Brayaud

Merci pour l'article.

Ce qui est un peu déprimant dans le cas des troguis, c'est cette sorte d'autisme qui affecte la majorité des dirigeants politiques français et certains techniciens de haut rang au sein des AO et des réseaux urbains, face aux réserves pour le moins fondées exprimées depuis l'origine sur ce matériel. A chaque fois, c'est le même discours sur la "France qui innove", un nouveau "concept qui va rendre les TCSP plus attractifs" (c'est faux car le coût à la place-km offerte est au final plus élevé), tout en refusant de regarder hors de nos frontières afin de comprendre pourquoi ce genre d'engin n'a jamais percé jusqu'à présent et n'a pas d'avenir. Ou l'art de réinventer l'eau chaude...

En IdF, je ne m'explique toujours pas ce qui a motivé l'exploitant désigné (la RATP) a pousser dans ce sens, en choeur avec les élus du secteur. Ne pas oublier le facteur aggravant qui propre à tout système "propriétaire", i.e. la dépendance à un constructeur unique (contrairement aux tramways). Voir à ce sujet la triste affaire du TVR. Mieux vaut un BHNS i.e. un TCSP bus bien conçu avec un haut niveau de priorité aux carrefours qu'un trogui si les collectivités estiment ne pas avoir les moyens (ou le niveau de trafic suffisant) pour financer un tramway digne de ce nom.

A propos de troguis, a t-on des infos sur le déraillement récent du Translohr de Clermont Ferrand ?

Christian

En ce qui concerne Clermont, pas encore semble-t-il quant à la cause du déraillement lui-même. Pour l'instant, il semble qu'un ensemble d'alertes a fonctionné mais que le conducteur n'a pas arrêté sa machine comme il aurait du le faire.Le bruit court que devant la multiplication des alertes, la tendance serait à ne pas en tenir compte. Attention, ce ne sont pour l'instant que des bruits qui traînent dans la presse locale.

Sur ce problème, il n'y a vraiment pas d'explication à ce type de choix, si ce n'est un mélange en proportions variables d'ignorance technique et économique, et d'acceptation de pressions de lobbies techniques regroupant industriels et ingénieurs des grands corps.

Bonjour à tous

N'ayant pas trouvé ce fil précédemment, je ne m'étais pas encore présenté, si ce n'est dans le seul message que j'ai émis jusqu'à présent. Dans ma soixante dixième année, je suis logisticien; bien que non dans la spécialité du transport et du stockage (la plus connue, mais peut-être pas la plus importante de notre métier), je suis passionné par les problèmes de transport et, en particulier par le ferroviaire. J'ai pris mon premier train à l'age de quatre mois pour faire la liaison Riom - Barcelone, via la ligne des Cévennes qui reste ma préférée. Je n'ai plus de voiture depuis 22 ans et m'en porte fort bien (je ne suis pas pour autant anti-bagnole, et j'en loue une quand j'en ai besoin). J'ai repéré quelques participants qui m'étaient familiers sur un site ferroviaire qui a fermé l'année dernière (ils risquent de ne pas me reconnaître car j'ai changé de pseudo), me laissant un peu orphelin des informations que j'espère pouvoir retrouver avec vous

Amicalement

François

pour rester dans les anciens présidents

Giscard qui rentre chez lui un soir de décembre

"anne aymonne, aujourd'hui j'ai un paysan local qui m'a expliqué comment reconnaitre un chapon vivant d'une dinde"

???

ben oui, une dinde ça pond, mais un chapon ça pond pas

(à redire avec le cheveu giscardien sur la langue pour bien en profiter )

C'est un très vieux classique auvergnat pour s'auto moquer gentiment de l'accent attribué aux natifs de la région, et plus particulièrement de Saint-Flour (Chainflour). Giscard l'a lui-même racontée à la télé sous la forme habituelle - "une poule cha pond, un chapon cha pond pas".

On peut lui rattacher celle de la bonne soeur qui rentre dans un bistrot de Saint-Flour et demande au patron : "Pardon monsieur, pouvez-vous me dire où se trouve l'évêché?" , lequel répond: "au chouchol, ma cheure"

Cela étant, ce message étant mon premier sur ce forum, je me présente comme un "vieux" dans sa 70° année, non cheminot, mais défenseur du mode ferroviaire. Logisticien (toujours en activité), je m'intéresse évidemment aux transports, bien que je sois un spécialiste d'une autre branche de la logistique (qui compte beaucoup plus d'activités que les seuls transports et stockage, comme trop de gens le croient).