Cyril83

Cela se passe de commentaires.

6 voitures Corail classiques = 1 coupon Téoz de 7 voitures Donc 1 coupon Téoz = 1 rame TGV de réemploi Le compte est bon !

Et la SNCF a presque conservé leur exploitation pour le service annuel 2012.

L'article et les réactions démontrent que ni le journaleux du Figaro ni les lecteurs n'ont compris le problème. En particulier ils mélangent le préjudice matériel de l'EF (gestion de l'incident, indemnités pour les retards...) et le préjudice moral du conducteur traumatisé. De même, on parle d'un "jugement" alors que le tribunal a invité les parties à une conciliation. Quant au fond de la demande, il paraît que le droit et la morale sont deux choses bien distinctes. Cela semble se vérifier en l'espèce. Je relèverais néanmoins plusieurs choses : - À défaut d'être acceptables, les suicides me semblent malheureusement, par la force des choses, faire partie du métier de conducteur. Raison pour laquelle je ne souhaiterais personnellement pas exercer cette profession. - Ce n'est pas ce type de démarche qui empêchera les gens de se jeter sous les trains, ni qui effacera le traumatisme du conducteur. - Cela risque par contre d'accentuer le sentiment anti-cheminot primaire (vous savez, ces fainéants payés à ne rien faire pour appuyer sur un bouton les rares jours où ils ne font pas grève), ajouté en l'occurrence à un sentiment anti-juge primaire (vous savez, ces salauds qui persécutent la famille d'un suicidé alors qu'ils remettent les vrais délinquants en liberté) et ce n'est évidemment pas un hasard si c'est le Figaro, organe quasi-officiel de l'UMP, qui diffuse cette information.

En tout cas il vaut effectivement mieux en rire. On en viendrait presque à penser que ce genre d'initiatives au pire inutiles, au mieux anecdotiques (combien de clients par jour pour la location des scooters ?) n'ont d'autre objectif que de faire oublier les vrais problèmes (par exemple les déboires de la NAT). En tout cas, le résultat est là, grâce également aux "médias" dont le rôle se limite à diffuser les communiqués de presse des "personnes autorisées" (en l'occurrence la direction de la SNCF), comme aurait dit Coluche.

Ah ? Il ne prend pas le Transilien ?

Et L pour Gare de Lyon, etc.

En même temps c'est un peu le principe...

Bien sûr il y a quelques débilités pures et dures ("ils devraient surtout se mettre au boulot" déposé par "tropdimpot"...), mais on ne peut pas complètement donner tort à cette remarque qui revient plusieurs fois : "La SNCF devrait s'occuper d'abord de faire circuler des trains."

Suggestion du jour : épingler ce sujet (qui contient le fichier .xls avec toutes les abréviations des gares)... ça permettrait de le retrouver plus facilement et ça éviterait que des nouveaux sujets identiques s'ouvrent de temps à autre.

Il faut une espèce de brevet (à défaut d'un permis bien sûr) pour conduire un scooter c'est ça ? (Je me renseigne... on ne sait jamais, ça peut toujours servir !)

1000 km² c'est aussi 10 fois la superficie de la ville de Paris et 4 fois celle de Marseille. C'est aussi plus que la superficie cumulée de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne (762 km² au total). Sachant que Paris compte plus de 2 millions d'habitants, on doit pouvoir faire tenir près de la moitié de la population française dans un carré de 30 km par 30. Evidemment, on peut construire en hauteur, tandis que les voies ferrées sont rarement empilées les unes sur les autres. Tant qu'on y est, quelqu'un saurait-il me dire quelle est la largeur d'une ligne à simple ou double voie ?

Ah bah ça va, j'ai moins de scrupules si même les cheminots ont du mal... PNO et PNB, je maîtrise. SDF et EVG, on devine en connaissant la géographie locale. Le reste, je vois pas...

Dites, c'est quoi, RT, RA et le pont de la VC ? S'il vous plaît, un peu de compréhension pour les lecteurs non-cheminots...

Pas grave, on a vu récemment que même le ministre de l'Agriculture n'y connaît rien. 103 000 hectares c'est plus de mille km², soit tout de même 0,2 % de la superficie du pays. Si une ligne double voie fait 10 mètres de large (c'est quoi le vrai chiffre, d'ailleurs ?), ça laisserait quand même la place pour 100 000 km de double voie. Comme il n'y a pas autant de lignes et que beaucoup sont à voie unique, ça laisse beaucoup de marge pour les gares et bâtiments divers, voies de service, parkings, emprises non utilisées comme les talus... L'air de rien, dans un carré de 30 km de côté, on met beaucoup de choses, surtout si on étire le carré en longueur. Donc de prime abord, ce chiffre ne semble pas aberrant. Du reste c'est celui donné également par Wikipédia.

De toute façon, quel pourrait bien être l'intérêt stratégique (par rapport à des machines diesel) de locos à vapeur : - alors que les compétences pour les exploiter ont quasiment disparu, - alors que la France ne produit actuellement ni pétrole ni charbon, - alors qu'en cas de guerre, il y a des chances non négligeables pour que le réseau soit endommagé.

Cette indication est effectivement reprise sur les pochettes à billets : "Un billet avec réservation utilisé dans un train à réservation facultative peut être utilisé dans les 60 jours qui suivent le départ du train, seul ou complété d'une réservation pour le train effectivement emprunté."

Ça ferait un bon sujet d'article pour le Figaro.

Sans compter les Américains envoyés par le FBI chinois !

La SNCF est bien aimable, je ne la savais pas aussi soucieuse d'éviter les ruptures de charge. Sans vouloir lui être désagréable, on pourrait lui rappeler qu'avant certains changements que les usagers et cheminots "de base" n'ont jamais réclamé, la relation se faisait jusqu'à une date récente sans rupture de charge, en train Corail...

J'ai tenté la même recherche sur Capitaine Train, ce n'est pas mieux que sur VSC : je rentre ma carte Escapades et on me propose à l'aller un billet "bâtard" qui mélange tarif "carte Escapades" et tarif "Loisir", à plus de 40 euros. À cela s'ajoute le fait que lorsque l'on saisit "Clermont-Ferrand" comme gare de départ, il n'y a pas moyen de préciser qu'il s'agit de la gare principale de Clermont-Ferrand et par défaut, c'est donc un billet au départ de Clermont-Ferrand La Rotonde (halte desservie 3 minutes après le départ de la gare Clermont-Fd) qui est proposé.

Bonsoir, J'ai réservé pour le week end du 15 août un aller-retour entre Clermont-Ferrand et Agen. Idée saugrenue, me dira-t-on. J'admets. Et cela aura été l'occasion de plusieurs péripéties, avant même de monter dans le train... 1er épisode : le train n'existe pas Je tente tout d'abord la boutique SNCF. Pas de problème pour trouver l'aller. En revanche, le retour via Bordeaux et Gannat coince. En cause : pas de trace dans le système de résa de l'Intercités n° 4480 (Bordeaux - Lyon) du 16 août, et donc impossible de réserver un billet sur ce train. La solution ? Revenir un autre jour, aux heures de bureau, pour que la guichetière appelle le "pôle d'appui". 2ème épisode : Voyages-SNCF.com ne connaît pas la carte Escapades Quelques jours plus tard, je recherche ce train sur VSC. Il y figure bien (peut-être vient-il tout simplement d'être enregistré dans la base). Tant qu'à faire, je tente de réserver mes billets en ligne : il n'y a que deux correspondances, ça devrait passer. Effectivement, VSC trouve l'aller, mais me propose un tarif exotique : une combinaison de billet "carte Escapades" et "TGV Pro 2nde"... C'est ça (billet à 43,50 euros) ou le tarif Pro tout court (15 euros de plus) ! Je choisis donc le billet à 43,50 euros (bien obligé...), mais là, impossible d'obtenir le retour : Eh oui, pour avoir un retour au tarif "carte Escapades", l'aller doit être également au tarif "carte Escapades". Or, j'ai "choisi" (bien obligé, on ne m'a rien proposé d'autre...) un tarif "TGV Pro". 3ème épisode : le billet coupé en deux Donc retour à la boutique. Cette fois-ci, plus de problème de train qui manque. Au tarif "carte Escapades", le billet aller est à 30,60 euros. 13 euros de moins que sur VSC ! Et le retour ? Sur l'écran, le vendeur me montre le tarif de 34,30 euros. Parfait. Vient le moment de payer : je règle sans réfléchir 70,20 euros, et pris d'un doute, je regarde les billets en sortant de la boutique. Le trajet retour a été coupé en deux : j'ai hérité d'un billet Agen - Bordeaux et d'un billet Bordeaux - Clermont-Fd via Gannat. Evidemment, je perds sur la dégressivité (plus on parcourt de kilomètres en une fois et moins le prix au kilomètre est élevé), d'où un billet (enfin deux...) 5,30 euros plus cher qu'annoncé. Je retourne dans la boutique. Le guichetier ne comprend pas : il n'a jamais demandé que le trajet soit coupé en deux. C'est au prix de manoeuvres compliquées qu'il arrive à changer mes billets et à me rendre 5,30 euros. Tout est enfin bon ? Pas tout à fait : les billets aller et retour correspondent désormais à des "dossiers voyage" (la référence du billet) différents (il s'agit de deux allers et non d'un aller-retour), ce qui peut poser problème en cas de réclamation (le tarif "carte Escapades" ne pouvant s'appliquer que sur un aller-retour). Accessoirement, mon numéro de carte S'miles ne figure pas sur le "retour" (je suis pressé et il y a 2 personnes derrière moi, je fais donc mon deuil de mes 34 points de fidélité...). Moralité Au total, j'ai dû me rendre 2 fois à la boutique et passer 45 minutes au guichet pour avoir mes billets. Je ne tiens bien sûr pas compte du temps pour me rendre à la boutique et de l'attente dans celle-ci (encore acceptable en cette fin de mois de juillet). J'appartiens à une catégorie particulière d'usagers de clients : je n'ai ni voiture ni permis de conduire (donc pas le choix de mon mode de déplacement), j'aime le train ("ferroviphile tendance ferrovipathe"), je suis un habitué (donc plutôt bon connaisseur des tarifs commerciaux voyageurs) et mon métier d'informaticien me rend plutôt compréhensif vis-à-vis des aléas de l'informatique (bugs ou fausses manoeuvres des utilisateurs). Il en faudrait donc plus que cela pour me décourager de prendre le train. Mais comment réagirait un client lambda : - qui se verrait indiquer au guichet que le train "n'existe pas", - à qui on demanderait de revenir un autre jour pour l'achat de son billet, - qui tombe sur VSC sur un message lui indiquant que son billet est impossible à réserver, - qui paierait 5 euros de plus que le prix annoncé... et tout cela pour un trajet en train plus long de 2 heures et demi à 4 heures que le même trajet effectué en voiture ! Sans compter aussi que je suis à chaque fois tombé sur des vendeurs expérimentés et qui connaissent la géographie ferroviaire (et qui ne risquaient donc pas de me vendre un billet pour Pau via Rennes ou Strasbourg ).

Je ne suis jamais monté à bord mais les voitures que l'on peut voir en soirée à Bercy ne semblent pas de première jeunesse.

S'agissant de trains promis à la disparition (enfin à la reprise par Veolia), il est en tout cas vraisemblable que l'exploitant actuel ne fasse pas beaucoup d'efforts pour les rendre attractifs. Quoique c'est plutôt l'explication inverse qui doit être la bonne (c'est le peu d'attractivité de ces trains qui va conduire à leur disparition sous leur forme actuelle).

Bonjour, Petite mise à jour à apporter à l'un des posts de la rubrique : désormais, la Carte Escapades offre jusqu'à 50 % de réduction sur le tarif normal (TER, IC et Corail) ou sur le plein tarif loisir (TGV, Teoz et Lunéa), sous conditions bien sûr. Toutefois, je me demande si cette rubrique est bien utile. En principe, tout cela (liste des tarifs, conditions et avantages) doit figurer sur la doc officielle voyageurs, disponible sur voyages-sncf.com. Reprendre cela sur cheminots.net, c'est prendre le risque de diffuser des informations périmées compte tenu des changements plus ou moins fréquents apportés aux tarifs commerciaux voyageurs. Des liens vers les pages concernées de VSC ne seraient-ils pas plus utiles ?