Cyril83

On ne peut que se réjouir par avance de pouvoir goûter à une telle qualité de service. Ça va nous changer de ce que nous infligent les trains SNCF depuis des décennies.

Le bilan est forcément positif compte tenu de la création de nombreux postes de conducteurs de cars capitaines IDbus.

Pour les voyageurs qui aiment les courants d'air, les VO 2N ont un charme indéniable.

Mais comme pour les investissements dans le covoiturage (le site obscur dont j'ai oublié le nom, plus récemment IDvroom), je ne pense pas (et je suis même sûr du contraire) que l'objectif ait été d'être rentable à court terme. L'objectif est de faire entrer dans les têtes que le train est un mode de transport quelconque, au même titre que le car, le covoiturage et la trottinette. Quand la "clientèle" en est convaincue, c'est beaucoup plus facile de faire passer la libéralisation du transport par car. Et quand le transport par car aura été totalement déréglementé, il finira bien par être rentable, quitte à ce qu'il faille faire venir des chauffeurs polonais.

C'est, en d'autres termes, ce que j'ai toujours écrit sur ce forum : il s'agit d'un mode de transport qui ne plaira jamais à tout le monde, ne serait-ce qu'à cause du temps de trajet (sur les relations couvertes par le TGV, et sur n'importe quel trajet Paris - province le vendredi soir ou province - Paris le dimanche soir). Pas plus que les procès engagés à l'encontre de la SNCF pour des raisons variées, et probablement avec le même "succès" que les procès engagés contre la SNCF.

J'ai jeté un oeil à l'instant sur un certain site de covoiturage et j'ai compté de la manière suivante : - conducteur proposant une seule place : 2 places comptées ; - conducteur proposant 2 places : 4 places comptées (on suppose que le conducteur est accompagné) ; - conducteur proposant 3 places et plus : on compte le conducteur plus les places proposées. On aboutit, à cette heure, à environ 470 places en covoiturage entre la région Île-de-France et Nantes pour vendredi entre 14 heures et 21 heures (ce qui élargit quand même un peu la notion de "soirée"). Il faut admettre que ça n'est pas négligeable. Mais si les trajets Paris - Nantes et Massy - Nantes "concurrencent" le train, peut-on en dire de même de trajets au départ de Montigny-le-Bretonneux ou Évry ? En outre, de nombreux conducteurs ne vont pas à Nantes même, mais dans la campagne environnante. Seuls les passagers peuvent alors être considérés comme détournés du train. Sinon, j'ai vu aujourd'hui une grande pub IDvroom à l'arrière d'un bus RATP.

Je me rappelle avoir un jour eu droit, entre Saint-Germain-au-Mont-d'Or et Lyon, au "tarif d'ami". Un ami et moi n'avions pu acheter des billets à la borne bleue (en panne). L'ASCT (par ailleurs très occupé par une bande de "jeunes" qui a conduit un peu plus loin à une intervention de la police) nous a d'abord demandé le "tarif de bord", puis après explications, et parce que nous mettions un tout petit peu de temps à trouver l'appoint, nous a fait payer un tarif inférieur au tarif guichet. Je n'ai jamais compris comment c'était possible.

Je crois que non, justement, et c'est là où le système est un peu idiot. J'ai déjà failli m'arracher les cheveux quand, faute d'avoir pu acheter un billet au distributeur d'une halte (carte refusée*), ma carte a à nouveau été refusée* par l'appareil de la contrôleuse, que le billet valait quelques euros et des centimes, et que j'avais quelques pièces, plus que le montant du billet mais pas l'appoint. Je ne sais plus comment ça s'est réglé, mais l'option "l'usager passe 50 centimes en pertes et la SNCF passe 50 centimes en profit" était exclue. Par contre, on parle ici d'un voyageur qui est monté à une gare pourvue de distributeurs et guichets, donc ça limite fortement la compassion qu'on peut avoir pour lui, surtout si on ajoute la remarque de l'ASCT. * La même carte a fonctionné sans problème le soir même à un DAB d'une banque autre que la mienne. J'ai déjà eu 5 cartes bancaires délivrées par autant d'établissements différents, je n'ai été confronté à un refus de transaction qu'à 3 reprises : une fois à un distributeur de billets TER et 2 fois dans un train.

Je vois que dès que l'on aborde les sujets qui fâchent, la censure fait son œuvre. Mais je ne suis pas de ceux qui sacrifient leur liberté de parole pour un simple panier garni (garni de quoi, d'ailleurs ?).

Cela arrive souvent, les crevaisons ? Sur le plan de la sécurité, que penser de l'utilisation de rustines plutôt que de remplacer complètement la roue en cause ? Ce qu'on peut lire sur ce fil n'est vraiment pas rassurant pour l'usager que je suis.

Est-ce que l'on sait si c'est une boutique IDbus ou IDvroom qui la remplacera ?

Si, quand le nouvel opérateur t'envoie une carte SIM le 21 novembre, que l'ancien opérateur résilie le contrat le 28 (conformément à ta demande) et que la semaine d'après, tu n'as toujours pas reçu ta nouvelle carte SIM parce que la Poste ne sait pas livrer le courrier (ou en tout cas pas à temps). Et je sais de quoi je parle.

Y a quand même les intersecteurs.

En ce qui me concerne je n'ai jamais écrit qu'elle faisait du covoiturage clandestin, et je ne vois pas non plus ce qui autorise certains à écrire que son déplacement pour raisons personnelles était pris en charge au titre des frais professionnels. De la même manière que quand un cheminot part le week end voir sa famille, il ne touche pas la prime de charbon.

Ne confondons pas tout, entre le "vrai" covoiturage (celui où le conducteur fait le trajet dans un but autre que de convoyer des passagers) et le transport clandestin qui doit bien sûr être réprimé. Sur la concurrence faite aux trains, j'attends toujours des chiffres (c'est facile à trouver, il suffit d'aller sur le site internet largement cité sur ce fil et de compter) pour corroborer les fantasmes de certains cheminots ("ça va tuer les IC") et covoitureurs ("c'est trop génial, bientôt on ne se déplacera plus que comme ça"). À raison de 400 places dans un coupon Téoz, il faut quand même environ 100 voitures pour remplacer une rame simple, 200 pour remplacer une rame double. En période de pointe (vendredi ou dimanche), vous ne trouverez pas plus de quelques dizaines de trajets proposés sur toute la journée pour un trajet comme Clermont-Ferrand - Paris. Il y a de la marge... Je reste convaincu que le covoiturage reste pour ses utilisateurs un "système D" (utilisé pour des raisons financières sur les trajets correctement couverts par les IC, ou de mauvaise desserte ferroviaire comme sur Rodez-Montpellier), et pour les centrales de réservation, une source de revenus comme une autre, là où d'autres vendent des ordinateurs ou concurrencent VSC. Quant à la SNCF qui aurait racheté "une des plus grosses centrales de réservation", il suffit de se rendre sur le site web en question et de lire les articles qui sortent de temps en temps pour se rendre compte que ça ne pèse strictement rien. Quel était alors l'intérêt de cet achat ? Je ne serais pas surpris qu'il soit purement idéologique, l'idée n'étant pas de vider les Intercités par le covoiturage, mais de faire rentrer dans l'esprit de tous que le train n'est qu'un moyen de transport parmi d'autres. Je vous laisse deviner quel mode de transport sera le vrai responsable de la mort des IC.

J'ai envie de répondre "oui". On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, la dame a voulu être magistrate, elle se retrouve affectée à Rodez et pour des raisons personnelles retourne régulièrement à Montpellier, eh bien c'est son problème, son traitement de magistrate lui laisse certainement de quoi payer 100 % du trajet en voiture, elle n'a donc aucun besoin de prendre des covoitureurs.

En lisant ce sujet, j'étais surpris que cette question n'ait pas encore été évoquée. On parle d'une solution de déplacement low cost, pas spécialement rapide (peu importe puisque le trajet s'effectue la nuit) et pas spécialement confortable : c'est à peu près la définition du voyage en car, non ?

L'article est illustré d'une capture d'écran de son profil sur un site de covoiturage. Et puis, même sans cela, on peut se demander si, pour un magistrat exerçant dans un patelin comme Rodez où tout le monde se connaît, faire du covoiturage est une bonne idée.

Où l'on apprend que le covoiturage peut ruiner une carrière : http://www.midilibre.fr/2014/11/18/exclusif-assises-de-l-aveyron-une-magistrate-en-covoiturage-avec-deux-accuses,1083704.php Faut-il être idiot, quand on exerce une profession sensible, pour le crier sur les toits !

Grâce à cet incident, on connaît désormais la distinction à laquelle procède la SNCF entre les voyageurs d'une part et les clients d'autre part. Les voyageurs sont ceux qui disposent d'un titre de transport valable (si on en croit la police) et qui, du fait d'écarts de langage, font l'objet d'une plainte pour "outrage". Les clients sont ceux qui profèrent des insultes racistes et qui s'en prennent physiquement aux voyageurs, sans faire l'objet de poursuites.

Ouais, les apparences peuvent être trompeuses. C'est un peu comme les membres de la FNSEA : en apparence ce sont de braves types un peu simplets mais sympathiques, en fait ce sont des individus nuisibles qui usent de méthodes terroristes et peuvent causer de très gros dégâts aux bâtiments publics. Par exemple, une part significative de mes impôts a été utilisée pour réparer leurs destructions.

Ton message est la triste "expression d'un fossé qui se creuse entre le monde citadin et le monde rural". En tout cas ce sujet a permis d'apprendre que Fabr est un bobo écolo parisien, ce que lui-même ignorait sans doute. En ce sens ces discussions n'ont pas été inutiles.

Traître ! Faux Breton ! Parigot masqué !

C'est vrai que je ne comprends pas cet acharnement contre les Bretons. Quand je vois les images de la manifestation des vrais écologistes (la FNSEA) à Nantes, avec des militants très joviaux et sympathiques qui avaient amené des bestioles (des ragondins je crois) et se livraient à un passe temps simple et de bon goût (les asperger de peinture et les écraser avec leurs tracteurs en riant aux éclats), on ne peut qu'admirer une action aussi intelligente, constructive et productive, et faire confiance à leurs auteurs pour sortir ce pays de l'ornière et l'amener sur la voie du progrès. Vivement que les Parisiens s'en inspirent (même si cela risque de prendre du temps, surtout que les Parisiens ne bénéficient pas du bon air breton - odeur de lisier et sulfure d'hydrogène produit par les algues en décomposition - si profitable à la vivacité d'esprit). En attendant, les Bretons pourraient peut-être leur montrer la voie, par exemple en venant mettre le feu à l'hôpital construit dans le cadre du PPP que tu dénonces. L'incendie est en effet une solution efficace contre les dépenses publiques et la "pression fiscale".

Et pourquoi taper sur la Poste, alors que chacun sait que les plus fainéants, les plus incapables, les plus aigris et les mieux payés occupent un poste à la SNCF ?