste pas 72 heures avant la fin du monde. Ensuite, et c'est le plus important, je suis persuadé que les Grecs peuvent dirent "oui" à une proposition européenne, et l'UE a tout intérêt à jouer la carte de ce référendum vu l'immobilisme des négociations. Vous imaginez l'effet d'un "oui"? Il ne resterait plus à Syriza qu'à signer, les négociations seraient terminées, les réformes fixées. Un référendum, c'est aussi une chance. Alors certes, les délais sont très courts et surtout l'UE et ses membres n'ont jamais prévu qu'ils doivent un jour s'expliquer, faire campagne, trop habitué à cette démocratie de délégation qui est la triste norme en Europe. Pourtant, il est assez facile pour l'UE et ses membres de se mettre d'accord entre eux sur leurs exigences - qui sont communes - et ensuite de les présenter aux grecs aux travers d'une campagne référendaire. Et une campagne référendaire, ce sont des spots télés, des affiches, quelques débats contradictoires (tiens, un politicien de l'UE devant défendre sa politique? )et surtout un accès le plus large possible au texte proposé. C'est le jeu de la démocratie direct, on propose un objet, on le défend, et qui sait peut être qu'on arrive à démontrer au plus grand nombre que ledit objet n'est finalement pas si mauvais, voir même qu'il est bien. Et ça pourrait tout changer, dans un sens comme dans l'autre. Ça pourrait même être une "révolution" dans le fonctionnement de l'UE, à voir si un Juncker qui voudrait retisser des liens entre les citoyens et les institutions sera capable de voir cela; et là, j'ai un doute malheureusement...
  24. Oui, j'ai la réponse à ma question, en effet.
  25. Coups monté par le gouvernement, non? Euh oui, les belles théories du complôt, c'est toujours assez ... tordus. Sinon, je me posais une question. Y a-t-il un changement de comportement largement perceptible - c'est à dire dépassant le cade "normal" des racistes et xénophobes - envers ceux qu'il faut bien appeler les musulmans? Est-ce que vous même avez constaté cela, des attitudes injurieuses, des attaques? C'est un sujet hautement glissant, j'en ai conscience, mais ça m'interpelle énormèment : l'impact réel, le degré d'efficacité du terrorisme. Parce que bon, le but poursuivi, c'est quand même la guerre des civilisations, alors ce serait bien de réussir à en parler de ce que ces horreurs nous font vivres; et si possible avant de devoir choisir un camp dans un magnifique phénomène dit de balkanisation qui accourt à grandes foulées.
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