Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Cyril83

Membre
  • Compteur de contenus

    3 987
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Cyril83

  1. Et l'article de Mediacités repris par Mediapart ? Il me semble que tout était dit : de mauvais managers en plus d'être de mauvais gestionnaires. Ce qui n'a pas été repris par Mediapart et auquel je n'ai pas accès car pas abonné à Mediacités, c'est ça : Railcoop : Droit de réponse et approximations (mediacites.fr)
  2. L'opération "écran de fumée" continue : Railcoop : la Ligne Bordeaux-Lyon, via Limoges, verra-t-elle des trains rouler un jour ? (francetvinfo.fr) Donc ce serait parce qu'une entreprise de droit privé ne veut pas commercialiser les billets (ou en tout cas, pas dans les conditions financières attendues par Railcoop) pour une liaison qui n'existe pas encore que les banques ne veulent pas prêter d'argent. Qui peut croire de pareilles sornettes ? On peut lire aussi dans l'article que deux X72500 auraient bien été achetés, et l'analyse de la FNAUT sur les raisons du probable échec de Railcoop :
  3. En plus, à supposer que les 100 000 avoirs de 30 euros soient vendus et que la ligne Lyon - Bordeaux soit ensuite ouverte, il y aura une difficulté supplémentaire : assurer la rentabilité de l'exploitation alors même que ces 3 millions d'euros auront été entièrement dépensés en coûts de structure avant l'ouverture de la ligne. La seule solution serait alors de majorer le prix des billets, et donc de rendre la prestation moins compétitive face à la concurrence (TGV par Paris, covoiturage, bus, etc.). Ce n'est rien d'autre qu'une fuite en avant. Ah ? Le Figaro, Lyon Capitale et BFM ne sont pas des médias ?
  4. La coupure caténaire du jour : https://www.francebleu.fr/infos/transports/ligne-sncf-clermont-paris-suite-mais-pas-fin-5-heures-de-retard-pour-un-train-ce-jeudi-5058120
  5. Pour ma part tant que les éleveurs français produiront du jambon de Bayonne, je ne consommerai pas de jambon de Parme. Ce qui me fait un point commun avec les vegans décroissants.
  6. C’est exactement ça. La mondialisation des échanges a sans doute des défauts, mais qui peut défendre une espèce de retour à une économie du style URSS ou Cuba où des produits basiques tels que les masques sanitaires, le paracétamol, l’huile de tournesol et la moutarde viendraient à manquer pendant des mois ?
  7. Il y a quelques jours, la Dépêche du Midi se contentait de relayer les éléments de langage de Railcoop : Une nouvelle levée de fonds pour Railcoop - ladepeche.fr On apprend au passage que ce projet mort-né continue de recevoir la caution de la maire de Guéret (Creuse), "sans étiquette" (élue face à trois autres listes : Verts, PS et LREM). D'une manière générale, les couleurs politiques très diverses des collectivités territoriales sociétaires montrent que la démarche qui consiste soit à dépenser l'argent public sans regarder, soit à investir dans une entreprise uniquement à des d'image (se montrer écolo, soucieux du désenclavement de son territoire, etc.) n'est pas du tout propre à un parti, même si toutes les collectivités n'ont sans doute pas investi une somme à 5 ou 6 chiffres.
  8. Ne mélangeons pas tout, les trucs vendus à 30 euros sont des cartes cadeaux à valoir sur une prestation qui n'existe pas. Les parts sociales restent à 100 euros (prix de vente - le prix de rachat étant de 0). Même un euro, en fait.
  9. Les salariés qui ne sont pas déjà partis peuvent sans doute commencer à investir dans leur recherche d'emploi.
  10. Chouette, il y a un "plan d'action" : https://www.railcoop.fr/wp-content/uploads/2023/06/railcoop-planaction-230620.pdf Crise de gouvernance ? Connais pas... Les seules actions sont : trouver de l'argent (vite et beaucoup) et communiquer. "Nous faisons face à un besoin de trésorerie urgent. En attendant de concrétiser les partenariats financiers que nous avons noués depuis des mois, nous avons besoin de lever de l’argent immédiatement." (Les caractères gras sont d'origine.) Au cas où le lecteur n'aurait pas compris, un peu plus loin : "Oui, nous sommes, financièrement, en crise. [...] nous avons un besoin très urgent de trésorerie." Avec la poursuite du fret, c'était la faillite quasi immédiate ; après la suspension du fret... ce n'est pas forcément beaucoup mieux. "Nous nous adressons donc à vous : si chaque sociétaire souscrit dès à présent au moins une part, nous sécuriserons notre avenir." Voilà qui est bien embêtant, car justement j'ai déjà pris une part qui ne vaut aujourd'hui plus rien, donc ça va être un peu compliqué de compter sur moi pour la suite - désolé. Réponse à la question de Tophe : "Nous avons déjà commencé à investir dans l’achat des rames." Ce qui ne veut rien dire, si ce n'est que les rames n'ont pas été achetées (quand on a acheté quelque chose, on dit "j'ai acheté" et pas "j'ai commencé à investir dans l'achat").
  11. Présentation PowerPoint (railcoop.fr) Page 20, la perte nette est multipliée par trois en un an : de 1,4 M€ en 2021 à 4,3 M€ en 2022. Ce qui fait une belle croissance même si ce n'est pas exactement celle qui était escomptée. Cette perte est imputée aux coûts d'exploitation du transport de fret, même si les coûts de structure y ont nécessairement également contribué. Sachant que le trafic fret s'est poursuivi au premier trimestre 2023 et que les coûts n'ont aucune raison d'avoir diminué durant cette période par rapport à 2022, il y a donc au moins un million d'euros supplémentaires qui sont partis en fumée depuis le 1er janvier. On comprend mieux pourquoi le trafic fret a été suspendu : le poursuivre aurait vraisemblablement signifié le dépôt de bilan à très court terme. Mais qu'en est-il par exemple de la location des wagons, la suspension du trafic ne coïncidant pas nécessairement avec la fin des baux ? Alors que le capital social était initialement de 5,8 M€ (page 46), les capitaux propres sont négatifs. Les titres participatifs (2,8 M€ en ont été fourgués) ne vont pas suffire : il faut trouver 4 M€. En attendant et conséquence logique de l'absence de capitaux propres, les parts sociales ne valent plus rien (page 44). Tout n'est pas perdu pour autant. D'abord, un "réviseur coopératif" a été désigné. Ensuite, les comités Théodule, pardon, les "cercles sociétaires" des Alpes et de Lyon ainsi que la "commission d'éthique et de médiation" ont bien travaillé. Le cercle alpin a tenu un stand devant un magasin Biocoop, et pour la commission d'éthique et de médiation, on se reportera au document en lien ci-dessus qui fait apparaître son compte rendu rédigé avec un verbiage insupportable, pire que celui qui serait employé dans une start up fondée par des anciens étudiants d'école de commerce. Mon avis personnel : il serait temps d'arrêter les frais. Errare humanum est, perserverare diabolicum.
  12. Beaucoup de gens qui ont acheté une part sociale ne font pas forcément l’effort de voter.
  13. Aux dernières nouvelles, ils ont besoin d'argent, qui l'aurait imaginé ? Et pour l'instant, il n'y a plus de président, mais il va y avoir un plan d'action. Microsoft Word - Railcoop-LettreOuverte-230619.docx
  14. Avec l'Italie, pour être précis. Quant au RN, je ne partage pas ses idées mais il faut lui reconnaître le mérite, sur les questions environnementales, d'être partisan d'une écologie de bon sens plutôt que d'une écologie punitive.
  15. C'est ce que j'ai compris : après l'arrivée à Saint-Lazare, refoulement, puis passage sur le raccordement vers la Petite ceinture et stationnement sur la Petite ceinture. Mes voisins s'apprêtaient, dès l'arrivée à Saint-Lazare, à repartir vers Pont Cardinet (en train régulier ou métro pour ceux qui ne faisaient pas partie de l'organisation et ne pouvaient donc demeurer à bord du train spécial) pour se poster à différents endroits stratégiques. Il doit donc exister des photos.
  16. C’est bien le problème : les Verts et les comités Théodule qui sont contre tout n’ont pas le monopole de l’escrologie (cela étant, ils étaient dans la majorité socialo à Grenoble avant 2014). Cf., pour en revenir au projet Lyon-Turin, l’exemple que je citais d’une organisation syndicale.
  17. C’est un peu facile de jeter l’opprobre sur les uns ou les autres. Or les émissions de CO2 des uns créent des emplois pour les autres. Quoiqu’il en soit, l’existence d’une LGV - comme par exemple celle prévue entre Lyon et Turin dont la construction fait je crois l’objet de ce fil - est une incitation à utiliser un moyen de transport autre que le jet privé.
  18. Alors premièrement, l’expression d’une opinion, même inepte, ne procède pas d’une pathologie. Ensuite, personne ici ne nie le changement climatique. On constate simplement que la France a peu de poids, a déjà fait des efforts (le nucléaire, en plus de permettre la production extrêmement fiable d’une électricité très bon marché et totalement indépendante de la Russie ou des pays d’Afrique, émet des quantités négligeables de CO2, produites seulement par la construction des infrastructures, la fabrication du combustible et son transport d’un continent à l’autre) et ne sera pas la plus concernée par les conséquences du réchauffement (sous réserve d’un contrôle efficace de l’immigration, pour éviter l’afflux de personnes se décrivant comme « réfugiés climatiques »). Donc on refuse de détruire l’économie au prétexte d’une menace qui, pour ce qui concerne la France, semble inévitable et en même temps limitée.
  19. Ce qui me gêne un peu dans ce mème est qu’il présente la diminution du trafic routier comme une bonne chose. Heureusement la suite de ton message apporte un peu de nuance : pour Toulouse-Castres (où comme l’a dit la présidente de région, la voie ferrée est à voie unique donc inadaptée à un transport rapide des passagers), l’autoroute va permettre une augmentation du trafic et ce sera une excellente nouvelle à la fois sur le plan social, économique et environnemental.
  20. Sans oublier au moins un syndicat de cheminots : https://www.bfmtv.com/amp/societe/manifestations/julien-troccaz-sud-rail-on-est-mobilise-parce-qu-on-est-contre-le-projet-lyon-turin-et-surtout-on-a-d-autres-propositions-concernant-le-chantier_VN-202306170331.html Syndicats et écolos unis pour détruire l’économie, avec les mêmes méthodes illégitimes voire illégales (manifs, grèves, blocages, sabotages, etc.).
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.