likorn

Tout au fond à gauche, cachée, elle y est. Y a quatres manoilles sur les 460 (frein direct, frein auto, traction/frein à récupération, vitesse de consigne).

Ah et sinon, on dit une mécanicienne (de locomotive). Pour faire fun, pilote éventuellement en formation.

maiy on est encore des mécanos (en italien et français), y compris réglementairement et dans les textes officiels.

J'ai bien compris ADC, mais tu me parles de règlement, et je te parle d'humain.

Le règlement dit de ne pas franchir de carré, mais on a le KVB.

Il n'y a pas lieu de supprimer ou désheurer des trains, juste permettre de gérer le truc "si ça tourne mal", c'est tout ce que je prétends.

Donc je répète, nous sommes d'accord de notre désaccord. Et je pense qu'aucun de nous deux ne changera d'avis.

Alors permet moi de te dire que nous sommes d'accord de notre désaccord.

Pas en Suisse.

Bin pour coordonner ce genre de choses: le passage d'une course sur un PN.

Bien entendu, on peut se contenter d'un bon vieux "yaka rien faire" car "il est interdit de forcer le passage", sauf que dans la vrai vje ça ne marche pas : Yaka supprimer la délinquance routière.

Même si c'est très con et dangereux, des coureurs cyclistes en pleine courses, concentrés sur leur effort, ne vont pas revenir à la réalité à cause d'une barrière. Plutôt, certains le feront mais d'autres pas et l'effet de groupe fera le reste.

Aussi, normalement, on tente de faire passer la course dans un crénaux horaire hors-circulation et on place un agent (ou plus) au PN pour la situation merdique avec: un téléphone, une torche, que sais-je...

En tout cas en Suisse on a fait ainsi, et PN à franchir en marche à vue dans le crénaux horaire prévu. Ledit crénaux étant adapté par une coordination entre l'organisation et les cff.

Parce que mieux vaut perdre trois minutes que 3 heures site un à bon strike et la publicité qui ira avec, sans parler de l'état psychologique du mécano.

Ce n'est pas la seule cela dit. Ni la première.

Mais ce n'est pas encore très courant, même si ça se démocratise très vite ces temps (et tant mieux, parce que bon les mondes uniquement masculins...)

Il n'y a pas longtemps, le Président de la Confédération a communiqué ainsi ses vœux :

Je prends l'occasion de mon rencontre avec un ramoneur à val Müstair de vous expresser mes meilleures voeux pour 2013!

Alors bon, hein, écrire bien, c'est mieux, mais ce n'est pas extraordinairement grave de mal orthographier. On te prendra juste pour un non-francophone.

Sinon, il y a de magnifiques exemples de français charabia fédéral sur le site internet la Confédération, à l'attention des traducteurs. Ça vaut le détour, ne serait-ce que pour réviser son français.

Et ils ont même le sens de l'humour, dans l'administration.

einführen = introduire

 

A force d'introduire tout dans n'importe quoi, votre texte finit par ressembler à l'oeuvre d'un bricoleur déjanté. Savez-vous qu'abus de métaphore nuit ?

 

Penser à «instaurer», «instituer», «créer», «édicter», «inscrire (dans la loi)».

 

seinerseits

 

Traduire systématiquement «seinerseits» par «de son côté» va finir par faire dangereusement pencher le message à tribord ou à babord. Des synonymes existent, varions-les : «pour sa part», «quant à lui», etc.

 

la pomme guillaume-t-elle ?

 

La phrase interrogative est en passe de mourir étouffée sous l’avalanche de pronoms sujets. Un réflexe de sur-francisation face au sobre allemand, peut-être.

 

- Pronom ou adj. interrogatif. L’élément interrogatif (« quoi » « à quelle heure ») n’est pas sujet :
PR. INT. + le sujet + verbe-t-il ?
« D’où les rillettes viennent-elles ? »

 

- L’élément interrogatif est sujet :
PR. INT. SUJET + verbe ?
« Combien de procédures sont déjà closes ? »
« Qui m’appelle ? »

 

Un usage minoritaire pratiqué d’un air narquois, le Grévisse sous le bras, devrait rester un usage minoritaire pratiqué d’un air narquois. Par ex., si on écrit « combien de procédures sont-elles déjà closes ? », on fait un alexandrin de bazar. C’est rigolo. Mais ce n’est pas un style neutre.

 Et pour finir en beauté, un bel exemple de bordel indigeste donc nos règlements sont remplis (même si la, l'exemple est fictif)

• Selon les listes d’engagements de la Suisse dans le cadre de l’AGCS, il n’existe pas, pour le commerce de gros ou de détail, comparativement aux obstacles au niveau national, de restriction supplémentaire pour les entreprises commerciales étrangères, à l’exception des restrictions horizontales applicables à tous les secteurs et des restrictions indigènes, non discriminatoires, déjà évoquées.

 

La traduction ci-dessus ne comporte ni faux sens, ni erreur syntaxique. Le simple fait de contraindre l’énoncé français dans la structure de la phrase allemande suffit à le rendre incompréhensible, sans même parler d’idiomatisme. Elle est, en quelque sorte, rigoureusement inexacte.

 

Le lecteur ne préfèrerait-il pas lire cela :

 

• Selon les listes d’engagements que la Suisse a présentées dans le cadre de l’AGCS, les entreprises étrangères du domaine du commerce de gros ou de détail ne se heurtent pas, dans notre pays, à d’autres restrictions que les obstacles internes, à l’exception des restrictions s’appliquant à tous les secteurs et des restrictions non discriminatoires applicables en Suisse que nous avons déjà évoquées.

 

On ne saurait prétendre que la phrase est simple, mais l’impression qu’on a une chance de comprendre est grandement accrue.

Il y a une petite différence : un garde-barrière qui part en courant avec son drapeau rouge (et qui ne tente même pas, à raison, de dissuader les coureurs de franchir le PN fermé) et permet au train d'arriver à vitesse déjà réduite et sans doute aucun en sifflant.

Aujourd'hui, sur ces PN, il n'y a personne, alors que nous avons milles autres moyens plus rapide de communiquer.

Alors bon, on attend le strike?

Les suisses préfèrent largement aller à Paris en train plutôt qu'en Avion.

-Genève est décentré.
-Les contrôles de sécurités sont longs.
-Presque toutes les capitales cantonales sont reliées à Paris en au moins une correspondance.

Au final, pour une différence de prix très faible (4 euros, sans bagage...), on a un trajet plus long, l'obligation de se déshabiller à moitié, le problème de devoir faire des trajets pour aller et revenir des aéroports, et enfin le risque de tomber sur les bouchons sur l'A1 Lausanne-Genève.

Je connais pas mal d'amis et amies qui vont à Paris, ils vont en train, même ceux qui n'ont sont pas grands utilisateurs.

Et n'oublions pas que durant près de deux mois, il n'y a eu aucun Paris-Genève autrement que part Valorbe (et là, l'avion devient gagnant pour un genevois).

La liaison qui me semble merdique, par contre, c'est bien Genève vers le sud. Il n'y a pas assez de train (je n'ai jamais réussi à faire mon trajet sur Avignon sans prendre un TER) et les temps de trajets sont assez mauvais.

EDIT
"Le trafic international est stable à fin février, en légère hausse entre Paris et la Suisse et en repli sur la route Genève-Méditerranée."

Bah voila...

Bah oui, mais en Suisse on a l'habitude des problèmes de langue, des imprécisions, des erreurs de traduction et du français fédéral.

Alors faire un beau rapport en beau français tout bien écrit, d'un niveau dont l'académie française n'aurait pas à rougir, pour ensuite le transmettre à des lecteurs dont au moins les trois quarts ne seront pas francophones, bah...

Le policier de Soleure, le chef de Zurich, le juge de Luzern, le français pour eux se limitent à Google traduction et "je ne parle pas le français".

Et puis pour les cas graves, nous avons un service juridique. Et les dépôts de plainte se font au travers de ses juristes (au nom de l'entreprise, du coup, ce qui est plus simple et nous rend anonyme).

Pour ceux que cela intèressent, les Bem sont toutes parties (remorquées) chez Thévena, une casse spécialisée située à côté de Lausanne-Triage.

Sur place, les Transports Lausannois ont récupéré, au poids, les composants réutilisables sur leurs propres véhicules. Donc des bouts de Bem rouleront sûrement encore, quelque part, sur des rames du M1 de Lausanne

​C'est un test psychotechnique.

Soit tu en es capable, soit tu ne l'es pas. Inutile donc de stresser si tu es un humain tout ce qu'il y a de plus normal : capable de se concentrer un petit peu.

S'il s'agit du premier entretien (soit avant les tests), bin il s'agit d'un entretien quoi. Je ne sais pas, on y vient réveillé, pas trop mal habillé, pas trop puant, enfin voila ...

Pensez aux autres? Avoir des convictions? Poursuivre un idéal?

Bandes de rêveurs de gauchistes utopistes, laissez-moi tranquillement dans mon coin, je n'ai besoin de personne!

(sauf si j'ai besoin de quelqu'un).

...

Je suis syndiqué, je milite et dans un pays qui connaît la paix du travail pourtant; chaque petite chose obtenue, chaque question ayant réponse, chaque problème résolu me rappellent pourquoi - bénévolement - je consacre deux ou trois heures hebdomadaire aux problèmes des autres.

et conçernant les échecs, j'aurais essayé.

Sauf si tu es frontalier, sachant que un euro vaut, aujourd'hui, quasiment un franc...

C'est bien la preuve que rouler seul, sans accompagnement, c'est mieux!

Ahaaaaaaaaaaaaa!

(Alors, cette promotion, elle en est où?)

Alors non, ce n'est pas tant compliqué que ça. Lyria recrute à mort côté suisse pour avoir l'ossature administrative d'une ETF, et les tgv's circulant vers Genève ou Lausanne ne se vident pas tant que ça, avant la frontière. Et combien même, tant en France qu'en Suisse la libéralisation du trafic voyageur arrive à grands pas.

Et comme l'OFT vient de reconnaître qu'un mécano "étranger" serait quand même vachement plus rentable qu'un suisse...

(ce qui fait que, par simple rejet, lorsque l'on votera sur la sortie de la libre-circulation, cette fois je voterai oui. Être au chômage pourquoi pas, mais pas simplement par dumping).

Je voulais juste dire que Lyria, bientôt, sera une ETF a "part entière". C'est tout.

Lyria suivra.

On parle toujours de salaire net en Suisse. Donc hors-prime, bien entendu. Un mois de nuit tourne autours de 1000-1200 CHF.

À Genève, un studio un pièce se paie 1500.-/mois. Dans l'arc lémanique, pour ce prix là, on a un appartement 2 ou 2.5 pièces. Ne pas oublier que notre "sécurité sociale", la Lamal, coûte entre 300 et 450.-/mois, à déduire du salaire. Un repas à l'auberge du village (2 salades, 2 plats, 3dl de vin ouvert et 2 boissons minérale) coûte entre 80 et 90.- .Pour un repas complet avec vin et café, compter 150 CHF.

Toujours sur l'arc lémanique, une maison à moins 1 million est ... extrêmement rare. En dessous de 500'000, neuf, quasi impossible dans la Suisse entière. Notons que le système n'a rien à voir car la valeur locative supposée d'une maison est imposée.

Le maximum de la classe, actuellement, est a un peu plus de 105 000.-/an. Notons au passage que certains "privés", comme le BLS, paient mieux.

Je rappel que le salaire moyen suisse est de 5000.- Une caissière gagne généralement 4000 CHF à l'embauche. En gros, un mécano gagne comme un prof de primaire (5-9 ans).

Pareil.

Deux semaines pour un ongle du gros orteil arraché, sept jours m'on  suffit.

mais le certificat en couvrait 7+7, avec un médecin qui m'a dit "si vous boitez encore avec les souliers à coque, utilisez le deuxième certif'". Pas légal, mais économique pour tout le monde puisqu'au pire je n'aurais pas eu besoin d'un second rendez-vous pour prolonger l'arrêt et qu'ai mieux je retournais plus rapidement au turbin.

Dépend du matériel, forcément. De manière générale il y a un blocage traction sur les véhicules dont l'ouverture des portes entraine un dépassement du gabarit (oh les beaux marches-pieds), le principe étant le suivant:

-Lampe jaune allumée en continu, déverrouillage des portes pour le côté concerné.

-Lampe jaune clignotante (uniquement véhicule avec marches-pieds), porte ouverte pour le côté déverouillé.

-Lampre rouge allumée, soit porte ouverte pour les véhicules sans marche-pied, soit marche-pied déployé.

En cas de non-extinction de la lampe rouge après une demande de fermeture des portes, le train doit être contrôlé sur toute sa longueur afin de s'assurer que les portes et marches-pieds sont bien fermés et rentrés. L'opération est à répéter à chaque départ, néanmoins si le dérangement revient continuellement on peut se contenter d'un simple contrôle visuel des portes pour les trains sans marche-pied.

Qu'il y ai un blocage de traction ou non, on devrait ponter l'allumage de la lampe rouge "porte" par la manipulation idoïne.

Un dérangement au système de fermeture des portes n'implique rien d'autre qu'un retard dû au temps nécessairement passé à contrôler la fermeture de celles-ci, y compris pour les trains non-accompagné.

C'est toujours pareil, le médecin n'est pas un juge. Il est là pour soigner, sachant qu'il pourrait me causer des ennuis, je cacherai tous les petits pépins de santé qui m'arriverait.

D'ailleurs, selon la médecine du travail, les mécanos ne boivent jamais d'alcool... "Très rarement docteur, lors de grande occasion familiale un verre, éventuellement".

C'est malsain, ce genre de climat.

Un psychologue dirait d'ailleurs peut être que son geste est à mettre en paralèlle avec celui de ceux qui tuent leur amour, et parfois tout ce qu'il avait engendré au passage, lorsque cela n'est pas (ou plus) réciproque...

Non en effet, la pression et le climat ne font pas tout. Sinon on aurait un crash par semaine.

C'est là la difficulté, il faut du personnel motivé et résistant, mais pas trop passionné non plus.

Alors bon, va mettre les petites croix là où il faut, lors d'un entretien qui dure quelques dizaines de minutes. J'ai ainsi un collégue, fâché de voir une promotion lui passe sous le nez pour des histoires de quotas homme/femme expliquer à qui mieux-mieux que puisque c'était ainsi il n'en avait rien à foutre et qu'il allait griller les rouges.

Colère du moment? Plan diabolique en construction? Symptôme d'un dérangement quelconque? C'est un type très motivé, en tous les cas. Pas un carriériste, un qui est intéressé. Que dans ce genre de colère, il y ai un brin d'exclusion social, de sentiment de sacrifice non reconnu, ça ne m'étonnerai pas du tout.

C'est toujours pareil, "ça m'étonnerait qu'il le fasse", mais bien entendu c'est un conditionnel.

​Ah non, on dit "les rrromands c'est touchours rikoler heiiiinnn!".

Surtout à l'armée, d'ailleurs.