Cyril83

J'en profite pour signaler un train spécial de l'AP 2800 (association des passionnés de l'autorail X 2800) mercredi 5 juillet 2023 de Langogne à Saint-Flour et retour, et qui empruntera ainsi la ligne de Causses du Monastier à Saint-Flour (et retour, donc) avec double passage sur le viaduc de Garabit : Voyages (ap2800.fr) Inscriptions ici : Centenaire de la disparition de gustave eiffel (helloasso.com) L'association Train à vapeur d'Auvergne / Association de la 141 R 420 devrait quant à elle organiser un "tour de Gévaudan" Vichy - Clermont-Ferrand - Neussargues - Langeac - Clermont-Fd - Vichy le 23 septembre. (C'est le parcours qui avait déjà été planifié en septembre 2022 et malheureusement annulé.) Il faut en profiter puisqu'il n'est pas sûr que ce trajet puisse encore être effectué en 2024.

C'était encore le cas jusque fin 2007, date de généralisation du matériel "Teoz" et de suppression des trains direct à tranche : le Thermal et le Cévenol jumelé avec l'Aubrac jusqu'à Clermont-Ferrand.

À l'occasion des 50 ans du COPEF, train spécial samedi 17 juin 2023 entre Paris Saint-Lazare, Versailles, Saint-Cloud, Saint-Nom-la-Bretèche et Paris : Train spécial 50 ans du copef - voyage de découverte ferroviaire ouvert à tous ! (helloasso.com)

Samedi 24 juin prochain, train spécial entre Vierzon et Paris-Austerlitz, puis retour de Paris-Austerlitz à Vierzon par Brétigny, Vendôme et Saint-Pierre-des-Corps (presque 7 heures de trajet tout de même !) : CFTST. Embarquez à bord du Paris-Touraine Express - Lettre du cheminot Inscriptions ici : Paris-touraine express - CFTST Autorails de Touraine (helloasso.com)

Peut-être la Banque des territoires ?

Mais parce que ce sont des utopistes ou, comme ADC01 l'a dit avec son style direct, des gens qui jouent au petit train à l'échelle 1. J'ai fait pareil dans une moindre mesure en leur donnant 100 euros. Pour les personnes qui y auraient placé leurs économies, c'est leur problème puisque comme le rappelle Laroche, un investissement dans une entreprise n'est jamais garanti. Le seul véritable problème, au moins moral, est celui de l'emploi de l'argent public, problème qui n'est hélas pas du tout spécifique à Railcoop : cf. les exemples que j'ai cité dans le domaine des transports mais aussi les subventions accordées il n'y a pas si longtemps par des élus "de gauche" à cette sympathique PME coopérative nommée Amazon.

Certes mais c'est tout de même de l'argent public et je suppose que c'est un peu plus que 100 ou 1000 euros. Bon, pour se limiter au domaine des transports, il y a beaucoup plus scandaleux : par exemple les subventions accordées par la région Auvergne du regretté Giscard à Ryanair (les élus Verts d'opposition avaient alors prédit que Ryanair allait empocher l'argent et fermer la liaison au bout d'un an faute de rentabilité, que croyez-vous qu'il arriva ?) ou le financement à perte d'une offre de cars longue distance (baptisés du nom d'un ancien ministre dont le nom m'échappe à présent) par la SNCF (avec pour épilogue la revente à Blablacar) ainsi que par la Caisse des dépôts (Mediapart avait documenté tout cela en temps utile). Mais tout de même, l'un n'excuse pas l'autre.

Mais d'où sort cette histoire de mécène providentiel qui aurait failli investir ?

Les notions d'escroquerie et de vol ont des définitions précises. Tout ce qui est immoral n'est pas nécessairement une infraction pénale.

Si tu as les preuves de ce que tu allègues ("escroquerie", "voler des sous", etc.), envoie-les à Médiacités ou à tout autre média d'investigation et fais aussi un signalement à la justice.

Nous sommes entièrement d'accord. Ce que je voulais souligner, et qui résulte de l'article de Médiacités qui cite un ancien administrateur qui parle d'un "conseil d'administration fantoche" (et de la tentative avortée du précédent président pour renverser la direction), est que le fonctionnement coopératif est dévoyé : les sociétaires sont invités à donner de leur argent (et s'ils sont bonnes poires, ce qui n'est pas vraiment mon cas, à remettre sans arrêt au pot), peuvent participer en échange à des comités Théodule et à des réunions sur les sujets les plus divers, mais en pratique seule la famille fondatrice et dirigeante décide.

Je pense que SNCF Voyageurs attend la mise en service de la liaison Railcoop Lyon - Bordeaux pour mettre le Ouigo Bordeaux - Paris en correspondance et profiter ainsi de la manne de voyageurs amenés à Bordeaux par Railcoop.

Oups, j'avais oublié l'existence des Ouigo classiques (qui de mémoire ont été présentés comme une "expérimentation").

Poser la question, c'est y répondre. Ce n'est peut-être pas un hasard si aujourd'hui, seules les relations TGV ou presque (quelques Ouigo classiques) (ajout après le message d'ADC01) ne sont pas subventionnées par l'État et/ou les collectivités locales, si Thello a abandonné ses trains de nuit et si Railcoop ne circule toujours pas.

Il faudrait savoir car tu écris à peu près tout et son contraire sur ce fil... Et on n'a pas dû voir les mêmes reportages télé, qui me semblaient plutôt complaisants (selon une démarche qui n'est pas du tout spécifique à Railcoop : les journalistes de la presse ou de la télé régionale relaient toujours assez complaisamment n'importe quelle nouveauté, sans se demander si ce sera utile et viable). Pour ma part j'ai investi il y a environ trois ans dans une part sociale à 100 euros et je ne regrette pas puisqu'on ne sait jamais, ça aurait pu marcher. Pour une prise de risque aussi limitée, je n'avais évidemment pas fait d'étude préalable de risque/rentabilité. Mais en mettant bout à bout tous les indices recueillis depuis, il est difficile de ne pas conclure à l'amateurisme et à un manque évident de loyauté à l'égard des sociétaires : le caractère familial de l'entreprise ; l'organisation d'ateliers/consultations des sociétaires sur des sujets superflus (la décoration intérieure des trains ou l'aménagement des gares) alors qu'il manquait (et manque toujours) l'argent pour débuter les circulations ; etc. Ce qui est particulièrement marquant dans l'article publié hier par Médiacités (relayé aujourd'hui par Mediapart) et dont le lien a été donné dans ce fil, c'est le nombre de salariés et anciens salariés (autres que les dirigeants) qui témoignent : j'en ai dénombré huit (plus un ancien administrateur), ce qui me semble énorme pour une entreprise de cette taille. À l'évidence le problème de Railcoop n'est pas seulement économique. Je pense comme Laroche que l'argent public investi dans l'aventure ne représente pas grand chose par rapport à de nombreuses autres sources de gaspillage, mais quel qu'en soit le montant c'est déjà trop alors qu'il manque de l'argent pour de nombreux services publics... à commencer le ferroviaire. On ne peut, comme la CGT cheminots l'avait souligné il me semble, qu'être consterné* par la démarche de Wauquiez qui, dans le cadre d'une opération à mi-chemin entre l'opération de communication et une démarche idéologique (la droite dure déteste par principe tout ce qui est public, et particulièrement la SNCF), a vendu des X72500 à prix réduit (même s'ils n'avaient sans doute plus grande valeur) mais n'a toujours pas rouvert la ligne Thiers - Boën. * Je précise que pour ma part, je suis consterné mais pas du tout surpris, venant de Wauquiez.

C'est un commentaire ironique de ma part. Mais c'est ce que m'a dit très sérieusement la dame du 3635 qui m'a répondu lorsque je demandais si par extraordinaire il n'était vraiment pas possible d'avoir une place assise garantie, sur le train réservé ou sur un autre. (Le 3635 est une plate-forme téléphonique, avec comme pour tout service clientèle ou de support téléphonique, des personnes très professionnelles parmi les personnes qui répondent... et d'autres un peu moins.) La réalité est que les trains affichent parfois complet, par exemple au début de la semaine du 14 juillet dernier, il était impossible de trouver une place vers Paris le dimanche 17 après-midi. La grande époque où, pour avoir une place assise (du moins en dehors des périodes de très forte affluence), il suffisait d'arriver plus d'une demi-heure en avance et de prendre l'une des places "M" des voitures Corail.

Bonjour, Il faut sans doute distinguer plusieurs choses : - Tu écris que l'infrastructure est entretenue convenablement, tant mieux. - Les impondérables (malaise du conducteur comme récemment, la personne à l'intérieur de sa voiture qui se fait broyer par le train comme récemment également...), ce sont des impondérables auquel ni la SNCF ni les autorités organisatrices ne peuvent grand chose. - Le matériel, par contre, c'est un peu différent. En tout cas si on en croit la presse. En 2020 : https://www.francebleu.fr/infos/transports/clermont-paris-sncf-diagnostic-d-une-ligne-malade-1601638396 En juin dernier : https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/les-auvergnats-seraient-ils-des-usagers-de-seconde-zone-s-interroge-la-cgt-cheminots_14144566/ Et encore en ce moment (lettre reçue ce jour du directeur par intérim d'Intercités, en réponse à une demande que j'ai adressée au représentant légal de SNCF Voyageurs) : Pour être précis, le train au départ de Clermont-Ferrand ce dimanche 28 août à 17h27 voit sa composition réduite de moitié (7 voitures au lieu de 14). Cela naturellement sans aucune gêne prévisible pour les voyageurs, que l'on imagine fort peu nombreux un dimanche après-midi au mois d'août.

J'essaierai quand j'aurai un billet à acheter.

Oui. C'est ce qui apparaît sur la première capture : "Votre bon d'achat RE... de 48 euros a été enregistré sur les trajets éligibles." (Pour la mention "Votre code avantage a été pris en compte", elle n'a aucun sens, puisque j'ai saisi seulement un bon d'achat, pas un code avantage.)

La SNCF et les autorités organisatrices mettraient-elles les usagers en danger en conservant les rideaux dans les voitures Corail TER ?

Qu'il n'y ait pas de prise électrique et que les housses des sièges n'aient pas été refaites depuis un bail, c'est une chose, mais l'absence de rideaux me semble constituer une source importante d'inconfort. Surtout en cas de panne de la climatisation, qui semble capricieuse sur les voitures Corail vieillissantes (dimanche dernier, deux voitures avaient une panne de climatisation sur une rame Rémi express Orléans - Paris).

Bonjour, Ces deux halls donnent accès aux mêmes voies. La seule exception concerne les trains OUIGO qui sont (étaient ?) accessibles seulement depuis le hall 2. Le hall 1 correspond au quai transversal (c'est-à-dire la partie qui est au niveau des voies en impasse, derrière les heurtoirs). C'est lui qui est accessible depuis le métro. Le hall 2 est au-dessus des voies. Plan pour accéder au hall 2 depuis le hall 1 et le métro (extrait du site de OUIGO) :

Signalons, à toutes fins utiles, que l'aller-retour est une condition d'application de certaines réductions tarifaires (notamment la réduction liée à ce qui s'appelait autrefois la carte Escapades ou Week-end, et qui s'appelle désormais en toute simplicité la carte Avantage Adulte 27-59). Bon, à une époque, il était possible au vendeur de "forcer" l'application de la réduction, notamment dans le cas d'un circuit (avec 3 trajets successifs et distincts ramenant au point de départ, faisant chacun l'objet d'un dossier voyage différent, mais avec application de la réduction "week-end"). Par contre, ça ne simplifie pas l'après-vente (en cas d'échange, annulation...).

Bonjour, On parle un peu plus haut du remboursement des billets payés en chèques vacances (pour l'instant, uniquement au guichet). Ces billets nécessitent encore, après annulation (qui, elle, peut se faire en ligne), de demander explicitement le remboursement : mais la démarche se fait désormais par "chatbot" (cela marche plutôt bien) et le remboursement est effectué en "bon voyage digital" (en français, on dirait "numérique" ou "dématérialisé", mais bon, "digital" fait sans doute plus chic), c'est-à-dire un code à neuf caractères de la forme REA1B2C3D (les deux premiers caractères étant toujours "RE"). Ici commencent les difficultés : j'ai tenté d'effectuer (il y a une dizaine de jours) plusieurs réservations de trajets éligibles (aller simple/aller-retour, TGV/Intercités, avec des itinéraires et options de placement variés) sur le site SNCF Connect. Impossible d'utiliser le code (cf. captures ci-jointes), alors que la réservation d'un trajet exactement identique (sans le code) fonctionne parfaitement...

Et les Corail+ défraîchies restent bien plus confortables que les Regio 2N que l'on trouve par exemple sur la ligne TER Paris - Le Mans (2h15 de trajet).