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Le Web des Cheminots

Cyril83

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Tout ce qui a été posté par Cyril83

  1. Cette année encore, la RATP proposait lors des journées du patrimoine des "parcours commentés" sur le thème du patrimoine du métro : l'architecture Guimard, les stations de la ligne 6, les oeuvres d'art offertes par des réseaux étrangers... Cette année, le parcours se terminait à l'ancienne sous-station de Bel-Air. Désaffecté, le grand hall qui abritait autrefois les appareillages est désormais vide, mais dans une salle attenante, des passionnés ont rassemblé quelques anciens appareillages dans un espace d'exposition qui n'est cependant pas pour l'instant ouvert au public en temps normal. Je poste ici les photos prises à cette occasion. La photo de la pancarte explicative suit généralement la photo de l'appareil auquel la pancarte se rapporte.
  2. Une autre vue du système utilisé pour charger et décharger le matériel Une rame était stationnée durant toute la visite uniquement afin de permettre aux visiteurs de mieux comprendre le fonctionnement de l'atelier. Mais en temps normal, une particularité due au fonctionnement automatique de la ligne est qu'une rame stationnée peut repartir à tout moment, si le PCC le décide. Chaque personne intervenant sur la rame doit donc, avant de franchir les barrières visibles sur les clichés précédents, retirer une clé dans le boîtier de gauche (écriteau "Consignation de la position de garage") pour interdire le départ de la rame. Le réfectoire. L'atelier emploie deux personnes de 6 heures à 20 heures du lundi au vendredi et de 6 heures à midi le samedi. La visite se tenant le samedi après-midi, le guide et les accompagnateurs étaient donc le seul personnel de la RATP présent. Monte-charge pour descendre du matériel (pneu…) au niveau de la voie. À droite, le nouveau couloir d'accès ; au fond, la boucle. Au-dessus de la rame, on distingue la passerelle de l'ancien accès pour le public. Accès à la fosse Accès à la fosse et vue vers la boucle Porte du couloir vers l'atelier depuis les accès ouverts au public de la nouvelle station Porte Maillot
  3. Le nouveau et étroit couloir d'accès au premier quai (non aménagé), qui remonte (au fond) vers les accès ouverts au public de l'actuelle station Porte Maillot. L'autre quai (illustré par les clichés suivants) bénéficie d'un accès construit de manière symétrique. Le plan de l'atelier, affiché à l'entrée du second couloir qui mène vers le second quai (ancien départ) de l'ancienne station. Le plan met bien en évidence les locaux de service (réfectoire, vestiaires, bureaux et entrepôts) qui ont été installés sur ce second quai, là où le premier quai n'a quasiment pas été aménagé. Panneaux explicatifs : construction et fonctionnement de l'atelier La surface du second quai a été fortement réduite du fait à la fois du rabotage du bord du quai, afin de faciliter l'accès aux organes de traction (ce rabotage est mis en évidence par l'important espace visible entre le bord du quai et la rame) et la construction de locaux techniques sur la quasi totalité de la longueur du quai (à l'exception de deux renfoncements, au fond à gauche et immédiatement à gauche). Au fond, on rejoint la voie en direction de Château de Vincennes. Vue du quai, cette fois en direction de la boucle en elle-même. Pour faciliter la maintenance, la voie ne comporte pas de rail de guidage : le train est guidé grâce aux roues de sécurité. Compte tenu de l'étroitesse des couloirs d'accès, le matériel ne peut être transféré (depuis et vers les ateliers de Fontenay) que par la ligne. Contrairement à ce qu'il en est pour les ateliers d'Auteuil, cet acheminement ne se fait pas par un convoi spécifique, mais directement dans l'une des rames MP 05. De préférence, la rame utilisée circule sans voyageurs directement depuis les ateliers de Fontenay jusqu'à l'atelier de la Porte Maillot. Mais pour éviter de surcharger la ligne, la rame utilisée pour le transfert peut prendre également des voyageurs, le matériel étant alors stocké dans une sorte de caisse cadenassée et l'emplacement utilisé dans la rame délimité par des barrières. Dans ce cas, la rame circule se rend de Fontenay à Porte de Vincennes, prend des voyageurs jusqu'au terminus de Neuilly, puis circule sans voyageurs uniquement depuis Neuilly jusqu'à l'atelier de la Porte Maillot (l'objectif étant dans tous les cas d'éviter les ruptures de charge pour les voyageurs). L'une des zones de dégagement sur l'ancien quai
  4. Au bout du premier quai (autrefois l'arrivée) de l'ancienne station, en direction de la boucle en elle-même Le premier quai vu en direction de la bifurcation (au fond) : les trains arrivent sur ce quai en empruntant la ligne depuis Château de Vincennes et en bifurquant avant d'arriver à la nouvelle station Porte Maillot. Ce quai ne comporte aucun équipement particulier et ne peut donc être utilisé que pour des réparations telles que le remplacement de tubes fluorescents à l'intérieur de la rame ou toute autre réparation ne nécessitant d'accès ni au toit, ni au dessous de la rame. Vue prise en direction de la boucle en elle-même. À droite et en haut de la photo, on distingue l'escalier et la passerelle de l'accès originel à l'ancienne station : cet escalier et cette passerelle sont toujours accessibles, mais leur accès n'était pas permis le jour de la visite et le guide n'a pas précisé si l'ancien accès se prolonge toujours jusqu'à la voirie extérieure. Désormais, l'accès à l'atelier s'effectue par le couloir de petites dimensions que l'on aperçoit à gauche, et qui rejoint les accès ouverts au public de la nouvelle station. Une publicité d'époque au-dessus de l'ancien escalier d'accès Le premier quai vu depuis le bas de l'ancien escalier d'accès, et à nouveau en direction de la bifurcation : l'accès au reste du quai n'était pas permis lors de la visite Panneaux explicatifs : plan et histoire de l'ancienne station En arrivant par le nouveau couloir d'accès, on passe à l'endroit illustré par les clichés 2225 et 2227, sous la passerelle de l'ancien accès pour remonter ensuite quelques marches avant d'atteindre le quai
  5. Bonjour, Je poste sur ce fil les photos que j'ai prises à cette occasion. Précisions : - Les photos étaient permises lors de la visite (autorisation explicite de notre guide). - Chaque légende se rapporte à la photo qui est au-dessus.
  6. Les "bonnets rouges" une antidote au FN ? Surtout quand le grand chef breton, Jean-Marie en personne, porte lui-même un bonnet rouge (photo publié par le Canard de ce jour, au milieu d'une enquête sur les bonnets rouges dans toutes leurs composantes, des trotkistes aux fachos, et l'histoire du mouvement et de sa rapide récupération patronale). Et sinon, ça n'a rien à voir mais c'est encore un touchant témoignage des valeurs (solidarité, respect du salarié...) de l'un des soutiens des bonnets rouges (cf. plus haut) : http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/16/des-dirigeants-d-un-magasin-leclerc-sont-juges-pour-la-sequestration-de-salaries-et-travail-dissimule_3514890_3234.html
  7. À propos des déclarations de Ségolène Royal : http://decodeurs.blog.lemonde.fr/2013/11/11/ecotaxe-la-grande-amnesie-de-segolene-royal/
  8. en Franc péage d'autoroute + EcoTaxe rendent le transport bien plus cher que dans le reste de l'Europe du Nord. Tu sors ça d'où ? Du blog de Michel-Édouard Leclerc ? La réalité étant que les autoroutes à péage ne sont pas soumises à la taxe kilométrique poids lourd. Mais bien sûr que les benêts rouges ont raison. Pour les quelques attardés (toujours les mêmes : Mélenchon, les écolos et la CGT qui ruine le pays avec ses prises d'otage grèves) qui en douteraient encore, c'est évident : puisque l'agroalimentaire breton se porte mal sans l'écotaxe (puisque pas encore en vigueur) et que les allemands inondent le marché tout en payant leur écotaxe sur leurs autoroutes, c'est forcément la faute de l'écotaxe. Logique, non ? C'est en effet bizarre, quand les routiers bloquent les routes, je n'ai entendu personne parler de "prise d'otages". Suggestion aux syndicats cheminots : à la prochaine grève avec des trains supprimés (et donc report des voyageurs sur le train suivant, et donc retard des voyageurs à l'arrivée), parlez d'"opération escargot".
  9. J'ai jeté un oeil au compte Twitter de Cécile Duflot. En 3 semaines, elle a retransmis un tweet de l'Elysée sur le sujet, et c'est tout. ça témoigne d'un grand intérêt pour la question... Mais il y en a un autre, vous savez, le grand imitateur de Sarko, qui est aussi aux abonnés absents : http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/11/09/face-a-la-crise-bretonne-m-valls-se-fait-discret_3511062_823448.html
  10. Non ça n'est pas un gag. Sur le site de ce néo-poujadiste dont la prose a toujours d'inimitables relents nauséabonds, on lit aussi que "les produits transformés en Bretagne paieront la taxe 4 fois (une fois pour le camion qui amène le soja OGM importé du Brésil aux porcs élevés en batterie, une fois pour le camion qui emmène les porcs à l'abattoir, une fois pour le trajet de l'abattoir à l'usine de lasagnes au cheval surgelées, une fois de l'usine au centre E. L*****), contre une seule fois pour les produits importés, ce qui augmente la distorsion de concurrence". Inutile je pense d'expliquer ici en quoi il s'agit d'un énorme mensonge. Le mouvement des "benêts rouges" s'inscrit exactement dans le discours que tient le fils de l'épicier de Landerneau depuis des années à grands renforts de campagnes de pub : "les politiques sont tous pourris, faites confiance aux épiciers et prenez le pouvoir avec votre Caddie". ça méritait bien de se réconcilier avec les dissidents d'Intermarché, non ? Quant à boycotter les hangars de ce "mouvement" (sic) : Carrefour, Auchan et Casino se font plus discrets et plus subtils que Michel-Édouard, mais je ne pense pas que ça les empêche de faire un intense lobbying dans les coulisses et de pressurer les agriculteurs à leur manière...
  11. Mais qui donne ensuite des cours de "solidarité"... ça ne s'invente pas !
  12. Touver sur le site de Michel-Édouard L., un grand humoriste originaire de Landerneau :
  13. NON, cela dépend de la manière dont le bail est rédigé. Si clause de solidarité il y a (et il y a généralement, puisque le bail est rédigé par ou pour le bailleur, et que celui-ci a tout intérêt à ce qu'il lui soit le plus favorable possible), le congé donné par un seul des colocataires ne l'empêche pas de rester solidaire jusqu'au terme du bail en cours (qui continue à produire ses effets, même sans avenant). La clause de solidarité ne prend fin qu'à l'échéance du bail (elle n'est pas prolongée en cas de renouvellement tacite du bail). Bref, comme le dit l'auteur de ce fil dans son dernier post, en cas de séparation, il n'y a que deux solutions : - avenant au bail (si le bailleur est d'accord), - congé donné simultanément par tous les colocataires, l'un ou l'autre pouvant ensuite conclure un nouveau bail pour le même logement (si le bailleur accepte le dossier, et en payant éventuellement de nouveaux frais d'agence si agence il y a).
  14. J'aurais tendance à me fier plutôt au site internet de l'exploitant qu'à celui d'une autre entreprise. De même, si le site de la DB est parfait pour rechercher des itinéraires franco-français compliqués, il faut encore vérifier sur VSC ou ter-sncf.com que l'ensemble des trains proposés circulent bien ce jour-là... ce qui n'est pas toujours le cas.
  15. Dans le même ordre d'idée : Ah bah oui, avec un site web incapable de gérer plus de 2 correspondances et un numéro de téléphone hors de prix, c'est sûr qu'il n'y a guère que les guichets, ou ce qu'il en reste, pour acheter des billets pour des trajets un peu compliqués !
  16. Je me rappelle d'une visite du dépôt SNCF de Clermont-Ferrand il y a quelques années, où il y avait quelques cas dont un qui avait posé je ne sais combien de questions sur l'utilisation des cales. Fort heureusement, je n'ai rien rencontré de semblable sur les visites auxquelles j'ai assisté le week end dernier.
  17. Je suis arrivé 5 minutes en retard pour la visite du centre de dépannage de la porte Maillot et ai donc raté la visite. Mais à la visite suivante, 2 personnes ne se sont pas présentées et j'ai donc pu me joindre à la visite, en même temps qu'une personne qui n'avait pas réservé. Je confirme que beaucoup de réservations sont le fait d'un public averti qui cumule plusieurs visites sur le week end, j'ai retrouvé à plusieurs reprises les mêmes personnes d'une visite à l'autre.
  18. Merci à tous ceux qui ont pris de belles photos ! Sur un week end, j'ai pu visiter : - la voie M de la gare de Lyon, - la réserve de Villeneuve triage, - le centre de dépannage de la ligne 1 à Porte Maillot, - la permanence générale de la RATP, - l'ancienne sous-station de Bel-Air, à l'issue du parcours commenté proposé par la RATP. Je tâcherai de faire un compte rendu des trois dernières visites avec photos quand il y en a. J'ai malheureusement raté la visite du PCC de la ligne 12 (et donc, réservé une place pour rien), la visite de la permanence générale durant beaucoup plus longtemps que ce qui était annoncé. On en arrive aux deux gros points noirs du système de réservation de la RATP : - peu d'informations, et lorsqu'on arrive à en obtenir (lieu et durée des visistes... seulement après avoir réservé), elles sont inexactes ; - aucune gestion des désistements, alors qu'une simple adresse mail de contact serait bien pratique. J'ai répété cela à tous les bénévoles de la RATP (merci à eux, au passage !) rencontrés lors des différentes visites, et la réponse a été "écrivez !". C'est ce que je compte bien faire, mais à quel service faut-il écrire exactement pour que la lettre parvienne à son destinataire ? Les bénévoles qui sont intervenus sur ce fil sauraient-ils me le dire, ne serait-ce qu'en MP ?
  19. Merci à Ceper 77 pour ses photos. Il a pris à peu près les mêmes que moi, sauf que les siennes ne sont pas floues, ni surexposées, ni mal cadrées, contrairement à celles que fait mon appareil à 3 francs (surtout en intérieur). Surprise : les photos étaient autorisées pour la visite de l'atelier de la porte Maillot. Je vais donc tâcher de rédiger un reportage-photo avec celles que j'ai prises (si elles ne sont pas trop mauvaises...). Aujourd'hui encore à la gare de Lyon, accès même sans réservation aux 4 voitures CIWL, au pupitre de la CC 6530 et à la plateforme de la K8.
  20. De même le Palais du Luxembourg ne bouge pas le reste de l'année. Mais il est inaccessible afin de ne pas déranger les pensionnaires de la maison de retraite installée dans ses murs.
  21. Ce n'est pas le nombre qui compte. On peut facilement faire des messages qui ne servent à rien. La preuve avec celui-ci. ;-)
  22. Ci-joint, les fiches descriptives des visites suivantes organisées par la RATP : - Atelier de la porte Maillot (durée : 45 minutes) - Permanence générale (maison de la RATP, durée : 1 heure) - PCC de la ligne 12 (à 500 mètres du métro Porte de Versailles, durée : 45 minutes) - Exposition du matériel roulant (Villeneuve Triage, durée : 1 heure 30) - Parcours commenté (départ de la maison de la RATP, durée : 2 heures 30) Bonne chance à tous ceux qui tenteront d'avoir les dernières places demain matin. Centre de dépannage ligne 1.pdf Découverte du Patrimoine roulant.pdf Parcours commentés.pdf PCC Ligne 12.pdf PG.pdf
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