Cyril83

Où l'on apprend que le covoiturage peut ruiner une carrière : http://www.midilibre.fr/2014/11/18/exclusif-assises-de-l-aveyron-une-magistrate-en-covoiturage-avec-deux-accuses,1083704.php Faut-il être idiot, quand on exerce une profession sensible, pour le crier sur les toits !

Grâce à cet incident, on connaît désormais la distinction à laquelle procède la SNCF entre les voyageurs d'une part et les clients d'autre part. Les voyageurs sont ceux qui disposent d'un titre de transport valable (si on en croit la police) et qui, du fait d'écarts de langage, font l'objet d'une plainte pour "outrage". Les clients sont ceux qui profèrent des insultes racistes et qui s'en prennent physiquement aux voyageurs, sans faire l'objet de poursuites.

Ouais, les apparences peuvent être trompeuses. C'est un peu comme les membres de la FNSEA : en apparence ce sont de braves types un peu simplets mais sympathiques, en fait ce sont des individus nuisibles qui usent de méthodes terroristes et peuvent causer de très gros dégâts aux bâtiments publics. Par exemple, une part significative de mes impôts a été utilisée pour réparer leurs destructions.

Ton message est la triste "expression d'un fossé qui se creuse entre le monde citadin et le monde rural". En tout cas ce sujet a permis d'apprendre que Fabr est un bobo écolo parisien, ce que lui-même ignorait sans doute. En ce sens ces discussions n'ont pas été inutiles.

Traître ! Faux Breton ! Parigot masqué !

C'est vrai que je ne comprends pas cet acharnement contre les Bretons. Quand je vois les images de la manifestation des vrais écologistes (la FNSEA) à Nantes, avec des militants très joviaux et sympathiques qui avaient amené des bestioles (des ragondins je crois) et se livraient à un passe temps simple et de bon goût (les asperger de peinture et les écraser avec leurs tracteurs en riant aux éclats), on ne peut qu'admirer une action aussi intelligente, constructive et productive, et faire confiance à leurs auteurs pour sortir ce pays de l'ornière et l'amener sur la voie du progrès. Vivement que les Parisiens s'en inspirent (même si cela risque de prendre du temps, surtout que les Parisiens ne bénéficient pas du bon air breton - odeur de lisier et sulfure d'hydrogène produit par les algues en décomposition - si profitable à la vivacité d'esprit). En attendant, les Bretons pourraient peut-être leur montrer la voie, par exemple en venant mettre le feu à l'hôpital construit dans le cadre du PPP que tu dénonces. L'incendie est en effet une solution efficace contre les dépenses publiques et la "pression fiscale".

Et pourquoi taper sur la Poste, alors que chacun sait que les plus fainéants, les plus incapables, les plus aigris et les mieux payés occupent un poste à la SNCF ?

"Les ramoneurs de Menhir" ? Avec des "opportunités" de jobs comme ça et le marché que ça représente, je ne comprends pas que les benêts rouges viennent se plaindre du chômage.

C'est un peu é-Qulé, comme jeu de mots...

Moi mon téléphone m'a coûté 70 . Inconvénient : il est lent et même plante parfois. Avantage : je sais pourquoi ça ne marche pas bien et je n'ai pas le sentiment d'avoir perdu de l'argent. Et il me reste de quoi payer le loyer, les courses, la cantine et le passe Navigo.

Keskeucé la voie Z ?

J'oubliais : les visites d'Eau de Paris sont ouvertes aux inscriptions environ un mois à l'avance, mais une brochure éditée 3 ou 4 fois par an indique les visites qui sont programmées mais pas encore ouvertes aux inscriptions.

C'est même très confus, imprécis et approximatif. Je demande à participer à la prochaine visite à la place de Nox, mon compte rendu sera beaucoup mieux. Pour la maison du fontainier, elle se visite environ une fois par mois sur réservation (mais parfois en semaine), voir la rubrique "Evènements" du site d'Eau de Paris. De même sont proposées les visites de l'aqueduc de Médicis (visites distinctes du regard d'Arcueil et du regard de Rungis, cette dernière visite nécessitant de se munir de bottes en caoutchouc). On peut se réjouir que des visites soient rendues régulières après le succès d'ouvertures exceptionnelles lors des JEP (les JEP 2013 voyaient la première ouverture depuis trois ans du regard d'Arcueil), par contre rien n'est encore programmé pour le réservoir de Montsouris. A noter la visite dans dix jours (samedi 4 octobre) du chantier de rénovation de la gare du Nord, quelques places sont encore disponibles à cette heure : http://www.tourisme93.com/visites/1814-visitez-le-chantier-de-modernisation-de-la-gare-du-nord-.html

(Suggestion à la modération : déplacer le dernier message de Nox pour créer un fil dédié, plus facile à retrouver.)

Une supposition : l'extrême difficulté d'avoir une place pour les JEP réserve de fait les visites aux personnes résolument décidées à y participer. Cependant j'ai le souvenir que tu avais rapporté que le centre de bus avait donné lieu à de nombreux désistements l'année dernière (et comme par hasard, cette visite est passée à la trappe cette année). Ah ces jeunes, ils ne sont jamais contents... , l'une de ces tours abrite des bureaux de ma non-regrettée ancienne boîte. Et je me suis récemment rendu compte que cette horreur me cache la tour Eiffel quand je suis sur le balcon de mon appartement. Ce que tu dis sur les lieux ouverts habituellement relève du simple bon sens. Pour les lieux en visite libre, l'attente est assez variable, je n'ai pas du tout attendu pour la visite du Palais royal ce matin un peu avant 10 heures, et moins d'un quart d'heure au Sénat en fin de matinée. Les gendarmes qui filtraient les entrées en étaient d'ailleurs surpris. Pour les lieux soumis à réservation (RATP, tour de l'horloge, réservoir de Montsouris...), le tout est d'avoir l'information au bon moment est de pouvoir être derrière son écran le jour J à l'heure H. Les bénévoles de l'association "Paris historique", qui se relayaient sans relâche pour faire visiter la maison du fontainier (Paris XIVème, trois quarts d'heure d'attente soit dit en passant), étaient assez mécontents que le propriétaire des lieux, Eaux de Paris, n'ait même pas eu la courtoisie de les informer de la possibilité de visiter le réservoir de Montsouris (ouvert pour la première fois depuis 2001). On peut aussi regretter qu'au-delà du patrimoine stricto sensu, de très nombreuses visites soient regroupées sur seulement 2 jours, imposant aux visiteurs une sélection drastique parmi un programmé pléthorique. Quel besoin que les visites de chantiers et de PCC aient lieu lors des "journées du patrimoine" alors qu'il y a 52 week end par an ?

Comme pour la RATP, il faut s'inscrire au moment de l'ouverture des inscriptions. Tout le problème est de savoir quand et où ouvrent les réservations : j'ai fait 2 ou 3 fois ce dernier mois une recherche Google sur "journées du patrimoine sncf 2014", mais ça ne m'a pas permis d'identifier le site internet concerné. Bon, la visite de la tour de l'Horloge semble proposée tous les ans, ça laisse une chance pour les prochaines années. Et il y a de quoi s'occuper ce week end, y compris hors chemin de fer.

Soyons honnête, ça m'est déjà arrivé une fois l'année dernière, avec une visite du CDT 93 (hors RATP). Je m'étais inscrit longtemps à l'avance, et pris ensuite par d'autres préoccupations, j'ai laissé filer la date, sans annuler ni me rendre à la visite. Par contre, j'insiste, ça ne m'est arrivé qu'une seule fois : pas pour 50 voire 80 % des rendez-vous de ce type... On a été très bien accueillis. Je ferai sur ce forum un compte rendu avec photos quand j'aurai davantage de temps...

Bonjour, J'ai participé samedi dernier à la visite du terminus de la Courneuve, organisée par le comité départemental du tourisme du 93 : 16 personnes inscrites, 7 présentes. La personne du CDT 93 nous a expliqué que pour une visite des ateliers de la Vilette quelques jours avant, le ratio était de ... 2 présents sur 10 inscrits. (Ce qui a évidemment fortement déplu à la personne de la RATP qui consacrait du temps à jouer le guide touristique, autrement dit on peut se demander si cette visite sera encore proposée à l'avenir.) Je suppose qu'il y aura aussi des désistements pour les visites de samedi et dimanche. Aussi, y a-t-il sur ce forum des gens qui ont réussi à s'inscrire à la visite du chantier des Halles ou des PCC de la ligne 14 et du RER A ? S'ils avaient la gentillesse de me donner en MP le lieux exact de rendez-vous, je pourrais me rendre au RDV et peut-être participer aux visites (si bien sûr il y a des désistements et si les organisateurs sont d'accord).

Au fait, quels sont les retours des régions qui ont expérimenté le billet valable une seule journée et qui ont abandonné ce principe ? Ce principe était en vigueur en Auvergne il y a une dizaine d'années environ, et ça n'a pas duré très longtemps.

Parfaitement cohérent au contraire : une fois qu'on a limité au maximum les possibilités d'utilisation d'un billet (cas des trains à résa obligatoire), pourquoi continuer à s'embêter à faire des contrôles ?

Oui et non, si les 20 % restant achètent leur billet très longtemps à l'avance mais en sachant exactement quand ce billet sera utilisé, la mesure n'aura pas d'impact sur eux non plus. Savoir que certains billets ne sont pas compostés ou sont falsifiés pour permettre une utilisation multiple ne donne pas les dates d'utilisation, simple ou multiple, de chaque billet.

Ces chiffres ne me paraissent pas invraisemblables, mais je ne comprends pas du tout d'où peuvent sortir des statistiques aussi précises. On parle en effet de billets ouverts, de billets avec un train désigné mais sans réservation et de billets avec résa sur des trains sans résa obligatoires, donc 3 catégories de billets qui pouvaient jusqu'à présent être utilisés à n'importe quel moment sur une période de deux mois. À ce que je sache, les contrôleurs ne contrôlent pas tous les voyageurs (dans le cas de l'omnibus pour Pau qui dessert 60 gares et roule très vite entre les gares, on imagine la difficulté d'effectuer 59 contrôles... d'où sans doute l'intérêt de réduire la durée de validité), et en cas de contrôle, aucun examen de la date d'achat du billet (sauf en cas d'"oubli" de compostage) n'est effectué, encore moins pour alimenter un fichier destiné à établir des statistiques. En gros, la SNCF nous explique que comme elle ne sait pas ce que les gens font des billets utilisables pendant 2 mois, elle est contrainte de restreindre cette période de validité ; mais comme elle sait exactement ce que les gens font de billets utilisables pendant 2 mois, elle peut dire que ça n'aura aucune incidence sur les usagers. "Se moquer du monde" semble une expression assez adaptée à la situation. Plus que cette mesure (sans impact majeur comme chacun semble s'accorder à le dire), c'est la manière de la faire passer qui est choquante. Si personne n'a protesté (a-t-on entendu la FNAUT ou même Willy C. sur le sujet ?), quel est l'intérêt de sortir ce déluge de langue de bois et de statistiques bricolées ad hoc ?

C'est sûr que compliquer toujours plus les conditions d'utilisation, et donc la vie des voyageurs qui souhaitent être en règle (même si l'impact de la mesure est faible, ça reste une complication), est un réel "signe de considération". Il faut avoir fait combien d'années d'études supérieures en novlangue pour rédiger les communiqués de la SNCF ?

Non, le site internet indique "ne pas avoir été abonné au cours du dernier mois calendaire". Par ailleurs, cette offre est soumise à un engagement d'un an :

Je pense qu'il s'agit bien, comme aujourd'hui, de deux conditions indépendantes et cumulatives : - 61 jours maximum entre l'aller et le retour ; - utilisation de chaque billet (hors billet sur train à résa obligatoire) pendant sa période de validité.