likorn

En même temps, pour la vitesse, on a des amendes très progressives.

M'a toujours fait rire en France, ces 45€ pour 2km/h. Autant rouler à 105, on paie pareil. Je préfère largement mon barème progressif local qui te permet de rouler 2km/h en plus sans payer plus de 30€, et qui ne te retire aucun point vu qu'y en a pas!

Faut pas croire, y a les mêmes conducteurs un peu partout, de plus les germains ne sont pas connus pour rouler lentement (les latins non plus d'ailleurs); et ici y a que des germains ou des latins, alors forcément... Mais la grande différence, j'en ai l'impression, c'est que dans le système suisse, il y a une marge entre la limite légale et le début de la criminalité routière, et c'est pas plus mal. Un 80 se transforme vite en 100 sans autre risque qu'une perte financière.

Par contre, en localité, là... La limite est mince.

Bref, autres pays, autres moeurs.

P.S D'ailleurs pour les localités, n'oubliez pas qu'ici le panneau d'entrée en localité n'a pas valeur de limitation de vitesse! Faut voir un panneau 50, 60, etc... pour ralentir. Particularité locale quoi.

Il a pas déraillé y a peu ce train là?

C'est "amusant" quand même, alors que sur la planète des trains à crémaillère circulent sans trop de pépin depuis plus d'un siècle, on n'arriverait pas à ouvrir une nouvelle ligne à exploitation extrêmement simplifiée sur un court tronçon et dans des conditions climatiques sommes toutes normales?

Et faut pas me dire que le problème ne viendrait que de Stadler. La gare terminale qui disparaît dans une coulée de boue, on peut se demander si les études de risques ont été bien menée. Quand aux problèmes de givre sur caténaire ça relève plutôt d'un choix de courant discutable, me semble. Le 1500V on connait ses limites (surtout avec des trains en freinage à récupération...).

Enfin bref, c'est bête, l'idée est bonne, mais ça pèche dans la réalisation.

En dehors de toutes considèrations cela montre l'état lamentable du journalisme et des métiers de l'intox... Informations.

Et dans une démocratie c'est plus que grave.

Les suisses calmes au volant? Les jurassiens et chaux-de-fonniers calmes au volant? Non alors pas plus que n'importe qui. Ca roule vite, ça coupe les virages, ça "gère" la neige... Ils ne roulent pas mal, mais pas bien non plus, comme tout le monde.

C'est juste qu'ils ont l'habitude.

D'ailleurs sur la vidéo on voit des plaques françaises (les suisses n'ayant pas le bord bleu européen) et ils réagissent tout autant bien que les helvètes.

P.s les CJ ne sont pas rentables. Je ne suis même pas sur qu'ils atteigne 50% de taux de financement. C'est juste un choix politique local.

De l'ancienne cité horlogère de La Chaux-de-Fond part un petit train qui traverse toute les franches-montagnes pour arriver à Glovelier, dans le Canton du Jura. Pour sortir de la ville de la Chaux-de-Fond, on roule sur la route, à contre-sens de la circulation. Notons que la ville, nichée à 1000 mètres d'altitude, totalise quand même 36'000 habitants... Pourtant ça roule tranquillement.

Ah et le son du sifflet est conçu pour ne pas effrayer les chevaux.

C'est à partir de une minute. Avant, c'est beau, c'est le Jura, mais c'est pas la T'chaux.

Merci à toutes et tous pour vos messages. Néanmoins, même si je mentionne la période de nouvel-an, ça date d'avant. C'est juste que la période m'y a fait penser. Dès lors, ne vous en faites pas, c'est surmonté depuis belle lurette.

Mais c'est gentil, encore merci.

j'ai souvent eu cette même idée quand je roulais : "si je tape, tant pis pour le mec qui sera en dessous, ça me fera des jours". Sans doute pour mieux fuir la réalité de l'affaire. Sans doute aussi pour se poser immédiatement dans la position qu'est celle du conducteur dan pareil cas : une victime.

C'est d'ailleurs un tabou. J'ai le souvenir d'une engueulade entre un pompier CFF et un mécano, le second arguant qu'avoir ce genre de pensées, parfois, ne faisait pas de lui une sorte de monstre sans coeur. Le premier ne comprenait pas. Et pourtant ceux qui rigolnte le plus à propos des choses les plus horribles, c'est bien les secouristes...

Mais bref, parler avec désinvolture de ce genre de chose, de la mort, ça fait toujours mauvais effet auprès de ceux qui ne l'ont jamais côtoyée. C'est dommage, le rire est une très bonne arme dans ces situations là.

ton récit me rappelle bien des souvenirs... un Bordeaux-Lille interrompu à Sainte-Maure par une belle journée de printemps.

C'est une quasi-constante. Rien ne permet de deviner que ça va arriver.

Ça m'a fait penser aux derniers jours d'un condamné, avec le narrateur qui ne pouvait pas concevoir que la cour le condamne à mort par une après-midi ensoleillé d'été, fenêtres grandes ouvertes sur le parc dans lequel les oiseaux chantaient. Là c'est un peu pareil, tout est normal, rien ne change ni ne s'arrête; la mort ne s’embarrasse pas de mise en scène car au finale elle fait partie de la vie.

Peut-être aussi "6 jours à l'abri d'une récidive"

Heureusement non. Mais c'est vrai que j'y ai pensé.

Par contre, j'ai tâché de ne pas le craindre car on n'y peut rien. Au final, je n'ai été que spectateur, exactement comme si j'avais vu un type sauter depuis un pont.

ça fait froid dans le dos,je crois comprendre ce que l'on ressentir "on l'a tué" "pourquoi moi" "et son dernier regard s'était merci?" " et la douloureuse " mais si j'avais" , a tout ça je ne vois qu'une

seule réponse : le désespéré qui se jète sous le train "victime" l'ADC dans la solitude de sa cabine "victime" et les questions sont inutiles , ont elles des réponses ?

oui je sais, plus facile a dire qu'a vivre!!!

Je ne l'ai pas tué, ça n'a pas vraiment été une question ou un problème.

En effet le "pourquoi moi" n'a aucun sens. À l'origine je ne devais pas faire ce train, j'ai changé de tour avec un copain parce que j'avais envie de finir à une heure différente, et j'avais un peu de retard. Si j'avais été à l'heure, si si si etc... il aurait sauté sous un autre train, le résultat aurait été pareil pour lui. Moi je ne faisais que passer. Là non plus ça n'a pas causé problème.

Enfin, le "si j'avais" ne m'a pas poursuivi non plus. Parce que clairement je ne pouvais absolument rien faire.

Non, ce qui est frappant, c'est simplement de voir, de sentir, d'entendre la mort. La mort violente.

Depuis que l'homme est homme, la mort lui échappe, il se demande ce qu'elle est. C'est ça qui est très perturbant selon moi, c'est de voir l'incompréhensible. Une vie disparaît en une fraction de seconde, et au final le résultat est à peu près le même que si quelqu'un avait saigné du nez. Ça renvoie à des questions existentielles éternelles: le sens de la vie, tout ça.

Je n'ai jamais eu aucune haine, rancune ou quoi que se soit contre le mec qui a sauté. Pour s'ôter la vie, il faut quand même avoir de sacrés raisons, surtout que se mettre sous un train oblige à outrepasser tous les réflexes de survie de l'être humain. Mais par contre je me demande encore - et j’espère n'avoir jamais la réponse - comment on en peut arriver à la conclusion que l'on doit se supprimer et arriver en plus à le faire. Pour un bon vivant comme moi c'est une énigme insoluble.

Bref, ce ne fut pas un traumatisme, mais ça n'a pas été anodin non plus.

[EDIT]

Ah! par contre ça m'a beaucoup appris sur moi même cette expérience. Sur ma façon de fonctionner pour gérer des situations stressantes et potentiellement destructrices. Et ça m'a aussi permis de me rendre compte que j'avais un cercle d'amis et familiale très réactif et solide. Ça aide, énormément.

Parce que vider son sac, en parler, transformer cette histoire en une anecdote de vie, c'est primordial.

En Suisse il y vont au dixieme pres pour les wagons et au metre pres pour les locomotives et il me semble que c'est pareil en Allemagne.

Du tout du tout. 25 mètres pour une voiture ou une machine, 6 mètres par essieux pour des wagons. Distance très forfaitaire lorsque l'on sait que la plupart de nos voitures font dans les 26-27 mètres et que les rames à plus de 10 voitures sont courantes aux heures de pointes.

D'ailleurs des arrêts avec une voiture (ou au moins une porte) hors-quai, c'est régulier, et même à Lausanne.

Bah, c'est de la sélection naturelle. Rien de bien grave.

Vous savez qu'avec ce genre de topic vous faite le jeu de la compagnie qui a lancé cette "idée"?

Parce qu'elle n'en est pas à son coup d'essai. La dernière fois, c'était le copilote qu'il fallait supprimer, au motif qu'il ne servait à rien. Maintenant c'est les sièges et les ceintures de sécurités.

Ceci nous prouve simplement que le patron de Ryanair a:

-Un très bon sens marketing, qui lui permet de faire parler de lui très souvent pour rien.

-Une connaissance du transport aérien médiocre et une compréhension de la notion de sécurité (aérienne) peu développée.

Ça doit être sympa d'avoir un poste avec une responsabilité de sécurité dans cette boite, et ça doit être sympa d'en faire les frais comme passagers.

Au rythme où cela va, la prochaine fois le PDG proposera de supprimer l'avion. Buzz assuré! (On ne va pas dire "ramdam assuré" ou "effet garanti", c'est pas de l'anglais, c'est pas cool).

Bah moi j'en ai eu un qui m'a tenu la jambe pendant 15 minutes parce que le train - dans lequels nous étions passagers les deux - n'est pas arrivé sur la voie habituelle et qu'aucune annonce n'a été faite dans le convoi (bah oui, en trafic régional il n'y a que le mécano, et il n'en sait pas plus que les passagers quant à la voie de réception).

Bref, ce qui me fait encore sourire en y pensant, c'est qu'à cet homme pressé, je lui aurais bouffé 15 minutes de sa précieuse vie. D'ailleurs j'attends toujours "d'entendre parler de lui", après m'être légèrement moqué.

Faut plutôt voir ça comme un jeu, c'est beaucoup plus reposant. Faire mousser un type pareil, ça a son côté jouissif.

De toutes façon ce n'est jamais qu'un comportement tristement humain parmi tant d'autre, autant en rire, sinon on va finir par souhaite la disparition de l'humanité.

Notons au passage que passer sa vie dans un avion ou à La Baulle en dit long sur la qualité de sa vie, le pauvre gusse.

Bah des crétins pareils il y en a et il y en aura toujours. On appelle ça un nouveau riche de manière polie. Pas que les vieux soient forcément mieux, non, mais en général même complètement cons ils ont la manière.

Alors bah, un énergumène pareil, ça ne mérite pas plus que des rires, et de gros sourires.

Il a fallu 600 ans à la Suisse pour devenir un pays avec la constitution de 1848, après son invasion totale par Napoléon. Avant ça les cantons s'affrontaient dans des guerres ouvertes*, en envahissaient d'autres**, s'alliaient aux ennemis de certains et ce même avec des puissances étrangères.

Alors je peux pardonner à l'Europe de ne pas avoir réussi, en 50 ans, la même évolution.

Car europhile je suis. Mais ce n'est pas cette Europe, celle des technocrates, qui est la mienne.

Et oui les cantons peuvent faire beaucoup. Ils sont les pilliers de la Confédération, c'est eux qui prélèvent ses impôts et lui les versent. Cela en dit long.

*Voir l'ancienne guerre de Zurich, ou le Sonderbund

**Vaud sera liberé de la tutelle de Berne par Napoléon, d'ailleurs, et confirmé au traité de Vienne. En échange on donnera le Jura à Berne, qui deviendra indépendant en ... 1979 (après une votation). Nous avons aussi nos geulards!

Oui oui j'imagine, CFF voyageurs interdit le 40 d'ailleurs dans ses prescriptions d'exploitation. Cargo ou l'Infra par contre non.

Et si tu roules à 30 personnes ne te dira rien.

Si tu roules à 41 (sans incident bien sur) non plus, car c'est le règne de l'auto-contrôle la suisse.

Class66220 a fait un très bon résumé.

Notons encore quelques différences fondamentales

En gare, pas d'équivalent TIV, les vitesses sont toutes signalées par les signaux ou sur les tableaux des parcours (avec les particularités reprises dans les annexes). La connaissance de ligne y joue pour beaucoup dès lors que l'on sort des sentiers battus.

La limite entre les gares et la pleine voie est fondamentale. Le signal d'entrée en marque la frontière et c'est une limite de manoeuvre infranchissable (avec l'entier du convoi) sans une marche pour mouvement de manoeuvre. La raison en est bien sur les compteurs d'essieux.

La vitesse de manoeuvre est de 40km/h maximum, même chose pour la marche à vue.

Devant un signal qui s'ouvre (ou sur lequel une image d'éxecution de vitesse devient moins restrictive) on peut reprendre sa vitesse dès lors que l'on a reconnu avec certitude le signal, atteint la dernière aiguille du tronçon le précédent et dégagé les éventuelles aiguilles en déviations. Pas besoin d'attendre de franchir le signal pour accélérer, sauf bien sur si le ZUB indique une surveillance de vitesse...

Et les travaux ne sont jamais surveillés par le ZUB pour la vitesse. Ni répété après des signaux contradictoires (panneau de fin de courbe, signal de block, etc...).

Très intéressant ! Une question : Le block auto suisse, c'est quoi ? Quel en est le principe, et quelles sont les indications présentées ? Différences par rapport au BAL SNCF dans lequel un panneau présente les indications S A VL et où un panneau porte l'avertissement du panneau suivant ?

On dit un signal

Un panneau, c'est une pancarte.

Et contrairement à la France, il n'y a pas de régime d'exploitation. Ce n'est pas le boulot du conducteur de savoir si une ligne est en déblocage manuel, à compteur d'essieu, à circuit de voie, en cantonnement téléphonique etc... On s'en fout. Un signal fermé est un signal fermé, punkt schluss.

Et un signal ne peut présenter qu'une seule image (qu'un seul aspect). L'image6 (l'itinéraire court) n'est pas une combinaison, c'est un aspect particulier tout comme l'image d'arrêt ou la voie libre. Dans le cas d'un signal combiné (annonceur et d'éxecution) c'est toujours l'aspect le plus restrictif qui sera présenté (avertissement, en lieu est place de l'éxecution 60 par exemple).

Le panneau complémentaire à point noir sert surtout, dans le cas ou le signal serait éteint, à ne pas réagir comme sur un signal avancé et donc à consideré qu'il présente l'arrêt au lieu de l'avertissement.

Sinon pour en revenir aux travaux, Longeray-La Plaine restera en BM.

Ah oui c'est vrai qu'il n'y a qu'une seule version des prescriptions de circulation des trains. N'est-ce pas Jean-Louis, si tu vois ce que je veux dire...

Euh... Pas vraiment. Certes il y a les PCT, mais après chaque compagnie édicte ses propres prescriptions d'exploitation qui dérogent, remplaçent, précisent, modifient les PCT. Et la société d'infrastructure fait de même. Il y a des choses que j'ose appliquer uniquement sur le BLS, d'autres uniquement sur les CFF. Et ceux qui vont encore sur les lignes d'autres compagnes (TRN, TRAVYS, etc...) ont en encore d'autres.

Et ça change tous les 3 à 4 ans, en plus, et pas qu'un peu parfois...

Boh les lignes à très forts découverts ont de tout temps été menacées de fermeture. Dans les années 1980 le Nyon-St-Cergue, l'Aigle-Sépey-Diableret et tant d'autres étaient très fortement menacé. Résultat? Un investissement du canton pour une modernisation du matériel, un remplaçement complet des voies et de la caténaire, l'installation du block de ligne (sauf pour l'ASD), l'entrée en vigueur du cadencement, etc...

Les autorités locales (les cantons) on un poid largement supérieur aux régions française, tant d'un point de vue politique qu'économique, alors des lignes non-rentables, peut-être que certaines perderont leur subvention fédérale (c'est déjà le cas pour la navigation sur les lacs) et qu'elles devront s'adapter. Cela ne signifie pas leurs fermetures, il peut y avoir un allégement de l'horaire (car on peut se demander si une ligne comme celle de l'Aigle-Sépey-Diableret nécessite vraiment un service à l'heure de 5 à 23heures), fusion d'entités, subventions du canton, voir des communes, etc...

Et la décision n'est absolument pas prise, les cantons sont contre, et à eux seuls il peuvent imposer un référendum, voir s'opposer à ce projet (au niveau du conseil des Etats nottament).

Alors bon, la menace, elle n'est pas nouvelle, et la décision, elle n'est pas encore prise, si elle est prise un jour.

Pas toujours, et Genève en sera un bon exemple. L'itinéraire court sera reservé aux entrées sur la voie 5. Le reste se fera avec l'img2 (40km/h) accompagnée d'un avertissement et ce que le signal de tronçon de voie affiche l'arrêt ou l'avertissement (en tant que répetiteur dans ce cas là).

Par contre le départ côté France sur itinéraire court sera possible.

Et non, une gare sans signal avancé de sortie ne repose pas que sur la connaissance de ligne. Le triangle pointe en bas le rappelle dans les tableaux des parcours. Ge-Aéroport en est la parfaite illustration.

Bonjour amis françois, ça faisait longtemps.

Je ne sais pas si certains d'entre vous sont des familiers de la la ligne Bellegarde-Genève, mais j'imagine qu'il doit bien y en avoir dans le coin, et au pire ce ne sera jamais que de l'information générale !

Comme vous le savez sans doute, dans les semaines à venir interviendra les débuts du basculement de la signalisation (et de la réglementation afférente) SNCF vers la signalisation suisse. La première étape, prévue pour le début du mois de Novembre, verra la signalisation SNCF des voies 5,6,7 et 8 de Genève-Cornavin devenire intégralement suisse, avec disparition des guidons d'arrêts pour les entrées courtes, suppression des carrés d'entrée et de sorties et disparition des TIV 40 implantés en bout de quai.

C'est la première étape, le reste suivra progressivement jusqu'en 2014 date de la fin du basculement còté suisse.

Apparement, une partie des ADC SNCF n'ont pas encore été formé à la signalisation suisse, ce qui fait que des tours "pilotage SNCF" on vu le jour dans la rotation "hors-groupe" (non planifiée annuellement) du dépôt de Genève.

Si d'aventures certains habitués de la ligne me lisait, sachez que nous risquerons de nous croiser, à moins que nous ayons la chance de le faire...

Bref, je ne sais pas ce qu'il en est de votre côté en ce qui concerne l'information relative à cette "révolution", mais chez nous c'est encore le noir absolu. Personne ne sait exactement ce qu'il faudra appliquer, quand, ou, comment. Par exemple, où ce situera la limite de réglementation? Quel bulletin devrions-nous appliquer, depuis où et jusqu'à quel endroit? En cas de chute de tenson, quel régime appliquer et jusqu'à quel point? Tout ceci pour l'instant n'a pas encore été tranché.

Mais ce qui est sur, c'est que dans un mois, l'arrivée à Genève ne se fera plus sur un avertissement ou un avertissement avec bande jaune horizontale mais sur une image2 avec avertissement voir une image 6.

Dès lors, bienvenue dans notre monde

P.S Il faudra d'ailleurs faire attention, en signalisation suisse les entrées courtes (arrêt aux actuels guidons d'arrêt situé au deuxième tiers du quai) ne sont pas différenciées des entrées longues (arrêt au signal de tronçon situé à l'extrémité du quai). Pourtant la différence n'est pas anodine... :unsure:

Question objets perdus et retrouvés, le plus beau, ce fut deux architectes qui avaient oublié leur projet représentant plusieurs années de travail dans un TGVA...

Par la gare, ils avaient eu l'adresse de Chatillon et ils ont débarqué pour essayer de retrouver leur tube à dessin...

Rien dans la rame qui avait été nettoyée, rien ni dans les poubelles ni auprès de l'entreprise de nettoyage... Les gars étaient anéantis, liquéfiés par la perte du dit tube... Il en leur restait plus que l'espoir des objets trouvés le lendemain lorsqu'on sait qu'il faut 3 à 4 jours pour que ça revienne et qu'il sconcouraient le lendemain matin... Pour leur donner l'adresse exacte du service à PMP, on les amène au bureau du contrôleur nettoyage, qui se soir là était un ancien plutôt style clodeau sur le retour... On rentre tout les 4 dans le bureau et d'un seul coup, un des archis a le regard qui s'illumine... Le tube est là, sur le bureau... Ils sont repartis en oubliant même de dire merci tellement ils étaient traumatisés par leur aventure... Seule chose qu'ils ont réussi à nous dire, c'était qu'il était 3 heures du matin et qu'ils devaient se présenter pour 8 heures... On en avait mal aux trippes pour eux, mais tellement soulagés de leur rendre leur tube si vital... On leur en veut pas, on aurait juste avoir de leurs nouvelles et savoir si ils avaient réussi leur concours...

Oui certains oublient, d'autres pas.

Sur la navette Genéve-La Plaine, j'avais constaté le présence d'une mallette seule près du poste de conduite lors d'un changement de bout à Genève. Me disant que son propriétaire était peut-être aux toilettes, en train de s'en griller une, etc... je n'y ai pas touché. De retour à Genève, la mallette toujours désespérément seule trônait toujours sur le siège, simplement un peu déplacée par des voyageurs qui s'étaient assis là pour le trajet.

Je la pris donc en cabine, et profitait des vingts minutes à La Plaine pour regarder, en présence du chef de gare, ce que l'on pouvait trouver dedans qui permettrait de retrouver son possesseur.

Bien sur, dans le principe, on doit déposer ce genre de valises aux objets trouvés sans regarder ce qui s'y trouve, mais l’expérience m'a déjà appris que l'on a vite fait d'y retrouver un numéro de téléphone, un indice permettant au moins de rassurer le propriétaire de l'objet perdu par un petit coups de fils style "je l'ai déposé aux objets trouvés".

Bref, on tomba sur un tas de contrat, en partie non signé, un ordinateur, des schémas siglés ABB, des notes de frais, des (je dis bien des) téléphones portables, un porte-monnaie avec un peu de liquide, des cartes de crédits et de débits mais sans carte d'identité, bref plusieurs indices mais pas d'identité précise.

Ni une ni deux, le chef de gare ouvre l'annuaire, cherche un scrétariat ABB, appelle en indiquant avoir trouvé une valise appartenant à un collaborateur, se fait aiguiller entre plusieurs personnes, et fini par obtenir une adresse et un nom. Et après appel à ladite adresse, il s'est averé que c'était la bonne personne, un ingénieur apparement assez haut-placé, et que la perte de cette mallette lui aurait causé de sacrés problèmes.

Dès lors le chef de gare lui a ramené sa mallette dans l'après-midi, et le très heureux propriétaire de l'objet retrouvé lui a donné deux bouteilles en remerciement - une pour lui, une pour moi - que le chef de gare en question, lorsqu'il m'eut recroisé quelques jours plus tard, m'a donné.

Et il ne s'était pas moqué de nous, niveau vin.

Tous n'oublient donc pas de dire merci, et ça fait plaisir. :Smiley_15:

Utilisateur du GSM-R au quotidien, je le préfère largement à la radio analogique.

Premièrement, l'appel n'est pas ouvert, ce qui évite les polutions entres canaux et permet une bien meilleure compréhension entre l'appellant et l'appellé. Après, bien sur, le défaut est que l'on n'y pratique pas particulièrement une discipline radio exemplaire.

Deuxièmement, l'appel sélectif est bien plus efficace. Bien sur, il arrive de temps à autre que la localisation ne soit pas parfaite et que l'on tombe sur le mauvais poste, mais ce n'est pas si fréquent, et surtout ça arrive aussi avec la radio analogique... (ahh les joies de l'impossibilité de se faire reconnaitre!).

Troisièmement, et ce n'est pas le moindre des arguments, le GSM-R permet bien plus de type d'appelle que l'analogique. Je peux, au travers de mon téléphone portable, en longeant mon train, faire une annonce à l'intérieure de celui-ci, je peux également appeller un train précis depuis ma cabine sans risque que celui-ci ne me reçoivent pas (utile lorsque l'appel d'urgence n'est pas nécessaire mais qu'une communication avec un train croiseur est néanmoins nécessaire), il est aussi possible de faire transiter des messages de type SMS ce qui peut être pratique pour communiquer une information générale à plusieurs trains dans un secteur donné.

Non, franchement, le GSM-R et à la RST ce qu'était Internet comparé au minitel. C'était bien certes, mais c'est mieux maintenant (bien que perfectible, évidemment).

Machines de bases : Re 420-430, Re460 (avec Bt IC2000 et Bt Vu IV), RBDe 560 (NTN), RABe 500 (ICN).

Machines complémentaires : RABe 521-523 (Flirt), RABe 524 (Flirt ex-Tilo 1,5Kv), Bem 4/6, RBDe 560 (Domino), RABe 511 (Flirt Dosto), Tm III, BDe 4/4.

Attention, actuellement il n'y a nul part le niveau 1. Au mieux on dispose simplement d'eurobalise envoyant des informations ZUB et Integra. C'est du niveau 0.

"Ce système permet de faire circuler des trains à 200 km/h avec des intervalles de deux minutes"

Blabla blabla, changer les signaux ne corrigent pas les courbes, ni les aiguilles, et encore moins la vitesse maximale du matériel roulant. Et un train toutes les 2 minutes? Sur des lignes où passent quatre trains par heures au maximum? Sans modifier les enclenchements? Huhuhuhuhu.

"quelque 1700 signaux seront en outre équipés de systèmes de surveillance de la vitesse."

Des signaux? Y a des signaux en niveau 2? Faudrait savoir...

"car avec l'ETCS Level 2, les trains peuvent se suivre de manière dynamique."

Non d'une pipe, faudra aller vite expliquer ça à ceux qui développent le niveau 3, qu'ils sachent qu'ils ont déjà réussi et qu'ils peuvent arrêter de bosser!

"Le matériel roulant actuel n'a en outre pas besoin de subir de modifications."

Ah bon? Mis à par les trois quarts des engins (NTN, Domino, Re420, Flirt, RABe 511, RABe 514, véhicules du BLS, etc... etc...), aucun n'aura en effet besoin d'une quelconque modification.

En tous cas, je me réjouis de voir l'adaptation nécessaire des PCT qui découlera de cette utopie, ça va être extraordinairement poilant de devoir reformer l'ensemble du personnel roulant, de créer des règles pour la manoeuvre en gare en niveau 2, de revoir les procédures de départ, de changer la manière visuelle de l'ETCS de présenter un ralentissement pour courbe ou un ralentissement pour cause d'une voie occupée, de gérer les entrées sur voie de raccordement etc... etc...

Je me réjouis d'avance, oui.

Lire le papier-toilette, c'est mal^^.

Plus sérieusement, la TDG n'est même pas une feuille de chou, ni même un mauvais journal, c'est ... c'est... bah même un gratuit comme le 20 minutes arrive à être plus intéressant.

Et pour le fond du problème, il peut très bien aller voir ailleurs à ce que je sache. Les banques, c'est un monde qui connait la concurrence ce me semble, alors franchement... et l'illégalité coûte chère, heureusement.

Les travaux que cite CRL COOL sont bien en lien avec le CEVA. La ligne Genève-La Plaine va passer en signalisation suisse (en septembre pour le tronçon Vernier-Genève et en 2014 pour le tronçon La Plaine - Genève). De même, le 1'5Kv va disparaître au profit du 25Kv.

Le section Châtelaine-Genève va être complètement revue avec des caténaires commutables dynamiques et, normalement, une transformation totale de la diagonale de Châtelaine qui permettra d'utiliser totalement les trois voies sans distinctions d'origines ou de but. C'est à dire que le bricolage actuel avec les aiguilles de secours à 40km/h non protégée par la signalisation va disparaître.

L'idée étant d'augmenter le débit de la ligne pour permettre une navette aux 20 minutes et d'en finir avec les particularités de la Plaine qui posent problème tant du point de vue du matériel (inadapté, on utilise des flirt 3Kv en demi-puissance et Cargo n'a pas le KVB ni la RSO) que du personnel (formation particulière obligatoire pour cette ligne hybride, qui pose toujours des soucis d'exploitation).

Dans tous les cas, en 2014, c'est Lausanne qui gérera tout l'ensemble de la région genevoise. Cornavin compris.