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Le Web des Cheminots

likorn

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Tout ce qui a été posté par likorn

  1. J'avais vu un excellent reportage là dessus qui pointait du doigt, notamment, l'Education Nationale et la compétition qu'elle instaurait très tôt dans sa manière de fonctioner et de noter les élèves. Et apparement c'est une réussite, tout le monde jalouse tout le monde et ne pense qu'à ses fesses. J'entends, une bonne partie des notes que l'on reçoit en Suisse (et en Allemagne, et aussi dans les pays Nordiques) sont le fait de travaux de groupe, ça apprend à colaborer et à faire avec les autres (bien que ça aie ses défauts). De ce que j'ai vu c'est tout le contraire outre-jura, des "amis" ne répètent pas leurs examens ensemble pour ne pas permettre à l'autre de faire mieux. Une sacrée réussite pour atomiser une société. C'est vraiment un pays amusant la France, unitaire dans les textes mais qui dans les faits est tout le contraire en étant individualiste. Sinon, bravo aux collègues d'ECR, et bonne chance!
  2. likorn

    Thello

    Le 222 dispose d'un arrêt de service d'une heure à Brug, suite a à des. Travaux. Ça aide à maintenir l'horaire... Edit: à Brig, pas à Brug.
  3. M'étonnerait vu que le français est le pire de tous. ...je blague! Juste que je n'aime pas les généralités. :)
  4. Néanmoins ce samedi c'était la fête des vendanges à Neuchâtel (arrêt précédent) et on sait très bien que c'est un évènement propice à ce genre de débordement. Mais je note n'avoir pas vu une patrouille de la PolFer ce weekend là. Bon en même temps je cherchais avant tout à ne pas me casser la figure...
  5. Qu'on ne sache pas (bien) écrire ne m'a jamais dérangé*, mais qu'on ne se donne pas la peine d'essayer d'orthographier correctement m'est toujours apparu comme un manque de respect. Tu n'as pas de temps à perdre à t'exprimer clairement? Alors je n'ai pas de temps à perdre à te déchiffrer. De mon point de vue, prendre cinq secondes pour se relire, c'est comme dire bonjour, c'est la moindre des choses. *Ce serait le balai qui se fout du manche, d'ailleurs
  6. En tous cas en Suisse c'est le principe sur signalisation N. Une voie libre devient un avertissement, lequel devient un arrêt, ce dernier étant en général équipé soit d'une ampoule à double filament soit d'une ampoule de secours. M'est déjà arrivé de voir, en ligne droite, un signal avancé à voie Libre, un répétiteur à l'avertissement et le principe au loin aussi à voie libre. En signalisation L par contre, il est très possible d'avoir des ampoules éteintes mais là encore le rouge est toujours doublé, et les signaux d'annonces ont toujours deux ampoules allumées ce qui limite le risque d'avoir - hors défaut d'alimentation - un signal complètement éteint. Bref, faut aussi se figurer que ceux qui créent ces systèmes ne sont pas les derniers des ...
  7. Pour avoir déjà vécu des cas "d'attaques" en étant aux commandes, j'ai bien pu remarquer que des situations délicates, certes totalement inadmissibles, deviennent parfois complètement apocalyptiques après multiples ré-interprétations et re-communications. Ainsi, un vol du téléphone portable d'une passagère par un membre d'un petit groupe, vol sans violence je le précise, suivi du jet de deux pierres de ballast sur un voiture (par des personnes qui n'étaient pas forcément liées aux premières, selon les dires même de la victime détroussée) s'est transformée, sur ALEA - et lors de mes communications avec le CEL (Centre Exploitation Léman) et le PD(Poste Directeur) de Renens - en une attaque en règle du convoi. Bon, bien sur, la situation n'était pas à la rigolade et s'est encore un peu détériorée par le suite lorsque cinq ou six jeunes (très connus par les forces de l'ordres) qui traînaient sur la place de la gare sont venus avec la ferme intention d'emmerder le maximum de policiers possibles, s'en suivit ces moments très complexes entre des personnes qui cherchent la bagarre et d'autres qui n'ont pas que ça à faire mais portent l'uniforme. Résultat, une heure trente d'immobilisation du convoi, et des cheminots très informé qui sont venus m'expliquer le lendemain que ça avait été la guerre, cette fameuse nuit. Pourtant, s'il s'est bien passé quelque chose - et de grave pour ce qui est du vol - ce n'était pas la guerre, c'était juste une bande de jeunes cons alcoolisés, sans aucune organisation particulière, sans rien d'autre que beaucoup de bêtise à revendre dopée par l'alcool et le sentiment de domination qui émane de l'effet de groupe. Bref, pour très bien connaitre le 20mn (ayant plusieurs amis qui y travaillent) je ne me fierai en aucun cas à la description donnée dans ce dernier. Qu'il y ai eu un groupe qui s'est permis d’apeurer et de voler quelques passagers ("quelques" signifiant qu'il n'y avait pas 50 personnes), sans doute; de la à parler de prise d'assaut, de là à sous-entendre le grand-banditisme, non. Il faut aussi raison garder, tout n'est pas toujours noir et les bagarres généralisées de cet été à Lausanne ne se produisent de loin pas toutes les nuits, loin de là. Travaillant presque uniquement sur les trains des noctambules (c'est un arrangement pour des raisons familiales), j'en suis un assez bon spectateur de se monde nocturne qui n'est pas autant noir qu'on voudrait nous le faire croire. P.S Par contre les 10 mn à attendre la police dans ma cabine en compagnie de quatre jolies jeunes femmes, certes un peu secouées, est un très bon souvenir.
  8. S'il y a bien un truc qui m'énerve, c'est la banalisation de l'alcool et de la vitesse. Attention, je ne dis pas que je suis parfait, j'ai aussi mes travers, j'ai aussi pris des prunes pour des kilomètres/heure en trop, mais je n'en suis pas fier. Rouler vite, c'est bien sur un circuit, rouler alcoolisé c'est mal dans tous les cas. Point barre. Et tous ceux qui font des théories indiquant qu'ils maîtrisent ou que seul les autres ne savent pas rouler seront les premiers à faire un délit de fuite le jours où ils percuteront un vélo, un piéton, un motard... Il n'y a pas besoin d'aller vite ou d'avoir beaucoup bu pour tuer. Le type qui a tué quatre de mes amis, un soir, descendant en ville pour continuer sa virée, il n'avait que 0,8, il ne roulait qu'à 110 (au lieu de 80); il n'y avait que quatre morts.
  9. Tu as raison, j'ai le souvenir de mon premier départ (Lausanne avec un régional pour Morges), mais plus de la suite. Il ne s'est rien passé, j'avis une journée courte et mal payée pour commencer il me semble.
  10. Réglementairement, et heureusement, on ne peut pas te reprocher d'avoir des besoins naturels. Le sujet ne parle d'ailleurs pas de ça, personne n'a jamais été emmerdé (c'est voulu) suite à un arrêt "urgence naturelle" et c'est clairement ce qu'il y a de plus normal. Mon propos ici n'est pas de faire passer ce mécanicien pour une sorte de héros. Pour avoir malheureusement déjà subi un truc un peu identique (avoir une copine qui s'occupe des malades c'est prendre le risque de faire chaque épidémie) je me suis arrêté, et j'ai bien fait. Mon propos est surtout de relater une anecdote, une histoire comme il y en a des milliers, simplement parce que tout le monde ne fait pas pareil et que ce mécanicien - très sympa - m'a raconté cette histoire et que ça m'a marqué. Il était tellement sérieux, aux commandes de son IR en me racontant sa Bérézina, me répétait avec un tel aplomb que ce n'était pas drôle mais qu'en même temps "il ne pouvait pas s'arrêter pour si peu" que c'est resté. Après on peut disserter, on peut dire qu'il a eu tort, que c'est mieux pour soi et pour la sécurité de ses passagers de ne pas continuer, certes, mais lui ne l'a pas fait et ça donne finalement une de ces histoires qui font le monde du chemin de fer. Et j'en ai d'autres, en réserve... Planter un train c'est un peu une honte en Suisse l'air de rien. EDIT @assouan Il y a une jurisprudence helvète qui indique que les menstruations ne sont pas un motif suffisant pour se porter malade. Bien sur, je parie que les juges étaient tous des hommes, mais bref...
  11. C'est une citation. Je suis bien d'accord avec toi mais il faut s'imaginer que l'agent en question est un vieux mécano, plus de 60 ans, un de ceux qui a connu le chemin de fer calquant son organisation sur l'armée, un de ceux qui ne devait surtout pas passer par la porte du mécano lorsqu'il n'était qu'aspirant. Bref, un ancien qui a sa vision des choses, ne se plaint jamais, et ramènera même mourant son convoi. Je ne dis pas que c'est bien, et encore mois que c'est sécuritaire, mais c'était comme ça et lui l'est resté. Il porte toujours la blouse bleue d'ailleurs, c'est l'un des derniers. Alors cette anecdote drolatique en autant que terrible, elle m'amuse beaucoup. Elle témoigne d'un état d’esprit que je ne regrette pas mais que je contemple avec douceur. EDIT: Ouais il m'a indiqué avoir protégé le siège avec les chiffons destiné à nettoyer les rampes (les mains-courantes). Je ne suis pas convaincu de l'efficacité mais enfin...
  12. likorn

    Serrer les fesses

    Histoire drôle et vraie (tenue de la "victime") des moments dramatiques que peut rencontrer un mécano lorsque son estomac commence à lui jouer des tours. Rentrant d'une journée de travail, un collègue commence à sentir quelques léger tiraillement dans son ventre, de ceux qui ne sont pas de bonne augure. La journée est belle, le train à l'heure, il reste environ deux heures de trajet avec quelques gares à desservir. Les minutes passant, notre pauvre homme sent inéluctablement monter le pression. Etant concienscieux de nature il est pour lui "hors de question d'arrêter pour si peu". Au passage d'une aiguille un peu forte voila néanmoins le si peu, du moins une partie, au fond du calçon. Quelques longues minutes plus tard, à l'arrêt commercial suivant. Notre mécano se rue aux toilettes, jette son sous-vetement "irrécupérable" à la poubelle, nettoie autant que possible ce qui peut l'être et retourne à son poste, le départ venant d'être donné. Malheureusement la colique ne passe pas et, plus loin, peu avant Lausanne, patatra voila cette fois-ci le pantalon souillé. Minutes longues et puantes avant qu'enfin le train ne s'immobilise à quai et que notre agent se rende une nouvelle fois aux WC pour, la mort dans l'âme mais avec la conviction d'avoir "fait son devoir", devoir jeter son pantalon "encore plus irrécupérable". Ne manquant pas d'imagination ni de ressources, notre mécano bricole une sorte de calçon avec son gilet orange de sécurité, passant les jambes là ou sortent normalement les bras, sort rapidement de la voiture, traverse les voies sur le passage à char au su et vu de tous pour enfourcher son scoter et rentrer, enfin, chez lui se soigner. Le scooter dû passer au karsher, un troisième incident étant survenu en cours de route. Mais le train était à l'heure à Lausanne! P.S Le mécano qui me racontait son calvaire n'arrêtait pas de me répèter que ce n'était pas drôle, néanmoins je n'ai pas pu me retenir de rire, à aucun moment.
  13. Le bénéfice des CFF en baisse de 27,8% à 100 millions de francs. Pour le première fois depuis longtemps Cargo boucle sur un léger bénéfice de 2,6 millions de francs. http://www.sbbcargo.com/fr/medias/communiques-de-presse.newsdetail.2013-9-1809_11.html
  14. Faut pas trop s'attendre à des reportages instructifs, le réseau est à l'image des médias: en piteuse état.
  15. En Espagne, les responsables des entreprises concernés ont été mis en examen. Ils attendent quoi en France?
  16. Bah pourtant ça change tout. Ils sont tous innocents à l'heure actuelle. Soupçonnés et soumis à une enquête certes, mais c'est tout; et cela n'apparait évidemment et heureusement pas dans un casier judiciaire. C'est déjà bien qu'ils doivent s'expliquer, mais pour 79 morts c'est une procédure normale. Les charges peuvent très bien être abandonnées par la suite.
  17. Les mesures "immédiates" qui entreront en vigueur le 1 octobre ont été précisées par une nouvelle procédure (Bah oui on va surtout pas utiliser les possibilités réglementaires en vigueur, vaut mieux refaire une instruction I-machin qui n'est attribuée à aucun règlement mais bref...). Donc, apparition d'un nouveau signe sur les tableaux des parcours, le signe CR indiquant qu'en cas de croisement il est nécessaire dans la gare susvisée de reçevoir une autorisation de départ. Le mécanicien est avisée du croisement par la présentation par l'agent de gare, lors de l'entrée, d'un nouveau panneau présentant une étoile noir sur fond blanc (signe utilisé dans les tableaux de parcours lorsqu'une AD est obligatoire). Si le train est originaire de la gare il y a lieu de faire une annonce en phonie ou de vive voix. Le reste se déroule comme déjà prévu par les PCT. Soit départ sur assentiment.
  18. Ce n'est pas le même cas que tu cites. Le RR n'est pas sur la même cible et, si mes souvenirs sont bons, on dit qu'il s'agit d'un signal combiné (la notion n'est pas la même en Suisse) car s'affichant possiblement avec un second aspect, le A notamment. Le cas présenté dans le sujet parle bien d'une lampe qui n'est pas au bon endroit sur la même cible. Ton cas montre par contre clairement une anomalie. Mais si on décale un C vers le haut ou le bas, ça reste un C, deux lampes rouges, peut importe qu'à l'extrémité inférieur, ou supérieure, il y ait une, deux ou pas de loupiotes éteintes...
  19. Ah il y aura autre chose que cette misérable relation par bus? Alors ça voudrait dire que je n'aurais plus de raison de descendre à Avignon en moto, zut!
  20. Bah justement, tant que l'image est clairement reconnaissable, moi ça me va. Et on a bien des signaux avancés avec un seul vert (ce qui n'existe pas selon les PCT) ou des principaux avec des feux déplacés pour raison de visibilité (potence devant une ampoule); alors... Bref, si tu as un truc style jaune+vert (sur un panneau S de BAL français) oui c'est une amomalie, mais un vert placé 40cm plus bas franchement c'est être plus royaliste que le roi que de considérer que c'est une anomalie selon réglementation. Ce qui ne veut pas dire que je n'en toucherai pas un mot à l'Infra parce que ce n'est pas prévu d'être monté de cette façon, mais de là à interpréter un vert comme étant possiblement un rouge parce qu'il est 40cm plus bas, il y a un monde.
  21. D'accord avec toi ADC. Ce que l'on doit répérer est un signal lumineux, peu importe qu'il fut en haut, en bas, à gauche ou à droite tant que l'indication présentée est clairement reconnaissable. Un vert, qu'il soit en haut ou en bas, reste un vert (un vert de droite, c'est autre chose par contre).
  22. Pour la gare je ne sais pas, mais un tiroir est une voie en impasse, généralement courte et dédiée aux manoeuvres.
  23. C'est aussi la loi des séries. Néanmoins personne ne comprend vraiment pourquoi, en dehors de motifs financiers, les mesures immédiates annoncées en conférence de presse le 30.8 seront appliquées le 1.10.. Et hier on a déraillé sur les aiguilles de Zurich, avec un train vide certes... A l'occasion je vous donnerait un exemple type de ce que nous reçevons comme réglementation, vous comprendrez tout de suite, malheureusement...
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