Cyril83

C'est ce qu'on appelle une marche détendue, non ?

Après tout, du temps des Corail plus et des voitures bar sur Paris - Clermont-Fd, je me suis bien retrouvé dans un train où il y avait deux voitures 13. Il fallait savoir qu'en venant de l'arrière du train, pour trouver le bar, on traversait une première voiture 13 où le bar était fermé, puis 4 ou 5 voitures de 1ère et 2nde, puis on arrivait à la voiture 13 où le bar était ouvert.

De toute façon, si des voyageurs avaient déjà été perturbés par ce marquage, Jean-Pierre Pernaut en aurait déjà parlé.

Dans le cas de trains à réservation obligatoire, seul le numéro de la voiture a vraiment une utilité pour le voyageur.

De plus il s'agissait d'un week end prolongé. Je doute qu'en semaine en heure de pointe, il serait possible de maintenir le même nombre de circulations avec la section Laplace - Cité U transformée en double voie banalisée avec terminus à Cité U...

Heureusement, je ne crois pas qu'ils mangent des coings.

Non, dimanche soir il y avait bien des omnibus Massy et des semi-directs Saint-Rémy.

Je pense que lassés d'attendre, ils sont descendus sur les voies pour faire le trajet à pied.

C'est un peu différent (et est-ce bien légal ?) puisqu'il s'agit là d'une amputation du budget de RFF, qui au lieu de vendre des terrains à leur juste prix pour équilibrer ses comptes, s'est vu intimer l'ordre de les céder gracieusement.

Ce principe n'interdit pas de créer des taxes dont le produit aura le bon goût d'avoir un montant à peu près équivalent à celui de telle dépense dont on se demandait justement comment la couvrir.

Note à la modération : pourrait-on renommer et déplacer ce sujet ? D'après la signalisation provisoire installée à Cité U (de grandes affiches recouvrant les pancartes au niveau de la descente vers les quais), le quai de départ dépendait de la desserte ou non des gares situées avant Bourg-la-Reine. Les trains partant du quai est circulaient dans le sens normal (après être arrivés à contresens) et desservaient Gentilly, Laplace, Arcueil et Bagneux. Les trains partant du quai ouest circulaient à contresens jusqu'à Laplace (après être arrivés dans le sens normal) et étaient directs jusqu'à Bourg-la-Reine. Quand je suis passé à Cité U, on annonçait le départ, du quai est, d'un omnibus pour Massy, le train parti précédemment de ce quai étant un omnibus pour Robinson. À en croire la signalisation provisoire, des semi-directs pour Robinson (!) pouvaient partir du quai ouest ; j'ignore si cette possibilité a été exploitée. Sais-tu comment était gérée la desserte de Gentilly ? À noter que le pont n'a pas été remplacé, mais simplement rénové. Une limitation à 30 était encore applicable au début de la semaine au passage de ce pont, sur lequel des ouvriers étaient d'ailleurs toujours à l'oeuvre.

Très intéressant, le lien de CRL COOL. À la place de l'auteur, je demanderais une indemnité à Centre France.

Oui, mais il n'est pas descendu sur les voies.

Je répondais à la question d'Alexis sur l'accessibilité (tout court) des MI79 depuis des quais bas.

En dehors du fait qu'il s'agisse d'un public différent, je pense qu'il y a deux raisons à cela : - Une raison psychologique : un voyage en TGV reste perçu comme un voyage, tandis qu'un déplacement entre Paris et la banlieue constitue un acte quotidien et banal. L'usager moyen n'admet donc pas d'être bloqué. - Et surtout une raison bassement pratique : si tu descends d'un TGV arrêté en pleine voie pour rejoindre à pied la gare la plus proche, il vaut mieux avoir de bonnes jambes et un duvet pour la nuit...

Erreur de formulation... j'ai corrigé...

Tiens, je ne savais pas que comme pour les 15000, il y avait sur les 72000 deux variantes de la livrée multiservices (en dehors de la couleur), selon l'orientation de la barre de couleur située derrière la porte de la cabine...

Les MI79 étaient bien utilisés sur la ligne B au nord à une époque où les quais n'avaient pas encore été rehaussés. Quelle est la hauteur du plancher des MI2N ?

Une intervention qui ne doit pas être extrêmement agréable avec des circulations sur la voie contiguë.

Les réactions des voyageurs dans 20 minutes (lien déjà mentionné plus haut) sont édifiantes : http://www.20minutes...entrer-chez-moi - Laura explique que le conducteur s'est fait insulter et que des gens sont descendus sur les voies, mais trouve à se plaindre des agents de la SNCF. Heureusement elle n'a pas été "prise en otage" mais seulement "prisonnière". Sans commentaires. - Fabrice explique qu'un chauffeur de Noctilien a appelé la police pour régler un problème de surcharge, et la police a reproché au chauffeur de ne pas être plus conciliant avec des usagers déjà bien tourmentés. Je ne savais pas que la police était là pour encourager la "conciliation" avec des règlements qui visent à assurer la sécurité des personnes.

En suivant la même analyse, on maintiendrait la ségrégation des Noirs par souci de leur éviter des remarques racistes.

Il y a quelques détails que je ne comprends pas très bien dans le document en lien plus haut. - En quoi la NAT, à plancher haut intégral, est-elle plus accessible, dans des gares à quais hauts, que les MI84 ? Inversement, dans des gares à quais bas, en quoi la NAT est-elle accessible ? - Pourquoi ne pas réutiliser quelques rames VO2N sur la ligne N, puisque ces rames ont le même âge et les mêmes caractéristiques techniques que les VB 2N ? On a l'impression que les auteurs du document tiennent à fourguer du matériel neuf, en faisant abstraction non seulement des coûts mais également, comme le dit Alexis, des perspectives au-delà de 2020 (alors que la NAT doit tout de même avoir été conçue pour durer un peu plus de 10 ans...).

Cela dépend du matériel.

C'est très bien dit, surtout ce qui est en gras. Les incidents sont certes imprévisibles mais récurrents : serait-ce vraiment si compliqué de mettre en place quelques mesures (plus d'informations, permettre aux usagers de quitter la rame et de poursuivre leur trajet avant le blocage - lorsque celui-ci est prévisible - dans une gare sans correspondance...) ? Je ne vois pas à quoi ça avance de tout ramener à la comparaison avec la voiture : - La route en France c'est 5000 morts par an. Donc on ferme les yeux sur la sécurité ferroviaire, et si certains se plaignent, on leur répondra là aussi "y a pire ailleurs" ? - Cela alimente les réactions débiles de gens qui ne comprennent rien à l'exploitation ferroviaire et ne savent pas qu'un train met au minimum quelques centaines de mètres à s'arrêter, qu'il ne peut pas doubler ou tripler un train bloqué, etc... Donc si on ne donne pas d'infos aux usagers, c'est pour leur bien... Sincèrement je ne suis pas convaincu. Dit autrement : si on considère les usagers comme des blaireaux, il ne faut peut-être pas s'étonner qu'ils finissent par réellement se comporter comme des blaireaux...

Je trouve en effet que l'information est bien mal fichue, l'exploitation en commun RATP et SNCF sur la B n'arrangeant sans doute rien. Quand j'ai pris le métro à Hôtel de ville vers 22 heures 45 hier, un écran affichait "interconnexion suspendue à Gare du Nord". Or plus qu'une rupture d'interconnexion, c'était la suspension de toutes les circulations au nord et de très grosses perturbations au sud (j'ai attendu un bon quart d'heure qu'un train arrive, et une fois arrivé, il a stationné un bon quart d'heure à Châtelet ; heureusement il n'y avait pas trop de monde et chacun prenait son mal en patience). La mission était un semi-direct pour Saint-Rémy qui a finalement été changé en omnibus : mais à Laplace, l'écran indiquant la desserte affichait seulement "train sans arrêt, éloignez vous de la bordure du quai" alors que le train était à quai (à Bourg-la-Reine, les indications affichées étaient les bonnes). Autre exemple vécu ces derniers jours du manque d'information : mardi après-midi, accident de personne au Bourget sur la B. À Denfert, mon train qui venait du sud stationne un peu plus longtemps que prévu et une annonce sur le quai (mais pas dans le train) précise que les trains s'arrêtent et partent de Gare du Nord. J'hésite à descendre pour prendre la ligne 4 (j'allais à Châtelet), mais juste à ce moment-là, le signal de la fermeture des portes retentit. Je reste. Mauvais choix : le train s'arrête pour une durée indéterminée à Port-Royal, et plus aucun train ne passe en sens contraire. Je me présente au guichet d'information en disant que je comprends bien que la RATP n'est pas responsable de cet incident, mais que c'est bien dommage, alors que l'information était déjà connue, que les passagers de mon train n'aient pas été informés à Denfert du risque de blocage (chacun ici sait ce que donne un accident de personne) et invités à se reporter sur les lignes de métro. Le bus 38 est bien sûr pris d'assaut, alors que l'affluence sur la ligne 4 (que je retrouve à Saint-Michel) est tout à fait normale...